Psychologie du travail Flashcards

1
Q

Comment était perçu le travail au XIXème siècle ?

A
  • Le travail est une marchandise, le salaire est proportionnel à la force de travail (Marx).
  • Le travail permet d’indiquer la valeur sociale d’un individu, un individu qui a beaucoup travaillé a produit beaucoup de richesse, il a une valeur positive.
  • Le travail s’intègre à la vie privée de l’individu.
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2
Q

Quelles sont les conséquences de la valorisation du travail ?

A

La valorisation du travail a pour conséquence la stigmatisation de celui qui ne travaille pas. Perdre son emploi, c’est aussi perdre son statut social et c’est perdre sa motivation à rechercher un emploi → effondrement psychologique, baisse de l’estime de soi.

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3
Q

Quelles sont les rôles et missions du psychologue du travail ?

(5 items > mémo : EAMCB)

A
  • Elaboration
  • Accompagnement
  • Mise en œuvre des stratégies
  • Conformité des conditions de travail
  • Bien-être des salariés
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4
Q

Donner un exemple de mission du psychologue du travail.

A
  • Réalisation du diagnostic et du plan de prévention des risques psycho-sociaux
  • Suivis individuels des salariés, accompagnements individuels à la reprise d’activité (maladie)
  • Médiation et régulation des conflits
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5
Q

Donner les six principes sur lesquels s’appuie le Code 4R-C-I, un cadre pour que le psychologue prenne ses décisions.

A
  • Respect du droit de la personne :
    Tout ce qui concerne et relève du consentement de la personne.
  • Compétences :
    Le psychologue va garantir ses outils théoriques, c’est-à-dire les modèles sur lesquels il s’appuie, et ses outils méthodologiques c’est-à-dire les outils qu’il va utiliser pour faire des diagnostiques.
  • Responsabilité et autonomie :
    Le psychologue est responsable des données qu’il collecte et qu’il diffuse car il en garantit la validité avec le principe de compétences.
  • Rigueur :
    Le psychologue doit pouvoir mener son action dans le respect de cette rigueur.
  • Intégrité et probité :
    Un psychologue ne doit pas utiliser une situation à des fins personnelles. Il ne doit pas abuser de sa position non plus. Rester neutre, bien séparer travail et vie privée.
  • Respect du but assigné :
    Tous les éléments d’informations, toutes les données qui ont été recueillies ne doivent être analysées et interprétées qu’en relation avec strictement le contexte de ce recueil.
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6
Q

Qu’est-ce que la notion d’attitude ? Nommer les trois attitudes principales au travail.

A

L’attitude s’intercale entre le sujet et l’objet
L’attitude ne peut PAS être mesurée directement, mais elle se traduit par des comportements dirigés vers l’objet des prises de position (opinion), des croyances (ce que l’individu tient pour vrai)

Trois attitudes principales au travail :
- La motivation
- La satisfaction
- L’implication (ou engagement personnel)

On parle d’attitudes ou de rapport au travail.

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7
Q

Dans la théorie des X et Y de McGregor, citer les principales caractéristiques des X et des Y. Donner, pour chacun d’eux, un exemple de préconisation en matière de management.

A

Selon McGregor, il existe 2 catégories d’individus au travail : les X et les Y.

X = Le manager doit créer des conditions contraignantes. MANAGEMENT AUTORITAIRE.
- Besoin d’être contrôlés, passifs, manque d’initiative, peur des responsabilités
Y = Le manager doit opérer une décentralisation des responsabilités et une délégation des tâches. MANAGEMENT PAR LA CONFIANCE.
- Préfèrent la liberté d’action, autonomes, à l’affut des responsabilités.

Info : quand il y a un sentiment d’injustice, on passe de Y à X. On peut devenir un X selon les situations.

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8
Q

Expliquer la théorie de l’autodétermination de Decy & Ryan (1985).

A

C’est le besoin de se sentir à l’origine de ses propres comportements (= autodéterminé). Ce besoin va se traduire par le fait de choisir librement ses actions afin de satisfaire ses besoins de compétence, d’autonomie et de relation.

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9
Q

Dans la théorie de l’autodétermination de Decy & Rayan (1985), quels sont les trois sous-besoins fondamentaux universellement plus spécifiques partagés qui prédisent le bien-être de l’individu ?

A
  • Le besoin de compétence : recherche d’évoluer dans ses connaissances, compétences, savoir-être relationnel, etc.
  • Le besoin d’autonomie : besoin d’être un acteur de sa propre vie / travail (pas un « pion »)
  • Le besoin de relations : besoin d’interagir et d’être connecté avec autrui
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10
Q

Dans la continuité de la théorie de l’autodétermination de Decy & Rayan (1985), quelles sont les trois formes qui dépendent de la force des besoins d’autodétermination ?

A
  • Motivation intrinsèque :
    Le travail est accompli volontairement pour la satisfaction et le plaisir ressenti.
    ⟶ autodétermination forte (+ +)
  • Motivation extrinsèque :
    Le travail est accompli car il permet de répondre à des fins instrumentales (obtenir des avantages ou éviter des conséquences négatives).
    ⟶ autodétermination moyenne (+ -)
  • Amotivation :
    Absence de motivation, les comportements sont automatisés, accomplis sans envie, ils travaillent parce qu’ils n’ont pas le choix.
    ⟶ autodétermination nulle, absente (- -)
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11
Q

Détailler les différentes formes de régulation de la motivation extrinsèque.

A
  • Régulation externe : peur d’un évènement négatif, désir de récompense (peur d’être mal vu).
  • Régulation introjectée : caractéristiques personnelles (sens du devoir, conscience morale).
  • Régulation identifiée : recherche de l’atteinte d’un but précis (évolution de carrière, passage dans un autre service).
  • Régulation intégrée : recherche d’une satisfaction globale, motivation instrumentale intégrée à une motivation supérieure (accepter de faire une tâche même fastidieuse parce qu’elle fait partie du métier).
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12
Q

Donner un exemple prouvant le lien entre la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque.

A

Lorsque la motivation extrinsèque est renforcée, la motivation intrinsèque diminue : lorsqu’un individu reçoit une récompense tangible pour son travail, la motivation intrinsèque diminue.

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13
Q

Donner des exemples de ce qui permet un soutien à la motivation intrinsèque.

