Psychologie du développement (spé) Flashcards

1
Q

Expliquer le complexe du homard (Dolto).

A

L’adolescent se sent comme un homard pendant sa mue, sa carapace a disparu et en attendant d’en fabriquer une autre, les dangers sont là ⟶ moment de toutes les vulnérabilités.

C’est pour ça qu’il faut focus et l’observer, l’étudier, pour mieux accompagnement cette vulnérabilité.

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2
Q

Quelles sont les dimensions modifiées / changées lors de l’adolescence ? Donner les critères de début et de fin. (5 items > mémo : BCPSJ)

A
  • Biologique
    Premiers changements physiques | Capacité de faire un enfant
  • Cognitive
    Premiers raisonnements abstraits | Maîtrise de la pensée formelle
  • Psychique (identitaire)
    Premiers secrets et tentative d’affirmer son identité | Capacité de se définir en tant que personne indépendante
  • Sociale
    Construction d’un réseau social personnel | Accession à la maîtrise de soi avec pouvoir et responsabilités
  • Juridique
    Période où l’enfant peut rester seul sans pour autant être négligé | Âge de la majorité
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3
Q

Quand s’arrête le développement du cerveau en taille ? Et en maturité ?

A

Taille : environ 18 ans
Maturité : âge adulte, avant 25 ans

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4
Q

Vrai ou faux : il n’y a pas de phase entre changement pubertaires et changement cognitifs.

A

Vrai.
Les critères changeant à l’adolescence ne concordent pas entre eux : parfois on a des changements physiques ou le droit de vote mais les capacités cognitives de la pensée formelle ne sont pas au point.

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5
Q

Qu’est ce qui peut renforcer le trouble identitaire des adolescents ?

A

Le fait de grandir trop vite physiquement et pas assez mentalement (ou inversement).

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6
Q

Expliquer par quoi se traduisent le développement physique, cognitif, socio-affectif et identitaire.

A

Développement physique :
Intégrer les différents changements physiques dans leur corps sexué et accéder progressivement à la sexualité génitale adulte

Développement cognitif :
Elargissement de l’horizon temporel et accès à l’abstraction

Développement socio-affectif :
Affranchissement de la tutelle parentale et développement de ses propres relations sociales

Développement identitaire :
Construire sa personnalité en intégrant ses identités passées et futures, en s’engageant dans des choix sexuels et sociaux, en conformité avec qui on est…

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7
Q

Donner les trois étapes dans l’adolescence (avec tranche d’âge). (3 items > mémo : DpMvsTi)

A
  1. Début de l’adolescence (11-14 ans) : comportements pubertaires
    Puberté ⟶ adopter une identité de genre, construire une image corporelle sexuée, s’engager progressivement dans l’intimité sexuelle (les rapports au corps).
  2. Adolescence moyenne (15-17 ans) : changements socio-affectifs
    Vie sociale ⟶ se défaire des liens de dépendance à l’égard des parents, s’engager dans des relations de proximité avec les pairs (les rapports avec autrui).
  3. Adolescence tardive (18-20 ans) : changements identitaires
    Identité ⟶ se situer et se structurer à travers des enjeux sociaux : les perspectives professionnelles, les relations interpersonnelles, le rapport aux autres genres (identité sexuelle), les valeurs, les croyances et les plans de vie (les rapports à soi).
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8
Q

Qu’est-ce qui change après que les tâches développementales de l’adolescence ai été réalisées ? (4 items)

A

Une modification des rapports avec les parents pour accéder à une forme d’autonomie.

L’établissement de relations significatives avec les pairs.

Une identité sexuelle définitivement orientée.

Un engagement sur le plan de la morale et des valeurs.

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9
Q

Vrai ou faux : dans leur majorité, les adolescents vont bien.

A

Vrai.
Ce qui va à l’encontre de la perception plus pessimiste et plus inquiète des adultes !

Ados ⟶ ambivalence entre l’ouverture du champ des possibles et une certaine adversité
Adultes ⟶ Tendance à dramatiser cet âge charnière (inquiétudes, appréhensions vis-à-vis du monde qui attend les ados)

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10
Q

Quel est le premier marqueur du passage à l’adolescence ?

A

Les relations avec les autres : sortir du cocon familial.
⟶ Enjeu : penser par soi-même

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11
Q

L’adolescence est vue comme un processus dont l’objectif ultime est l’autonomie, il y a 5 grands leviers d’autonomie pour les adolescents, lesquels ? (5 items)

A
  • Les premiers outils pour interagir avec ses pairs sans présence adulte (portable, facebook…)
  • Le passage au lycée (premier examen, choix de l’orientation…)
  • Le choix personnel des vêtements
  • Les premiers déplacements sans les parents
  • L’apparition de relations affectives intenses (amis et petits amis)
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12
Q

Donner les différentes générations, et ce qui les différencient.

A

Génération X (≈ 1959-1982)
Après les baby-boomers, génération désenchantée : beaucoup d’anxiété, d’amertume, parfois d’agressivité, envers les valeurs de la génération précédente. Plus pragmatiques qu’idéalistes (sans grandes illusions).

