Psychologie du développement Flashcards
Donner la définition de lire.
Lire c’est extraire de l‘information à partir de l’écrit, comprendre les textes.
Quels sont les deux grands composants de a lecture ?
- Décodage : capacité qui est spécifique à la lecture que l’enfant apprend, acquiert quasiment exclusivement dans le cadre de l’école (notamment au CP) qu’il acquiert pour qu’il devienne lecteur. C’est identifier les mots écrits le plus automatique possible
- Capacité de compréhension verbale (capacité de langage en général, on ne distingue pas l’oral de l’écrit car les processus de compréhension dans les deux cas sont les mêmes), une autre capacité cognitive générale (qui a plus avoir avec le développement). C’est connaître le vocabulaire, la grammaire, la syntaxe, compétence discursive (= l’intelligence verbale) et connaissances générales sur le monde (culture g).
≈ pragmatique : identifier le contexte du texte, avoir un objectif de compréhension,…
Quel calcul faut-il faire pour avoir les performances en lecture ?
Capacités de décodage multipliées par les capacités de compréhension.
Vrai ou faux : les capacités de décodage décompensent les capacités de compréhension verbale et inversement.
Faux.
Les capacités de décodage ne décompensent pas les capacités de compréhension verbale et inversement.
Pourquoi les deux composantes de la lecture sont indépendantes ?
Parce qu’on peut être bon en décodage et avoir des difficultés de compréhension ou l’inverse mais aussi avoir des difficultés partout ou pas du tout.
Rappel = les deux composantes sont le décodage et la capacité de compréhension verbale.
Qu’est-ce qu’une personne considérée comme :
1) un lecteurs habiles / efficients
2) faibles décodeurs / dyslexie
3) faibles compreneurs / hyperlexie
4) ayant des difficultés mixtes
1) Personnes aux bonnes capacités verbales n’ayant pas de difficultés en lecture
2) Personnes sans difficultés de compréhensions verbales mais en ont dans le décodage
3) Pas de difficultés de décodage mais difficultés de compréhension verbale
4) Personnes aux difficultés mixtes, en décodage et en compréhension verbale
Vrai ou faux : c’est largement en écrivant que les enfants vont apprendre à décoder et vont notamment automatiser le décodage, améliorer.
Faux.
C’est largement en lisant que les enfants vont apprendre à décoder et vont notamment automatiser le décodage, améliorer.
Vrai ou faux : lire permet de nourrir le développement des capacités de compréhension verbale.
Vrai.
Vrai ou faux : le vocabulaire conditionne l’apprentissage de la lecture.
Vrai.
Quel est le principal obstacle en lecture ?
Le vocabulaire.
Qu’est-ce qui justifie le fait qu’à 5 ans, les 10% des enfants les plus avancés connaissent deux fois plus de mots que les 10% les moins avancés ?
- La variabilité quasiment bio-cognitive/ génétique : des enfants ont une mémoire de travail plus élevée, une intelligence plus élevée que la moyenne.
- Le phénomène de l’impact du milieu socio-culturel : dans les milieux les plus culturellement favorisés, les échanges verbaux sont pas beaucoup plus nombreux que les défavorisés mais ils sont qualitativement très différents et beaucoup plus variés.
Dans le test de vocabulaire de 190 élève de 6ème, quels sont les meilleurs résultats et les difficultés ?
C’est en langue qu’il y a les meilleurs résultats.
Il y a des confusions phonologiques et des confusions sémantiques.
Que conclut Stanovish de son expérience (1991-1993) sur l’impact de la lecture sur le développement de vocabulaire ?
Le vocabulaire a un impact sur l’intelligence et la capacité de lecture des enfants.
Qu’est-ce que la Martice de Raven ?
C’est un test d’intelligence (intelligence fluide), un affichage d’une série est présenté puis on enlève un mot, il faut ensuite le remplir avec le signe qui convient.
Quels sont les résultats de la Matrice de Raven ?
On voit que l’âge à une quantité de variance de 23% dans le vocabulaire lié à l’âge.
Lire c’est une inquisition du vocabulaire et cela indépendamment de l’âge ou de l’intelligence.
C’est interactif, les enfants qui manque de vocabulaire voir des difficultés à apprendre, à lire mais dans le même temps, c’est eux qui ont encore plus besoin de lire pour développer leur vocabulaire.
Que conclut Stanovish de son expérience (1991-1993) sur l’impact de la lecture sur le développement cognitif ?
La fréquence de lecture favorise l’acquisition des connaissances générales, l’acquisition du vocabulaire, le développement de la fluence verbale quel que soit leur intelligence verbale ou leur niveau de compréhension écrite.
Qu’est-ce que la fluence verbale ?
Elle renvoie à notre capacité à trouver rapidement et efficacement un mot pour s’exprimer.
Qu’est-ce que l’effet Mathieu ?
« Plus on est riche plus on devient riche, plus on est pauvre plus on devient pauvre »
En lecture : peu de connaissances factuelles ⟶ comprendre moins de texte ⟶ moins lire ⟶ on apprend moins ⟶ moins de culture G
Qu’est-ce que l’analphabétisme ?
