Psychologie du travail Flashcards
Comment était perçu le travail au XIXème siècle ?
- Le travail est une marchandise, le salaire est proportionnel à la force de travail (Marx).
- Le travail permet d’indiquer la valeur sociale d’un individu, un individu qui a beaucoup travaillé a produit beaucoup de richesse, il a une valeur positive.
- Le travail s’intègre à la vie privée de l’individu.
Quelles sont les conséquences de la valorisation du travail ?
La valorisation du travail a pour conséquence la stigmatisation de celui qui ne travaille pas. Perdre son emploi, c’est aussi perdre son statut social et c’est perdre sa motivation à rechercher un emploi → effondrement psychologique, baisse de l’estime de soi.
Quelles sont les rôles et missions du psychologue du travail ?
(5 items > mémo : EAMCB)
- Elaboration
- Accompagnement
- Mise en œuvre des stratégies
- Conformité des conditions de travail
- Bien-être des salariés
Donner un exemple de mission du psychologue du travail.
- Réalisation du diagnostic et du plan de prévention des risques psycho-sociaux
- Suivis individuels des salariés, accompagnements individuels à la reprise d’activité (maladie)
- Médiation et régulation des conflits
Donner les six principes sur lesquels s’appuie le Code 4R-C-I, un cadre pour que le psychologue prenne ses décisions.
- Respect du droit de la personne :
Tout ce qui concerne et relève du consentement de la personne. - Compétences :
Le psychologue va garantir ses outils théoriques, c’est-à-dire les modèles sur lesquels il s’appuie, et ses outils méthodologiques c’est-à-dire les outils qu’il va utiliser pour faire des diagnostiques. - Responsabilité et autonomie :
Le psychologue est responsable des données qu’il collecte et qu’il diffuse car il en garantit la validité avec le principe de compétences. - Rigueur :
Le psychologue doit pouvoir mener son action dans le respect de cette rigueur. - Intégrité et probité :
Un psychologue ne doit pas utiliser une situation à des fins personnelles. Il ne doit pas abuser de sa position non plus. Rester neutre, bien séparer travail et vie privée. - Respect du but assigné :
Tous les éléments d’informations, toutes les données qui ont été recueillies ne doivent être analysées et interprétées qu’en relation avec strictement le contexte de ce recueil.
Qu’est-ce que la notion d’attitude ? Nommer les trois attitudes principales au travail.
L’attitude s’intercale entre le sujet et l’objet
L’attitude ne peut PAS être mesurée directement, mais elle se traduit par des comportements dirigés vers l’objet des prises de position (opinion), des croyances (ce que l’individu tient pour vrai)
Trois attitudes principales au travail :
- La motivation
- La satisfaction
- L’implication (ou engagement personnel)
On parle d’attitudes ou de rapport au travail.
Dans la théorie des X et Y de McGregor, citer les principales caractéristiques des X et des Y. Donner, pour chacun d’eux, un exemple de préconisation en matière de management.
Selon McGregor, il existe 2 catégories d’individus au travail : les X et les Y.
X = Le manager doit créer des conditions contraignantes. MANAGEMENT AUTORITAIRE.
- Besoin d’être contrôlés, passifs, manque d’initiative, peur des responsabilités
Y = Le manager doit opérer une décentralisation des responsabilités et une délégation des tâches. MANAGEMENT PAR LA CONFIANCE.
- Préfèrent la liberté d’action, autonomes, à l’affut des responsabilités.
Info : quand il y a un sentiment d’injustice, on passe de Y à X. On peut devenir un X selon les situations.
Expliquer la théorie de l’autodétermination de Decy & Ryan (1985).
C’est le besoin de se sentir à l’origine de ses propres comportements (= autodéterminé). Ce besoin va se traduire par le fait de choisir librement ses actions afin de satisfaire ses besoins de compétence, d’autonomie et de relation.
Dans la théorie de l’autodétermination de Decy & Rayan (1985), quels sont les trois sous-besoins fondamentaux universellement plus spécifiques partagés qui prédisent le bien-être de l’individu ?
- Le besoin de compétence : recherche d’évoluer dans ses connaissances, compétences, savoir-être relationnel, etc.
- Le besoin d’autonomie : besoin d’être un acteur de sa propre vie / travail (pas un « pion »)
- Le besoin de relations : besoin d’interagir et d’être connecté avec autrui
Dans la continuité de la théorie de l’autodétermination de Decy & Rayan (1985), quelles sont les trois formes qui dépendent de la force des besoins d’autodétermination ?
- Motivation intrinsèque :
Le travail est accompli volontairement pour la satisfaction et le plaisir ressenti.
⟶ autodétermination forte (+ +) - Motivation extrinsèque :
Le travail est accompli car il permet de répondre à des fins instrumentales (obtenir des avantages ou éviter des conséquences négatives).
⟶ autodétermination moyenne (+ -) - Amotivation :
Absence de motivation, les comportements sont automatisés, accomplis sans envie, ils travaillent parce qu’ils n’ont pas le choix.
⟶ autodétermination nulle, absente (- -)
Détailler les différentes formes de régulation de la motivation extrinsèque.
- Régulation externe : peur d’un évènement négatif, désir de récompense (peur d’être mal vu).
- Régulation introjectée : caractéristiques personnelles (sens du devoir, conscience morale).
- Régulation identifiée : recherche de l’atteinte d’un but précis (évolution de carrière, passage dans un autre service).
- Régulation intégrée : recherche d’une satisfaction globale, motivation instrumentale intégrée à une motivation supérieure (accepter de faire une tâche même fastidieuse parce qu’elle fait partie du métier).
Donner un exemple prouvant le lien entre la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque.
