Psychologie du développement Flashcards

1
Q

Donner la définition de lire.

A

Lire c’est extraire de l‘information à partir de l’écrit, comprendre les textes.

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2
Q

Quels sont les deux grands composants de a lecture ?

A
  • Décodage : capacité qui est spécifique à la lecture que l’enfant apprend, acquiert quasiment exclusivement dans le cadre de l’école (notamment au CP) qu’il acquiert pour qu’il devienne lecteur. C’est identifier les mots écrits le plus automatique possible
  • Capacité de compréhension verbale (capacité de langage en général, on ne distingue pas l’oral de l’écrit car les processus de compréhension dans les deux cas sont les mêmes), une autre capacité cognitive générale (qui a plus avoir avec le développement). C’est connaître le vocabulaire, la grammaire, la syntaxe, compétence discursive (= l’intelligence verbale) et connaissances générales sur le monde (culture g).
    ≈ pragmatique : identifier le contexte du texte, avoir un objectif de compréhension,…
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3
Q

Quel calcul faut-il faire pour avoir les performances en lecture ?

A

Capacités de décodage multipliées par les capacités de compréhension.

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4
Q

Vrai ou faux : les capacités de décodage décompensent les capacités de compréhension verbale et inversement.

A

Faux.
Les capacités de décodage ne décompensent pas les capacités de compréhension verbale et inversement.

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5
Q

Pourquoi les deux composantes de la lecture sont indépendantes ?

A

Parce qu’on peut être bon en décodage et avoir des difficultés de compréhension ou l’inverse mais aussi avoir des difficultés partout ou pas du tout.

Rappel = les deux composantes sont le décodage et la capacité de compréhension verbale.

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6
Q

Qu’est-ce qu’une personne considérée comme :
1) un lecteurs habiles / efficients
2) faibles décodeurs / dyslexie
3) faibles compreneurs / hyperlexie
4) ayant des difficultés mixtes

A

1) Personnes aux bonnes capacités verbales n’ayant pas de difficultés en lecture

2) Personnes sans difficultés de compréhensions verbales mais en ont dans le décodage

3) Pas de difficultés de décodage mais difficultés de compréhension verbale

4) Personnes aux difficultés mixtes, en décodage et en compréhension verbale

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7
Q

Vrai ou faux : c’est largement en écrivant que les enfants vont apprendre à décoder et vont notamment automatiser le décodage, améliorer.

A

Faux.
C’est largement en lisant que les enfants vont apprendre à décoder et vont notamment automatiser le décodage, améliorer.

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8
Q

Vrai ou faux : lire permet de nourrir le développement des capacités de compréhension verbale.

A

Vrai.

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9
Q

Vrai ou faux : le vocabulaire conditionne l’apprentissage de la lecture.

A

Vrai.

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10
Q

Quel est le principal obstacle en lecture ?

A

Le vocabulaire.

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11
Q

Qu’est-ce qui justifie le fait qu’à 5 ans, les 10% des enfants les plus avancés connaissent deux fois plus de mots que les 10% les moins avancés ?

A
  • La variabilité quasiment bio-cognitive/ génétique : des enfants ont une mémoire de travail plus élevée, une intelligence plus élevée que la moyenne.
  • Le phénomène de l’impact du milieu socio-culturel : dans les milieux les plus culturellement favorisés, les échanges verbaux sont pas beaucoup plus nombreux que les défavorisés mais ils sont qualitativement très différents et beaucoup plus variés.
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12
Q

Dans le test de vocabulaire de 190 élève de 6ème, quels sont les meilleurs résultats et les difficultés ?

A

C’est en langue qu’il y a les meilleurs résultats.

Il y a des confusions phonologiques et des confusions sémantiques.

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13
Q

Que conclut Stanovish de son expérience (1991-1993) sur l’impact de la lecture sur le développement de vocabulaire ?

A

Le vocabulaire a un impact sur l’intelligence et la capacité de lecture des enfants.

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14
Q

Qu’est-ce que la Martice de Raven ?

A

C’est un test d’intelligence (intelligence fluide), un affichage d’une série est présenté puis on enlève un mot, il faut ensuite le remplir avec le signe qui convient.

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15
Q

Quels sont les résultats de la Matrice de Raven ?

A

On voit que l’âge à une quantité de variance de 23% dans le vocabulaire lié à l’âge.

Lire c’est une inquisition du vocabulaire et cela indépendamment de l’âge ou de l’intelligence.
C’est interactif, les enfants qui manque de vocabulaire voir des difficultés à apprendre, à lire mais dans le même temps, c’est eux qui ont encore plus besoin de lire pour développer leur vocabulaire.

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16
Q

Que conclut Stanovish de son expérience (1991-1993) sur l’impact de la lecture sur le développement cognitif ?

A

La fréquence de lecture favorise l’acquisition des connaissances générales, l’acquisition du vocabulaire, le développement de la fluence verbale quel que soit leur intelligence verbale ou leur niveau de compréhension écrite.

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17
Q

Qu’est-ce que la fluence verbale ?

A

Elle renvoie à notre capacité à trouver rapidement et efficacement un mot pour s’exprimer.

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18
Q

Qu’est-ce que l’effet Mathieu ?