A
  • Favoriser la satisfaction des besoins psychologiques
  • Accepter de prendre la perspective des collaborateurs, reconnaitre ses sentiments et émotions (cf., intelligence émotionnelle et empathie)
  • Expliquer le rationnel et les raisons derrière chaque demande et règlement
  • Offrir des choix : ne pas décider à leur place, ouvrir ces possibilités pour qu’iels prennent part aux décisions
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14
Q

Donner des exemples de ce qui engendrerait un renforcement de la motivation extrinsèque.

A
  • Faire ressentir de la culpabilité aux collaborateurs
  • Avoir recours aux menaces
  • Manipuler les collaborateurs en leur offrant des récompenses contingentes (sans le dire aux autres, en tsoumtsoum)
  • Donner des ordres de façon autoritaire à ses collègues
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15
Q

Donner les deux ou trois dimensions des différentes motivations qui décomposent de la force des besoins d’autodétermination.

A

Motivation intrinsèque
– à la connaissance : besoin de nouvelles connaissances, curiosité, envie, plaisir d’apprendre..
– à l’accomplissement : avoir plaisir à travailler, satisfaction de relever des défis intéressants
– à la stimulation : s’amuser, ressentir des émotions positives

Motivation extrinsèque
– identifiée : atteindre une qualité de vie, évoluer dans sa carrière
– introjectée : besoin de réussir, de s’accomplir
– régulation externe : gagner de l’argent, avoir une sécurité

Amotivation
– interne : ne pas se sentir à la hauteur
– externe : contraintes importantes, objectifs trop élevés

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16
Q

Quelles sont les dimensions et stratégies de la satisfaction pour augmenter la satisfaction ?

A

Dimensions :

  • Cognitive : écart entre ce qu’il sait de son travail et ce qu’il souhaite de son travail
  • Affective : sentiments et émotions ressentis à l’égard de son travail.
  • Conative ou comportementale : ce qui pousse l’individu à agir, ses intentions d’action vis-à-vis du travail.

Stratégies (Michalos, 1980):

  • Stratégies cognitives : changer ses attentes ou ses perceptions de la situation de travail, rationaliser (=relativiser), afin de diminuer l’insatisfaction ressentie.
  • Stratégie affective : nier les aspects négatifs de la situation vécue.
  • Stratégies comportementales : de l’engagèrent, agir sur la situation pour diminuer l’insatisfaction.
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17
Q

Quelles sont les deux ensembles de facteurs à l’origine de la satisfaction au travail ?

A
  • Les facteurs personnels : courbe en U, satisfaction importante en début de carrière puis diminution à cause des travers de la société par exemple puis augmentation en fin de carrière.
  • Les facteurs organisationnels : le sentiment de reconnaissance, climat de travail, salaire, niveau d’emploi
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18
Q

Quelles sont les conséquences de la satisfaction au travail ?

A
  • Augmentation de la performance
  • Diminution de l’absentéisme
  • Diminution des turnovers = considérer le nombre de personne qui travaille en rotation
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19
Q

L’échelle MSQ (Minnesota Satisfaction Questionnaire) repose sur deux dimensions principales, quelles sont-elles donner des exemples.

(2 items > mémo : PO)

A

On distingue deux dimensions dans ce questionnaire :
- les facteurs personnels = relèvent de ce que l’individu retire de son travail ⟶ l’importance qu’il peut avoir aux yeux de ses collègues par exemple
- les facteurs organisationnels = relèvent des conditions de travail ⟶ possibilités d’avancement, salaire par exemple

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20
Q

Dans la théorie de Allen & Meyer, 1997 sur l’implication organisationnelle, trois niveaux d’implication sont distingués, lesquels ? Les décrire rapidement.

A
  • L’implication affective : attachement envers l’organisation, envie d’en faire partie, avec un partage des buts et des valeurs.
    Instabilité : restera seulement si aura positive.
  • L’implication normative : sentiment d’une obligation de travailler dans l’organisation, devoir moral ou loyauté envers un travail déjà engagé.
    Instabilité : tant qu’il se sent utile il reste, lorsque sa dette est terminé il part
  • L’implication calculée (ou cognitive ou de continuité) : calcul que fait l’individu entre les avantages à rester et les risques liés au départ de l’entreprise.
    Instabilité : tant que le résultat de son calcul le satisfait le salarié reste, sinon, il part.
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21
Q

Quelles sont les trois conditions nécessaires à l’implication et l’engagement organisationnel ?

A
  • La cohérence fondamentale, c’est-à-dire connaitre et adhérer de la stratégie et des objectifs de l’entreprise ou le projet d’entreprise
  • La réciprocité, soit l’engagement (au moins moral) de l’entreprise vis-à-vis de ses salariés à travers derrières les politiques de rémunération affichées et assumés, la reconnaissance, la prise en compte des besoins individuels.
  • L’appropriation, c’est-à-dire l’identification des salariés à leur entreprise, l’implication organisationnelle.
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22
Q

Qu’est-ce que cela signifie quand on parle d’implication organisationnelle ?

A

C’est l’état psychologique établissant un lien spécifique entre l’individu et son organisation de travail (Mathieu & Zajac, 1990).

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23
Q

Qu’est-ce que cela signifie quand on parle d’attachement organisationnel ?

A

C’est le lien affectif entre l’individu et son organisation, l’individu internais et adopte les perspective de l’organisation (Mathieu et Zajac 1990) comme si elles étaient siennes, peu amené à la soumission de l’individu absorber par son travail.

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24
Q

Qu’est-ce que cela signifie quand on parle d’engagement organisationnel ?

A

C’est le comportement d’investissement personnel dans l’organisation (School, 1981).

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25
Q

L’engagement organisationnel peut augmenter avec certains types de facteurs individuels. En citer au moins trois.

A
  • L’ancienneté (calculée)
  • L’extraversion (affective)
  • La conscience professionnelle (normative)
  • L’agréabilité (affective) sympathie ou agréable
  • Le sentiment d’auto-efficacité (calculée)
  • Le locus of control interne
  • L’estime de soi
  • L’importance accordée aux relations humaines
  • L’importance accordée au respect des règles (normative)
  • L’importance accordée au soutien social (normative)
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26
Q

L’engagement organisationnel peut augmenter avec certains types de facteurs organisationnels. En citer au moins trois.

A
  • L’autonomie au travail (attention à bien ajuster avec l’autonomie réelle de l’individu sinon il se sentira pas apte)
  • La variété des tâches
  • La possibilité de relever des défis
  • Une bonne communication
  • Le sentiment de reconnaissance
  • Le soutien du supérieur hiérarchique et des collègues
  • Le sentiment d’être écouté et de participer
  • Le sentiment d’être considéré
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27
Q

Quelle est la principale conséquence de la satisfaction ?