Génération Y (≈ 1982-1996)
Individualistes, remise en cause des hiérarchies établies : ils pensent, travaillent et interagissent sur un mode plus collaboratif, avec une approche horizontale des rapports sociaux. Recherche d’une meilleure qualité de vie conciliant travail et intérêt personnel ou réalisation de soi. Ils pensent à court terme et sont très mobiles. Très à l’aise avec les technologies de l’information. Née avec le web passif (web 1.0) : consultation de pages, consommations d’informations,…

Génération Z ou C (≈ 1996 à aujourd’hui)
Ceux qui sont nés et ont grandi avec les technologies de l’information et Internet. La génération C est bercée par le web actif et les outils collaboratifs (web 2.0), d’où la génération C pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité. Des caractéristiques des Y accentuées : quête de sens, goût de l’autonomie, rejet de l’autorité verticale… Gouvernés par l’affect, intransigeants dans leurs attentes, génération surinformée, hypersensibilisée au monde qui l’entoure et à ses réalités → plus lucides et plus matures. Grande conscience du monde qui les entoure, de leur époque, de leurs défis, de leurs enjeux (= idéalisme) : « faire mieux, plus, différemment que nos prédécesseurs ». Idéalisme qui s’accompagne d’un goût marqué pour l’action : envie d’être utile, importance du collectif, gout de l’engagement (pourquoi pas sur le long terme, contrairement aux Y).

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13
Q

Quels sont les trois éléments qui peuvent retarder la puberté ? (3 items > mémo : NSM)

A
  • Faible nutrition (alimentation)
  • Stress (chronique)
  • Maladie
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14
Q

Quel type de satisfaction est concerné par la construction de l’image corporelle ?

A
  • Le rapport positif ou négatif que l’individu entretient avec son propre corps.
  • La satisfaction ou l’insatisfaction que chacun éprouve à l’égard de son apparence physique.
  • La satisfaction ou l’insatisfaction que chacun éprouve à l’égard de la séduction physique qu’il croit exercer sur son entourage.
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15
Q

Quelles sont les trois dimensions interreliées par la construction de l’image corporelle ? (3 items > mémo : RbHpPs)

A
  • Les réalités biologiques : âge de la puberté, poids, taille…
  • L’histoire personnelle de l’adolescent : les réalités biologiques (objectives) s’inscrivent dans une histoire psychologique où l’estime de soi joue un rôle important (biais dans la perception des réalités biologiques (dysmorphophobie)).
  • Les pressions sociales : l’estime de soi est en partie déterminée socialement. L’image corporelle se construit aussi sur la base des normes physiques idéales et des canons de beauté véhiculées par la société, les médias, réseaux sociaux, etc.
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16
Q

De quoi dépend l’effet psychologique des changements corporels ?

A

L’effet psychologique de la puberté dépend surtout de l’adéquation entre les attentes du jeune et ce qu’il vit réellement.

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17
Q

Quelle est la conclusion de l’étude HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) ?

A

Il faut mieux appréhender la santé et les comportements de santé des adolescents de 11-15 ans.

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18
Q

Pourquoi l’adolescence est-elle considérée comme une période de profonde maturation cérébrale ?

A

Toutes les recherches en IRM montrent une diminution du volume de la matière grise (neurones) et une augmentation du volume de la matière blanche (fibres nerveuses, axones).

Des changements dans le corps calleux. Faisceau d’axones interconnectant les deux hémisphères cérébraux et permettant le transfert des informations entre eux : épaississement du corps calleux (amélioration de la capacité des adolescents à traiter les informations).

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19
Q

Quels sont les différents processus des fonctions exécutives ?

A

ATTENTION
Contrôler son attention, dirigée vers un but, sur certain stimuli (attention sélective), partager son attention sur deux activités (attention divisée) et maintenir sa concentration sur de longues périodes (attention soutenue)

MÉMOIRE
Manipulation mentale de l’information (mémoire de travail) et récupération active d’informations en mémoire (mémoire à long terme)

INHBITION
Capacité à s’empêcher de produire une réponse automatique inappropriée, une stratégie inadéquate / Capacité à écarter les stimulations non pertinentes pour l’activité en cours, à ignorer les informations inutiles…

FLEXIBILITÉ MENTALE
Capacité de passer d’un comportement à un autre en fonction des exigences de l’environnement

PLANNIFICATION
Capacité à organiser une série d’actions en une séquence optimale visant à atteindre à un but

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20
Q

Le développement à l’adolescence inclut le développement d’une pensée complexe, que cela inclut-il ?

A
  • La capacité d’abstraction
  • Le raisonnement hypothético-déductif
  • La capacité de penser sa propre pensée (activités métacognitives)

De nouvelles capacités qui vont avoir une influence sur la vie de l’adolescent qui va pouvoir considérer le monde autrement qu’avec ses yeux d’enfant

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21
Q

Qu’est-ce que la pensée formelle ?

A

Une pensée logique abstraite. Une forme de pensée indépendante du contenu auquel elle s’applique (contrairement au stade des opérations concrètes). Elle se détache du réel, du concret.

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22
Q

Donner un exemple de réponse, au stade concret et au stade formel, à la question : “pour vous, quel serait le meilleur système d’éducation ?”.

A
  • Stade des opérations concrètes =
    Plus de réponses relatives au domaine pratique (plus grand choix d’activités parascolaires…)
  • Stade des opérations formelles =
    Plus de suggestions abstraites (une plus grande liberté des élèves, plus d’autonomie…)
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23
Q

Donner un exemple de la différence de réflexion entre un adolescent au stade des opérations concrètes et un adolescent au stade des opérations formelles.

A

Exemple : un automobiliste perd le contrôle de sa voiture qui quitte la route et frappe un arbre… quelles pourraient être les causes de l’accident ?

  • Stade des opérations concrètes =
    Une seule explication possible (maladresse du conducteur)
  • Stade des opérations formelles =
    Plusieurs solutions sont envisagées (maladresse, chaussée glissante, malaise du conducteur, vitesse excessive, etc.)

L’adolescent devient capable d’envisager les différentes possibilités d’une situation en se détachant d’une perspective unique.

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24
Q

Quelles est la différence de perception du temps entre un adolescent de 13 ans et un de 17 ans ?

