Psychologie du vieillissement Flashcards

1
Q

Quelles sont les fonctions du psychologue praticien auprès des personnes âgées ? (7 items > mémo : PPSRAA)

A
  • Préparation du passage à la retraite
  • Prévention du suicide
  • Stimulation cognitive
  • Réalisation de bilans cognitifs
  • Accompagnement des personnes atteintes de démence et de leurs proches
  • Accompagnement en fin de vie
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2
Q

Pourquoi la population vieillit-elle ?

A

L’espérance de vie augmente et en parallèle le taux de fertilité diminue.

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3
Q

A quoi correspond le taux de fertilité ?

A

Nombre d’enfants qu’une femme met au monde dans sa vie.

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4
Q

Donner la définition du vieillissement.

A

Processus dynamique que subit un organisme après sa phase de développement et qui correspond à l’interaction entre les 4 types d’âges (chronologique, biologique, social et psychologique).

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5
Q

Quels sont les domaines du vieillissement ?

A
  • Cognition : impact du vieillissement sur les capacités cognitives.
  • Relations sociales : échanges avec l’autre, l’autre est un stimulant cognitif.
  • Personnalité : est-ce que en vieillissant notre personnalité change ?
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6
Q

Est-ce que vieillissement = âge élevé ? Pourquoi ?

A

NON

Parce qu’on parle de différents âges :
- Âge chronologique
- Âge biologique
- Âge social
- Âge psychologique

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7
Q

Donner les différents âges et expliquer leur signification. (4 items)

A

Âge chronologique : c’est combien de temps il s’est passé entre la naissance et maintenant. Pour l’OMS, une personne âgée c’est une personne de 65 ans et plus.

Âge biologique : c’est l’âge de nos organes. Des personnes de 50 ans peuvent ressembler physiquement à des personnes de 80…

Âge social : c’est notre place dans la société (ex un étudiant est jeune, un salarié n’est pas âgé puisqu’il travaille encore, je suis grand-mère donc âgé…).

Âge psychologique : santé cognitive, état émotionnel…

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8
Q

Qu’est-ce qui peut permettre de ralentir le vieillissement ? (2 items)

A
  • Activités sportives
  • Stimulation cognitive
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9
Q

Quels sont types de vieillissement ?

A
  • Normal
  • Anormal
  • Démence / pathologique
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10
Q

En vieillissant, quelles personnes sont considérées comme supranormales ?

A

Des personnes âgées étant en très bonne santé cognitive : très peu ou pas d’effet du vieillissement cognitif. Lors du bilan neuropsychologique, on voit que vieillissement est optimal (psychométriquement) lorsque les tests neuropsychologiques montrent des performances au-dessus de ce qui peut être attendu pour leur âge et leur niveau d’étude. Elles représentent 20% de la population.

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11
Q

En vieillissant, quelles personnes sont considérées comme normales ?

A

Des personnes âgées ayant des résultats aux tests psychométriques attendus : il y a un déclin cognitif mais il est tout à fait normal pour l’âge et le niveau d’étude (on précise toujours niveau d’étude car pas les mêmes performances cognitives). Elles représentent environ 50% de la population.

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12
Q

Les démences de type Alzheimer représentent 70% des démences, quels sont les symptômes ? (2 items)

A
  • Perte d’autonomie
  • Détérioration des capacités cognitives
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13
Q

Qu’est-ce que l’anosognosie ?

A

Le fait de ne pas avoir conscience de ses propres difficultés.

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14
Q

Lors du bilan neuropsychologique :
Comment sont perçus les sujets ayant des résultats en dessous de ce qui est attendu pour leur âge et leur niveau d’étude ? Comment sont-ils géré après un tel résultat ?

A

On les considère comme des personnes souffrant d’un déficit cognitif léger (= MCI soit Mild Cognitive Impairment) ≠ de la démence, juste pas dans les résultats normaux.

On refait un test 6 mois plus tard pour comparer les résultats :
- Si les résultats sont les mêmes, ce n’est pas inquiétant, c’est non progressif, ce sont des personnes qui ont probablement toujours été en décalage des autres ou qui sur le moment T était mal (ex : dépression, …), c’était ponctuel donc on les replace dans le vieillissement normal.
- Si les résultats ont chutés, on pose généralement le diagnostic de démence de type Alzheimer car progressif.

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15
Q

Quand peut-on poser le diagnostic ?

A

Lorsqu’on a écarté tous les autres possibilités : pour la prise en charge, il faut toujours mettre un nom sur le problème.

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16
Q

Donner les différentes vision et définitions de la normalité. (3 items > mémo : M(m)S(n)G(c))

A
  • Vision manichéenne ≈ médicale (mauvaise vision) :
    Loi du tout ou rien (bonne ou mauvaise santé).
  • Vision statistique ≈ neuropsychologue :
    Distribution gaussienne de la population → ce qui est normal est ce qui se rencontre dans la majorité des cas.
  • Vision gérontologique ≈ clinique :
    Basée sur la capacité d’adaptation (est-ce que la personne peut s’adapter ?).
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17
Q

Quand parle-t-on de pathologie ?