A

L’augmentation des comportements de citoyenneté organisationnelle.

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28
Q

Qu’est-ce que l’Affective, Continuance and Normative Commitment ?

A

C’est l’échelle de mesure de l’implication au travail d’Allen et Meyer, 1996 (USA). C’est une échelle attitudinale (pas comportementale) équilibrée qui comprend au total 18 items. Elle permet de calculer un score d’implication global et par dimension.

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29
Q

Dans l’échelle d’Allen et Meyer quelles sont les types d’implications ? Illustrer chacune par un exemple.

A
  • Implication affective : « Je ressens les problèmes de cette entreprise comme les miens »
  • Implication normative : « Je dois beaucoup à cette entreprise »
  • Implication calculée : « Rester dans cette entreprise est autant affaire de nécessité que de désir »
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30
Q

Donner la définition de la citoyenneté organisationnelle.

A

Ensemble des comportements au travail qui ne relèvent pas du rôle ou des tâches prescrites de l’emploi occupé, c’est-à-dire des termes spécifiques du contrat passé entre un employé et son organisation ; ces comportements relèvent plutôt d’un choix personnel, de sorte que leur omission n’implique pas de sanction.

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31
Q

Quelles sont les 7 dimensions des CCO (Comportements de Citoyenneté Organisationnelle) ?

A
  • Altruisme.
    Exemple : comportements d’entraide et de soutien, aider spontanément un collègue qui rencontre un problème.
  • Sportivité.
    Exemple : tolérer les inévitables inconvénients du travail sans se plaindre, ne pas se plaindre des conditions de travail.
  • Loyauté organisationnelle.
    Exemple : faire preuve d’allégeance à l’organisation et aux supérieurs, tenir un discours favorable à l’organisation.
  • Conformité organisationnelle.
    Exemple : accepter et respecter les règles et procédures en jeu au sein de l’organisation.
  • Vertu civique.
    Exemple : comportement citoyen au sein de l’organisation, manifestions d’un intérêt général pour l’organisation.
  • Développement personnel.
    Exemple : engagement volontaire dans des actions de formation. Se tenir informé des innovations concernant de son domaine.
  • Initiative individuelle.
    Exemple : volonté de faire plus que ce que l’on doit faire, se dépasser, être créatif.
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32
Q

Quelle sont les principaux impacts de la citoyenneté organisationnelle ?

A
  • Augmentation de la performance
  • Augmentation de la compétivité en groupe
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33
Q

Donner les deux échelles permettant de mesurer des comportements de citoyenneté organisationnelle. Citer une ou deux limites de ces dernières.

A

Echelle dimensionnelle de Podsakoff et MacKensie (1994)
⟶ Score dimensionnel

  • Altruisme (aider les collègues)
  • Entraide (respecter les collègues pour ne pas les affecter)
  • Conciliation (gérer les conflits)
  • Vertus civiques (participer à la vie de l’organisation, contribuer à son image positive)
  • Esprit d’équipe (s’attacher à ce qui ne va pas, exagérer les problèmes, contester)

Echelle globale de Camerman & Vandenbergue, 2002, et Podsakoff, 2000
⟶ Score global (pas de dimensions)

Limite de ces échelles : attention aux biais notamment de désirabilité sociale on donne de bonne note aux comportements bien vus.
Toujours la même démarche : on part d’un concept (attachement au travail pour ce cours), décliné en concepts plus précis puis analyse littérature pour mettre en évidence les résultats existants, orienter son travail et tester.

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34
Q

Qu’est-ce que la justice organisationnelle ?

A

C’est la perception qu’un salarié a de la manière dont il est traité (de façon équitable ou inéquitable) dans son organisation de travail et impact immédiat sur l’attitude au travail (motivation, implication, satisfaction…).

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35
Q

Quels sont les trois processus de la justice organisationnelle ?

A
  • Justice distributive (théorie de l’équité) : calcul / mise en balance des contributions comparativement aux rétributions.
  • Justice procédurale : évaluation des procédures qui ont conduit à la prise de décision et à l’attribution des résultats.
  • Justice interactionnelle : ressenti de la qualité des traitements interpersonnels.
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36
Q

Sur quoi balance la théorie de l’équité de Adam, 1965 et Emerson, 1976 ?

A
  • Principe de proportionnalité (équilibre entre rétributions et contributions )
  • Comparaison sociale
  • Processus : la comparaison sociale + dissonance cognitive
    ⟶ Règle du besoin (solidarité)
    ⟶ Règle du mérite / de la proportionnalité (équité)
    ⟶ Règle d’égalité (égalité)
    Le sentiment d’injustice peut apparaître dans les trois.
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37
Q

En cas de sentiment d’injustice et donc de dissonance cognitive, comment le travailleur peut-il engager un processus de rééquilibrage ?

A

Il peut :

  • Modifier les critères d’évaluation des contributions et des rétributions
  • Changer de point de comparaison
  • Mettre en œuvre des comportements pour réduire les écarts (diminuer ses contributions, faire entendre son point de vue ou encore quitter l’entreprise).
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38
Q

Qu’est-ce que la justice procédurale ?

A

Lorsque l’individu a le sentiment d’avoir été entendu, d’avoir pu exprimer son point de vue sur la décision prise par l’autorité et/ou sur le processus qui a mené à la décision prise par l’autorité.

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39
Q

Il existe six critères de sentiment de justice d’une procédure (Greenberg), en citer au moins trois.

(6 items > mémo : SOVARR)

A
  • Stable : elle est consistante dans le temps, appliquée à tout le monde de la même façon.
  • Objective : elle ne repose pas sur des préjugés ou des biais personnels.
  • Vraie : les informations utilisées pour prendre la décision sont exactes.
  • Adaptable : il est possible de corriger la décision en fonction de nouvelles informations.
  • Renseignée : tous les critères pertinents ont été pris en compte pour la prise de décision.
  • Respectant les valeurs : les procédures sont fondées sur l’éthique actuelle de la société.
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40
Q

Donner les définitions de la justice interactionnelle, la justice interpersonnelle et la justice informationnelle.

A

Justice interactionnelle = sentiment des salariés d’être bien traité (pas juste impliqué mais la façon dont iels one été considéré et informé) lors de la mise en place de procédures dans le travail par l’autorité managériale.

Justice interpersonnelle = sentiment de dignité et de respect perçus au quotidien (ex: manager qui ne dit pas bonjour, sentiment d’injustice) ou quand les décisions sont prises.