A

L’adolescent commence à penser à l’avenir de façon systématique, il peut envisager les diverses options ou possibilités qui s’offrent à lui et prévoir les conséquences à long terme de ses actions.

  • 13 ans : pensent plus en termes concrets et en fonction de l’ici et maintenant.
  • 17 ans : considèrent plus ce qui peut arriver dans l’avenir (42% contre 11%).
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25
Q

Qu’est-ce que la logique inductive ?

A

Logique de l’enfant.
⟶ Forme de raisonnement qui consiste à passer du particulier au général.

L’enfant peut induire un principe général à partir de son expérience personnelle = “j’ai vu ça donc en général c’est ça qui se passe”.

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26
Q

Qu’est-ce que le raisonnement hypothético-déductif (logique déductive, étudiée par Piaget) ?

A

Logique de l’adolescent (15 ans).
⟶ Forme de raisonnement qui consiste à partir d’une théorie ou d’un principe général pour émettre des propositions, des hypothèses, et arriver à une application particulière.

L’adolescent peut raisonner sur des choses ou des événements jamais vus et dont il n’a jamais fait l’expérience, mais qui devraient être observables et vérifiables = “j’ai imaginé ça alors il se pourrait qu’il se passe ça”.
Ils peuvent raisonner sur (si l’hypothèse est vraie).

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27
Q

Qu’est-ce que le biais d’appariement perceptif ?

A

C’est préférer les éléments cités dans la règle et négliger la réponse logique.
Déclenché par une heuristique qui, en présence d’une négation, focalise notre attention sur ce qui est niée.

Pour réussir, il faut inhiber cette stratégie perceptive erronée pour mettre en place la stratégie logique.

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28
Q

Selon Evans, il existe deux types de raisonnements, lesquels ? (2 items > mémo : RqCd)

A

Rationalité 1 : raisonnement quotidien
Les gens l’utilisent pour atteindre leurs buts sans chercher à se conformer à la logique.
⟶ Heuristiques

Rationalité 2 : compétence déductive
Stratégies logiques et analytiques.
⟶ Algorithmes

Inhiber nos heuristiques = rôle des fonctions exécutive

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29
Q

Vrai ou faux : dans les tâches hypothético-déductives, le contexte et le contenu dans les tâches n’ont pas d’influence.

A

Faux.
Il y a une influence du contexte et du contenu dans des tâches de raisonnement hypothético-déductif.

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30
Q

Vrai ou faux : la pensée abstraite est nécessairement maîtrisée et utilisée par les adolescents ou les adultes.

A

Faux.
La pensée abstraite n’est pas nécessairement maîtrisée ou même utilisée par les adolescents ou les adultes.

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31
Q

Quels sont les facteurs à prendre en compte dans le raisonnement formel ? (5 items > mémo : Cp,M,Fe,M,Es)

A
  • Compétence, connaissances préalables, contexte…
  • Rôle de la mémoire (capacité, efficacité, stratégies, automatisation…)
  • Rôle des fonctions exécutives (attention, inhibition, planification…)
  • Rôle de la métacognition
  • Importance de facteurs personnels comme l’estime de soi (qui permet d’accepter cette nouvelle potentialité)
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32
Q

Qu’est-ce que la métacognition ?

A

C’est la connaissance que quelqu’un possède sur son fonctionnement cognitif et les tentatives qu’il met en œuvre pour contrôler ce processus.

L’adolescent va pouvoir développer une réflexion par rapport à sa propre pensée, une conscience et une connaissance de sa propre activité mentale.

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33
Q

Donner les types de connaissances métacognitives. (3 items > mémo : PTS)

A

Connaissances (et croyances) relatives aux personnes.
⟶ connaissances sur les êtres humains en tant qu’appareils qui traitent des données
⟶ connaissances sur soi-même en tant qu’apprenant

Connaissances (et croyances) relatives aux tâches
⟶ connaissances à propos de la tâche à réaliser

Connaissances (et croyances) relatives aux stratégies
⟶ connaissances sur les stratégies qui permettent le traitement des informations, la mémorisation, la résolution d’un problème

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34
Q

Sur quoi le développement cognitif aura-t-il une influence ?

A

Il va avoir une influence sur la pensée, le raisonnement, la résolution de problèmes mais aussi sur la vie affective, l’image de soi, la personnalité.

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35
Q

A quoi correspond la pensée morale / le développement moral ?

A

La pensée morale correspond à l’ensemble des critères utilisés par une personne pour juger du caractère juste ou injuste, bon ou mauvais, des comportements.

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36
Q

Dans le développement moral, Kohlberg (1959) parle de trois stades, lesquels ? (3 items > mémo : PcCPc)

A

Le stade pré-conventionnel :
- Sous stade 1 = l’obéissance
- Sous stade 2 = l’individualisme

Le stade conventionnel :
- Sous stade 3 = celui des relations et des attentes mutuelles de soi avec autrui
- Sous stade 4 = conscience du système social

Le stade post-conventionnel :
- Sous stade 5 = celui de la société, respect des règles universelles et des droits individuels car font partie du contrat social
- Sous stade 6 = celui des principes éthiques universels librement choisis

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37
Q

Quels sont les sous-stades du stade pré-conventionnel du développement moral ? (2 items > mémo : OI)

A

Le stade pré-conventionnel :
- Sous stade 1 = l’obéissance
- Sous stade 2 = l’individualisme

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38
Q

Quels sont les sous-stades du stade conventionnel du développement moral ? (2 items > mémo : AC)

A

Le stade conventionnel :
- Sous stade 3 = celui des relations et des attentes mutuelles de soi avec autrui
- Sous stade 4 = conscience du système social

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39
Q

Quels sont les sous-stades du stade post-conventionnel du développement moral ? (2 items > mémo : RrPe)

A

Le stade post-conventionnel :
- Sous stade 5 = celui de la société, respect des règles universelles et des droits individuels car font partie du contrat social
- Sous stade 6 = celui des principes éthiques universels librement choisis

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40
Q

Quelles sont les contradictions dont prend conscience l’adolescent ?

