psy Flashcards
Afin de différencier la schizophrénie d’une psychose induite par des amphétamines, lequel des éléments suivants
vous orienterait le plus vers une psychose induite par les amphétamines.
A: Le délire paranoïde
B: Les hallucinations auditives
C: Le sensorium clair
D: Les hallucinations tactiles ou visuelles
E: L’orientation spatio-temporelle intacte
D: Les hallucinations tactiles ou visuelles
puisque scz aurait des hallucinations auditives
Combien de temps après un arrêt de consommation d’alcool doit-on attendre avant de conclure que le tableau
affectif n’est pas lié à la consommation?
A: 1 semaine
B: 4 semaines
C: 6 mois
D: 1 an
B: 4 semaines
Lors d’une fête familiale, une femme voit son mari courtiser sa jeune cousine; elle se sent blessée et
jalouse. Consciente de sa réaction, elle décide de mettre ses sentiments de côté et d’attendre un moment plus
approprié pour confronter son mari. Quel mécanisme de défense associez-vous à cette situation clinique?
Suppression
Un jeune homme se fait réprimander par son professeur. Il demeure silencieux pendant que cette dernière le
traite sévèrement lui affirmant qu’il est un raté. En arrivant à la maison, le jeune homme s’en prend à son frère en
criant après lui sans raison apparente. Quel mécanisme de défense associez-vous à cette situation?
déplacement
Laquelle des caractéristiques suivantes ne correspond pas à un trouble somatoforme?
A: Déplacement somatique d’un conflit psychique interne
B: Douleurs musculaires diffuses et migratoires
C: Recherche de gains secondaires
D: Investigation négative
E: Douleurs chroniques
C: Recherche de gains secondaires
Vous recevez Kevin, 8 ans, qui vient accompagnés de sa travailleuse sociale et de ses parents d’accueil. Vous
apprenez qu’il est en placement depuis 4 mois en raison d’un problème de toxicomanie chez ses parents
biologiques ; il fut gardé de façon imprévisible à plusieurs reprises depuis le bas âge par sa grand-mère, mais
celle-ci ne désire pas s’en occuper à temps plein. Alors qu’à son arrivée en famille d’accueil, Kevin démontrait
une grande avidité affective, il devint progressivement plus difficile au plan du comportement. Il fait des crises
fréquentes, crie à l’injustice à tout propos, a une humeur triste par moments et des mouvements de
rapprochement et d’éloignement déroutants pour son entourage. À l’école, il ne se fait pas d’amis et recherche
l’attention exclusive du professeur, ce qui est source de conflits. Il n’accepte aucun compliment et détruit parfois
des objets personnels auxquels il semblait tenir. Quel est le diagnostic psychiatrique?
Trouble réactionnel de l’attachement
pcq histoire de placement
ne recherche pas réconfort des parents
émotions négatives
Justin a 35 ans, un emploi stable et vit de façon assez isolée. Bien qu’il ait quelques amis, il les trie sur le volet,
après toutes ces expériences où sa confiance a été trahie sans raison, ce qu’il n’est pas prêt d’oublier. Il a
récemment embauché une nième femme de ménage. Il lui a fait subir un processus de sélection ardu et insiste
pour être présent les cinq premières fois qu’elle fera le ménage. Il ne tient pas à revivre les expériences vécues
dans le passé où il soupçonnait sa femme de ménage de répandre des ragots à son sujet. Il ignore s’il arrivera à
lui faire assez confiance pour lui remettre ses clefs. En nettoyant son placard de chambre, cette dame se met à
tousser, ce qui le met en colère car il croit qu’elle lui passe ainsi un commentaire à l’effet que son placard pue. Il
se retient de réagir jusqu’à ce qu’elle lui fasse un commentaire sur le fait qu’une tache du tapis est difficile à
enlever, ce qui déclenche chez lui une colère dans laquelle il lui crie après, invoquant qu’elle cherche à le mettre
en rogne afin qu’il quitte le logement et pour qu’elle puisse en son absence lui voler son argent. Présumant de la
condition psychiatrique dont souffre ce patient, quel serait dans la liste suivante le facteur qui décrirait le mieux
le traitement de cette condition?