Justice informationnelle = présence d’explications et d’informations exactes (non déformées) et pertinentes et accessibles sur les raisons de la procédure ou sur la façon d’organiser le travail

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41
Q

Qu’est ce qui considéré comme juste pour les salariés et qui permettrait d’augmenter la justice organisationnelle interactionnelle ?

A

Versant interpersonnel :
- Lorsque la hiérarchie traite les salariés avec dignité et respect.
- Lorsque la hiérarchie ne profère pas de remarques préjudiciables / discriminantes.

Versant informationnel :
- Lorsque la hiérarchie communique pour justifier le pourquoi des procédures et décisions
- Lorsque la hiérarchie tient ses promesses et ne ment pas

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42
Q

Expliquer le but de l’étude de Fall (2014) ainsi que ses principales conclusions. (4 items)

A

On essaye de modérer justice organisationnelle, reconnaissance au travail et motivation intrinsèque.

Conclusion :
- La justice organisationnelle agit positivement sur la motivation intrinsèque (hypothèse validée)
- La justice organisationnelle contribue à une forte reconnaissance au travail (partiellement validée et effet non significatif de la justice procédurale sur la reconnaissance)
- La reconnaissance des supérieures est positivement associée à la motivation intrinsèque au travail (hypothèse validée)
- L’interaction de la justice avec la reconnaissance des supérieurs est positivement et significativement associée la motivation intrinsèque.

La justice interpersonnelle, la justice informationnelle et la justice distributive favorisent la motivation intrinsèque au travail.

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43
Q

Comment est construite l’échelle de justice organisationnelle de Colquitt (2001) ?

A

On y trouve 20 items divisés en 4 dimensions :

  • Justice procédurale : « On vous laisse exprimer vos opinions et sentiments lors des procédures de prise de décision »
  • Justice informationnelle : « Les récompense que vous recevez sont justifiées, compte tenu de vos performances »
  • Justice distributive : « Votre supérieur vous traite poliment »
  • Justice interactionnelle : « Votre supérieur adapte sa façon de communiquer à propos des procédures de prise de décision en fonction des besoins de chacun »
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44
Q

Quel peut être l’impact (réactions) du sentiment d’injustice sur le comportement des individus (Hirschman) ?

A
  • Acceptation : loyauté (Meyer, Colon, Nowakowski)
    L’individu accepte les décisions organisationnelles, même si elles sont contraignantes et qu’elles sont perçues comme injustes.
  • Retrait : (Skarlicki & Folger, 1997)
    L’individu est passif face à l’organisation
    Il se désengage, il n’est plus proactif, il s’absente plus fréquemment, il manifeste son intention de partir de l’organisation
    L’individu ressent de la déception envers l’organisation.
  • Comportements contre-productifs : (Ambrose et al. 2002)
    L’individu chercher à nuire à l’organisation, cela se manifeste par du sabotage organisationnel, des vols, des violations de règles (protocoles), il a des conduites d’agression verbale ou physique envers ses collègues ou supérieurs.
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45
Q

Qu’est-ce que le quiet quitting ?

A

La démission silencieuse
- L’individu décide de se détacher de la pression organisationnelle et de la charge de travail
- L’individu se limite uniquement aux missions inscrites sur sa fiche de poste
- L’individu se désengagence de son travail

Mise à l’écart individuelle de l’environnement de travail par un manque d’entrain, d’initiative ou d’engagement dans les activités de l’organisation (Schmitz & al. 2002)

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46
Q

Le quiet quitting dépend de deux dimensions. Lesquelles ?

A

Affective : l’individu ressent un moindre bien-être, une faible satisfaction au travail et développe une prédisposition à des troubles psychosomatiques

Comportementale : La démission silencieuse a tendance à augmenter les comportements contre-productifs, tels que :
- La réduction des performances
- Le manque de volonté face aux défis
- L’abandon des objectifs fixés et la réduction des relations sociales

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47
Q

Donner les trois phases du quiet quitting.

A
  • Choc entre les attentes initiales et la réalité
  • Baisse du niveau d’exigence, diminution des tentatives de résolution des problèmes dans l’organisation
  • Si les coûts du départ sont importants, l’individu se met en retrait sur le plan émotionnel, motivationnel et comportemental
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48
Q

Qu’est-ce que le modèle biomédical ?

A

Un modèle qui va décrire un être humain comme possédant une identité biologique commune à toutes les espèces.

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49
Q

Qu’est-ce que la médecine psychosomatique ?

A

Elle est développée en réponse à l’analyse freudienne de la relation entre l’esprit et la maladie. Freud va décrire un syndrome, la paralysie hystérique.
Elle n’a pas de causes physiologiques observables du coup il en a conclu que c’était le reflet de l’état psychique d’expérience ou de sentiments refoulée.

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50
Q

Qu’est-ce que l’approche comportementale de la santé ?

A

Le fait de mettre en place des comportements pour maintenir une bonne santé et prévenir l’apparition d’une certaine pathologie. Maintenir la santé et prévenir la maladie en privilégiant le changement de comportements et de style de vie potentiellement source de maladie.

51
Q

Qu’est-ce que la médecine comportementale ?

A

C’est une sorte d’amalgame des différentes sciences comportementales qui s’intéressent à la promotion de la santé et à la prévention des maladies.

52
Q

Qu’est-ce que la psychologie de la santé ?

A

Elle remet en cause la dichotomie (opposition) corps-esprit. Elle diffère des autres disciplines car elle s’appuie quasiment exclusivement sur les concepts et les méthodes de la psychologie.

C’est l’étude des troubles psychosociaux pouvant jouer un rôle dans l’apparition des maladies et pouvant accélérer ou ralentir leur évolution.

53
Q

Par quoi les maladies sont-elles causées ?

A

Combinaison de trois facteurs qui sont le biologique, le psychologique et le social.

54
Q

Expliquer le modèle intégratif de la santé de Bruchon-Sweitzer.

A

L’individu a deux principaux facteurs de risque qui sont : les facteurs socio-environnementaux et les facteurs personnels.

Face à ces facteurs, l’individu réagit et va mettre en place des stratégies qui vont limiter les conséquences, aussi bien sur l’état de santé physique que psychologique de l’individu.

On peut utiliser ce modèle pour la santé au travail.

55
Q

Quelle est la différence entre le comportement de santé, le comportement de maladie et le comportement de malade ?