A

Celle entre ce que les adultes disent et ce qu’ils font.

Celle entre la morale prônée à la maison ou à l’école vis-àvis de celle que la société applique entre ce que les adultes disent et ce qu’ils font.

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41
Q

Selon la théorie de Kohlberg, quel est le niveau de la morale des adolescent ?

A

Au niveau de la morale conventionnelle (dilemme de Heinz).

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42
Q

Quel est le niveau de la morale pendant l’enfance ?

A

Morale préconventionnelle (obéissance simple / utilitarisme).

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43
Q

Vrai ou faux : une majorité des adolescents ne dépassent pas le sous-stade 2 (dans la morale pré-conventionnelle).

A

Faux.
Une majorité des adolescents ne dépassent pas le stade 3 (dans la morale conventionnelle).

La bonne concordance interpersonnelle (12-16 ans) :
⟶ la bonne action correspond à ce qui est approuvé par l’entourage
⟶ l’adolescent se soucie de paraître correct aux yeux des autres
⟶ les valeurs collectives (de l’entourage immédiat) prédominent sur les intérêts personnels

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44
Q

Vrai ou faux : les adultes se répartissent entre les stades 5 et 6 du développement morale.

A

Faux.
Les adultes se répartissent entre les stades 3 et 4.

La loi et l’ordre social (17-20 ans) :
- la bonne action correspond à ce qui est conforme aux lois et à ce qui protège l’ordre social, indépendamment des influences contextuelles immédiates
- les références morales et les lois transcendent le groupe d’appartenance pour s’appliquer indépendamment de l’approbation ou de la popularité sociale

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45
Q

De quoi s’accompagne l’acquisition de la pensée formelle à l’adolescence ?

A

D’un égocentrisme.

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46
Q

Quelles sont les différentes formes d’égocentrisme et que permettent-elles ?

A
  • Impression d’être unique
  • Perception du monde selon son seul point de vue
  • Sentiment d’invulnérabilité et donc d’un face-à-face avec le danger
  • Conscience de soi excessive et narcissisme

Toutes ces formes d’égocentrisme pourraient faciliter le processus de développement de l’identité à l’adolescence.

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47
Q

Quelle est la proportion d’adolescents en échec scolaire ?

A

Plus d’un adolescent sur 10 est en échec scolaire ⟶ 15%

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48
Q

Quelles sont les raisons invoquées par les adolescents en décrochage scolaire ?

A
  • Ennui
  • Pas de plaisir ni d’intérêt vis-à-vis du travail scolaire
  • Mauvaise entente avec les professeurs
  • Mauvaises notes
  • Renvois de l’école
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49
Q

Quel est le meilleur outil prédictif de la performance scolaire secondaire ?

A

Le QI.
Il y a aussi un effet de la classe sociale et du sentiment d’efficacité personnelle (Bandura).

50
Q

Qu’est-ce que l’auto-efficacité perçue ?

A

La confiance qu’entretient une personne en ses aptitudes à effectuer une tâche, à maîtriser son comportement organisationnel et son environnement, à atteindre un but.

51
Q

Qu’est-ce que la motivation extrinsèque ?

A

⟶ Provoquée par une force extérieur = récompenses apportées par l’environnement (félicitations, bonnes notes, bon salaire…).

On s’engage dans une activité pour ses conséquences.

52
Q

Qu’est-ce que la motivation intrinsèque ?

A

⟶ Dépendante de l’individu = besoin de curiosité, envie de comprendre, fierté de se dépasser et de progresser, satisfaction d’atteindre des objectifs…

On s’engage dans une activité pour l’activité elle-même.

53
Q

Vrai ou faux : motivation interne = motivation intrinsèque.

A

Faux.
La motivation interne est à part, elle est plus stable et plus durable ⟶ plus de persévérance

Les deux types de motivation extrinsèque et intrinsèque peuvent et doivent cohabiter.

54
Q

Pourquoi y a t-il une importance d’avoir des feedbacks ?

A

Ils permettent de mesurer l’efficacité de nos stratégies

Ils ne doivent pas se contenter de pointer échecs et difficultés, mais doivent aussi proposer des stratégies pour y remédier

Ils doivent permettre de changer, si besoin, l’attribution causale des échecs et des réussites

55
Q

Quelle est la différence entre l’image que l’on a de soi et l’image de soi par rapport aux autres ?

A

L’image que l’on a de soi ⟶ estime de soi / sentiment d’efficacité personnelle

L’image de soi par rapport aux autres ⟶ les effets de la comparaison sociale, les impacts des stéréotypes, etc…

56
Q

Qu’est-ce que l’effet Pygmalion ?

A

Prophétie selon laquelle le jugement d’une personne influence et modifie le comportement d’une autre.

57
Q

Quel est, selon les adolescents :
1) Leur perception de leur résultats scolaires ?
2) Leur perception des exigences scolaires ?
3) Le soutien perçu de la part des autres élèves ?
4) Le soutien perçu de la part des parents ?
5) L’investissement des parents dans la réussite scolaire ?

