Psychologie du vieillissement Flashcards
Quelles sont les fonctions du psychologue praticien auprès des personnes âgées ? (7 items > mémo : PPSRAA)
- Préparation du passage à la retraite
- Prévention du suicide
- Stimulation cognitive
- Réalisation de bilans cognitifs
- Accompagnement des personnes atteintes de démence et de leurs proches
- Accompagnement en fin de vie
Pourquoi la population vieillit-elle ?
L’espérance de vie augmente et en parallèle le taux de fertilité diminue.
A quoi correspond le taux de fertilité ?
Nombre d’enfants qu’une femme met au monde dans sa vie.
Donner la définition du vieillissement.
Processus dynamique que subit un organisme après sa phase de développement et qui correspond à l’interaction entre les 4 types d’âges (chronologique, biologique, social et psychologique).
Quels sont les domaines du vieillissement ?
- Cognition : impact du vieillissement sur les capacités cognitives.
- Relations sociales : échanges avec l’autre, l’autre est un stimulant cognitif.
- Personnalité : est-ce que en vieillissant notre personnalité change ?
Est-ce que vieillissement = âge élevé ? Pourquoi ?
NON
Parce qu’on parle de différents âges :
- Âge chronologique
- Âge biologique
- Âge social
- Âge psychologique
Donner les différents âges et expliquer leur signification. (4 items)
Âge chronologique : c’est combien de temps il s’est passé entre la naissance et maintenant. Pour l’OMS, une personne âgée c’est une personne de 65 ans et plus.
Âge biologique : c’est l’âge de nos organes. Des personnes de 50 ans peuvent ressembler physiquement à des personnes de 80…
Âge social : c’est notre place dans la société (ex un étudiant est jeune, un salarié n’est pas âgé puisqu’il travaille encore, je suis grand-mère donc âgé…).
Âge psychologique : santé cognitive, état émotionnel…
Qu’est-ce qui peut permettre de ralentir le vieillissement ? (2 items)
- Activités sportives
- Stimulation cognitive
Quels sont types de vieillissement ?
- Normal
- Anormal
- Démence / pathologique
En vieillissant, quelles personnes sont considérées comme supranormales ?
Des personnes âgées étant en très bonne santé cognitive : très peu ou pas d’effet du vieillissement cognitif. Lors du bilan neuropsychologique, on voit que vieillissement est optimal (psychométriquement) lorsque les tests neuropsychologiques montrent des performances au-dessus de ce qui peut être attendu pour leur âge et leur niveau d’étude. Elles représentent 20% de la population.
En vieillissant, quelles personnes sont considérées comme normales ?
Des personnes âgées ayant des résultats aux tests psychométriques attendus : il y a un déclin cognitif mais il est tout à fait normal pour l’âge et le niveau d’étude (on précise toujours niveau d’étude car pas les mêmes performances cognitives). Elles représentent environ 50% de la population.
Les démences de type Alzheimer représentent 70% des démences, quels sont les symptômes ? (2 items)
- Perte d’autonomie
- Détérioration des capacités cognitives
Qu’est-ce que l’anosognosie ?
Le fait de ne pas avoir conscience de ses propres difficultés.
Lors du bilan neuropsychologique :
Comment sont perçus les sujets ayant des résultats en dessous de ce qui est attendu pour leur âge et leur niveau d’étude ? Comment sont-ils géré après un tel résultat ?
On les considère comme des personnes souffrant d’un déficit cognitif léger (= MCI soit Mild Cognitive Impairment) ≠ de la démence, juste pas dans les résultats normaux.
On refait un test 6 mois plus tard pour comparer les résultats :
- Si les résultats sont les mêmes, ce n’est pas inquiétant, c’est non progressif, ce sont des personnes qui ont probablement toujours été en décalage des autres ou qui sur le moment T était mal (ex : dépression, …), c’était ponctuel donc on les replace dans le vieillissement normal.
- Si les résultats ont chutés, on pose généralement le diagnostic de démence de type Alzheimer car progressif.
Quand peut-on poser le diagnostic ?
Lorsqu’on a écarté tous les autres possibilités : pour la prise en charge, il faut toujours mettre un nom sur le problème.
Donner les différentes vision et définitions de la normalité. (3 items > mémo : M(m)S(n)G(c))
- Vision manichéenne ≈ médicale (mauvaise vision) :
Loi du tout ou rien (bonne ou mauvaise santé). - Vision statistique ≈ neuropsychologue :
Distribution gaussienne de la population → ce qui est normal est ce qui se rencontre dans la majorité des cas. - Vision gérontologique ≈ clinique :
Basée sur la capacité d’adaptation (est-ce que la personne peut s’adapter ?).