A: Ces patients recherchent le plus souvent un traitement pour leur méfiance
B: Ces patients vivent leurs traits paranoïaques comme étrangers à eux
C: Ces patients peuvent rechercher un traitement pour des symptômes d’anxiété
D: Ces patients n’ont pas de diagnostic comorbide à l’axe I
E: Ces patients répondent de façon marquée à l’instauration d’une médication psychotrope
C: Ces patients peuvent rechercher un traitement pour des symptômes d’anxiété
Parmi les suivants, quels troubles retrouve-t-on souvent en comorbidité avec le trouble panique? (maximum 3
réponses)
A: Trouble obsessif-compulsif
B: Abus de substance
C: Dépression majeure
D: Syndrome de Gilles de la Tourette
E: Schizophrénie de type paranoïde
A: Trouble obsessif-compulsif
B: Abus de substance
C: Dépression majeure
Vous êtes de garde à l’urgence, et un patient se présente en ambulance. Il est accompagné de sa fille. Selon les
symptômes qu’il présente ainsi que l’histoire clinique, vous soupçonnez un sevrage d’alcool. Parmi les éléments
suivants, lesquels ne seraient pas typiques d’un sevrage alcoolique? (maximum 3 réponses)
A: Transpiratiohn
B: Hypersomnie
C: Insomnie
D: Vomissements
E: Céphalées
F: Tremblements
G: Hallucination visuelles
H: Convulsions
N: nystagmus
> B: Hypersomnie
E: Céphalées
N: nystagmus
Madame A. se présente à l’urgence. Elle se plaint de douleurs abdominales très intenses. En revoyant son dossier, vous notez qu’il s’agit d’une patiente qui se présente fréquemment à l’urgence, et a pratiquement toujours les mêmes plaintes. À plusieurs endroits dans le dossier, on évoque la possibilité d’un trouble factice.
Parmi les éléments suivants, lequel viendrait CONTREDIRE ce diagnostic?
A: Les symptômes sont feints intentionnellement
B: La patiente se plaint également de symptômes de l’humeur
C: La patiente est déjà connue pour un trouble de la personnalité
D: Le but de la patiente est principalement de fuir ses obligations au travail
E: Vous objectivez également une hématurie macroscopique
D: Le but de la patiente est principalement de fuir ses obligations au travail
factice = avoir le role de malade, pas de gains secondaires.
gain secondaire dans trouble de simulation
Vous voyez une patiente avec un trouble dépressif majeur sévère. Elle a tenté plusieurs traitements avec des antidépresseurs, pendant plus de 6 semaines, et à des doses adéquates. Vous savez qu’au Québec, on a de plus en plus recours à l’ECT (électroconvulsivothérapie) comme traitement de la dépression majeure réfractaire au
traitement pharmacologique et à la psychothérapie, et vous lui proposez cette option. Avant de prendre unedécision, la patiente et sa famille ont plusieurs questions pour vous. Parmi ces énoncés sur l’utilisation des électrochocs, lequel est FAUX?
A: La dépression majeure est la principale indication pour le recours à l’ECT, mais dans certains cas elle peut être utilisée dans la
schizophrénie
B: L’ECT peut avoir des conséquences sur les fonctions cognitives. En général, l’amnésie antérograde disparaît plus rapidement
que l’amnésie rétrograde
C: La grossesse est une contre-indication absolue de l’électroconvulsivothérapie
D: Les traitements d’ECT se font actuellement sous anesthésie générale, avec ventilation assistée (O2 à 100%) et avec un agent curarisant
C: La grossesse est une contre-indication absolue de l’électroconvulsivothérapie
Autre:
-ECT est plus efficace que rTMS
-ECT donne des troubles cognitifs avec amnésie
Joelle vous consulte sur référence de sa famille et de son médecin de famille. Elle est en difficulté. Ses études universitaires et ses relations interpersonnelles avec sa famille et son ami sont menacées par son incapacité à faire faire à l’extérieur de sa maison. Elle reste enfermée. Dès qu’elle sort, elle commence à avoir des palpitations cardiaques, des sueurs froides, un sentiment d’être observée et cherche à se réfugier à l’intérieur.
En fait, elle est certaine que des agents d’un gouvernement étrangers espionnent ses travaux de thèse demaîtrise en histoire.
À quelle pathologie psychiatrique pensez-vous?
A: Anxiété généralisée
B: Phobie sociale
C: Claustrophobie
D: Schizophrénie
E: Aucune de ces pathologies
E: Aucune de ces pathologies
Une femme de 25 ans présente, depuis 4 jours, une hypervigilance car elle est persuadée que ses voisins la
surveillent et lui veulent du mal. À ce stade, quel diagnostic ne fait pas partie de vos hypothèses?
A: Trouble lié à l’usage de cocaïne
B: Épisode maniaque
C: Trouble schizoaffectif
D: Épisode hypomaniaque
> D: Épisode hypomaniaque
Critères diagnostiques d’un épisode hypomaniaque. Critère E : l’épisode n’est pas suffisamment sévère pour causer une altération du fonctionnement social ou occupationnel ou nécessiter une hospitalisation;
s’il y a des caractéristiques psychotiques, l’épisode est, par définition, maniaque. Puisque la patiente dans la vignette clinique présente des symptômes psychotiques (idées délirantes), on peut exclure d’emblée un épisode d’hypomanie (D).