A

1) Leur perception de leur résultats scolaires ?
Une diminution de la bonne perception avec l’avancée dans la scolarité.
⟶ 57,4% en 6ème versus 44,8% en 3ème

2) Leur perception des exigences scolaires ?
Une augmentation avec l’avancée dans le collège.
⟶ 19,4% des élèves perçoivent les exigences scolaires comme élevées (23 % des garçons / 15,7 % des filles)

3) Le soutien perçu de la part des autres élèves ?
Pas d’évolution entre le début et la fin du collège.
⟶ 55,1% déclarent un soutien de niveau moyen

4) Le soutien perçu de la part des parents ?
⟶ Soutien élevé : 77,4%
⟶ Soutien moyen : 19,9%

5) L’investissement des parents dans la réussite scolaire ?
Diminution logique avec l’avancée dans le collège.
⟶ 55,6% en 6ème / 46,8% en 5ème / 37,3% en 4ème / 27,6% en 3ème

58
Q

Qu’engendre l’attachement sécurisant ?

A
  • Sociabilité
  • Positivité
  • Empathie
  • Interactions mature
  • Moins d’agressivité
  • Demande moins d’attention
  • Moins dépendants
  • Curieux
  • Meilleures habiletés sociales
  • Amitiés profondes
  • Meilleure estime de soi
  • Meilleurs résultats scolaires
59
Q

Qu’engendre l’attachement insécurisant ?

A

Attachement insécurisant
- Plus inhibés
- Colériques
- Plus agressifs
- Moins d’amitiés profondes
- Susceptibilité d’adopter des comportements à risque à l’adolescence
- Risque de signes d’anxiété ou de dépression

L’absence de liens significatifs, la négligence parentale ou la présence de conflits majeurs se retrouvent pratiquement toujours au cœur des problèmes les plus sévères qui guettent les adolescents (délinquance, tentatives de suicide, toxicomanie)

60
Q

Vrai ou faux : l’attachement reste présent toute notre vie.

A

Vrai.
Même si ces manifestations s’atténuent.

61
Q

Vrai ou faux : l’importance de l’attachement diminue lorsque l’enfant grandit.

A

Faux.
Même quand l’enfant grandit, la qualité de
l’attachement demeure importante.
- il considèrera toujours ses parents comme son assise de sécurité
- il comptera toujours sur leur présence et leur soutien (en cas de
besoin) et leur affection (inconditionnelle)

62
Q

Quelles sont les quatre caractéristiques familiales (éducatives) importantes ? (4 items > mémo : ACEA)

A

Degré d’acceptation :
- Chaleur et affection
- Communication
Degré d’exigence :
- Encadrement
- Attentes

63
Q

Quels sont les styles parentaux de :
1) D’un degré d’acceptation élevé et un degré d’exigence élevé ?
2) D’un degré d’acceptation faible et un degré d’exigence élevé ?
3) D’un degré d’acceptation élevé et un degré d’exigence faible ?
4) D’un degré d’acceptation faible et un degré d’exigence faible ?

A

1) Style parental démocratique (réciprocité)
2) Style parental autoritaire (pouvoir)
3) Style parental permissif (indulgent)
4) Style parental désengagé (négligent)

64
Q

Expliquer le style parental démocratique.

A
  • Beaucoup d’attentes, communication, affection.
  • Insiste sur les règles, normes, valeurs.
  • Participation de l’enfant sollicitée dans les décisions familiales.

Contrôle adéquat sur la conduite de l’enfant mais pas sur ses sentiments, ses croyances et son sens de l’identité.

65
Q

Quelles sont les conséquences du style parental démocratique ?

A
  • Résultats les plus positifs
  • Plus indépendants
  • Meilleure estime de soi
  • Plus enclins à répondre aux exigences
  • Plus altruistes
  • Ils visent la réussite scolaire (avec de meilleurs résultats) et ont des aspirations professionnelles plus élevées
66
Q

Expliquer le style parental autoritaire.

A
  • Beaucoup d’attentes et d’encadrement avec peu d’affection et de communication.
  • Refusent que leurs adolescents argumentent avec eux, exigent qu’ils se soumettent à leurs demandes,
    pour qui les bons résultats ne sont jamais suffisants et qui punissent sévèrement les échecs…
67
Q

Quelles sont les conséquences du style parental démocratique ?

A
  • Moins bons résultats scolaires
  • Moins bonnes habiletés sociales avec leurs pairs
  • Faible estime de soi
  • Certains sont renfermés, d’autres sont agressifs ou ont du mal à
    se maîtriser
  • Plus passifs, plus dépendants, moins affirmés
  • Taux de délinquance plus faibles
68
Q

Expliquer le style parental permissif.

A
  • Peu d’attentes et d’encadrement mais beaucoup d’affection et de communication
  • Pas de vraies règles, pas de supervision, pas de limites claires
  • Les adolescents sont responsables de leur propre éducation
69
Q

Quelles sont les conséquences du style parental permissif ?

A
  • Un peu moins bons à l’école
  • Moins indépendants
  • Assument moins de responsabilités
  • Manque de maturité dans leurs comportements : plus influençables et plus agressif
  • Plus de cas de délinquance mineure
70
Q

Expliquer le style parental désengagé.

A
  • Peu d’attentes et d’encadrement avec peu d’affection et de communication
  • Des parents qui ont abdiqué de leurs fonctions parentales
71
Q

Quelles sont les conséquences du style parental désengagé ?

A
  • Résultats les plus négatifs
  • Relations sociales problématiques
  • Plus de délinquance grave et de comportements antisociaux (pour les garçons)
  • Intérêt plus faible pour la réussite scolaire
  • Plus de dépression et de tentatives de suicide
72
Q

Vrai ou faux : le style permissif attire le plus de suffrages chez les jeunes.

A

Faux.
C’est le style démocratique qui attire le plus de suffrages chez les jeunes.

73
Q

Vrai ou faux : l’opposition aux parents est un phénomène sain et nécessaire au développement.