A
  • Comportement de santé : tout comportement qui permet le maintien d’une bonne santé.
    ⟶ Exemple : manger sainement.
  • Comportements de maladie : tout comportement qui permet de remédier à une maladie.
    ⟶ Exemple : aller chez le médecin.
  • Comportements de malade : tout ce qui est mis en place par l’individu pour aller mieux.
    ⟶ Exemple : suivre le traitement
56
Q

Selon Matarazzo (1984), quels sont les deux types de comportements relatifs à la santé ?

A
  • Comportements dangereux pour la santé ou comportements pathogènes.
    Tous les comportements qui peuvent avoir un impact négatif sur l’état de santé.
    ⟶ Exemple : addictions, manger gras, fumer…
  • Comportements de protection ou comportements immunogènes
    Tous les comportements qui permettent de protéger la santé de l’individu.
    ⟶ Exemple : passer un examen de santé, à priori tout va bien mais on fait un check up pour vérifier
57
Q

Par quoi sont causée les maladie contemporaines selon McKeown ?

A

Les maladies contemporaines sont causées en partie par les comportements des individus.

58
Q

Donner la définition d’une attitude.

A

Prédisposition acquise à penser, ressentir et se comporter envers une personne (ou objet) d’une manière particulière.

58
Q

Vrai ou faux : les attitudes sont innées.

A

Faux.
Une attitude n’est pas pré-enregistré dans notre cerveau, c’est quelque chose qui va s’acquérir au fur et à mesure par expérience.

59
Q

Quelles sont les trois dimensions de l’attitude ? A quel modèle font-elles référence ?

A

Penser, ressentir, se comporter.

Cela fait référence au modèle ABC :
- A pour affect : correspond aux sentiments, aux émotions que cet objet d’étude va susciter chez nous.
- B pour behavior : le comportement, tous les comportements passé ou observés vis-à-vis de cet objet.
- C pour cognition : qui fait référence aux pensées, aux croyances, connaissances que l’on a sur les attributs de l’objet.

60
Q

Quelle est la différence entre l’engagement et la persuasion ?

A

Persuasion : attitude ⟶ comportement

Engagement : comportement ⟶ attitude

61
Q

Qu’est-ce qui différencie l’approche globale de l’approche dimensionnelle ?

A

Globale : sentiment unique et général envers notre travail.

Dimensionnelle : focalisation sur les dimensions, les différents aspects du travail qui jouent un rôle dans la perception de cette satisfaction.

62
Q

Mowday, Steers et Porter (1979) considèrent que l’engagement repose sur 3 composantes, lesquelles ?

A
  • Acceptation des buts / objectifs de l’organisation
  • Volonté de travailler dur pour l’organisation
  • Désir de rester dans l’organisation
63
Q

Quels sont les trois types d’engagement que l’on peut retrouver dans l’engagement organisationnel ?

A
  • Engagement affectif : rester par attachement
  • Engagement prolongé : rester pour les avantages
  • Engagement normatif : rester par valeur morale
64
Q

Il existe deux types de modèles théoriques pour prédire les comportements. Lesquels ? Les expliquer.

A
  • Cognitifs
    Identifient les prédicteurs et les précurseurs des comportements de santé.

⟶ S’inspirent de l’Utilité Subjective Attendue = les comportements des individus sont le résultat d’une évaluation subjective qui porte sur les coûts et bénéfices de ces comportements.

  • Sociaux-cognitifs
    Identifient les variables qui prédisent le comportement ou l’intention comportementale et de comprendre pourquoi les individus échouent à maintenir un comportement.

⟶ Théorie sociale cognitive = nos comportements sont gouvernés par les attentes, les renforcements et nos variables sociocognitives.

65
Q

Dans les comportements sociaux-cognitifs, qu’est-ce qu’une attente ? Et l’auto-efficacité ?

A

Attente = capacité perçue d’un comportement à produire telle ou telle conséquence.
Auto-efficacité = capacité perçue à mettre en œuvre le comportement.

On y retrouve les attentes dites de contrôle et l’efficacité personnelle appelé aussi l’auto-efficacité.

66
Q

Dans les comportements sociaux-cognitifs, quand parle-t-on de renforcement ?

A

On parle de renforcement lorsque le comportement est déterminé par ses conséquences.

67
Q

Expliquer le modèle HBM avec ses composants et ses critiques.

A

HBM, Health Belief Model | Différents composants du HBM appelées les croyances centrales perçue par l’individu.

On mesure dans quelle mesure ces comportements de santé vont apparaître. Ces variables vont déterminer la probabilité d’action / de comportement :

  • Vulnérabilité à la maladie : j’évalue le risque face à la maladie
  • Gravité de la maladie : « le cancer du poumon est une maladie grave »
  • Coûts du comportement : dans quelle mesure je vais estimer que c’est couteux pour moi d’arrêter de fumer.
  • Bénéfices du comportement : ce que je vais y gagner « arrêter de fumer me fera économiser de l’argent ».

CRITIQUES :
* Forte intention de comportement avec une faible vulnérabilité
* Centration sur le traitement conscient de l’information (cout/bénéfice) genre tout le monde fait ce système de penser de manière consciente.
* Ne prend pas en compte les facteurs émotionnels
* Centré sur l’individu, le rôle joué par l’environnement social n’est pas présent

68
Q

Expliquer le modèle PMT avec ses composants et ses critiques.

A

PMT, Théorie de la Motivation à la Protection | Avec quatre éléments, deux types d’évaluation vont être réalisées par l’individu : l’évaluation de la menace et l’évaluation du coping

Les éléments de la PMT :
- Vulnérabilité à la maladie: « mon risque est élevé »
- Gravité de la maladie: « le cancer du poumon est une maladie grave »
- Efficacité du comportement: « changer mon alimentation améliorerait ma santé »
- Auto-efficacité: « j’ai confiance en mes capacités à changer mon alimentation »

De par ses limites, ici Rogers s’appuie et dépasse le modèle précédent.

69
Q

Vrai ou faux : dans le modèle PMT, lorsque l’évaluation du coping est inférieure à l’évaluation de la menace, il va y avoir une motivation à la protection avec l’adoption de comportements prudents.

A

Faux.
Dans le modèle PMT, lorsque l’évaluation DE LA MENACE est inférieure à l’évaluation DU COPING, il va y avoir une motivation à la protection avec l’adoption de comportements prudents.

70
Q

Quels sont les deux modèles socio-cognitifs ?

A

TRA (Théorie de l’Action Raisonnée) et TPB (Théorie du Comportement Planifié).