A

« Plus on est riche plus on devient riche, plus on est pauvre plus on devient pauvre »

En lecture : peu de connaissances factuelles ⟶ comprendre moins de texte ⟶ moins lire ⟶ on apprend moins ⟶ moins de culture G

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19
Q

Qu’est-ce que l’analphabétisme ?

A

Quand une personne n’a pas bénéficié d’un enseignement explicite systématique par rapport à une langue écrite (ex : je suis analphabète en Thaïlande car je ne sais pas comment décoder les mots en Thaïlande).

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20
Q

L’apprentissage de la lecture constitue un enjeu important sur le développement cognitif de l’enfant, que permet-il ?

A

Il influence de manière générale l’intelligence des enfants et leurs aptitudes générales.

Il conditionne des acquisitions principales disciplinaires.

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21
Q

En résumé, sur quels domaines l’enjeux de l’apprentissage de la lecture a-t-il un impact ? (6 items > mémo : V,Fv,Dc,Rs,Is,Ai)

A
  • Vocabulaire
  • Fluence verbale
  • Développement cognitif (culture G)
  • Réussite scolaire
  • Insertion socio-professionnelle
  • Accès à l’information, à la culture
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22
Q

En 1992, Ehri crée un modèle du décodage en 3 ou 4 phases d’acquisition. Lesquelles ?

A
  1. Phase pré alphabétique / logographique : on reconnait quelques mots mais pas les lettres.
    ⟶ Moins de 5 ans _ Stratégie logographique.
  2. Phase alphabétique (deux sous-phases)
    • Partielle : maitrise partielle des correspondances lettres-sons, un peu de logographique.
      ⟶ 5/6 ans _ Stratégie alphabétique partielle.
    • Totale : maitrise des correspondances lettres-sons.
      ⟶ 7/8 ans _ Stratégie alphabétique totale.
  3. Phase orthographique : lecture experte (on enrichie notre stock de mots).
    ⟶ Plus de 8 ans _ Voie lexicale / orthographique.
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23
Q

Quel est l’objectif du primaire ?

A

L’objectif du primaire c’est que les enfants passent de la phase pré-alphabétique / logographique à la phase orthographique du lecteur expert.

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24
Q

Donner un exemple de mot reconnu grâce à la stratégie logographique.

A

A 3 ans les enfants savent reconnaitre leur prénom ou des marques. Il faut que ça les intéresse, avec une signature graphique forte, qu’ils voient souvent.

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25
Q

Sur quoi est basée la stratégie logographique des mots, quels sont les éléments traités ?

A

Traitement pictural des mots écrits, c’est la mémoire visuelle qui est utilisée. Utilisation d’indices visuels saillants, indices extra-visuels.
C’est un système de devinette : les enfants sont capables de prendre le contexte pour associer un mot un logo écrit pour développer un mot pertinent.

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26
Q

Quelles sont les limites de la stratégie logographique ?

A

C’est une stratégie non-générative ou non-généralisable.

Limites :
- Pas de réponses pour les mots inconnus
- Absence d’analogie

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27
Q

La stratégie logographique doit être abandonnée progressivement. Afin de détecter quel enfant persiste dans cette stratégie, quels sont les indices repérables ?

A

Si l’enfant :
- Ne reconnait pas un même mot qui est dessiné de manière différente.
- N’est pas impacté par l’effet de longueur des mots.
- Est incapable de lire une partie des mots inconnus

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28
Q

Donner le schéma des règles de correspondance grapho-phonologique.

A

Mots écrits Mots oraux
↓ ↓
Composés de Composés de
lettres phonèmes
↓ ↓
→ Mise en relation ←

Schéma des règles de correspondance
grapho-phonologique

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29
Q

Qu’est-ce qui compose les mots ?

A

Les lettres et les phonèmes.

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30
Q

Sur quoi faut-il veiller pour que les enfants adoptent la stratégie alphabétique ?

A

Il faut s’assurer que les enfants découvrent ce principe et qu’il l’utilisent.

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31
Q

Vrai ou faux : les enfants qui ont une bonne mémoire visuo-attentionnelle arrivent bien à utiliser une stratégie logographique et parviennent à s’en séparer plus facilement.

A

Faux.
Ils arrivent à utiliser une stratégie logographique mais ont du mal à s’en séparer si on ne les y incite pas.

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32
Q

Vrai ou faux : les enfants ne conscientisent pas les phonèmes.

A

Vrai.

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33
Q

Qu’est-ce qui différencie la décomposition des syllabes à l’oral et à l’écrit ?

A

Oral :
Syllabes ⟶ attaques et rimes ⟶ PHONEMES

Ecrit :
Syllabes ⟶ attaques et rimes ⟶ LETTRES et GRAPHEMES

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34
Q

Quelles sont les trois difficultés principales pour relier l’oral et l’écrit ? (3 items > mémo : ACG)

A
  • Accessibilité :
    Mettre en relation des graphèmes avec des phonèmes mais naturellement les enfants conscientisent les syllabes et non pas les phonèmes.
  • Consistance :
    Les correspondances multiples entre chaque graphème et phonème ne font pas toujours le même son (“an” : ancre VS animal)
  • Granularité :
    Un son n’égale pas une lettre, on doit donc regrouper les graphèmes (“in” VS “ain”)
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35
Q

Qu’est-ce que la conscience phonologique ?