Les autres troubles peuvent tous être associés à de la psychose.
Un homme de 89 ans connu dément et alcoolique est amené à l’urgence pour fièvre et déshydratation. Il présente
des hallucinations et un état de conscience fluctuant. L’infirmière vous donne ses signes vitaux : TA à 100/50,
FC à 98bpm, FR à 20, T° à 38°C, Saturation à 96% à l’AA. Vous soupçonnez un delirium. Lequel des facteurs suivants prédisposent à cet état?
A: Sexe masculin
B: Fièvre
C: Déshydratation
D: Fécalome
E: Hypotension
> A: Sexe masculin
Un patient de 85 ans vous décrit que depuis les derniers mois, rien ne va plus. Il a des hallucinations visuelles et
son sommeil est perturbé. De plus, son niveau d’attention et sa vigilance fluctuent et il présente un tremblement
au repos.
Tous les énoncés ci-dessous sont des symptômes MAJEURS de la démence à Corps de Lewy, sauf un,
lequel?
A: Trouble de sommeil paradoxal
B: Hallucinations visuelles récurrentes
C: Fluctuation de l’atteinte cognitive
D: Parkinsonisme spontané
> A: Trouble de sommeil paradoxal
Quels sont les ssx majeures et mineurs démences corps lewy
Les symptômes majeurs sont les suivants :
- Fluctuation de l’atteinte cognitive
- Hallucinations visuelles
- Parkinsonisme spontané
Les symptômes mineurs sont les suivants :
- Trouble de sommeil paradoxal
- Sensibilité élevée aux neuroleptiques
- Faible captation du
transporteur de la dopamine dans les noyaux gris centraux à l’imagerie par SPECT ou PET
Une femme de 79 ans se présente à votre bureau pour un premier épisode de dépression non compliquée. Elle est connue diabétique seulement et n’a jamais eu d’infarctus ou d’AVC. Elle a de plus chuté il y a quelques mois
suite à un épisode de lipothymie post-changement de position. Son père est décédé d’un cancer du foie à 49 ans.
Lequel de ces médicaments est le moins approprié pour elle?
A: Citalopram (Celexa®)
B: Bupropion (Wellbutrin®)
C: Venlafaxine (Effexor®)
D: Trazodone (Desyrel®)
E: Quetiapine (Seroquel®)
> E: Quetiapine (Seroquel®)
Un des effets secondaires du Seroquel est une hypotension importante, c’est pourquoi il faut user de ce médicament
avec parcimonie et en petite dose chez les personnes âgées, surtout ceux souffrant d’hypotension orthostatique. (Toronto Notes -
Antidépresseurs)
Un homme de 55 ans se présente à votre bureau pour un premier épisode de dépression non compliquée. Il est connu pour une apnée du sommeil avec obésité et il prend de l’amiodarone (Cordarone®) pour un épisode de tachycardie ventriculaire survenu il y a 2 mois. Son père est décédé de mort spontané à l’âge de 49 ans. Lequel
de ces médicaments est le moins approprié pour lui?
A: Citalopram (Celexa®)
B: Bupropion (Wellbutrin®)
C: Venlafaxine (Effexor®)
D: Trazodone (Desyrel®)
E: Quetiapine (Seroquel®)
A: Citalopram (Celexa®)
Les ISRS sont relativement contre-indiqués chez les patients ayant un risque d’arythmie cardiaque, surtout s’ils ont un
segment ST long à l’ECG (plus de 500ms). C’est pourquoi il est recommandé de faire un ECG à tout patient de plus de 50 ans chez
qui nous désirons débuter un ISRS. (
Kevin, garçon de 16 ans, est connu pour un trouble lié aux substances. Aujourd’hui, il a été arrêté suite à un vol
de voiture. À la révision de son dossier, on constate qu’il a déjà été amené à l’urgence pour tentative de
suicide. Il est également connu pour tentative de viol. Questionné sur son geste, il ne présente aucun remord. Il
était souvent l’initiateur de bataille dans l’enfance et sèche les cours régulièrement depuis l’âge de 10 ans. Quel diagnostic serait probablement retenu à l’évaluation psychiatrique?
A: Trouble de personnalité limite
B: TDAH
C: Troubles des conduites
D: Trouble de personnalité antisociale
E: Épisode maniaque
C: Troubles des conduites
Kevin répond aux critères pour un trouble des conduites. Il pourrait éventuellement répondre pour un trouble de
personnalité antisociale, mais le diagnostic ne peut être posé avant l’âge de 18 ans. Kevin a peut-être des traits limites, mais avec
ces informations on ne peut conclure à un trouble.