A

Vrai.
(Steinberg, 1990)

Cette confrontation est constitutive de la quête identitaire. C’est un moyen privilégié pour l’adolescent de se situer dans la
relation avec ses parents (les adultes) et de tester leur résistance.

Les conflits sont donc nécessaires… s’ils sont bien gérés et dosés !!

74
Q

Vrai ou faux : le caractère fonctionnel ou dysfonctionnel des conflits dépend du climat relationnel dominant dans la
famille.

A

Vrai.
(Grootevant & Cooper, 1986)

Ils peut favoriser l’affirmation de l’identité mais aussi avoir des effets défavorables.

75
Q

Quel est la différence entre le registre d’arguments des parents et celui des adolescents ?

A

Parents : règles conventionnelles.
« dans cette maison, tout le monde range sa chambre, ses affaires… »
⟶ Interventions à intention éducative

Adolescents : discours d’affirmation personnelle, anticonformisme parental.
« ce que les autres font, c’est leur affaire, moi je suis bien dans ma chambre et ce que tu appelles désordre me convient parfaitement… »
⟶ Interventions vues comme des reproches et des intrusion

76
Q

Quelles sont les différentes stratégies de punitions ? (4 items > mémo : CPPI)

A

Stratégies coercitives : punitions corporelles, insultes…

Stratégies permissives : absence de réaction parentale (effets dévastateurs)

Stratégies punitives : retrait de privilèges, imposition de travaux supplémentaires…

Stratégies inductives : participation de l’adolescent à la recherche de solution par l’échange et la négociation (plus porteuses en terme de maturité)

77
Q

Donner les tranches d’âge des phases d’opposition et d’affirmation de soi selon le sexe.

A

Phase d’opposition (« Je veux pas !!! »)
⟶ Filles : entre 11 et 13 ans
⟶ Garçons : entre 12 et 15 ans

Phase d’affirmation de soi (« Je veux !!! »)
⟶ Filles : entre 13 et 15 ans
⟶ Garçons : entre 15 et 17 ans

78
Q

Vrai ou faux : ce n’est pas la fréquence des conflits qui compte, c’est plus le degré de frustration, les sentiments de colère ou d’injustice que suscitent les conflits.

A

Vrai.
Les conflits sont plus souvent jugés comme mineurs.
20-25% des adolescents parlent de conflits intenses, durables, répétés… de confrontations sévères avec sentiment
d’incompréhension et de rejet ou de rupture de la communication.

79
Q

Que révèlent les données de l’étude HBSC ?

A

Un bon encadrement global des parents perçu par les jeunes. Les adolescents déclarant une communication facile avec leurs parents sont ceux qui présentent les scores de contrôle parental les plus élevé.

Le dialogue est plutôt facile avec les adultes mais diminution progressive avec l’avancée de l’âge.

Une communication facile avec les parents est corrélée avec un score de qualité du lien plus élevée.

80
Q

Vrai ou faux : les parents et adultes savent à quel point ils jouent un rôle dans l’éducation des enfants.

A

Faux.
75% des adultes jugent que les adolescents pensent ne pas avoir besoin d’eux alors que 15% des adolescents le déclarent effectivement.

81
Q

Selon l’étude Ipsos Santé 2012, qu’apportent les parents à leurs adolescents ?

A
  • Savoir-vivre : 77% des adolescents
  • Valeurs : 72% des adolescents
  • Alimentation et santé : 63,5% des adolescents
  • Autonomie : 59% des adolescents
  • Confiance en soi : 49% des adolescents
  • Connaissances : 49% des adolescents
82
Q

Selon l’étude Ipsos Santé 2012, quelles sont les attentes des adolescents vis-à-vis de leurs parents ?

A
  • Soutien
  • Conseils
  • Compréhension
  • Respect
  • Confiance
83
Q

Selon l’étude Ipsos Santé 2012, quelles sont les qualités clés des adultes vis-à-vis des adolesents ?

A
  • Bienveillance
  • Autorité
  • Equité
  • Confiance dans l’avenir
  • Optimisme
84
Q

Vrai ou faux : l’influence du groupe de pairs est souvent négative.

A

Faux.
C’est influence qui va plus souvent à l’encontre des comportements déviants qu’en leur faveur.

On trouve une influence négative seulement dans les groupes “délinquants” quand les adolescents cherchent à montrer qu’ils sont aussi “durs”
que les autres membres.

85
Q

A quel âge s’intensifie l’adhésion et la conformité au groupe de pairs ?

A

L’adhésion et la conformité au groupe de pairs semblent s’intensifier jusqu’à 13-14 ans (moment où l’estime de soi de l’adolescent diminue).
Influence maximale vers 14 ans.

86
Q

Quels sont les trois niveaux de regroupement entre pairs qui peuvent coexister (et parfois se recouper) ?

A
  • Les amitiés individuelles
  • Les cliques
  • Les bandes
87
Q

Quelles est l’évolution de critères de choix d’amitié à l’adolescence ?

A

11-13 ans : relations basées sur la pratique d’activités communes plutôt que sur l’interaction.

14-16 ans : établissement de liens plus profonds.
⟶ Importance d’une similarité des caractéristiques psychologiques et des attitudes.
⟶ Affirmation des thèmes de loyauté et d’intimité.
⟶ Partage de croyances (fumer, alcool, sexe…)

17-20 ans : relations plus tolérantes et plus diversifiées.
⟶ Le partage d’expériences et de sentiments constituent l’objectif de l’amitié.

88
Q

Qu’est-ce qu’on appelle une clique ?

A

Les petits groupes d’amis
⟶ 4 à 6 adolescents fortement attachés les uns aux autres

Souvent des individus de même sexe au début de l’adolescence et plutôt des groupes mixtes à la fin de l’adolescence.