A

Capacité à identifier consciemment et à manipuler intentionnellement les sons du langage.

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36
Q

Quels sont les différents niveaux de conscientisation et de manipulation ?

A
  • Compétences phonologiques :
    Servent à comprendre et elles produisent du langage.
  • Compétences épiphonologiques :
    Conscience des unités de langage.
  • Compétences métaphonologiques :
    Conscience des unité de langage et capacité de les manipuler selon des règles et objectifs.
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37
Q

A quoi servent l’accessibilité, la consistance et la granularité ?

A

Ce sont les trois habilités fondamentales pour apprendre le code alphabétique.

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38
Q

Vrai ou faux : les bébés viennent au monde avec des capacités phonémiques universelles.

A

Vrai.

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39
Q

Quelles sont les phases d’acquisition de la lecture ?

A

Logographique
Alphabétique
Orthographique

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40
Q

Quels sont les deux prédicteurs importants que l’on peut entrainer pour améliorer son niveau de lecture ?

A

La connaissance des lettres (en particulier nom et forme) et la conscience phonologique.

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41
Q

Que permettent la connaissance des lettres et la conscience phonologique ?

A

Ces deux habiletés vont agir de manière concrète et c’est pour ça que c’est important de les faire travailler en même temps car elles vont permettre de faire émerger la connaissance du son des lettres et celle des graphèmes phonologiques.

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42
Q

Que permet un bon niveau de conscience phonologique ?

A

Cela permet de pouvoir analyser le nom des lettres et en dériver le son.

(correspondance graphèmes-phonèmes)

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43
Q

La stratégie alphabétique totale contient des limites. Lesquelles ? (3 items > mémo : MpDcElIdc)

A
  • Médiation phonologique :
    Les limites tiennent au fait que ce processus de reconnaissance phonologique, nécessaire pour avoir accès à la signification du mot
    ⟶ les enfants peuvent lire (même à haute voix) sans comprendre ce qu’ils lisent. Cet accès au sens est rendu compliqué car ce codage phonologique a un coût cognitif.
  • Décodage coûteux :
    Tant que les enfants sont dans une stratégie alphabétique, ils sont dans une situation de double tâche.
    ⟶ ils doivent conduire et gérer deux taches simultanément, coûteuses en attention et en ressources cognitives de la mémoire de travail.
  • Effet de longueur des mots :
    Plus les mots sont longs plus il y a de conversion de segmentation de phonèmes à maintenir.
    ⟶ cela va mobiliser encore plus à mémoire de travail et occasionner une rupture de compréhension.
  • Interférence entre décodage et compréhension :
    Comprendre le sens du texte lu n’est donc pas un problème de vocabulaire mais un problème de capacité de compréhension par rapport à leur capacité de décodage.
  • Irrégularités graphophonologiques
  • Difficultés à lire des mots “ambigus” ou irréguliers :
    La stratégie alphabétique repose sur le code alphabétique et ne permet pas à elle seule de désambiguïser certaines irrégularités du code.
    ⟶ le « x » quand je dois lire le phonème je dois parfois le décoder en « s » (six) ou « x » (xylophone) ou « cs » (lynx).
  • Acceptation ou production de pseudo-homophones : Absence de prise en compte des marques phonologiques / morphologiques le plus visite dans l’indistinction des homophones.
    ⟶ ici pas besoin du contexte pour savoir à quoi le mot fait référence.
  • Traitement inadéquat des monogrammes :
    Elle ne tient pas compte de certaines lettres qui ne correspondent pas à des graphèmes qui doivent être conversés en phonèmes mais correspondent à des morphogrammes.
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44
Q

Qu’est-ce qu’un morphogramme ? Quels sont les deux types de morphogramme ? (2 items > mémo : MlMg)

A

Un morphogramme est un graphème qui donne un renseignement, une information, une indication autre que phonique.

  • Morphogrammes lexicaux : pour indiquer la famille du mot (champ lexical).
    On peut le voir assez facilement → enfant : enfanter, enfantin, infantile…
  • Morphogramme grammaticaux : indique le genre et le nombre des groupes verbaux et nominaux de la phrase.
    Le pluriel est redondant car indiquer par l’article par les « s » dans le groupe nominal et par « ent » dans le verbe.
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45
Q

Ouzoulias, 2013 : Texte où on lit qu’avec le son des mots. Dans cette épreuve, sur quoi faut-il se concentrer ?

A

Il a faut qu’on se concentre sur le décodage et moins sur la compréhension.

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46
Q

Qu’est-ce qui est automatisé grâce à la stratégie alphabétique ?

A

L’identification des mots = mémorisent les mots entiers ou morphèmes pour accéder directement à leur signification. Se fait avec l’utilisation répétée du décodage phonologique avec un processus d’amalgamation.

Le décodage = Identification des lettres → transcodage graphèmes-phonèmes → fusion des phonèmes → récupération forme phonologique du mot.

Pour devenir : identification des lettres → récupération directe de la forme phonologique du mot.

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47
Q

Qui est la première personne à parler d’auto-apprentissage ?

A

Share.

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48
Q

De quoi s’accompagne l’acquisition de la stratégie orthographique ?

A
  • Augmentation de la vitesse d’identification surtout des mots longs.
  • Distinction des homophones.
  • Disparition de l’interférence entre identification et compréhension.
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49
Q

Pourquoi parle-t-on de phase et non de stade d’acquisition de la lecture ?