Monsieur Surprenant, 70 ans, en bonne santé général outre son diabète mal contrôlé, est amené en consultation par les membres de sa famille. Lorsque vous le rencontrez, vous constatez qu’il est désorienté dans le temps.
Ses paroles sont floues et il nie toute problématique. Son attention est soutenue. À l’histoire collatérale, les proches vous rapportent que depuis quelques années, ils ne reconnaissent plus monsieur. Lui qui était si bon
vivant et si généreux, est devenu irascible et passe des commentaires inappropriés. Ce n’est que dernièrement que monsieur a développé des pertes de mémoires sur les événements récents et qu’il est désorienté.
Selon l’évolution de la pathologie, on pourrait croire qu’il s’agit de
A: Un délirium hypoactif en évolution
B: Une démence Alzheimer
C: Une démence vasculaire
D: Un délirium sur diabète
E: Une démence de Pick (fronto temporale)
> E: Une démence de Pick
La maladie de Pick se retrouve davantage chez les hommes. Ses premiers stades sont caractérisés par des changements de personnalité et des comportements, avec une préservation des fonctions cognitives qui ne vont se détériorer que
plus tard. Elle survient généralement avant l’âge de 75 ans. Cette question permet d’évaluer si l’étudiant sait différencier un délirium
d’une démence et ensuite les différents types de démence.
Monsieur Gariépy, 24 ans, a toujours été connu comme une personne timide, renfermée sur elle-même, avec peu
d’amis. En entrevue, vous constatez qu’il vous parle froidement et est très détaché par rapport à plusieurs
situations émotionnelles. Il a beaucoup d’intérêt pour la géologie et les roches qu’il collectionne dans son soussol depuis 1 an et dont certaines auraient des propriétés médicales à son avis. Sinon, il ne pratique aucune autre
activité et n’a pas d’autres intérêts marqués. Il vit reclus dans son appartement et n’a pas eu de visite depuis un
certain temps, même de sa mère qui se montre insistante. Vers quel diagnostic penchez-vous davantage?
A: Trouble de personnalité schizotypique
B: Trouble de personnalité évitante
C: Trouble de personnalité schizoïde
D: Schizophrénie débutante
E: Trouble délirant
> C: Trouble de personnalité schizoïde
Chez le trouble de personnalité schizoïde, on peut parfois avoir des idées bizarres, mais ce qui prédomine c’est
l’isolement social. Hors, contrairement au trouble de personnalité évitant, le schizoïde ne désire pas la présence d’autrui. Source :
DSM 5. Un début de schizophrénie semble moins probable vu l’aspect chronique de la symptomatologie et l’absence d’indices de
symptômes positifs francs, de désorganisation comportementale ou cognitive.
Anika, une jeune anorexique que vous suivez en externe depuis 1 an, vient vous voir pour sa visite de
contrôle. Son poids a encore chuté de 3 kilogrammes. Depuis le temps que vous la suivez, vos efforts n’ont rien
donné et son état ne semble pas s’améliorer. Lequel parmi ces critères vous feraient opter pour une
hospitalisation?
A: Un pouls à 58
B: Une pression diastolique à 55
C: Un lanugo
D: Un refus catégorique de manger depuis quelques jours
E: L’arrêt des menstruations
> D: Un refus catégorique de manger depuis quelques jours
Nathan, jeune garçon de 9 ans, diagnostiqué pour un TDAH depuis 6 mois prend une médication
psychostimulante. À son rendez-vous de suivi, vous le questionnez sur les effets secondaires parfois associés à
la prise d’un psychostimulant. Lequel de ces symptômes n’en fait pas partie?
A: Arrêt de croissance
B: Xérostomie
C: Nausée
D: Hyperactivité en fin d’après-midi
E: Céphalées
> B: Xérostomie
Une femme âgée de 33 ans est emmenée à l’urgence par les policiers pour tentative de suicide il y a quelques
heures. La patiente est connue diabétique type I. À l’examen mental, elle semble triste. Elle ne tient pas de
propos délirants et ne semble pas avoir d’hallucinations. De plus, on apprend qu’elle sort tout juste d’une
dépression. Parmi les énoncés suivants tirés de la vignette, lequel ne correspond pas à un facteur de risque de
comportement suicidaire chez cette patiente?