Quand une personne n’a pas bénéficié d’un enseignement explicite systématique par rapport à une langue écrite (ex : je suis analphabète en Thaïlande car je ne sais pas comment décoder les mots en Thaïlande).
L’apprentissage de la lecture constitue un enjeu important sur le développement cognitif de l’enfant, que permet-il ?
Il influence de manière générale l’intelligence des enfants et leurs aptitudes générales.
Il conditionne des acquisitions principales disciplinaires.
En résumé, sur quels domaines l’enjeux de l’apprentissage de la lecture a-t-il un impact ? (6 items > mémo : V,Fv,Dc,Rs,Is,Ai)
- Vocabulaire
- Fluence verbale
- Développement cognitif (culture G)
- Réussite scolaire
- Insertion socio-professionnelle
- Accès à l’information, à la culture
En 1992, Ehri crée un modèle du décodage en 3 ou 4 phases d’acquisition. Lesquelles ?
- Phase pré alphabétique / logographique : on reconnait quelques mots mais pas les lettres.
⟶ Moins de 5 ans _ Stratégie logographique. - Phase alphabétique (deux sous-phases)
- Partielle : maitrise partielle des correspondances lettres-sons, un peu de logographique.
⟶ 5/6 ans _ Stratégie alphabétique partielle. - Totale : maitrise des correspondances lettres-sons.
⟶ 7/8 ans _ Stratégie alphabétique totale.
- Partielle : maitrise partielle des correspondances lettres-sons, un peu de logographique.
- Phase orthographique : lecture experte (on enrichie notre stock de mots).
⟶ Plus de 8 ans _ Voie lexicale / orthographique.
Quel est l’objectif du primaire ?
L’objectif du primaire c’est que les enfants passent de la phase pré-alphabétique / logographique à la phase orthographique du lecteur expert.
Donner un exemple de mot reconnu grâce à la stratégie logographique.
A 3 ans les enfants savent reconnaitre leur prénom ou des marques. Il faut que ça les intéresse, avec une signature graphique forte, qu’ils voient souvent.
Sur quoi est basée la stratégie logographique des mots, quels sont les éléments traités ?
Traitement pictural des mots écrits, c’est la mémoire visuelle qui est utilisée. Utilisation d’indices visuels saillants, indices extra-visuels.
C’est un système de devinette : les enfants sont capables de prendre le contexte pour associer un mot un logo écrit pour développer un mot pertinent.
Quelles sont les limites de la stratégie logographique ?
C’est une stratégie non-générative ou non-généralisable.
Limites :
- Pas de réponses pour les mots inconnus
- Absence d’analogie
La stratégie logographique doit être abandonnée progressivement. Afin de détecter quel enfant persiste dans cette stratégie, quels sont les indices repérables ?
Si l’enfant :
- Ne reconnait pas un même mot qui est dessiné de manière différente.
- N’est pas impacté par l’effet de longueur des mots.
- Est incapable de lire une partie des mots inconnus
Donner le schéma des règles de correspondance grapho-phonologique.
Mots écrits Mots oraux
↓ ↓
Composés de Composés de
lettres phonèmes
↓ ↓
→ Mise en relation ←
↓
Schéma des règles de correspondance
grapho-phonologique
Qu’est-ce qui compose les mots ?
Les lettres et les phonèmes.
Sur quoi faut-il veiller pour que les enfants adoptent la stratégie alphabétique ?
Il faut s’assurer que les enfants découvrent ce principe et qu’il l’utilisent.
Vrai ou faux : les enfants qui ont une bonne mémoire visuo-attentionnelle arrivent bien à utiliser une stratégie logographique et parviennent à s’en séparer plus facilement.
Faux.
Ils arrivent à utiliser une stratégie logographique mais ont du mal à s’en séparer si on ne les y incite pas.
Vrai ou faux : les enfants ne conscientisent pas les phonèmes.
Vrai.
Qu’est-ce qui différencie la décomposition des syllabes à l’oral et à l’écrit ?
Oral :
Syllabes ⟶ attaques et rimes ⟶ PHONEMES
Ecrit :
Syllabes ⟶ attaques et rimes ⟶ LETTRES et GRAPHEMES
Quelles sont les trois difficultés principales pour relier l’oral et l’écrit ? (3 items > mémo : ACG)
- Accessibilité :
Mettre en relation des graphèmes avec des phonèmes mais naturellement les enfants conscientisent les syllabes et non pas les phonèmes. - Consistance :
Les correspondances multiples entre chaque graphème et phonème ne font pas toujours le même son (“an” : ancre VS animal) - Granularité :
Un son n’égale pas une lettre, on doit donc regrouper les graphèmes (“in” VS “ain”)
Qu’est-ce que la conscience phonologique ?
Capacité à identifier consciemment et à manipuler intentionnellement les sons du langage.
Quels sont les différents niveaux de conscientisation et de manipulation ?