Lorsque la motivation extrinsèque est renforcée, la motivation intrinsèque diminue : lorsqu’un individu reçoit une récompense tangible pour son travail, la motivation intrinsèque diminue.
Donner des exemples de ce qui permet un soutien à la motivation intrinsèque.
- Favoriser la satisfaction des besoins psychologiques
- Accepter de prendre la perspective des collaborateurs, reconnaitre ses sentiments et émotions (cf., intelligence émotionnelle et empathie)
- Expliquer le rationnel et les raisons derrière chaque demande et règlement
- Offrir des choix : ne pas décider à leur place, ouvrir ces possibilités pour qu’iels prennent part aux décisions
Donner des exemples de ce qui engendrerait un renforcement de la motivation extrinsèque.
- Faire ressentir de la culpabilité aux collaborateurs
- Avoir recours aux menaces
- Manipuler les collaborateurs en leur offrant des récompenses contingentes (sans le dire aux autres, en tsoumtsoum)
- Donner des ordres de façon autoritaire à ses collègues
Donner les deux ou trois dimensions des différentes motivations qui décomposent de la force des besoins d’autodétermination.
Motivation intrinsèque
– à la connaissance : besoin de nouvelles connaissances, curiosité, envie, plaisir d’apprendre..
– à l’accomplissement : avoir plaisir à travailler, satisfaction de relever des défis intéressants
– à la stimulation : s’amuser, ressentir des émotions positives
Motivation extrinsèque
– identifiée : atteindre une qualité de vie, évoluer dans sa carrière
– introjectée : besoin de réussir, de s’accomplir
– régulation externe : gagner de l’argent, avoir une sécurité
Amotivation
– interne : ne pas se sentir à la hauteur
– externe : contraintes importantes, objectifs trop élevés
Quelles sont les dimensions et stratégies de la satisfaction pour augmenter la satisfaction ?
Dimensions :
- Cognitive : écart entre ce qu’il sait de son travail et ce qu’il souhaite de son travail
- Affective : sentiments et émotions ressentis à l’égard de son travail.
- Conative ou comportementale : ce qui pousse l’individu à agir, ses intentions d’action vis-à-vis du travail.
Stratégies (Michalos, 1980):
- Stratégies cognitives : changer ses attentes ou ses perceptions de la situation de travail, rationaliser (=relativiser), afin de diminuer l’insatisfaction ressentie.
- Stratégie affective : nier les aspects négatifs de la situation vécue.
- Stratégies comportementales : de l’engagèrent, agir sur la situation pour diminuer l’insatisfaction.
Quelles sont les deux ensembles de facteurs à l’origine de la satisfaction au travail ?
- Les facteurs personnels : courbe en U, satisfaction importante en début de carrière puis diminution à cause des travers de la société par exemple puis augmentation en fin de carrière.
- Les facteurs organisationnels : le sentiment de reconnaissance, climat de travail, salaire, niveau d’emploi
Quelles sont les conséquences de la satisfaction au travail ?
- Augmentation de la performance
- Diminution de l’absentéisme
- Diminution des turnovers = considérer le nombre de personne qui travaille en rotation
L’échelle MSQ (Minnesota Satisfaction Questionnaire) repose sur deux dimensions principales, quelles sont-elles donner des exemples.
(2 items > mémo : PO)
On distingue deux dimensions dans ce questionnaire :
- les facteurs personnels = relèvent de ce que l’individu retire de son travail ⟶ l’importance qu’il peut avoir aux yeux de ses collègues par exemple
- les facteurs organisationnels = relèvent des conditions de travail ⟶ possibilités d’avancement, salaire par exemple
Dans la théorie de Allen & Meyer, 1997 sur l’implication organisationnelle, trois niveaux d’implication sont distingués, lesquels ? Les décrire rapidement.
- L’implication affective : attachement envers l’organisation, envie d’en faire partie, avec un partage des buts et des valeurs.
Instabilité : restera seulement si aura positive. - L’implication normative : sentiment d’une obligation de travailler dans l’organisation, devoir moral ou loyauté envers un travail déjà engagé.
Instabilité : tant qu’il se sent utile il reste, lorsque sa dette est terminé il part - L’implication calculée (ou cognitive ou de continuité) : calcul que fait l’individu entre les avantages à rester et les risques liés au départ de l’entreprise.
Instabilité : tant que le résultat de son calcul le satisfait le salarié reste, sinon, il part.
Quelles sont les trois conditions nécessaires à l’implication et l’engagement organisationnel ?
- La cohérence fondamentale, c’est-à-dire connaitre et adhérer de la stratégie et des objectifs de l’entreprise ou le projet d’entreprise
- La réciprocité, soit l’engagement (au moins moral) de l’entreprise vis-à-vis de ses salariés à travers derrières les politiques de rémunération affichées et assumés, la reconnaissance, la prise en compte des besoins individuels.
- L’appropriation, c’est-à-dire l’identification des salariés à leur entreprise, l’implication organisationnelle.
Qu’est-ce que cela signifie quand on parle d’implication organisationnelle ?
C’est l’état psychologique établissant un lien spécifique entre l’individu et son organisation de travail (Mathieu & Zajac, 1990).
Qu’est-ce que cela signifie quand on parle d’attachement organisationnel ?
C’est le lien affectif entre l’individu et son organisation, l’individu internais et adopte les perspective de l’organisation (Mathieu et Zajac 1990) comme si elles étaient siennes, peu amené à la soumission de l’individu absorber par son travail.
Qu’est-ce que cela signifie quand on parle d’engagement organisationnel ?
C’est le comportement d’investissement personnel dans l’organisation (School, 1981).