A: Sexe féminin
B: Âge
C: Diabète type I
D: Post-dépression
B: Âge
Vous suivez une patiente de 40 ans pour un épisode de dépression majeure (EDM). Elle n’a pas d’antécédents
médicaux ou psychiatriques autres, ni d’antécédents familiaux de maladie psychiatrique. Après avoir essayé la
sertraline sans succès à dose thérapeutique, vous avez tenté l’escitalopram qui vous a permis d’obtenir une
rémission partielle. Vous désirez maintenant ajouter un deuxième médicament pour optimiser votre traitement.
Lequel parmi les médicaments suivants n’est PAS une option appropriée?
A: Triiodothyronine (T3 - Cytomel®)
B: Risperidone (Risperdal®)
C: Lithium
D: Prednisone
E: Aripiprazole (Abilify®)
> D: Prednisone
En effet, on pense plutôt que les glucocorticoïdes ont un effet dépressif, ce qui explique par exemple l’humeur
généralement déprimée chez les patients atteints de la maladie de Cushing. De plus, les glucocorticoïdes peuvent entraîner des
troubles du sommeil et même déclencher des psychoses, ce qui n’aiderait pas au traitement de la dépression. Les quatre autres
médicaments sont des options approuvées et efficaces pour une augmentation de la thérapie antidépressive. Référence(s) : 1.
Lignes directrices CANMAT pour le trouble dépressif majeur
Joannie a 40 ans. Elle a consulté à l’urgence il y a 3 mois et on lui a diagnostiqué une arythmie pour laquelle elle a subi un traitement par ablation. Depuis ce temps, Madame se dit très anxieuse. Elle se répète constamment qu’elle aurait pu en mourir si elle n’avait pas consulté à temps. Madame consulte son médecin de famille, car elle aimerait un arrêt de travail. Elle ne se sent pas en sécurité de conduire depuis la procédure, parce qu’elle craint de refaire un épisode au volant. Elle a tenté de prendre le métro, mais est sortie après une station, parce qu’elle avait l’impression qu’elle était sur le point de recommencer à avoir des palpitations. Elle préfère maintenant être accompagnée de son conjoint lorsqu’elle sort au cas où elle ne se sentirait pas bien.
À ce stade, quelle hypothèse diagnostique vous parait la plus probable?
(A) Anxiété généralisée
(B) Récidive d’arythmie
(C) Trouble à symptomatologie somatique
(D) Agoraphobie
(D) Agoraphobie
puisque peur de prendre le métro seule et de ne pas obtenir de l’aide si elle aurait une palpitation
Malgré vos recommandations, Joannie a finalement décidé de quitter son emploi. Elle considérait depuis un certain temps l’option d’un retour aux études, mais ne s’est pas encore inscrite. Elle vous consulte quelques mois plus tard, car son état s’est dégradé. Elle a consulté à 3 reprises dans les derniers mois à l’urgence pour des palpitations associées à de la dyspnée et des étourdissements qui sont apparus subitement sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Elle était alors convaincue qu’elle faisait une récidive d’arythmie et qu’elle faisait une crise cardiaque. À chaque fois, les investigations étaient négatives. On lui a mentionné que c’était probablement des crises d’anxiété, mais Madame en doute. Pour ne pas prendre de chance, elle a décidé de remplacer le jogging qu’elle aimait auparavant par des activités plus calmes. Vous notez qu’elle passe maintenant la majorité du temps à écouter des séries sur son ordinateur à la maison.
Quel type de traitement vous parait le plus indiqué actuellement?
(A) Lorazepam (Ativan)
(B) Thérapie cognitivo-comportementale
(C) Sertraline (Zoloft)
(D) Thérapie de soutien
(B) Thérapie cognitivo-comportementale
Le conjoint de Madame vous mentionne qu’il croit avoir le même problème que Joannie. Il a dû faire une entrevue de groupe récemment pour un poste sur lequel il a appliqué et a dû quitter en raison de l’apparition soudaine de palpitations, dyspnée et étourdissements. Il croyait lui aussi faire une crise cardiaque. Il a toujours été anxieux de parler devant d’autres personnes, et il lui est arrivé à quelques reprises de faire une attaque de panique dans un contexte similaire par le passé.
Vrai ou faux, Monsieur a probablement un diagnostic de trouble panique?
(A) Vrai
(B) Faux
(B) Faux
ici dx anxiété sociale
Vignette 2
Julie travaille comme infirmière depuis 5 ans. Elle se décrit comme assidue et investie dans son travail. Elle est perfectionniste, mais rapporte que cela est plutôt un atout et n’interfère pas avec sa capacité de faire les tâches. Le mois passé, elle était donc très surprise lorsqu’elle a appris que le fils de l’un de ses patients avait fait une plainte contre elle, car il n’était pas satisfait des soins reçus. Julie a été rencontrée par son patron, qui lui a mentionné que la plainte ne semblait pas fondée. Malgré cela, Julie a beaucoup de difficulté à accepter la situation. Lorsqu’elle est au travail, se sent très anxieuse et revérifie son travail par crainte qu’un autre patient ne porte plainte contre elle. Le soir, elle a de la difficulté à s’endormir parce qu’elle anticipe sa journée du lendemain, ce qui n’avait jamais été le cas auparavant. Dans ce contexte, Madame se dit « à bout ». Durant les fin de semaines, elle se sent mieux et arrive à profiter du temps avec sa famille.