A

Parce que ça ne marche pas comme en escaliers, pas d’abandon du stade précédent en lecture : on encaisse les capacités / stratégies. C’est cumulatif, il y a des remplacements mais tout reste acquis.

Phase = varie dans le temps, se développe pas toujours de la même façon.

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50
Q

Vrai ou faux : l’écriture permet l’entrée précoce à la lecture.

A

Faux.
C’est la lecture qui permet l’entrée précoce à l’écriture. Les phases d’acquisition sont les mêmes.

51
Q

Quels sont les intérêts de l’écriture précoce ?

A
  • Favoriser la stratégie alphabétique
  • Pouvoir lire en autonomie
  • Améliorer son lexique
52
Q

Qu’a conclut Oulette en 2010 après son étude sur l’écriture et la mémorisation ?

A

L’écriture favorise la mémorisation.

53
Q

En gros, l’écriture est bénéfique pour deux grandes raisons. Lesquelles ?

A
  • L’acquisition du décodage (connaissance des lettres, conscience phonémique, apprentissage du code alphabétique)
  • Le renforcement des représentations orthographiques (mais il y a des risques de production d’erreurs orthographiques parce qu’on les mémorise)
54
Q

Après l’étude de Pacton et col. (2005) sur l’apprentissage de l’orthographe avec des participants adultes, qu’ont-ils conclu ?

A

Traiter une erreur conduit à une mémorisation de cette dernière et engendre des interférences avec la mémorisation correcte du mot.

C’est pour cela qu’il faut éviter de dicter des mots aux enfants, il faut les mettre dans une situation où il traite beaucoup plus souvent des formes normées que des formes incorrectes.

55
Q

Vrai ou faux : faire écrire de manière active permet de minimiser au maximum les erreurs.

A

Vrai.

56
Q

Quel est le pourcentage, selon les critères retenus, d’adultes considérés comme faibles lecteurs ?

A

Entre 18 et 20% d’adultes considérés comme faibles lecteurs.

57
Q

Quand peut-on diagnostiquer un trouble dyslexique ?

A

Lors deux premières années de l’apprentissage de la lecture qui sont indispensables et permettent de diagnostiquer un trouble dyslexique.

58
Q

Qu’est-ce que la dyslexie ?

A

C’est l’altération spécifique et significative de l’acquisition de la lecture, un trouble d’apprentissage de la lecture.

59
Q

Biologiquement, qu’est-ce qui prouve une dyslexie vis-à-vis de la forme du cerveau.

A

Planum temporale gauche > planum temporale droit

Anomalies structurelles et fonctionnelles du côté gauche du cerveau, parfois corps genouillés, cervelet…

60
Q

Qu’est-ce que la dysplasie ?

A

La dispersion anarchique au sein des couches cellulaires.

61
Q

Qu’est-ce qu’une ectopie ?

A

Organe qui est pas sa place.

Un amas de cellule traduisant une migration cellulaire anormale à la surface du cerveau.

62
Q

Vrai ou faux : le gène de la dyslexie est héréditaire.

A

Faux.
Il n’y a pas de gène de la dyslexie mais des gènes dont les allèles augmentent le risque de dyslexie.
La dyslexie est par contre bien héréditaire avec 40 à 50% de chances d’avoir un parent proche dyslexique.

63
Q

Donner une des hypothèses du dysfonctionnement cérébral chez un dyslexique.

A

Hypothèse d’un problème de connectivité entre les aires du langages (Broca et Wernicke).

64
Q

Quels sont les cinq piliers sur lesquels être dyslexique a un impact ? (5 items > mémo : Tv,Ta,Tp,Ca,Vt)

A
  • Traitements visuels
  • Traitements auditifs
  • Traitements phonologiques
  • Capacités attentionnelles
  • Vitesse de traitement
65
Q

Quelles sont les trois grandes difficultés évaluables précocement et que l’on peut entrainer pour prévenir et accompagner les troubles d’apprentissage et de la lecture ? (3 items > mémo : Cv,Ca,F)

A
  • La compréhension verbale : vocabulaire, capacité de comprendre des phrases plus ou moins complexe, vitesse de développement d’un lexique orthographique.
  • Le code alphabétique : apprentissage et maitrise du code en deux grands prédicteurs de celui-ci.
    • Conscience phonologique
    • Connaissance des lettres
  • La fluence : avoir une capacité d’indentification des mots suffisamment rapide et automatisé pour que le rythme de la lecture soit mis au service d’une bonne compréhension (ponctuation, structure…).
66
Q

Comment prévenir la dyslexie dans le milieu scolaire ?

A

Avoir un entraînement très ciblé, intensif, en petit groupe homogène et un enseignement explicite et structuré.

Prévention > remédiation

67
Q

Qu’est-ce que l’écriture ?

A

C’est un acte graphique comme acte élémentaire ou comme acte finalisé.
⟶ production (par le mouvement) et le produit (texte/orthographe).

68
Q

Quelles sont les deux approches de l’écriture ?

A

Acte élémentaire : essentiellement un acte de production d’un mouvement au moyen d’un crayon sur un support.

Acte finalisé : acte dédié à l’atteinte d’un but, qui est de représenter une certaine réalité. Englobe des aspects aussi variés que la production de texte ou l’orthographe par exemple.