TRA = énormément utilisée pour prédire les comportements. Notion de norme subjective. Elle replace l’individu dans son contexte social en distinguant les croyances et les valeurs subjectives.

TPB = extension de la théorie de l’action raisonnée. Selon la TPB, l’intention comportementale correspond à un ensemble de plan d’action visant à atteindre un but.

Résultat des deux tests : attitude + norme subjective + contrôle comportemental.

Toutes les deux mettent l’accent sur la notion d’intentions comportementales qui est déterminée par un ensemble de croyances.

71
Q

Dans les modèles de la TRA et la TPB (Théorie du Comportement Planifié), trois éléments sont mesurés, lesquels ?

A
  • L’attitude
    Celle-ci va être déterminée par les croyances relatives aux conséquences. Les conséquences vont être pondérées par la valeur accordée par la personne à ces conséquences.
    ⟶ Evaluation des comportements
  • La norme
    Cette norme subjective va être déterminée par la perception des opinions des individus, pondérés par la motivation à se conformer à ce que souhaitent ces personnes.
    ⟶ Va correspondre à la pression sociale perçue à émettre le comportement.
  • Le contrôle comportemental (rajouté dans le TPB)
    Il va être déterminé par les croyances sur la présence d’obstacles ou d’éléments facilitateurs externes ou internes. Le contrôle peut avoir un effet direct sur le comportement, sans passer par l’intention comportemental.
    ⟶ Va correspondre à l’évaluation de ces capacités à émettre le comportement.
72
Q

Qu’est-ce que le facteur g de Spearman ?

A

Spearman a déterminé un indice global qu’il a nommé facteur g. C’est un concept développé dans le cadre des recherches en psychométrie sur les habiletés cognitives. Le facteur g représenterai le socle de l’intelligence.

73
Q

Qu’est-ce que la phrénologie ?

A

La phrénologie pense pouvoir deviner les capacités intellectuelles et les valeurs morales à travers les bosses du crâne.

(Les études de Gall sur le sujet comportent de nombreux biais de sélection et d’interprétation)

74
Q

Que permet l’échelle métrique de l’intelligence d’Alfred Binet (modifiée par Terman et renommée l’échelle métrique d’intelligence Stanford Binet) ?

A

L’échelle vise un diagnostic rapide d’arriération en comparant les performances de l’enfant à celle de sa classe d’âge.

75
Q

Quel est le résultat donné par le test de Stanford Binet ? En quoi diffère-t-il de l’échelle métrique de l’intelligence d’Alfred Binet ?

A

Le résultat du test donne le Quotient Intellectuel.

Binet : l’objectif était d’identifier des enfants en difficultés scolaires qui nécessitaient une aide spécifique.
Terman : envisage le recours au test de QI dans le cadre d’une orientation professionnels pertinente, avec un objectif de sélection.

76
Q

Thurstone refuse l’idée que l’intelligence soit définie uniquement par sa dimension cognitive. Il remet en cause la thèse de Spearman et définit l’intelligence comme une construction comprenant sept éléments fondamentaux. Lesquels ? (7 items > mémo : Vp,Fn,Ffv,Fv,Fs,Fm,Fr)

A
  • La vitesse perceptive
  • Le facteur numérique
  • Le facteur fluidité verbale
  • Le facteur verbal
  • Le facteur spatial
  • Le facteur mémoire
  • Le facteur raisonnement

Ces facteurs sont orthogonaux = ils sont indépendants les uns des autres.

77
Q

Sandjak propose le concept de l’intelligence multiple. Quelle est sa définition de l’intelligence ?

A

Selon lui, c’est la capacité ou un ensemble d’aptitude qui permet à une personne de résoudre des problèmes ou de concevoir des produits qui sont importants dans un certain contexte culturel.

Cependant dans sa théorie il n’y a pas de hiérarchie des intelligences, ce qu’on lui reproche. Il fait l’objet de nombreuses critiques car sa théorie n’est pas validée par la recherche expérimentale.

78
Q

Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?

A

Forme d’intelligence qui suppose l’habileté à contrôler ses émotions et celles des autres, de faire la distinction entre elles, et d’utiliser cette information pour orienter ses pensées et actions.

79
Q

Quelle est la vision de Platon sur les émotions ? Et Aristote ?

A

PLATION :
Vision négative de l’émotion.
Pure et simple expression affective dénuée de raison.

ARISTOTE :
Vision positive de l’émotion.
Permet d’évaluer un potentiel ou plaisir à l’action. Ne dissocie pas la cognition de l’émotion.

80
Q

Qu’est-ce que la théorie béhavioriste des deux facteurs ?

A

Une théorie qui explique l’émotion par l’interaction entre les signaux corporels et la cognition. Elle affirme que les émotions ont deux composantes : l’activation physiologique et l’étiquetage cognitif.

81
Q

Sherer (2001) défini l’émotion comme un ensemble de variations épisodique avec un système à cinq composantes en réponses à des évènements évaluées comme important pour l’organisme. Quelles sont-elles ?

A
  1. Pensées suscitées par la situation - composante d’évaluation cognitive des stimuli ou des situations qui permet le déclenchement et la différentiation des émotions
  2. Modifications biologiques - qui se déroule en cascade (first neuronal (amigdale), puis physiologique (rythme cardiaque, température corporelle, etc), puis réponses neurovégétative (sueur, palpitation)
  3. Tendances à l’action - comportements en fonction de l’émotion (fuite, bagarre, pleurs, …)
  4. Modifications expressives et comportementales (ex : expression faciale, gestuelle, posture, intonation de la voix, …)
  5. Expérience subjective - produit final, expérience subjective, le ressenti
82
Q

Quelle est la différence entre l’émotion, l’humeur, l’affect et le tempérament ?

A

Emotion : un état relativement bref, provoqué par un stimulus ou une situation spécifique.

Humeur : persiste dans le temps, d’une intensité faible à modéré, quelque chose de plus général.

Affect : reprend à la fois les émotions et les humeurs, se sont les sentiments éprouvés.

Tempérament : toile de fond, état émotionnel de base de l’individu, comme tout apprentissage, le tempérament peut être déconstruit et changé.

83
Q

Quelles sont les trois fonctions des émotions ?

A

FONCTION 1 : Source d’informations
L’émotion permet de nous informer sur notre rapport au monde, sur notre environnement et à faciliter le passage à l’acte, le déclenchement de comportements.
⟶ exemple : une émotion négative va signaler un obstacle qui entrave l’atteinte d’un objectif et une émotion positive va plutôt signaler qu’un objectif est ou est en voie d’être atteint.