A

A partir du moment où ça nous empêche de faire quelque chose dans la vie personnelle ou professionnelle. Cela amène de la dépendance car en dessous du seuil de décompensation.

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18
Q

Qu’appelle-t-on “la réserve” ou “la plasticité cognitive” ?

A

La « marge de manœuvre » des capacités à aller chercher. Constituée de toutes les expériences complexes qu’on a eu dans la vie.

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19
Q

Pourquoi, dans la sémiologie ou dans l’entretien, l’anamnèse est-elle importante ?

A

Selon le vécu, les personnes vont développer des stratégies.

Exemple : les gens avec un haut niveau d’étude et un métier complexe vont faire des compensations.

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20
Q

Quelle est la différence entre le vieillissement normal et le vieillissement pathologiques ?

A

Vieillissement normal = déclin lent et progressif des capacités cognitives.

Vieillissement pathologique de type Alzheimer = déclin rapide et brutal des performances cognitives.

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21
Q

Quelles sont les méthodes d’étude en psychologie ? (3 items)

A
  • La méthode transversale
  • La méthode longitudinale
  • La méthode séquentielle
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22
Q

Expliquer la méthode transversale, quelles sont les limites ?

A

Groupes indépendants et comparables : un sujet peut appartenir qu’à un seul groupe
et les individus ne se différencient que par l’âge.

Limites :
- Critères d’échantillonnage (groupes étudiés (jeunes), plus de femmes que d’hommes)
- Effet de cohorte

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23
Q

Qu’est-ce que le test de Mill-Hill ?

A

Permet d’apprécier les connaissances générales d’une personne.

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24
Q

Expliquer la méthode longitudinale, quelles sont les limites ?

A

Suivre l’évolution cognitive d’un même groupe de sujets à différents moments de leur vie, avec toujours les mêmes sujets.

Limites :
- Durée de l’étude
- Nombre important de sujets (perte de sujets au cours de la recherche, mortalité expérimentale)
- Effets d’apprentissage
- Une seule génération

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25
Q

Expliquer la méthode séquentielle, quelles sont les limites ?

A

Comparer des groupes d’âge différent durant plusieurs années. Elle permet de distinguer les effets du vieillissement des effets de cohorte mais est très peu utilisée.

Limites :
- Etude relativement longue
- Nombre très important de sujets

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26
Q

Laquelle des trois méthodes d’étude en psychologie est la plus utilisée ?

A

La méthode transversale

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27
Q

Quelles sont les variables à contrôler dans la recherche dans le vieillissement ? (5 items > mémo : VNNDA)

A
  • Vieillissement normal
  • Niveau d’éducation
  • Niveau culturel
  • Dépression : conséquences sur les capacités cognitives
  • Anxiété : peut aussi influencer les performances cognitives
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28
Q

Qu’est-ce que la MMSE ?

A

Mini Mental State Examination : test rapide qui évalue différentes sphères afin de déceler une possible déficience cognitive.

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29
Q

De quoi le processus mnésique est-il l’interaction ?

A

Il est l’interaction entre :
- Encodage : mise en mémoire, traitement des informations
- Stockage : transformations des informations en traces mnésiques, consolidation des informations
- Récupération : restitution des informations

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30
Q

Donner la différence entre mémoire implicite et explicite (montrée par Graf & Schachter en 1985).

A
  • Mémoire explicite : récupère consciemment ou/et volontairement une information.
  • Mémoire implicite : influence d’une expérience préalable, phénomène d’amorçage (priming) (test de lecture rapide, texte à trou, on complètera avec les mots lu avant)
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31
Q

Nommer certains tests efficaces pour la mémoire explicite.

A

Tests : rappel libre, indicé, reconnaissance, …

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32
Q

Nommer certains tests efficaces pour la mémoire implicite.

A

Tests : décision lexicale, complètement de mots, …

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33
Q

Vrai ou faux : chez les patients amnésiques, la mémoire implicite est préservée mais forte dégradation de la mémoire explicite.

A

Vrai.

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34
Q

Vrai ou faux : au début de la démence, la mémoire procédurale ou implicite rencontre des problèmes mais pas la mémoire épisodique.

A

Faux.
Mémoire épisodique oui problème mais pas procédurale ou implicite, on ne peut pas avoir « plus de mémoire » du tout car ≠ endroits de mémoires dans le cerveau.

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35
Q

Quelle est la différence entre l’amorçage direct et l’amorçage indirect ?

A

Amorçage direct : la présentation préalable d’un item facilite son identification ou sa production ultérieurement.

Amorçage indirect : la présentation préalable d’un item facilite l’identification ultérieure d’un item qui lui est associé.