69
Q

Quels sont les différents niveaux de description pour étudier l’acte graphique ? (3 items > mémo : SSC)

A
  • Le niveau sémantique
    Le QUOI de l’acte graphique (écriture), son contenu symbolique.
    ⟶ information, émotion message, communication
  • Le niveau syntaxique
    Le COMMENT de l’acte graphique.
    ⟶ manière dont les mouvements sont organisés dans l’espace de la feuille en termes de choix de point de départ.
  • Le niveau cinématique ou dynamique
    Les aspects moteurs de l’acte graphique.
    ⟶ vitesse, longueur, fluidité du mouvement, pression…
70
Q

Dans l’écriture, quels sont les membres utilisés qui sont dits proximaux et distaux ? Et l’axe X’ et Y’ ?

A

Epaule et coude : articulations dites proximales.

Poignet et main : articulations dites distales.
⟶ Axe X’ : poignet, oscillation latérale, extension horizontale.
La main qui se déplace le long de la feuille de gauche à droite.
⟶ Axe Y’ : doigts, mouvements oscillatoires antéro-postérieurs, projection verticale
Mouvement depuis l’axe afin de former les lettres.

71
Q

Quelle distinction dans l’activité d’écriture a fait Paillard (1990) ?

A

La morphocinèse et la topocinèse.

72
Q

Combien d’axes d’écriture existe-t-il ?

A

Trois axes :
Deux axes couplés (X’ et Y’) pour produire des lettres (forme), et le troisième axe pour avancer sur la feuille (espace graphique).

73
Q

Expliquer la composante topocinétique et la composante morphocinétique.

A

Topocinèse
⟶ de l’acte graphique, recouvrant les déplacements orientés de la main dans le cadre de l’espace graphique (déplacements sur la ligne).
Agencement des formes dans l’espace.
TROUBLES : dysgraphie spatiale, dysgraphie afférente.
________________________________

Morphocinèse
⟶ de l’acte graphique, la trajectoire cursive qui développe dans l’espace de la feuille la forme caractéristique d’une lettre.
Particularités individuelles de l’écriture
TROUBLES : erreurs de substitution de lettres, souvent sur base de ressemblance visuelle.

74
Q

Quelles sont les différences entre le contrôle de type central, proactif et le contrôle de type périphérique, rétroactif ?

A

Central / proactif : contrôle sur les mouvements automatisés.
Boucle ouverte car comme automatique, pas besoin de retour d’information.
ON PARLE DE MOUVEMENTS BALISTIQUES.
________________________________

Périphérique / rétroactif : contrôle sur les mouvements que l’on est en train d’apprendre.
Boucle fermée car besoin de retour.
ON PARLE DE MOUVEMENTS DISCONTINUS (lents, peu fluides).

75
Q

Quels sont les quatre lois et régularités des mouvements ? (4 items > mémo : Pem,Phs,Pht,Pi)

A
  • Le principe d’équivalence motrice
  • Le principe d’homothétie spatiale
  • Le principe d’homothétie temporelle
  • Le principe d’isochronie
76
Q

Qu’est-ce que le principe d’équivalence motrice ?

A

Les mêmes lettres sont reproduisbles même avec différents brouilleurs (main gauche, pied, bouche…), elles gardent leur identité.

77
Q

Qu’est-ce que le principe d’homothétie spatiale ?

A

Les rapports spatiaux sont conservés, l’écriture ne passe pas de ça A ÇA.

78
Q

Qu’est-ce que le principe d’homothétie temporelle ?

A

Les rapports de temps sont conservés, la durée totale du mouvement reste la même.

79
Q

Qu’est-ce que le principe d’isochronie ?

A

Il existe une relation linéaire entre la vitesse et le périmètre.

80
Q

Qu’est-ce qu’un stroke ?

A

C’est la portion de trajectoire comprise entre deux minima de vitesse, c’est la plus petite unité de mouvement.

81
Q

Vrai ou faux : la pression axiale verticale exercée par le sujet n’est pas uniforme sur le mouvement.

A

Vrai.
Elle tend à augmenter en fin de lettre, en fin de mot, en fin de phrase.
Le tracé de l’enfant de 7-8 ans est vacillant, hésitant, irrégulier alors qu’à 11-12 ans, chaque trait est produit par une unité, une accélération et une décélération.

82
Q

Selon Lurçat, il existe trois niveaux de la génèse de l’acte graphique. Lesquels ?

A

Le niveau moteur (de 20 mois à 2 ans environ)
⟶ deux temps
Le niveau perceptif (entre 2 et 3 ans)
⟶ deux temps
Le niveau représentationnel (entre 3 et 6 ans)
⟶ trois temps

83
Q

Qu’est-ce que le niveau moteur de l’acte graphique et quels sont ses deux temps ?

A

Le premier des trois niveaux de la génèse de l’acte graphique. Gestion de type proximale.

Jusqu’à 20 mois : activité graphique est impulsive, tracés continus, totalement non contrôlés.
Entre 20 et 24 mois : coordination progressive des mouvements, contrôle principalement kinesthésique et visuel.

84
Q

Qu’est-ce que le niveau perceptif de l’acte graphique et quels sont ses deux temps ?