FONCTION 2 : Faciliter l’action
L’émotion est un guide de comportements dont l’objectif va être de permettre d’agir vite et bien.
⟶ exemple : la peur va faciliter la fuite et inhiber le fait de rire ou de sauter de joie là où la colère va encourager la lutte pour se défendre.

FONCTION 3 : Faire support à la décision
Cas de Phineas Gage, il serait devenu incapable de traiter l’information émotionnelle après sont accident (cérébro-lésé), il n’aurait plus de réponses physiologiques liés aux émotions, encore plus si la situation est risquée. Damasio met en évidence un fort contraste entre la qualité du raisonnement et la pauvreté des décisions des patients cérébro-lésés.

84
Q

Que sont les compétences émotionnelles ?

A

Les compétences émotionnelles vont désigner la capacité en pratique à identifier, comprendre, exprimer et réguler ses émotions et celles d’autrui.

Elles vont jouer un rôle essentiel dans la santé mentale, la santé physique, la performance au travail et les relations sociales.

85
Q

Quelles sont les quatre compétences émotionnelles ?

A
  • Identifier les émotions chez soi et chez les autres
  • Exprimer ses émotions et faciliter l’expression d’autrui
  • Comprendre son vécu émotionnel et celui d’autrui
  • Réguler les émotions au niveau personnel et relationnel
86
Q

Vrai ou faux : l’intelligence émotionnelle va avoir une influence directe ou indirecte sur de nombreux paramètres de l’organisation par exemple sur la qualité des relations, l’absentéisme, la satisfaction au travail, performance, sorte de leadership, engagement, etc.

A

Vrai.

87
Q

Vrai ou faux : la compétence émotionnelle est une capacité apprise fondée sur l’intelligence émotionnelle.

A

Vrai.

88
Q

Quelles sont les cinq compétences fondamentales de l’intelligence émotionnelles par Mikolajczak (2014) ? (5 items > mémo : ICERU)

A
  • Identification
  • Compréhension
  • Expression
  • Régulation
  • Utilisation
89
Q

Vrai ou faux : la performance est négativement corrélée à la régulation émotionnelle.

A

Faux.
La performance est positivement corrélée à la régulation émotionnelle.

90
Q

Vrai ou faux : l’intelligence émotionnelle est positivement associée à la performance managériale.

A

Vrai.

91
Q

Vrai ou faux : la compétence émotionnelle ne permet pas de prédire un burnout ou la gravité des symptômes.

A

Faux.
La compétence émotionnelle prédit le burnout.

92
Q

Qu’est-ce que le SMS et le HHS ?

A

Ce sont nos deux systèmes physiologiques (SMS (sympathique médullo-surrénalien) et HHS (hypothalamo-hypophyso-surrénalien)).

Ils vont entrainer la libération de diverses substances dans l’organisme.

93
Q

Vrai ou faux : les sujets à faible intelligence émotionnelle ont en moyenne un niveau de cortisol plus bas comparativement au niveau de cortisol des participants à grande intelligence émotionnelle.

A

Faux.
Les sujets à faible intelligence émotionnelle ont en moyenne un niveau de cortisol plus élevé comparativement au niveau de cortisol des participants à grande intelligence émotionnelle.

94
Q

Qu’est-ce que la motivation ?

A

Processus qui permet de faire le lien entre l’implication et la satisfaction. Processus par lequel un individu consacre une intensité, une direction et une persistance à atteindre un objectif.

C’est parce qu’un individu cherche à satisfaire certains besoins qu’il se motive. S’il obtient ce qu’il recherche, alors il sera satisfait.

95
Q

Quelles sont les deux façons d’inférer l’état motivationnel d’une personne ?

A
  • Observer les manifestations publiques de la motivation
  • Accorder une attention particulière aux antécédents connus de ces états
96
Q

Quelles sont les manifestations publiques de la motivation ?

A
  • Comportement
  • Engagement
  • Psychophysiologiques
  • Activation cérébrale
  • Informations autorapportées (évocations libres du ressenti dans le cadre d’un échange, entretien ou d’un questionnaire)
97
Q

Quelles sont les aspects du comportement qui montreront l’intensité de la motivation d’une personne ?

A
  • Les efforts (durant la tâche)
  • La persévérance (entre le déclenchement et l’arrêt du comportement)
  • La latence (délai entre le déclenchement du comportement et le premier moment où il a pu être initié)
  • Le choix (préférence exprimée envers une option parmi d’autres)
  • La probabilité de réponse (nombre d’occurrences auxquelles un individu émet une réponse spécifique par rapport au nombre total de réponses possibles)
  • Les expressions faciales (mouvements du visage)
  • Les gestes corporels (mouvements du corps)
98
Q

Si un comportement est associé à un effort intense, un temps de réaction court mais qu’il se manifeste longtemps, qu’il a une probabilité d’occurrence élevée et qu’il s’accompagne d’une
gestuelle faciale ou corporelle importante, que peut-on en déduire ?

A

On peut en déduire que la motivation est intense.

99
Q

Quelles sont les quatre composantes distinctes mais reliées et se soutenant mutuellement dans l’engagement motivationnel ?

A
  • Le comportement
  • Les émotions
  • La cognition
  • L’agentivité (contribution)
99
Q

Qu’est-ce que la psychophysiologie ?

A

Elle désigne le processus par lequel les états psychologiques (motivation, émotions) produisent des
changements en aval de la physiologique du corps (transpiration, rythme cardiaque, etc.).

C’est l’étude de l’interaction entre les états corporels et les états mentaux.

100
Q

Comment l’activité cérébrale permet-t-elle une manifestation de la motivation ?

A

La motivation et les émotions produisent des patterns d’activité neuronale différents.

Exemple : il est possible de déduire qu’une personne ressent de la soif ou du dégout.

101
Q

De quel manière les informations rapportées permettent-elles une manifestation de la motivation ?

A

En questionnant les individus sur leur motivation via un entretien ou un questionnaire.

Il peut donc y avoir des biais, c’est pour ça qu’il est important de prendre en compte les autres composantes.

102
Q

La motivation pousse l’individu à s’engager dans des comportements particulier qui vont se traduire avec quoi ?

A
  • La direction : choisir un comportement spécifique parmi une gamme de comportement
    plus large.
  • L’intensité : quantité d’efforts qu’on va déployer pour réaliser une tâche.
  • La persistance : maintien d’un comportement dans le temps.
103
Q

Elton Mayo (1920) a fait la première étude sur les théories de la motivation. Qu’a-t-il suggéré ?