Quel diagnostic retenez-vous?
(A) Trouble d’adaptation
(B) Trouble obsessionnel-compulsif
(C) Trouble dépressif caractérisé (D) Anxiété normale
(A) Trouble d’adaptation
Madame vous mentionne que sa collègue à qui il est arrivé quelque chose de similaire prend de la Sertraline et vous demande si vous pouvez lui en prescrire. Que répondez-vous?
(A) Oui (B) Non
Non pas de ISRS pour trouble adaptation. TCC
À l’histoire personnelle, vous apprenez que Madame a vécu une agression sexuelle lorsqu’elle était adolescente. Dans les mois suivants, elle avait été suivie pour des cauchemars et de l’insomnie. Elle n’arrivait plus à sortir de chez elle parce qu’elle craignait d’être attaquée de nouveau. Elle n’est plus certaine du traitement reçu, mais celui-ci aurait été très efficace. De quel traitement s’agit-il le plus probablement?
(A) EMDR + Risperidone
(B) TCC focalisée sur le trauma + Risperidone
(C) Thérapie interpersonnelle + Venlafaxine XR
(D) TCC focalisée sur le trauma + Venlafaxine XR
(D) TCC focalisée sur le trauma + Venlafaxine XR
Vignette 3
Mirabelle est une jeune fille de 22 ans enjouée et dynamique. Elle vient tout juste de trouver un emploi dans un magasin du centre-ville. Au début, tout semble bien se passer. Mirabelle est désireuse d’apprendre, mais elle trouve son patron plutôt insistant. Il lui fait des compliments et lui demande de sortir avec lui. Mirabelle refuse poliment puisqu’elle est en couple. Devant ses refus, le climat dégénère toutefois rapidement au travail. Son patron lui offre uniquement les horaires moins populaires et la critique devant ses collègues. On lui propose de porter plainte, mais elle n’a pas l’énergie suffisante. Elle a l’impression que c’est probablement sa faute si son patron a eu l’impression qu’elle était intéressée à lui. Elle se sent triste et doit régulièrement se cacher aux toilettes pour pleurer. Elle n’en peut plus, mais a de la difficulté à voir les options qui s’offrent à elle. Elle décide finalement de quitter son emploi. Depuis ce temps, elle s’isole et passe une bonne partie de la journée à dormir, mentionnant qu’elle doit reprendre le sommeil perdu dans les derniers mois.
Quelle est votre principale hypothèse diagnostique?
(A) Trouble de l’adaptation
(B) Trouble dépressif caractérisé
(C) Trouble de personnalité limite
(D) Trouble de stress post-traumatique
(B) Trouble dépressif caractérisé
Mirabelle est ambivalente par rapport à la prise d’une médication. Elle a entendu parler d’un nouveau traitement, la rTMS et vous questionne à cet effet. Laquelle de ces affirmations est vraie?
(A) La rTMS est moins efficace que l’électroconvulsivothérapie (ECT)
(B) La rTMS ne peut être tentée qu’après 2 échecs avec des AD différents
(C) L’électroconvulsivothérapie ne peut être administrée dans le 1er trimestre de grossesse.
(D) Dans les jours suivant la rTMS, il est possible d’être désorienté et d’avoir de petites pertes de mémoire transitoires.
(A) La rTMS est moins efficace que l’électroconvulsivothérapie (ECT)
Dilvaproex, quelle précaution si femme enceinte ou veut le devenir
Éviter de le prescrire aux jeunes femmes en âge de procréer
¡ Contre-indiqué durant la grossesse (↑ risque malformations/ anomalies tube neural)
Michel est connu pour une schizophrénie, un trouble lié à l’usage du cannabis et des traits de personnalité antisociale. Son colocataire vient de le mettre à la porte parce qu’il ne payait plus le loyer depuis quelques mois. Il n’a nulle part où aller et n’a plus d’argent. Il se présente à l’urgence de l’hôpital où il est suivi rapportant avoir « peur de ses hallucinations qui sont plus fortes aujourd’hui » et espère qu’on le gardera pour la nuit.
Que suspectez-vous?