A

Le deuxième des trois niveaux de la génèse de l’acte graphique. Gestion de type distale.

Vers 2 ans : mouvements de rotation de la main, production de boucles, diminution des tailles, contrôle visuel.
Entre 2 et 3 ans : modifications des coordinations motrices, possibilité de freinage du mouvement, le mouvement devient plus lent et minutieux avec un contrôle visuel de plus en plus fin.

85
Q

Qu’est-ce que le niveau représentationnel de l’acte graphique et quels sont ses trois temps ?

A

Le troisième des trois niveaux de la génèse de l’acte graphique.

Entre 3 et 4 ans : élaboration des programmes moteurs graphiques, tracés primitifs (cercles, les boucles…), contrôle continu, visuel et kinesthésique, différence entre écriture et dessin.
Entre 4 et 5 ans : conflits entre forme des lettres et mouvement, capable de reproduction des lettres mais sans respecter la trajectoire à suivre, il établit sans cesse des comparaisons.
Entre 5 et 6 ans : établissement des liaisons visuo-motrices, reproduction des lettres adéquate.

A 6 ans la plupart des enfants ont résolu le conflit antérieur

86
Q

Donner la chronologie supposée à donner aux enfants pour leur permettre un bon apprentissage de l’écriture.

A

Progression main guidée (forme, mouvement) > modèle visuel cinétique (trajectoire associée à la forme) > modèle statique (formes à copier)

87
Q

Quelles sont les trois phases d’apprentissage de la calligraphie ?

A
  • La phase pré-calligraphique
  • La phase calligraphique
  • La phase post-calligraphique
88
Q

Expliquer la phase pré-calligraphique.

A

ETAPE 1 : 5 ans
Posture : besoin de contrôle visuel proche, large instabilité au niveau comportemental (changements de posture fréquents)
Espace graphique : pas d’inclinaison de la feuille par rapport à l’axe du corps.
Organisation des mouvements : mouvements proximaux très discontinus, rotation interne de la main (mouvement de chenille).

ETAPE 2 : 6 à 7 ans
Posture : l’enfant prend alors fortement appui sur le poignet, mauvaise tenue du crayon.
Espace graphique : début d’inclinaison du papier par rapport à l’axe du corps, augmentation de l’angle formé par la main avec la ligne.
Organisation des mouvements : mouvements proximaux sont toujours discontinus, le mouvement de reptation (chenille) de la main à 6 ans demeure.

On constate donc des lettres cabossées, un caractère incertain dans le tracé. Il y a une disparition progressive du tremblement.

89
Q

Expliquer la phase calligraphique.

A

ETAPE 3 : 8 à 9 ans
Posture : maturation du tonus musculaire qui permet le redressement de la tête et du torse, reste un appui toujours fort sur le poignet et une mauvaise tenue du crayon.
Espace graphique : feuille placée dans l’hémi champ corporel droit et inclinée par rapport à l’axe du corps.
Organisation des mouvements : trajectoire rectiligne du coude permet une stabilisation des mouvements.

L’enfant s’applique à mouler son écriture, les lettres sont soigneusement produites, le tracé gagne en régularité, le mouvement gagne en aisance.

90
Q

Expliquer la phase post-calligraphique.

A

ETAPE 4 : 10 à 12 ans
Posture : relèvement de la tête continue, la surface d’appui de l’avant bras sur la table diminue, la tenue du crayon s’améliore.
Espace graphique : l’inclinaison de la feuille s’accroît encore, la main se place sous la ligne.
Organisation des mouvements : coordination des mouvements proximaux établie, chaque extension de la main est suivie d’un glissement du coude.

ETAPE 5 : 14 ans
Personnalisation progressive de l’écriture, prise de liberté par rapport aux modèles appris, tendance à l’économie dans les tracés. L’écriture devient très rapide, modulable, économique.

C’est la vitesse qui devient la première exigence. On assiste alors à une nouvelle forme de régularisation affectant la taille des lettres et le débit de production.

91
Q

Qu’on découvert Charles, Soppelsa et Albaret (2003) avec leur test d’évaluation de l’écriture sur des enfants français du CP au CM2 ? (2 items)

A

Il y a une augmentation quasi linéaire du nombre de caractères écrits en 5 minutes du CP au CM1, puis un plateau entre CM1 et CM2.

La vitesse d’écriture augmente fortement dans les 4 premières années scolaires.

Il y a aussi une diminution importante de la taille des lettres entre le CP et le CE1, faible entre le CE1 et le CE2, suivie d’une petite réaugmentation entre le CE2 et le CM2.

92
Q

Sur quel plan évolue l’écriture entre le CP et le CE2 ?

A

Sur le plan spatial (les tailles des lettres) et sur le plan cinématique (la vitesse d’écriture).

93
Q

Quels sont les facteurs essentiels qui vont rendre compte de l’acquisition de l’écriture chez l’enfant ?

A

Le passage d’un mode de contrôle moteur rétroactif à proactif.

La distalisation des mouvements = de proximal vers distal (soit une baisse des tailles, de la pression et une augmentation de la précision).

Le renforcement des programmes moteurs avec extension de la taille de l’unité (baisse de la variabilité dans les mouvements).

94
Q

Vrai ou faux : il y des un lien étroit entre voir et produire une lettre.