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36
Q

Vrai ou faux : les tâches de mémoire implicite ont très peu voire pas d’effet de l’âge.

A

Vrai.

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37
Q

Vrai ou faux : Les personnes âgées sont capables d’apprendre de façon implicite aussi bien que les sujets jeunes.

A

Vrai.
L’apprentissage implicite est moins important chez les âgés que chez les jeunes mais reste significatif.

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38
Q

Quel est l’effet du vieillissement sur la mémoire procédurale ?

A

Il n’y en a pas : maintien des habiletés acquises au cours du vieillissement. L’expertise est conservée dans le vieillissement.

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39
Q

Vrai ou faux : les personnes âgées mettent autant de temps à apprendre de nouvelles habilitées que les jeunes.

A

Faux.
Les personnes âgées mettent plus de temps à apprendre de nouvelles habilitées mais elles en restent capables. Plus la tâche est complexe, plus l’apprentissage est difficile.

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40
Q

Vrai ou faux : la mémoire sémantique n’est pas altérée avec l’âge

A

Vrai.
Cependant, les personnes âgées sont plus touchées par le phénomène du « mot sur le bout de la langue » (déficit/difficulté d’accès au lexique).

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41
Q

Donner différents types de tests de la mémoire sémantique. (3 items)

A
  • Tests de vocabulaire (Salthouse, 1988)
  • Production d’associés (Burke et Peters, 1986)
  • Catégorisation de mots (Lovelace & Cooley, 1982)
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42
Q

Vrai ou faux : les personnes avec des problèmes d’identité (Alzheimer, Schizophrénie, …) n’ont pas forcément des problèmes avec la mémoire épisodique.

A

Faux.
Toutes les personnes avec des problèmes d’identité (Alzheimer, Schizophrénie, …) ont des problèmes avec la mémoire épisodique.

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43
Q

Quelles sont les caractéristiques de la mémoire épisodiques ? (3 items)

A
  • C’est un système à part entière qui se développe le plus tardivement du point de vue ontogénétique et petit à petit.
  • Orientée spécifiquement vers le passé : revivre des expériences passées.
  • La mémoire la plus vulnérable au vieillissement neuronal, aux dysfonctionnements cérébraux, un des premiers systèmes de mémoire qui se détériore.
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44
Q

Vrai ou faux : il n’y a pas d’effet de l’âge sur la tâche de rappel, mais un effet de l’âge sur la tâche de reconnaissance (diminution des performances avec l’âge).

A

Faux.
Pas d’effet sur la tâche de reconnaissance (uniquement chez les très âgés) mais effet sur la tâche de rappel.

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45
Q

Qu’est-ce que l’approche analytique ? Et l’approche globale ?

A

ANALYTIQUE : conséquence d’une altération spécifique d’une étape du processus mnésique (stockage ou encodage ou restitution).
⟶ Manipulations expérimentales

GLOBALE : elle suppose que le vieillissement mnésique pourrait s’expliquer dans sa globalité par des facteurs non spécifiques à la fonction mnésique. Il faudrait essayer de voir s’il y a un lien entre de petits tests et la mesure générale.
⟶ Corrélations avec les facteurs généraux.

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46
Q

Vrai ou faux : pour avoir des bonnes connaissances sur son savoir (confiance en son rappel), il faut des bonnes capacités de mémoire épisodique.

A

Vrai.

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47
Q

Quelles sont les deux hypothèses sur le vieillissement de Craik en 1986 ?

A
  • Hypothèse d’un déficit d’élaboration à l’encodage / du support environnemental
  • Hypothèse d’un déficit de récupération
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48
Q

Qu’est-ce que le déficit de traitement auto-initié ?

A

La difficulté à mettre en œuvre spontanément des traitements efficaces pour la mémorisation.

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49
Q

Selon Craik, de quoi dépend l’encodage ? (2 items)

A

Facteurs externes : initiés et guidés par les éléments environnementaux (nature du matériel, tâche à effectuer…)
Facteurs internes appelés « auto-initiés », déclenchés par l’individu lui-même.

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50
Q

Vrai ou faux : les personnes âgées sont en mesure de réaliser un encodage aussi riche et élaboré que les sujets jeunes.

A

Vrai.
Cependant, il leur manque le mécanisme de contrôle (déficit de traitements auto-initiés).

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51
Q

Dans la théorie de la profondeur de traitement, quels sont les différents niveaux de traitement qui déterminent la facilité de récupération ? Donner un exemple pour chacun.

A
  • Traitement orthographique :
    « Le mot comporte-t-il un « e » ? »
  • Traitement phonologique :
    « Le mot rime-t-il avec volcan ? »
  • Traitement sémantique :
    « Est-ce que ceci est un oiseau ? »
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52
Q

Vrai ou faux : les personnes âgées ne sont pas capables de mettre en place spontanément un traitement profond.

A

Vrai.