Le jeune en fait partie par choix personnel

89
Q

Qu’est-ce qu’on appelle une bande ?

A

VISION 1 : Regroupement de plusieurs cliques (Dunphy, 1963)
VISION 2 : Un groupe, non basé sur les interactions personnelles, mais sur la réputation, l’image ou l’identité (Brown, 1990)

Des caractéristiques souvent caricaturales et stéréotypées qui fournissent à l’adolescent un « prototype d’identité ».
Le jeune peut y être associé par le fait de ses pairs (et pas toujours par choix personnel).

90
Q

Quels problèmes la médiatisation de la violence peut-elle engendrer ?

A
  • Au niveau des attentes sociétales
  • Au niveau des adolescents eux-mêmes : trouvent une justification à la violence
  • Au niveau des politiques : dramatiser peut entrainer des répressions qui n’ont pas lieu d’être
91
Q

Qu’est-ce qui conditionne le passage du groupe sain (cliques) au groupe violent (bandes) ?

A

Ce sont les circonstances extérieures :
- Anonymat de certains quartiers
- Fragilité du lien qui rattache l’adolescent à autre chose qu’à son groupe
- La violence naît généralement de l’absence d’avenir et d’insertion professionnelle

92
Q

Quelle est l’évolution des groupes de pairs ?

A

Cliques (unisexes)

Bandes (13-15 ans)

Cliques (mixtes)

Amitiés individuelles et relations amoureuses

93
Q

Comment se complète l’identité ?

A

L’identité se complète par la découverte de son orientation sexuelle.

94
Q

Quels sont les trois points essentiels à l’établissement de l’identité personnelle de l’adolescent ?

A

Doit pouvoir établir son bilan personnel

Doit ressentir une continuité progressive entre ce qu’il est devenu et ce qu’il promet de devenir dans le futur

Doit répondre à des questions cruciales comme “qui suis-je ?” ou “où vais-je ?”

95
Q

Qu’est-ce que l’identité personnelle ?

A

Ensemble des croyances, des sentiments et des projets qui ont trait à soi.

⟶ devenir un être autonome au sens où il sera capable de prendre le risque de s’affirmer tel qu’il est.

96
Q

Lors du développement identitaire, quels sont les trois mots clés qui définissent par quoi passent les adolescents ? (3 items > mémo : IEC)

A

L’adolescent va passer par une période :
- de remises en question ⟶ INTROSPECTION
- de prises de rôles ⟶ EXPLORATION
- de transformations diverses ⟶ CONFUSION

97
Q

Pourquoi parle-t-on d’une période de confusion lors du développement identitaire ?

A

Entre 14 et 16 ans, la préoccupation de savoir ce que les autres pensent de lui est centrale.
⟶ Les sources d’influence peuvent être nombreuses et contradictoires (d’où une période de confusion).

98
Q

Qu’est-ce que la théorie de James Marcia (1980) ?

A

Il fait la distinction de 4 types d’états identitaires caractérisés par la présence ou l’absence d’une crise et par la capacité ou non de contracter des engagements.

Pour cela, il prend appui sur le degré de questionnement (crise) et le degré d’engagement.

⟶ Identité en réalisation (mature) - crise E engagement E
⟶ Identité moratoire - crise E engagement F
⟶ Identité forclose (surdéterminée) - crise F engagement E
⟶ Identité diffuse - crise F engagement F

99
Q

Quels sont les quatre types d’états identitaires ? (4 items > mémo : RMFD)

A

⟶ Identité en réalisation (mature)
Degré de questionnement ÉLÉVÉ, degré d’engagement ÉLÉVÉ

⟶ Identité moratoire
Degré de questionnement ÉLÉVÉ, degré d’engagement FAIBLE

⟶ Identité forclose (surdéterminée)
Degré de questionnement FAIBLE, degré d’engagement ÉLÉVÉ

⟶ Identité diffuse
Degré de questionnement FAIBLE, degré d’engagement FAIBLE

100
Q

Expliquer l’état de l’identité en réalisation (mature)

A

Degré de questionnement ÉLÉVÉ, degré d’engagement ÉLÉVÉ.

Quand l’adolescent s’engage après une période intensive de recherches personnelles qui lui a permis de faire le tour de toutes les éventualités.

On est après la «crise d’adolescence», style “orienté vers l’information”.

101
Q

Expliquer l’état de l’identité moratoire.

A

Degré de questionnement ÉLÉVÉ, degré d’engagement FAIBLE.

Quand l’adolescent se trouve activement engagé dans un processus d’exploration, dans une période de questionnement, sans avoir décidé d’engagements définitifs et stables.

On est au milieu de la «crise d’adolescence», style “orienté vers l’information”.

102
Q

Expliquer l’état de l’identité forclose (surdéterminée).

A

Degré de questionnement FAIBLE, degré d’engagement ÉLÉVÉ.

Quand l’adolescent adopte les objectifs et valeurs des personnes qui comptent pour lui, sans les remettre en question, sans entrer dans cette démarche de quête identitaire.

Style “orienté vers la norme”.

103
Q

Expliquer l’état de l’identité diffuse.

A

Degré de questionnement FAIBLE, degré d’engagement FAIBLE.

Quand l’adolescent ne prend pas de réels engagements, qu’il change de personnage selon l’environnement dans lequel il se trouve, que des relations de dépendance s’instaurent vis-à-vis des groupes de pairs…

Style “diffus - évitant”

104
Q

A partir de quand peut-on parler de “maturité identitaire” ?

A

Lorsque l’adolescent a atteint la capacité à dépasser de façon positive (donc en s’engageant) les crises existentielles, les conflits.