A

Vrai.
Les adultes qui ont appris des patterns en les écrivant à la main retiennent les formes mieux et plus longtemps que ceux qui les ont appris en les tapant à la machine. Dès 5 ans, la capacité à reconnaître une lettre est nettement meilleure dans le cas où l’enfant les a apprise en les écrivant (handwriting) plutôt qu’en les tapant (typing) à la machine.

95
Q

Vrai ou faux : à forme visuelle unique, correspond un message proprioceptif unique.

A

Vrai.
Les signatures proprioceptives associées au “v” et au “m” son uniques.
MAIS
La signature proprioceptive associée au “l” et au “b” est commune.

96
Q

Par quelles composantes les lettres sont-elles représentées au sein de notre cerveau ?

A

Par leur :
- composante visuelle (les graphèmes)
- composante sonore (phonème)
- forme sensorimotrice (« gestème »)

97
Q

Quelles composantes ressortent du modèle sur les comportements d’écriture de Van Galen (1991) ?

A
  • Les modules de traitement de l’information avec la taille de l’unité qui correspond à chacun de ces modules. Cette unité est de taille de plus en plus petite au fur et à mesure que l’on descend dans le modèle.
    Modules : activation des intentions, ajustement musculaire… Le processus démarre avec le module orthographique, avec le mot sous forme de succession de lettres.
  • Les mémoires tampon qui sont censées assurer le stockage du résultat du traitement du module précédent.
98
Q

Quelles composantes sont nécessaires à la planification de l’action et planification motrice ?

A

Des composantes cognitives et attentionnelles.

99
Q

Que va définir la programmation motrice ?

A

Elle définit la forme de la trajectoire, sorte de représentation visuelle de la lettre, ainsi que le sens de parcours de cette forme, ce qui signifie les séquences d’enchainement des unités qui la compose.

100
Q

Que va permettre l’instanciation des paramètres moteurs ?

A

La taille globale de la lettre, ainsi que la vitesse globale de production. Le degré de précision, le soin ou la qualité de la production visée va intervenir à ce niveau, par un réglage global de taille et vitesse.

101
Q

Vrai ou faux : la taille est un paramètre qui s’applique au stroke, pas à l’allographe.

A

Faux.
La taille est donc un paramètre qui s’applique à l’allographe, pas au stroke.

102
Q

Vrai ou faux : chaque lettre est décomposée en unités plus petites appelées strokes ou traits.

A

Vrai.

103
Q

Les niveaux permettant la création de l’écriture peuvent être atteints lors de troubles de l’écriture, lesquels ? (4 items > mémo : Tg,Sa,Sg,Pm)

A
  • Atteinte du tampon graphémique (buffer orthographique)
  • Atteinte du stock allographique (sélection des allographes)
  • Atteinte du système graphémique (qui synthétise les informations du tampon graphémique et du stock allographique, il guide le programme moteur)
  • Atteinte du programme moteur (mémoire motrice tampon ou à long terme)
104
Q

Qu’engendre une atteinte du tampon graphémique (buffer orthographique) ?

A

⟶ L’écriture et l’orthographe sont correctes. Les erreurs que l’on note sont dans le choix et la place des lettres, quel que soit le moyen d’expression (écriture, dactylographie, épellation..).

105
Q

Qu’engendre une atteinte du stock allographique (sélection des allographes) ?

A

⟶ L’atteinte à ce niveau se manifeste par des erreurs dans le choix du type de lettres (script/cursif ; majuscule/minuscule), l’orthographe est correct par contre.

106
Q

Qu’engendre une atteinte du système graphémique (qui synthétise les informations du tampon graphémique et du stock allographique, il guide le programme moteur) ?

A

⟶ L’écriture spontanée et sous dictée sont de très mauvaise qualité et elle est améliorée en copie. Dans cette atteinte, c’est la qualité des informations contenues dans le tampon graphomoteur et strockées dans la mémoire de travail qui est altérée. Tout se passe comme si le sujet ne savait plus quelle lettre il doit tracer.

107
Q

Qu’engendre une atteinte du programme moteur (mémoire motrice tampon ou à long terme) ?

A

⟶ On observe dans ce cas une atteinte de la séquence, et/ou de la taille et/ou de la direction des traits. Si elle est liée à la mémoire tampon, alors il peut y avoir des corrections des erreurs, des reprises. Si elle est liée à une atteinte des patterns graphomoteurs stockés dans la mémoire à long terme, tout se passe comme si le sujet ne se souvenait plus de comment on trace la lettre alors qu’il sait parfaitement de quelle lettre il s’agit.

108
Q

Quels sont les différents types de dysgraphies selon Mojet (1991) ? Les expliquer. (4 items)

A

Le type A
- Scripteur rapide, bonnes formes.
- Ecriture petite, régulière.
- Distance horizontale intertrait constante.
- Régularité, due au petit nombre de pauses et d’arrêts, et association entre rapidité et faible pression.

Le type B
- Scripteur lent, lettres correctement formées.
- Taille de l’écriture moyenne, régularité des lettres.
- Distance horizontale entre les traits descendants irrégulière.
- Vitesse lente avec peu de variations, tempo d’écriture irrégulier, temps de pause importants.
- Pression moyenne, manque d’aisance et de rythme, contrôle excessif.