53
Q

Classer les performances de rappel indicé, rappel libre et reconnaissance dans un ordre croissant d’efficacité chez les personnes agées.

A

Rappel libre < Rappel indicé < Reconnaissance

Par ailleurs, le déclin de la mémoire épisodique est plus marqué en rappel libre qu’en situation de reconnaissance.

54
Q

S’il y a un bénéfice des supports à la récupération, que cela signifie-t-il ?

A

Cela soutient l’hypothèse d’un déficit des stratégies de récupération lors en vieillissant.

55
Q

Qu’est-ce qui différencie la familiarité (know) et la remémoration (remember) ? A quelle mémoire font-elles référence ?

A

Familiarité : récupération de l’information générale mais pas de rappel des détails contextuels associés à l’information = mémoire sémantique

Remémoration ou « Recollection » : récupération de l’information générale et des détails contextuels associés à l’information = mémoire épisodique

56
Q

Pour évaluer la mémoire, quels sont les processus qualitativement différents / système mémoire différent ? (2 items)

A

Rappel : processus volontaires et couteux en attention

Reconnaissance : processus volontaires + processus de familiarité à l’égard de l’information

57
Q

Qu’est-ce qui différencie la conscience noétique et la conscience autonoétique ?

A

Conscience noétique :
« Conscience du savoir qui permet d’appréhender les connaissances générales sur notre environnement » = mémoire sémantique

Conscience autonoétique :
« Souvenir d’un évènement passé en voyageant mentalement dans le temps afin de le revivre dans son contexte » = mémoire épisodique (traitements élaborés à l’encodage + ressources attentionnelles)

58
Q

Que permet la Process Dissociation Procedure (PDP, procédure de dissociations des processus) de Jacoby en 1991 ?

A

Permet de dissocier au sein d’une tâche de reconnaissance la contribution respective des processus de remémoration (condition exclusion) et de familiarité (condition inclusion).

59
Q

Qu’est ce que la mémoire de source (Glisky, 2001)

A

C’est l’ensemble des processus cognitifs impliqués dans la reconnaissance de l’origine de l’information (rappel de l’information générale avec le contexte (remémoration) ou sans le contexte (familiarité))

60
Q

Expliquer le paradigme Remember / Know / Guess ou RK de Gardiner, 1988.

A

Apprentissage d’une liste d’items puis tâche de reconnaissance. On peut différencier ce qui est de la quantité vs qualité (comment je les reconnais, remémoration ou familiarité).

Résultats : La récupération des sujets vieux est de moins bonne qualité comparativement aux sujets jeunes.

61
Q

Quel est l’impact d’un traitement profond comparativement à un traitement superficiel ?

A

Augmentation de Remember, pas d’effet de Know

Plus on va faire un traitement profond, plus on va avoir une récupération épisodique de l’information.

62
Q

Quel est l’impact de l’attention libre comparativement à l’attention divisée ?

A

Diminution de Remember, pas d’effet de Know.

La conscience autonoétique demande un traitement plus élaboré à l’encodage et davantage d’attention.

63
Q

Quel est l’effet de l’âge sur le rappel et la familiarité ?

A

Effet négatif de l’âge sur le rappel.
Préservation ou progression de la familiarité.

64
Q

Quel est l’impact des facteurs généraux dans l’effet de l’âge en mémoire à long terme ? (3 items < mémo : VMF)

A
  • Diminution de la vitesse de traitement
  • Diminution de la mémoire de travail
  • Diminution des fonctions exécutives
65
Q

Le ralentissement des traitements est une hypothèse explicative de l’impact de l’âge sur les performances cognitives, quels sont les mécanismes touchés ? (2 items)

A
  • Mécanisme du temps limité.
    Les personnes âgées manqueraient de temps pour les opérations cognitives plus tardives car deux fois plus lente qu’une personne plus jeune.
  • Mécanisme de la simultanéité.
    Les informations des premiers traitements seraient perdues ou de moins bonnes qualités lorsque le deuxième traitement s’achève.
66
Q

Biologiquement,comment s’explique le dysfonctionnement exécutif (qui a un impact de l’âge sur les performances cognitives), pourquoi ?

A

Atteinte plus importe du cortex préfrontal avec l’âge : perte de la masse cérébrale d’environ 20%. Cette perte est beaucoup plus importante dans le cortex préfrontal. Lien entre la masse cérébrale et le comportemental.

67
Q

Vrai ou faux : il y a des similitudes entre le profil cognitif des personnes âgées et celui des patients cérébro-lésés frontaux.

A

Vrai.
Vieillissement > Fonctions exécutives (-) > Langage (-) et Mémoire (-)

68
Q

Quelle est l’implication des fonctions exécutives dans la mémoire ? (2 items)

A
  • Système de régulation favorisant les opérations de mémoire
  • Existence d’un lien entre la mémoire épisodique et le fonctionnement frontal
69
Q

Vrai ou faux : lors du vieillement, les changements cérébraux apparaissent plus probants dans les lobes frontaux que dans les autres aires corticales.