(A) Trouble factice
(B) Schizophrénie décompensée (C) Intoxication au cannabis
(D) Simulation
(D) Simulation
Mégane a 25 ans. Elle est dirigée vers l’urgence par les policiers suite à un appel logé par son ex-conjoint pour des menaces suicidaires. Alors qu’ils étaient dans une fête, Mégane a appris que cet ex-conjoint s’était fait une nouvelle copine. Après une dizaine de « shooters », elle est allée lui parler. La discussion s’est enflammée et aurait vite escaladé. Madame ne se souvient plus trop de ce qui s’est passé par la suite. Lorsque les ambulanciers sont arrivés, elle criait et était agitée. Il y aurait eu 2-3 visites à l’urgence dans des contexte similaires au cours de la dernière année. Madame rapporte que même lorsqu’ils étaient en couple, la relation entre elle et son conjoint était « toxique ». Ils se chicanaient souvent et se sont laissés à plusieurs reprises, mais Madame rapporte qu’elle retournait toujours vers lui par la suite. C’est son conjoint qui l’a finalement quitté il y a quelques semaines disant qu’il n’en pouvait plus de ses sautes d’humeur, de ses décisions impulsives et de sa consommation d’alcool. Madame nie actuellement toute idée suicidaire. Elle est tannée d’être à l’urgence et veut aller se coucher dans son lit. Parmi ces interventions, laquelle vous parait la moins indiquée?
(A) Valider sa souffrance
(B) Éviter l’hospitalisation si possible
(C) Débuter un antidépresseur
(D) Interventions motivationnelles par rapport à la consommation
C) Débuter un antidépresseur
Vignette 6
Michel est un jeune homme de 18 ans. Il vient de terminer sa deuxième année en technique de génie civil et il ne croit pas qu’il sera réadmis puisqu’il a échoué la majorité de ses cours. Depuis environ un an, ses parents ne le reconnaissent plus. Il est isolé, solitaire et ne sort presque plus. Durant les deux (2) derniers mois, il a passé ses journées devant l’ordinateur à consulter des sites sur la religion. Il parle seul en utilisant souvent un langage incompréhensible. Ses parents qui tentent de comprendre ce qui se passe le harcèlent de questions. Il devient alors agressif et tient des propos qu’ils ont de la difficulté à comprendre en lien avec une mission que Dieu lui a donnée.
Quel diagnostic semble le plus probable?
(A) Schizophrénie
(B) Trouble schizophréniforme
(C) Trouble de personnalité schizotypique (D) Trouble délirant de type grandiose
(A) Schizophrénie
Michel accepte de prendre une médication antipsychotique, mais insiste sur le fait qu’il aimerait prendre le moins de poids possible. Quel antipsychotique vous semble le meilleur choix ?
(A) Quetiapine (Seroquel) (B) Aripiprazole (Abilify) (C) Olanzapine (Zyprexa) (D) Clozapine
(Abilify)
Monsieur débute un traitement avec l’Aripirazole, mais l’arrête parce que ce médicament lui donne la « bougeotte ». Vous le remplacer par la Risperidone (Risperdal). Trois semaines plus tard, vous recevez un appel d’un collègue mentionnant qu’il vient de rencontrer Michel à l’urgence. Il semble confus. Il est tachycarde et respire rapidement. Sa température est à 40 degrés. Il note une rigidité musculaire. Au bilan les CK sont élevés. Que lui suggérez-vous de faire? (tous vrais sauf 1)
(A) Hydratation, oxygénation
(B) Hausser la dose d’antipsychotique
(C) Dantrolène
(D) Transfert aux soins intensifs
(B) Hausser la dose d’antipsychotique
Vrai ou faux, le cannabis devance la maladie de scz ?
vrai!
Vignette 7
Vous êtes appelés sur une garde pour évaluer un patient agité dans sa chambre d’hôpital. Il s’agit d’Albert, 60 ans, qui a été opéré durant la nuit précédente pour une cholécystectomie d’urgence. Vous noté que Monsieur parait confus. Il est agité et circule dans la chambre. Il crie. Au niveau des signes vitaux, vous notez une tachycardie, de l’HTA et une légère fièvre. Monsieur est en sueur. Il tremble. Quel traitement vous parait le plus indiqué?
(A) Antipsychotique pour diminuer l’agitation
(B) Benzodiazépine
(C) Propranolol
(D) Contentions physiques
(B) Benzodiazépine
sevrage alcool
Dans les jours suivant, vous retournez voir Albert (ALcool) et vous notez qu’il demeure très confus. Il a de la difficulté à se tenir debout et à marcher dans perdre l’équilibre. Vous suspectez un nystagmus. Qu’est-ce qui s’est passé selon vous?