Le type C
- Scripteur rapide, mauvaises formes de lettres.
- Dimensions excessives (hauteur).
- Vitesse rapide sans pause, ni arrêt, tempo régulier, manque de contrôle, qualité de l’écriture mauvaise.

Le type D
- Scripteur lent, mauvaise formation des lettres.
- Production large et irrégulière, vitesse particulièrement lente, arrêts et pauses importants (+ 2 sec)
- Tempo très irrégulier, pression importante, brusques variations et dysrythmie importante = problème de coordination motrice.

Régulations du mouvement plus grossières que dans les types A et C. Ecriture entraîne une fatigue importante.

109
Q

Quels sont les différents types de dysgraphies ? (5 items > mémo : Tltm,Dvs,D,Lm,Ts)

A
  • Dysgraphie avec trouble linguistique et trouble de la motricité fine
  • Dysgraphie avec déficits visuo-spatiaux
  • Dysgraphie dyslexique
  • Dysgraphie liée à une maladresse
  • Dysgraphie due à un trouble spatial
110
Q

Expliquer les difficultés de la dysgraphie avec trouble linguistique et trouble de la motricité fine

A
  • Dysorthographie associée
  • Mémoire immédiate perturbé
  • Retard dans l’acquisition de la lecture
  • Agnosie digitale, mouvements en miroir, difficultés test d’imitation de gestes
111
Q

Expliquer les difficultés de la dysgraphie avec déficits visuo-spatiaux

A
  • Lettres mal formées
  • Taille de l’écriture moyenne, organisation spatiale altérée
  • Lecture et l’orthographe normales
  • Epreuve visuo-spatiales altérées
112
Q

Expliquer les difficultés de la dysgraphie dyslexique

A
  • Défaut de la lisibilité en spontané
  • Dysorthographie sévère
  • Copie d’un texte préservée et vitesse oscillation digitale normale
113
Q

Expliquer les difficultés de la dysgraphie liée à une maladresse

A
  • Défaut de la lisibilité en spontané et en copie
  • Pas de dysorthographie
  • Vitesse d’oscillation digitale anormale
114
Q

Expliquer les difficultés de la dysgraphie due à un trouble spatial

A
  • Défaut de la lisibilité en spontané et en copie
  • Pas de dysorthographie
  • Vitesse d’oscillation digitale normale
115
Q

Vrai ou faux : chez les enfants “normaux”, les compétences motrices sont corrélées à leur niveau d’écriture, alors que ce n’est pas le cas chez les enfants ASD.

A

Faux.
Chez ces enfants ASD (autistes), leurs compétences motrices sont corrélées avec leur niveau d’écriture, et ce n’est pas le cas chez les enfants “normaux”.

⟶ Ce sont donc les troubles généraux de la coordination motrice chez les enfants autistes qui entrainent les troubles de l’écriture.

116
Q

Vrai ou faux : chez un enfant ASD, on ne voit pas de corrélation entre niveau d’écriture et motricité fine générale, mais, il apparaît une corrélation entre niveau d’écriture et un score de raisonnement perceptif.

A

Vrai.
Il y a une atteinte de la coordination et de l’apprentissage moteur chez ces enfants.

117
Q

Vrai ou faux : plus de la moitié des troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (TDAH) présentent des performances en dessous de ce qui est attendu aux tâches motrices fines telles que l’écriture.

A

Vrai.
Illisibilité, fluidité réduite, vitesse plus grande, imprécision, pressions plus importantes.

118
Q

Qu’est-ce que la graphologie ?

A

C’est l’interprétation de l’écriture considérée comme une expression de la personnalité.

“Ne faites pas confiance à un homme dont l’écriture oscille comme un roseau sous le vent”

119
Q

Qu’affirme Michon sur la graphologie ?

A

Il affirme qu’il y a une correspondance stricte entre signes graphiques et traits psychologiques dans le sens où un trait psychologique se manifeste toujours par le même signe.

120
Q

Qu’est-ce que la théorie des Big Five ?

A

Test de personnalité basé sur l’idée que notre personnalité est gouvernée par les cinq traits ci-dessous :

  • ouverture
  • conscience professionnelle
  • extraversion
  • agréabilité
  • névrotisme
121
Q

Quelles sont les deux composantes à la base du mode de pensée en graphologie ?

A
  • Le raisonnement par analogie :
    Propriété du graphisme et une propriété psychologique.
  • Le symbolisme des formes et des mouvements :
    Permet de les mettre en relation avec des caractères psychologiques.
122
Q

Vrai ou faux : il n’y a pas d’opposition systématique des signes graphiques sur des dimensions de personnalité pourtant opposées (extraversion-introversion)

A

Vrai.
Par exemple, si l’introversion est associée à une certaine lenteur, l’extraversion n’est pas associée à de la vitesse.

123
Q

Dans l’écriture, que sont les topocinèses et les morphocinèses ?

A

Topocinèses : distance en les lignes, marge etc…
Morphocinèses : modes de réalisation des fins et débuts de lettres, etc…

124
Q

Sur quoi sont basés les travaux de Srihari et coll. dans la graphologie ?

A

Une bonne partie de leurs travaux concerne les moyens de pouvoir distinguer :

  • une écriture normale d’un faux (une personne essaie d’imiter l’écriture originale)
  • une écriture normale d’une écriture déguisée (une personne cherche à déguiser sa propre écriture)