A

Vrai.

70
Q

Vrai ou faux : le vieillissement a un impact direct sur la mémoire mais pas sur les fonctions exécutives.

A

Faux.
Le vieillissement n’aurait pas d’impact direct sur la mémoire mais sur les fonctions exécutives oui. D’après West, le vieillissement a un impact sur les fonctions qui eux-mêmes auraient un impact sur le langage et la mémoire (mémoire épisodique).

71
Q

Quelles sont les fonctions exécutives spécifiques ?

A
  • La flexibilité mentale : capacité à changer d’activité ou de stratégie mentale
  • La mise à jour : capacité à actualiser le contenu de la MDT en fonction de la pertinence pour la tâche en cours
  • L’inhibition : capacité à supprimer activement une réponse automatique
72
Q

Vrai ou faux : Le vieillissement n’a pas d’impact direct sur la mémoire épisodique (ou conscience autonoétique).

A

Vrai.
Cet effet négatif est d’abord médiatisé par les fonctions exécutives, spécifiquement la capacité de mise à jour en mémoire de travail. Relation indirecte.

73
Q

La conscience autonoétique repose sur la capacité à actualiser le contenu des informations stockées temporairement. Quand peut-elle intervenir ?

A

A l’encodage
⟶ Association cible / détails contextuels
A la récupération
⟶ Réinstallation des ces associations

74
Q

Qu’est-ce que l’effet de production ?

A

Un item produit (abeille ⟶ ruc_) à l’apprentissage (pendant l’encodage) est mieux reconnu qu’un simple mot simplement lu (abeille ⟶ ruche)

Lorsque c’est à nous de produire le mot ruche, l’activité fait mieux retenir

75
Q

Vrai ou faux : les personnes âgées sont capables d’exécuter des traitements quand le contexte externe initie et guide les traitements.

A

Vrai.
Ce n’est pas un problème de structure cérébrale, de perte mais la personne n’a juste pas l’idée de s’engager dans des traitements efficaces.
Il y a tout de même un déficit de traitement auto-initiés chez les ainés (match très bien avec la théorie du déficit des fonctions exécutives).

76
Q

L’effet de production fonctionne-t-il avec l’âge ?

A

L’effet production marche : augmentation des performances mnésiques

77
Q

Qu’est-ce que l’effet de référence à soi ?

A

Un item encodé en référence à soi à l’apprentissage est toujours mieux reconnu qu’un item encodé sémantiquement (Rogers et al, 1977).

Le domaine où on a le plus d’infos c’est sur nous-même. Du coup marche dans toutes les populations.

78
Q

Que favorise l’effet de référence à soi ?

A
  • Favorise l’élaboration : enrichissement de l’information
  • Favorise l’organisation : augmentation du nombre de liens entre les infos à encoder autour d’une structure (schéma de soi)
79
Q

Vrai ou faux : l’effet de référence à soi est dépendant des capacité exécutives.

A

Faux.
Effet relativement indépendant des capacités exécutives : une personne qui a des difficultés exécutives va tout même bénéficier de l’effet de référence à soi, de la même manière qu’une personne n’a pas de difficulté.

Par exemple, chez les patients cérébraux-lésés, on observe également l’effet de référence à soi, l’effet est donc relativement indépendant des capacités exécutives.

80
Q

Vrai ou faux : la connotation émotionnelle des mots (ou images, informations…) augmente les performances de mémoire épisodique.

A

Vrai.

mots négatifs rappelés > mots positifs > mots neutres (chez les jeunes)

images négatives rappelées > positives > neutres

81
Q

Vrai ou faux : la musique est un modérateur des effets de l’âge sur la mémoire chez les jeunes comme les âgés.

A

Vrai.

82
Q

Quelle est l’utilité d’utiliser l’effet animé en mémoire épisodique ?

A

Il permet de tester de la mémoire adaptative.

Pour K : pas de différence entre rappel animé et inanimé.
Pour R : plus de reconnaissance animé que inanimé.

Les personnes âgées ne bénéficient pas de l’effet animé.

83
Q

Quel est le “but ultime” de la mémoire épisodique ?

A

L’adaptation.

84
Q

Vrai ou faux : Les personnes jeunes s’appuient sur leurs expériences alors que les personnes âgées ont tendance à se servir des processus pour arriver au même résultat.

A

Faux.
Les personnes jeunes s’appuient sur des processus alors que les personnes âgées ont
tendance à se servir de leurs expériences pour arriver au même résultat.

85
Q

Citer les fonctions / stratégies qui fonctionnent moins bien avec l’âge. (5 items)

A
  • Stratégies d’encodage et de récupération (pas de problème de stockage).
  • Encodage spontané : moins d’activation.
  • Encodage sémantique : activation normale et performances normales.
  • Activation/récupération
86
Q

Quelle est la conclusion du modèle Harold ?