(A) A consommé de l’alcool per hospitalisation
(B) État confusionnel aigu 2aire au stress de la chirurgie
(C) Déficience en thiamine
(D) Hydrocéphalie normotensiv
(C) Déficience en thiamine
Intoxication aux stimulants à quelles comportements ?
stéréotypés (grattage, impression d’avoir insectes sous la peau)
Joe a été amené par la police à la suite d’une plainte de désordre public. Vous avez le rôle de poser un diagnostic. Clairement, Joe est facilement irritable. Il présente un débit verbal très rapide et semble facilement distrait. Il semble hyperactif. De plus, il a clairement aussi une estime de lui-même exagérée. Votre analyse de son comportement récent, basée sur les déclarations du patient et de son entourage, est que Joe a une tendance aux comportements risqués. Il a eu plusieurs partenaires intimes dans les dernières semaines, a débuté un cours de parachutisme et a conduit en état d’ébriété avancée plusieurs fois. Ces symptômes sont suffisants pour proposer que Joe pourrait bien souffrir…
manie
Sophia est une jeune fille de 13 ans. Ses parents vous consultent car leur fille pr sente une peur d mesur e des chiens. Elle est clairement niveau phobique. Vous proposez de la rencontrer afin d explorer avec elle de sa relation avec ses parents et de son enfance. Plus probablement, votre approche th orique sera..
psychalanyse,
On vous demande en consultation à l’urgence pour un jeune homme de 21 ans, arrivé en ambulance suite à un appel de ses parents. Il a encore une fois crié toute la nuit, comme s’il se disputait vigoureusement avec quelqu’un que personne ne voyait. Ce qui a particulièrement inquiété ses parents ce matin est qu’ils ont constaté qu’il avait placardé toutes les fenêtres de sa chambre et se promenait avec un marteau dans les mains, décrivant qu’il « se ferait justice si c’est nécessaire », il avait aussi débranché tous ses appareils électroniques, répétant qu’il « n’y en aurait plus, des messages ». Les parents du jeune homme ont constaté chez lui une rupture nette du fonctionnement depuis plus de 6 mois. Alors qu’il était très sociable, enjoué, il est devenu de plus en plus isolé, ne semble plus manifester d’intérêt pour quoique ce soit sauf des lectures philosophiques dans lesquelles il se plonge avec une ferveur surprenante, particulièrement depuis quelques semaines. Ses notes ont dramatiquement chuté. Il néglige son hygiène, on le surprend souvent à rire ou à parler seul. Son cycle éveil- sommeil est complètement perturbé et il tient des propos qui sont de plus en plus difficile à suivre.
Quelle hypothèse diagnostique qui vous apparaît LA PLUS probable à ce stade?
schizo affectif
qui suis-je : crampe marquée dans un groupe musculaire dlr+
Dystonie aigue
Traitement dystonie aigue
1) tx : Benzodiazépines (lorazépam)
2) Diphenhydramine (Benadryl)
3) Antiparkinsioniens (cogentin/benztropine ou Procyclidine/Kemadrin)
qui suis-je : Sensation d’être incapable de s’arrêter de piétiner, bouger, être très actif
akhatisie
traitement akatisie
Tx :
1) Propranolol (Inderal),
2)antiparkinsonian,
3)benzodiazepine
comment est le patient si il présente une dyskinésie tardive
Mvt aN bucco-linguale»_space;» membres
traitement dyskinésie tardive ?
tetrabenazine (Nitoman), clonazepam, propranolol, B6, Ginkgo biloba
traitement syndrome neuroépileptique malin
dandrolène !!
bromocriptine
Un homme de 42 ans est hospitalisé après s’être jeté du toit de son domicile. Le médecin diagnostique une dépression majeure avec des éléments psychotiques. Étant donné la sévérité du tableau et la persistance d’idées suicidaires, des électrochocs (ECT) sont prévus comme traitement.
Quelle information serait pertinente à communiquer à ce patient?
A: Les ECT ne sont efficaces que dans le traitement de la dépression psychotique
B: Les ECT ne doivent pas être utilisés avant que trois essais avec des antidépresseurs n’aient été complétés
C: Le patient doit recevoir du lorazépam (Ativan®) avant les ECT
D: Il y a plus de 70% de chance que le traitement soit efficace
D: Il y a plus de 70% de chance que le traitement soit efficace
Femme avec parkinson qui a des hallucions visuelles, quelle anti psychotique atypique donné ?
1) quetiapine
2) risperidone
3) haldol
4) olanzapine
= quetiapine: mais attention associé HTO
2) risperidone: pas donner si trouble du mvt deja existant
3) haldol= typique donc non
4) olanzapine= aggrave trouble mvt