A

Il a suggéré que les facteurs physiques, environnementaux, ici la luminosité, ont un impact sur la performance des individus.

Finalement cela n’a pas été vérifié mais il se dit tout de même qu’il faut tenir compte des facteurs subjectifs.

104
Q

Donner la hiérarchie de la pyramide des besoins de Mashlow.

A

____
Besoin de réalisation de soi, de s’accomplir
(développement personnel et professionnel)
____________
Besoin d’estime
(soi, autonomie, accomplissement de soi, reconnaissance)
______________________
Besoin d’appartenance
(notion d’affiliation, d’amitié, d’intégration au groupe)
________________________________
Besoin de sécurité
(protection contre des agressions physique, émotionnel)
________________________________________
Besoins physiologiques
(manger, boire, dormir, être à l’abri)

105
Q

Pourquoi la pyramide des besoins de Mashlow a-t-elle été critiquée ?

A

La théorie est non prouvée : dans les recherches empiriques on ne retrouve pas cette hiérarchie.

Le passage d’un niveau à un autre est discutable.

Elle n’explique pas la démotivation, seulement la motivation.

106
Q

Que dit Herzberg sur l’attitude des individus et la motivation ?

A

Il dit que l’attitude d’un individu au travail peut être déterminante quant à la réussite ou à l’échec d’une tâche.

107
Q

Vrai ou faux : les facteurs de satisfaction et d’insatisfaction sont opposés (contraires).

A

Faux.
Les facteurs de satisfaction ne sont pas le contraire de facteurs d’insatisfaction, ce n’est pas un rapport d’opposition.

108
Q

Avec la nouvelle vision qu’apporte Herzberg, comment sont placés les facteurs de satisfaction et d’insatisfaction ?

A

Ils sont placés sur deux continuums différents :

  • Les « facteurs de motivation » sont les facteurs qui vont impacter la satisfaction.
  • Les « facteurs d’hygiène » sont les facteurs qui vont impacter l’insatisfaction.
109
Q

Quel est le rapport entre le schéma de Maslow et celui de Herzberg ?

A

Les facteurs de motivation d’Herzberg correspondent aux besoins supérieurs de la pyramide de Maslow. Les facteurs d’hygiène d’Herzberg correspondent aux besoins inférieurs de la pyramide de Maslow.

110
Q

La théorie des deux facteurs (internes et externes) a été très influente dans le domaine des organisation, mais quelles sont ses limites ?

A
  • Pas valide scientifiquement : méthodologie discutable (LOC interne / externe).
  • Protocole sans d’échelle de satisfaction donc difficile de mettre en évidence ses hypothèses.
  • Ignore des variables propres à la situation, or le contexte peut influencer notamment la satisfaction.
111
Q

En quoi la TAD (théorie de l’autodétermination) fait-elle partie de la psychologie organisationnelle positive ?

A

La TAD adopte des postulats très positifs sur le fonctionnement humain notamment qu’il y a une forte propension chez l’Humain à vouloir apprendre, se cultiver, assimiler des valeurs importantes, à connecter et collaborer avec autrui.

Ces postulats ont des conséquences
fondamentales en terme de retombées appliquées, notamment dans le travail.

112
Q

Quels sont les trois besoins psychologiques qui doivent être satisfaits pour amener à la motivation ?

A
  • Besoin d’autonomie
  • Besoin de compétence
  • Besoin de proximité sociale.
113
Q

Quelles sont les quatre régulation de motivation extrinsèque ?

A
  • Régulation intégrée :
    Comportement en parfaite harmonie avec ses valeurs.
    ⟶ Lieu de causalité interne.
  • Régulation identifiée :
    Comportement qui a du sens et qui est relié à des buts.
    ⟶ Lieu de causalité plutôt interne.
  • Régulation introjectée :
    Comportement pour faire face à des pressions externes. Pour éviter de ressentir de la culpabilité (contrainte).
    ⟶ Lieu de causalité plutôt externe.
  • Régulation externe :
    Comportement pour faire face à des pressions externes. Pour éviter une punition ou obtenir une récompense.
    ⟶ Lieu de causalité externe.
114
Q

Quelle est la divergence entre ce que les recherches scientifiques mettent en évidence par rapport à la motivation et ce qui est fait en pratique dans les organisations de travail ?

A

Dans les organisations de travail, la façon dont on va essayer de motiver les équipes est en termes de récompense/punition.
Or, on a vu que ce n’étais pas la meilleure des manière d’obtenir de la motivation.

115
Q

Quelles sont les trois dimensions de base pour avoir une motivation intrinsèque ?

A

L’autonomie ou le désir de diriger notre propre vie.

La maîtrise ou l’aspiration de se surpasser sur quelque chose qui compte pour nous.

La pertinence ou l’envie de faire quelque chose qui fait sens au-delà de notre propre personne.

116
Q

Quelles sont les conséquences psychologiques de la motivation autonome ?

A
  • Psychologiques (plus de bien-être)
  • Physiques (plus d’énergie)
  • Comportementales (plus de partage)
  • Economiques (moins d’absences)
117
Q

Quelles sont les conséquences psychologiques de la motivation contrôlée ?

A
  • Psychologiques (moins de bien-être)
  • Physiques (moins d’énergie)
  • Comportementales (moins de partage)
  • Economiques (plus d’absences)
118
Q

Comment stimuler la motivation autonome et diminuer la motivation contrôlée ?

A

Il faut satisfaire les trois besoins psychologiques qui sont innés, universels et fondamentaux.

Ces besoins sont :
- La compétence
- L’autonomie
- L’affiliation sociale

119
Q

Vrai ou faux : l’absence de satisfaction des besoins signifie frustration au travail.

A

Faux.
Absence de satisfaction des besoins ne signifie pas frustration au travail.

120
Q

Que permet la TAD ?

A

Elle explique comment et pourquoi différents types de motivation se développent.

121
Q

Vrai ou faux : la satisfaction des besoins augmente la motivation autonome et la frustration des besoins augmente la motivation contrôlée.

A

Vrai.

122
Q

Quelles sont les conséquences de la motivation au travail ?

A
  • Le bien être psychologique
  • La satisfaction au travail
  • Eviter l’épuisement professionnel (burnout)
  • La santé physique

La satisfaction des besoins va prédire directement ou indirectement la performance sur la motivation (positivement).