Quand parle-t-on de pathologie ?
A partir du moment où ça nous empêche de faire quelque chose dans la vie personnelle ou professionnelle. Cela amène de la dépendance car en dessous du seuil de décompensation.
Qu’appelle-t-on “la réserve” ou “la plasticité cognitive” ?
La « marge de manœuvre » des capacités à aller chercher. Constituée de toutes les expériences complexes qu’on a eu dans la vie.
Pourquoi, dans la sémiologie ou dans l’entretien, l’anamnèse est-elle importante ?
Selon le vécu, les personnes vont développer des stratégies.
Exemple : les gens avec un haut niveau d’étude et un métier complexe vont faire des compensations.
Quelle est la différence entre le vieillissement normal et le vieillissement pathologiques ?
Vieillissement normal = déclin lent et progressif des capacités cognitives.
Vieillissement pathologique de type Alzheimer = déclin rapide et brutal des performances cognitives.
Quelles sont les méthodes d’étude en psychologie ? (3 items)
- La méthode transversale
- La méthode longitudinale
- La méthode séquentielle
Expliquer la méthode transversale, quelles sont les limites ?
Groupes indépendants et comparables : un sujet peut appartenir qu’à un seul groupe
et les individus ne se différencient que par l’âge.
Limites :
- Critères d’échantillonnage (groupes étudiés (jeunes), plus de femmes que d’hommes)
- Effet de cohorte
Qu’est-ce que le test de Mill-Hill ?
Permet d’apprécier les connaissances générales d’une personne.
Expliquer la méthode longitudinale, quelles sont les limites ?
Suivre l’évolution cognitive d’un même groupe de sujets à différents moments de leur vie, avec toujours les mêmes sujets.
Limites :
- Durée de l’étude
- Nombre important de sujets (perte de sujets au cours de la recherche, mortalité expérimentale)
- Effets d’apprentissage
- Une seule génération
Expliquer la méthode séquentielle, quelles sont les limites ?
Comparer des groupes d’âge différent durant plusieurs années. Elle permet de distinguer les effets du vieillissement des effets de cohorte mais est très peu utilisée.
Limites :
- Etude relativement longue
- Nombre très important de sujets
Laquelle des trois méthodes d’étude en psychologie est la plus utilisée ?
La méthode transversale
Quelles sont les variables à contrôler dans la recherche dans le vieillissement ? (5 items > mémo : VNNDA)
- Vieillissement normal
- Niveau d’éducation
- Niveau culturel
- Dépression : conséquences sur les capacités cognitives
- Anxiété : peut aussi influencer les performances cognitives
Qu’est-ce que la MMSE ?
Mini Mental State Examination : test rapide qui évalue différentes sphères afin de déceler une possible déficience cognitive.
De quoi le processus mnésique est-il l’interaction ?
Il est l’interaction entre :
- Encodage : mise en mémoire, traitement des informations
- Stockage : transformations des informations en traces mnésiques, consolidation des informations
- Récupération : restitution des informations
Donner la différence entre mémoire implicite et explicite (montrée par Graf & Schachter en 1985).
- Mémoire explicite : récupère consciemment ou/et volontairement une information.
- Mémoire implicite : influence d’une expérience préalable, phénomène d’amorçage (priming) (test de lecture rapide, texte à trou, on complètera avec les mots lu avant)
Nommer certains tests efficaces pour la mémoire explicite.
Tests : rappel libre, indicé, reconnaissance, …
Nommer certains tests efficaces pour la mémoire implicite.
Tests : décision lexicale, complètement de mots, …
Vrai ou faux : chez les patients amnésiques, la mémoire implicite est préservée mais forte dégradation de la mémoire explicite.
Vrai.
Vrai ou faux : au début de la démence, la mémoire procédurale ou implicite rencontre des problèmes mais pas la mémoire épisodique.
Faux.
Mémoire épisodique oui problème mais pas procédurale ou implicite, on ne peut pas avoir « plus de mémoire » du tout car ≠ endroits de mémoires dans le cerveau.
Quelle est la différence entre l’amorçage direct et l’amorçage indirect ?
Amorçage direct : la présentation préalable d’un item facilite son identification ou sa production ultérieurement.