A

Modèle du vieillissement cognitif. Chez les personnes âgées, réduction de l’asymétrie hémisphérique dans le cortex préfrontal pendant la réalisation de tâches cognitives, et notamment au cours de tâches de mémoire, par rapport aux sujets jeunes. Ce phénomène traduirait des tentatives de compensation de difficultés cognitives par les adultes âgés.

87
Q

Qu’est-ce qui différencie la mémoire autobiographique de la mémoire épisodique ?

A

La mémoire autobiographique est différente de la mémoire épisodique par rapport à la durée de stockage, autobiographique stocke très très très longtemps. La mémoire autobiographique est un système dynamique, organisé de façon hiérarchique, pour stocker les souvenirs personnels et connaissances sur soi, elle permet de construire un sentiment d’identité et de continuité.

88
Q

Expliquer la fonction de rétention.

A

Fait qu’il y ai un déclin du nombre de souvenirs au cours du temps.

89
Q

Qu’est-ce que le pic de réminiscence ?

A

Un grand nombre des souvenirs encodés entre l’âge de 10 et 30 ans.

90
Q

Qu’est-ce que l’amnésie infantile.

A

Quasi-absence de souvenirs encodés avant l’âge de 3-4 ans car la mémoire épisodique n’est pas encore développé (ou à moins que ce soit parce qu’on ne sait pas questionner cette population…)

91
Q

Dans la méthode des mots indices, qu’ont affirmé Rubin et al (1986) ?

A

Dans la méthode des mots indices, globalement, les sujets âgés rapportent moins de souvenirs.

92
Q

Dans la méthode des mots indices, qu’a affirmé Fitzerald (1996) ?

A

Il montre que 80% des souvenirs donnés par les personnes âgées sont des souvenirs du passé très récent (semaine d’avant).

93
Q

Dans la méthode des mots indices, qu’a affirmé Lieury (1992) ?

A

Les sujets âgés de 70 ans autonome au domicile, ont une courbe en U avec des souvenirs récents + d’enfance.
Les sujets âgés de 70 ans institutionnalisés, ont des faibles souvenirs pour toutes les périodes.

94
Q

Vrai ou faux : il y a un effet de l’âge sur la mémoire autobiographique, mais uniquement sur la composante épisodique.

A

Vrai.

95
Q

Qu’est-ce que la mémoire prospective ?

A

C’est le système qui permet de se projeter dans le futur, et de se souvenir de cette projection de nous dans le futur.

Il y a des réseaux cérébraux communs entre la mémoire épisodique et la mémoire prospective. Ces deux systèmes de mémoire se développent en parallèles. Quand l’une marche, l’autre aussi. Ça active les mêmes régions cérébrales de s’imaginer dans le passé dans le futur.

96
Q

A savoir

A

50 à 80% des problèmes quotidiens de mémoire sur la durée de vie sont des problèmes de mémoire prospective → impacte l’indépendance.

97
Q

Quels sont les caractéristiques clés de la mémoire prospective (“se rappeler de faire quelque chose”) ? (3 items > mémo : DReBi)

A
  • Délai entre la formation de l’intention et l’initiation
  • Pas de moyen de rappel explicit ⟶ auto-initiation de la récupération
  • Besoin d’interrompre l’activité en cours
98
Q

Vrai ou faux : la mémoire prospective fonctionne seule.

A

Faux.
La mémoire prospective est une situation de double tâche : tâche en cours + tâche
prospective.

99
Q

Pour le rappel en mémoire prospective, sur quoi peut-elle être basée ? (2 items > mémo : ET)

A

Basée sur l’évènement : se rappeler de faire quelque chose quand un évènement se produit.

Basée sur le temps : se rappeler de faire quelque chose à un certain moment.

100
Q

Donner le schéma des étapes de traitement de l’information en mémoire prospective.

A
  1. Encodage, formation d’une intention : composante prospective + composante
    rétrospective
  2. Maintien de l’intention en mémoire
  3. Récupération de l’intention : basé sur le temps (auto-initié) ou sur l’évènement (apparition
    d’un indice prospectif)
  4. Réalisation de l’action
  5. Vérifier et suppression de l’intention
101
Q

Quel est le paradoxe âge - mémoire prospective ?

A

En laboratoire (≠milieu écologique), la mémoire prospective est fortement impactée par l’âge alors qu’en milieu naturel il n’y a quasiment pas d’impact.

Pourquoi ? Les études en laboratoire ont tendance à surestimer les effets de l’âge sur les différentes mémoires car pour les personnes âgés c’est pas très intéressant, elles se lassent facilement.

102
Q

Qu’est-ce que la métacognition ?

A

Métacognition= “la cognition sur la cognition”.