- Compétences phonologiques :
Servent à comprendre et elles produisent du langage. - Compétences épiphonologiques :
Conscience des unités de langage. - Compétences métaphonologiques :
Conscience des unité de langage et capacité de les manipuler selon des règles et objectifs.
A quoi servent l’accessibilité, la consistance et la granularité ?
Ce sont les trois habilités fondamentales pour apprendre le code alphabétique.
Vrai ou faux : les bébés viennent au monde avec des capacités phonémiques universelles.
Vrai.
Quelles sont les phases d’acquisition de la lecture ?
Logographique
Alphabétique
Orthographique
Quels sont les deux prédicteurs importants que l’on peut entrainer pour améliorer son niveau de lecture ?
La connaissance des lettres (en particulier nom et forme) et la conscience phonologique.
Que permettent la connaissance des lettres et la conscience phonologique ?
Ces deux habiletés vont agir de manière concrète et c’est pour ça que c’est important de les faire travailler en même temps car elles vont permettre de faire émerger la connaissance du son des lettres et celle des graphèmes phonologiques.
Que permet un bon niveau de conscience phonologique ?
Cela permet de pouvoir analyser le nom des lettres et en dériver le son.
(correspondance graphèmes-phonèmes)
La stratégie alphabétique totale contient des limites. Lesquelles ? (3 items > mémo : MpDcElIdc)
- Médiation phonologique :
Les limites tiennent au fait que ce processus de reconnaissance phonologique, nécessaire pour avoir accès à la signification du mot
⟶ les enfants peuvent lire (même à haute voix) sans comprendre ce qu’ils lisent. Cet accès au sens est rendu compliqué car ce codage phonologique a un coût cognitif. - Décodage coûteux :
Tant que les enfants sont dans une stratégie alphabétique, ils sont dans une situation de double tâche.
⟶ ils doivent conduire et gérer deux taches simultanément, coûteuses en attention et en ressources cognitives de la mémoire de travail. - Effet de longueur des mots :
Plus les mots sont longs plus il y a de conversion de segmentation de phonèmes à maintenir.
⟶ cela va mobiliser encore plus à mémoire de travail et occasionner une rupture de compréhension. - Interférence entre décodage et compréhension :
Comprendre le sens du texte lu n’est donc pas un problème de vocabulaire mais un problème de capacité de compréhension par rapport à leur capacité de décodage. - Irrégularités graphophonologiques
- Difficultés à lire des mots “ambigus” ou irréguliers :
La stratégie alphabétique repose sur le code alphabétique et ne permet pas à elle seule de désambiguïser certaines irrégularités du code.
⟶ le « x » quand je dois lire le phonème je dois parfois le décoder en « s » (six) ou « x » (xylophone) ou « cs » (lynx). - Acceptation ou production de pseudo-homophones : Absence de prise en compte des marques phonologiques / morphologiques le plus visite dans l’indistinction des homophones.
⟶ ici pas besoin du contexte pour savoir à quoi le mot fait référence. - Traitement inadéquat des monogrammes :
Elle ne tient pas compte de certaines lettres qui ne correspondent pas à des graphèmes qui doivent être conversés en phonèmes mais correspondent à des morphogrammes.
Qu’est-ce qu’un morphogramme ? Quels sont les deux types de morphogramme ? (2 items > mémo : MlMg)
Un morphogramme est un graphème qui donne un renseignement, une information, une indication autre que phonique.
- Morphogrammes lexicaux : pour indiquer la famille du mot (champ lexical).
On peut le voir assez facilement → enfant : enfanter, enfantin, infantile… - Morphogramme grammaticaux : indique le genre et le nombre des groupes verbaux et nominaux de la phrase.
Le pluriel est redondant car indiquer par l’article par les « s » dans le groupe nominal et par « ent » dans le verbe.
Ouzoulias, 2013 : Texte où on lit qu’avec le son des mots. Dans cette épreuve, sur quoi faut-il se concentrer ?
Il a faut qu’on se concentre sur le décodage et moins sur la compréhension.
Qu’est-ce qui est automatisé grâce à la stratégie alphabétique ?
L’identification des mots = mémorisent les mots entiers ou morphèmes pour accéder directement à leur signification. Se fait avec l’utilisation répétée du décodage phonologique avec un processus d’amalgamation.
Le décodage = Identification des lettres → transcodage graphèmes-phonèmes → fusion des phonèmes → récupération forme phonologique du mot.
Pour devenir : identification des lettres → récupération directe de la forme phonologique du mot.
Qui est la première personne à parler d’auto-apprentissage ?
Share.
De quoi s’accompagne l’acquisition de la stratégie orthographique ?
- Augmentation de la vitesse d’identification surtout des mots longs.
- Distinction des homophones.
- Disparition de l’interférence entre identification et compréhension.
Pourquoi parle-t-on de phase et non de stade d’acquisition de la lecture ?
Parce que ça ne marche pas comme en escaliers, pas d’abandon du stade précédent en lecture : on encaisse les capacités / stratégies. C’est cumulatif, il y a des remplacements mais tout reste acquis.
Phase = varie dans le temps, se développe pas toujours de la même façon.