Amorçage indirect : la présentation préalable d’un item facilite l’identification ultérieure d’un item qui lui est associé.
Vrai ou faux : les tâches de mémoire implicite ont très peu voire pas d’effet de l’âge.
Vrai.
Vrai ou faux : Les personnes âgées sont capables d’apprendre de façon implicite aussi bien que les sujets jeunes.
Vrai.
L’apprentissage implicite est moins important chez les âgés que chez les jeunes mais reste significatif.
Quel est l’effet du vieillissement sur la mémoire procédurale ?
Il n’y en a pas : maintien des habiletés acquises au cours du vieillissement. L’expertise est conservée dans le vieillissement.
Vrai ou faux : les personnes âgées mettent autant de temps à apprendre de nouvelles habilitées que les jeunes.
Faux.
Les personnes âgées mettent plus de temps à apprendre de nouvelles habilitées mais elles en restent capables. Plus la tâche est complexe, plus l’apprentissage est difficile.
Vrai ou faux : la mémoire sémantique n’est pas altérée avec l’âge
Vrai.
Cependant, les personnes âgées sont plus touchées par le phénomène du « mot sur le bout de la langue » (déficit/difficulté d’accès au lexique).
Donner différents types de tests de la mémoire sémantique. (3 items)
- Tests de vocabulaire (Salthouse, 1988)
- Production d’associés (Burke et Peters, 1986)
- Catégorisation de mots (Lovelace & Cooley, 1982)
Vrai ou faux : les personnes avec des problèmes d’identité (Alzheimer, Schizophrénie, …) n’ont pas forcément des problèmes avec la mémoire épisodique.
Faux.
Toutes les personnes avec des problèmes d’identité (Alzheimer, Schizophrénie, …) ont des problèmes avec la mémoire épisodique.
Quelles sont les caractéristiques de la mémoire épisodiques ? (3 items)
- C’est un système à part entière qui se développe le plus tardivement du point de vue ontogénétique et petit à petit.
- Orientée spécifiquement vers le passé : revivre des expériences passées.
- La mémoire la plus vulnérable au vieillissement neuronal, aux dysfonctionnements cérébraux, un des premiers systèmes de mémoire qui se détériore.
Vrai ou faux : il n’y a pas d’effet de l’âge sur la tâche de rappel, mais un effet de l’âge sur la tâche de reconnaissance (diminution des performances avec l’âge).
Faux.
Pas d’effet sur la tâche de reconnaissance (uniquement chez les très âgés) mais effet sur la tâche de rappel.
Qu’est-ce que l’approche analytique ? Et l’approche globale ?
ANALYTIQUE : conséquence d’une altération spécifique d’une étape du processus mnésique (stockage ou encodage ou restitution).
⟶ Manipulations expérimentales
GLOBALE : elle suppose que le vieillissement mnésique pourrait s’expliquer dans sa globalité par des facteurs non spécifiques à la fonction mnésique. Il faudrait essayer de voir s’il y a un lien entre de petits tests et la mesure générale.
⟶ Corrélations avec les facteurs généraux.
Vrai ou faux : pour avoir des bonnes connaissances sur son savoir (confiance en son rappel), il faut des bonnes capacités de mémoire épisodique.
Vrai.
Quelles sont les deux hypothèses sur le vieillissement de Craik en 1986 ?
- Hypothèse d’un déficit d’élaboration à l’encodage / du support environnemental
- Hypothèse d’un déficit de récupération
Qu’est-ce que le déficit de traitement auto-initié ?
La difficulté à mettre en œuvre spontanément des traitements efficaces pour la mémorisation.
Selon Craik, de quoi dépend l’encodage ? (2 items)
Facteurs externes : initiés et guidés par les éléments environnementaux (nature du matériel, tâche à effectuer…)
Facteurs internes appelés « auto-initiés », déclenchés par l’individu lui-même.
Vrai ou faux : les personnes âgées sont en mesure de réaliser un encodage aussi riche et élaboré que les sujets jeunes.
Vrai.
Cependant, il leur manque le mécanisme de contrôle (déficit de traitements auto-initiés).
Dans la théorie de la profondeur de traitement, quels sont les différents niveaux de traitement qui déterminent la facilité de récupération ? Donner un exemple pour chacun.
- Traitement orthographique :
« Le mot comporte-t-il un « e » ? » - Traitement phonologique :
« Le mot rime-t-il avec volcan ? » - Traitement sémantique :
« Est-ce que ceci est un oiseau ? »