Impliquée dans de nombreux aspects de la cognition (méta-attention, méta-compréhension, méta-mémoire, etc), la métacognition est la connaissance et la régulation de la cognition. Elle se réfère à des
croyances sur nos propres processus.

C’est l’un de nos principal système cognitif.

103
Q

Qu’est-ce que le monitoring ?

A

C’est un processus de contrôle qui permet d’évaluer si par exemple oui on non on a bien appris, oui ou non on sait…

104
Q

Quels sont les deux types de connaissances de métamémoire (monitoring) ?

A
  • Connaissances générales sur la mémoire.
    = connaissances métamnésiques générales
  • Connaissances que l’individu possède sur ses propres capacités mnésiques (selon la tâche, la situation).
    = jugements métamnésiques
105
Q

Qu’est-ce que le concept de memory self-efficacity ou efficacité de la mémoire ?

A

“Je connais mes stratégies de mémoire”, je sais adapter ma façon d’apprendre pour être plus efficace.
Exemple : aller à la bu, re-écrire le cours, avoir de la musique ou non, etc.).

106
Q

Quels sont les facteurs qui peuvent influencer les connaissances métacognitives ?

A
  • Les connaissances générales sur la mémoire
    ⟶ l’influence sociale (ex : stéréotypes…)
107
Q

Donner les premier processus des jugements métamnésiques.

A
  • Le monitoring va permettre au sujet d’acquérir des informations à un moment donné sur
    l’état de sa mémoire.
  • Régulation métamnésique : contrôle
108
Q

Dans le processus de monitoring, quels sont les différents jugements sur le système mnésique à chaque étape de la mémorisation ? (4 items > mémo : EOL,JOL,FOK,JOC)

A

EOL : jugement de facilité d’apprentissage
⟶ avant l’apprentissage “sur ces 50 items
je pense que je peux t’en ressortir 20 d’ici 30 minutes”

JOL : jugement d’apprentissage
⟶ au cours de l’apprentissage “je pense que je
pourrais rappeler chaise mais je pourrais pas rappeler lumière puis on vérifie” puis voir si
ça concorde

FOK : jugement du sentiment de savoir
⟶ recherche de l’information: c’est le mot-sur-le-bout-de-la-langue “je sais que dans ma
mémoire, j’ai ce contenu mais je peux pas le redonner tout de suite, l’accès à l’information”, on étudie pas sa première flèche

JOC : jugement de confiance
⟶ récupération de l’information “chaise ça y était “, “vous êtes sûr ?”, voir si on est confiant ou non dans
la réponse, combien sur une échelle on à confiance en notre réponse.

109
Q

Dans le processus de monitoring et de régulation mnésique (contrôle), à quoi servent les actions ?

A

Toutes les actions et décisions mises en œuvre au cours de l’activité mnésique vont apporter des réponses dans le but d’optimiser la mémorisation.

Processus de contrôle qui permet la sélection et l’utilisation de stratégies mnésiques : allocation et répartition du temps, efforts de traitement.

110
Q

Vrai ou faux : les fonctions métamnésiques d’évaluation et de régulation de la mémoire travaillent en interaction pour optimiser la mémoire ( chef·fe d’orchestre de la mémoire).

A

Vrai.
La qualité de ces processus métamnésiques est un déterminant majeur pour la performance
mnésique.

111
Q

Vrai ou faux : les divers jugements on-line (=en cours) sont dépendants.

A

Faux.
Les divers jugements on-line (=en cours) sont indépendants : on peut avoir des difficultés dans le sentiment de savoir, mais en jugeant avant d’apprendre la difficulté.

112
Q

Sur les questionnaires (« est ce que vous pensez avoir de bonnes capacités mnésiques ? » personnes âgées), quels sont les résultats mis en évidence ?

A

Absence d’effet de l’âge sur les échelles évaluant les
connaissances des individus sur les caractéristiques de la tâche, ou sur les stratégies mnésiques à employer.
Par contre, des différences liées à l’âge sur la perception des sujets relative à leurs compétences mnésiques. Ces études révèlent que les sujets âgées se perçoivent comme nettement moins performants que les sujets jeunes.

113
Q

Sur les prédictions globales effectuées avant l’apprentissage, quels sont les résultats mis en évidence ?

A

Aucun effet du vieillissement n’a été trouvé pour des prédictions de performances effectuées après l’apprentissage.

114
Q

Sur les jugements d’apprentissage (JOL), quels sont les résultats mis en évidence (“est ce que vous serez capable de le rappeler plus tard (différé) / immédiatement après ?”) ?

A

Il n’y a pas d’impact de l’âge sur ce jugement
d’apprentissage.

115
Q

Sur le sentiment de savoir (FOK), quels sont les résultats mis en évidence (“si je vous présente le mot porte dans une liste élargie d’items, est-ce que vous serez capable de l’associer correctement (reconnaissance)?”) ?

A

Les personnes jeunes ont de bonnes capacités pour évaluer leur contenu de mémoire, les vieux se sous ou sur estime souvent. On a un effet de l’âge sur la précision du sentiment de savoir.