⟶ “capacité d’accommodation et de changement, aptitude à intégrer les expériences nouvelles, faculté de projection dans l’avenir, sens de l’initiative et de la responsabilité, tolérance face aux frustrations, aptitudes empathiques…”

105
Q

Quel type de pratiques éducatives favorisent quels types d’identité ?

A

Le style démocratique favorise une identité mature.

Le style autoritaire favorise une identité forclose.

Le style permissif favorise une identité diffuse.

106
Q

Quelles sont les deux composantes importantes dans la connaissance de soi (sentiment identitaire) ?

A

Concept de soi :
- L’aspect descriptif de sa propre personne
- La composante cognitive du soi

Estime de soi :
- Les attitudes et évaluations générales qu’une personne entretient sur elle-même
- La composante évaluative du soi

107
Q

Qu’est-ce que le concept de soi ? Sur quoi repose-t-il ?

A

C’est l’une des deux composantes importantes dans la connaissance de soi.

Il repose sur :
- L’image de soi
- L’image sociale de soi

Répondre à la question “qui suis-je ?”
Traits physiques puis traits de personnalité.
Distinction entre les traits valorisés et non-valorisés.
Distinction croissante avec l’âge entre le point de vue propre et le point de vue prêté à autrui.

108
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi ? Sur quoi repose-t-il ?

A

C’est l’une des deux composantes importantes dans la connaissance de soi.

  • Représentations qu’un individu se fait sur lui-même, l’évaluation de sa propre valeur, son degré de satisfaction de lui-même…
  • La connaissance de ses forces, de ses faiblesses, de ses difficultés, de ses besoins…
109
Q

Quelles sont les sous-dimensions de l’estime de soi ? (5 items)

A

Le soi émotionnel
⟶ représentation du contrôle des émotions et de la maîtrise de l’impulsivité / gestion des émotions…

Le soi social
⟶ la représentation des interactions avec autrui (parents, amis…) et le sentiment d’être reconnu socialement

Le soi scolaire
⟶ la représentation des comportements et performances dans le cadre scolaire

Le soi physique
⟶ la représentation de l’apparence corporelle, les représentations vis-à-vis du regard d’autrui et les représentations des aptitudes physiques et sportives

Le soi futur (soi projectif)
⟶ la représentation des rôles d’adultes, les représentations sur l’avenir

110
Q

Quels sont les facteurs d’influence de l’estime de soi ?

A
  • L’intériorisation du jugement des autres
  • Le style parental éducatif
  • La perception des réussites et des échecs
  • Le rapport entre les réussites et les aspirations
  • L’écart à des modèles, des aspirations, des idéaux (décalage entre le soi réel et l’idéal, limage et la norme…)
  • La croyance en son efficacité personnelle
111
Q

Comment se construit le développement identitaire ?

A

Il se construit par la comparaison avec autrui, par le regard des autres et par la réflexion introspective.

112
Q

Comment s’élabore le sentiment d’identité ?

A

Le sentiment d’identité s’élabore en prenant appui sur le passé et en s’orientant vers le futur.

113
Q

Quand s’arrête la quête de l’identité personnelle ?

A

La quête de l’identité personnelle constitue un processus qui se perpétue durant toute la vie.

114
Q

Qu’est-ce qui différencie l’adolescence normale de l’adolescence psychopathologique dans les conduites et prises de risque ?

A

Adolescence normale :
- Transgression
- Prise de risque
- Conduites d’essai et d’exploration

Adolescence psychopathologique :
- Conduites à risque
- Conduites d’excès et de dépassement des limites
- Conduites ordaliques

115
Q

Qu’est-ce qu’une transgression ?

A

Acte ou parole qui fait passer outre une loi ou une règle.

⟶ acte essentiel dans le développement identitaire de l’adolescent

116
Q

Vrai ou faux : la transgression est une conduite à risque et est donc négative.

A

Faux.
La transgression n’est pas obligatoirement quelque chose de négatif.

117
Q

Qu’est-ce qu’une prise de risque ? Que permet-elle ?

A

Comportements qui permettent à l’adolescent :
- de dompter ce corps en plein changement, mieux le connaître, se l’approprier…
- de chercher ses propres limites, se dépasser…
- de tester les limites de ce qui est accepté par les autres (famille, école, société)

Comportements qui se caractérisent par la mise en danger (de soi, de sa santé, de sa vie…).

118
Q

Qu’est-ce qui peut pousser un adolescent à transgresser les règles ou prendre des risques ?

A

La quête d’indépendance
La recherche des limites (propres à soi et à autrui)
Un besoin narcissique
Un désir d’affirmation de soi
L’influence du moi collectif
L’entrée dans la pensée abstraite
Les exigences scolaires en terme d’excellence scolaire
L’influence des médias
Le manque de sommeil

119
Q

Qu’est-ce qu’une conduite à risque ?

A

Comportements répétés de prises de risque qui deviennent de plus en plus dangereuses (au niveau physique, affectif…)

⟶ visent généralement le soulagement d’un malaise intérieur
⟶ représentent généralement le moyen d’exprimer une souffrance

120
Q

Quels sont les quatre critères pour tenter d’évaluer la gravité d’un comportement ? (4 items > mémo : RDE)

A
  • La répétition
  • La durée
  • L’existence de troubles associés
121
Q

Quels sont les facteurs de risque des conduites à risque ?

A
  • L’encadrement familial
  • L’estime de soi
  • Le rejet de soi
  • Le développement cognitif
122
Q

Quels sont les facteurs de protection des conduites à risque ?

A
  • Le raisonnement créatif et la réflexion critique
  • La conscience de soi et l’empathie
  • Les compétences en matière de communication
  • Les capacité à faire face à ses émotions