116
Q

Vrai ou faux : il y a un impact de l’âge sur le sentiment de savoir lorsque ça concerne des connaissances sémantiques.

A

Faux.
Il n’y a pas d’impact de l’âge sur le sentiment de savoir quand ça concerne des connaissances sémantiques.
Par contre, il y a un impact de l’âge sur la précision du sentiment de savoir quand ça concerne des souvenirs épisodiques.

117
Q

Vrai ou faux : si les infos contextuelles sont données aux personnes âgées, il y a une réduction de l’effet de l’âge.

A

Vrai.
C’est ce qu’on fait tous automatiquement quand on retrouve pas une info général on cherche les infos contextuelles (où je l’ai appris, quand, avec qui etc.).

118
Q

Vrai ou faux : il y a une importance des lobes frontaux dans la conscience du trouble mnésique.

A

Vrai.

119
Q

Vrai ou faux : les patients ayant des lésions temporales sont incapables de prédire leurs performances avec des jugements de FOK.

A

Faux.
Ils en sont capable.

120
Q

Qu’est-ce qui joue un rôle crucial dans la fonction de monitoring ?

A

Les lobes frontaux.

121
Q

Quelles sont les lésions qui n’impactent pas le matériel épisodique ? Et quelles sont celles qui l’impact ?

A

Les lésions temporales n’impactent pas le matériel épisodique.

Les lésions frontales engendrent un dysfonctionnement des fonctions exécutives, qui vont impacter le matériel épisodique.

122
Q

Pourquoi la composante épisodique est le gros problème des personnes âgées ?

A

Parce que c’est lié aux fonctions exécutives qui sont dégradées dans le vieillissement.

123
Q

Donner la définition de la mémoire de travail.

A

C’est le système de stockage et de traitement temporaire de l’information.

124
Q

Quels types de mesures utilise-t-on pour mesurer la mémoire de travail ?

A

Des mesures d’empan et des mesures fonctionnelles.

  • Epreuve d’empan verbal :
    Donner une liste d’items et demander de les restituer immédiatement à l’endroit ou à l’envers.
    ⟶ résultats : corrélation âge-empan, diminution 10% empan endroit -envers, la personne âgé sera moins en mesure de se rappeler et de traiter les infos.
  • Epreuve d’empan spatial :
    L’épreuve des blocs de Corsi, mémoire visuelle.
    ⟶ résultats : les capacités diminuent au cours du temps, décrochage après 80 ans.
  • Empan fonctionnel
    ⟶ résultats : mémoire de travail relativement altéré dans le vieillissement, ça déclinerait à partir de 25 ans.

Le déclin de la mémoire est lent et progressif ce qui permet de nous adapter avec les bonnes stratégies.

125
Q

Sur quoi l’âge a-t-il un impact ?

A

Sur la boucle phonologique et calepin visuo-spatial, les capacités diminuent dans le temps.

Mais ce n’est pas parce qu’‘il y a des bonnes performances de mémoire de travail verbale qu’il y en a aussi en visuo-spatiale.

126
Q

Vrai ou faux : dans le vieillissement, toutes les capacités de mémoire sont altérées petit à petit.

A

Faux.
Dans le vieillissement normal, tout n’est pas impacté, seulement certains systèmes de mémoire sont très altérés (mémoire épisodique) pendant que d’autres sont très peu altérés (mémoire sémantique) voir progressent parfois.

127
Q

A SAVOIR - hypothèse d’un déficit d’élaboration.

A

Les personnes âgées souffrirait d’un déficit de traitement auto-initié = difficultés à mettre en œuvre spontanément des traitements efficaces pour la mémorisation.

L’encodage dépend de facteurs externes, initiés et guidés par les éléments environnementaux (nature du matériel, tâche à effectuer…) mais aussi de facteurs internes appelés « auto-initiés », déclenchés par l’individu lui-même.

Les personnes âgées sont en mesure de réaliser un encodage aussi riche et élaboré que les sujets jeunes mais il leur manque le mécanisme de contrôle (déficit de traitements auto-initiés) qui leur permettrait de s’engager spontanément dans un tel encodage.
= Si traitements guidés par un contexte externe : possibilité de traitements élaborés. Possibilité de compensation des déficits de traitements auto-initiés et donc de réduire les différences liées à l’âge grâce au support externe.

128
Q

A SAVOIR - hypothèse d’un déficit de récupération.

A

Effet de l’âge :
Rappel libre < rappel indicé < reconnaissance

Les personnes âgées auraient des difficultés à mettre en œuvre des stratégies efficaces de récupération.
De nombreuses études montrent un bénéfice des supports à la récupération donc soutiennent l’hypothèse d’un déficit des stratégies de récupération… mais la mémoire épisodique est-elle bien évaluée par le rappel et la reconnaissance ?