Proche-Orient Flashcards
Quelles sont la datations du phénomène pour cette région?
Sédentarité acquise entre -12 000 et -10 000
Domestication des plantes entre -10 000 et -9000
Domestication des animaux autour de -8500
Quelles sont les étapes/datations selon Aurenche et Koslowski?
- Les germes : Le Natoufien (Épipaléolithique) -13 000 à -9500
- Les racines : PPNA -9500 à -8800
- L’éclosion : PPNB -8800 à -6900
- Néolithique à céramique : -6000 à -4500 av. JC
Quels sont les deux endroits où le phénomène à débuter et pour quelles «raisons» (hypothèse)?
- Euphrate en Syrie
- Mésopotamie du sud et Zagoras ouest.
Dans ses régions, les changements climatiques ont apporter un climat parfait pour les ovicapridés sauvage, le blé et l’orge.
Les pluies étaient assez abondante pour pouvoir faire de l’agriculture sèche.
On note dès le Natoufien une augmentation de la consommation des plantes sauvages
On retrouve des outils en pierre taillées, des outils spécialisées vouer à des tâches spécifiques.
Décrivez un village de l’époque Natoufien.
Hutes rondes, semi-enterrées et murs/base de pierre et parois en terre. On y retrouve un ou deux foyers.
Trous de poteaux tout le tour et au centre des habitations. Ces derniers sont présent pour soutenir le toit en bois (on suppose qu’ils étaient en bois).
Les maisons ont un diamètres de 7 à 9 mètres.
Aucun animal ou plante domestiqué, mais des résidus de plants et d’animaux sauvages.
Il y a des échanges entre village : Obsidienne, coquillage, bois de pierre, pas beaucoup, c’est le début des échanges.
Ressources : Poissons et mollusques/coquillages, gazelles, équidés, céréales sauvages.
Cueillette systématique de graines et fruits riches en protéines : blé et orge sauvage, légumineuse (ex: vesces), pistaches et glands.
C’est encore la chasse qui fournit l’essentiel en protéines : gazelles, chèvres et moutons sauvages, cervidés, sangliers, équidés et aurochs.
Technologie : invention des microlithes géométriques (ex: silex en demi-lune). C’est à cette époque que c’est systématisé.
Outils en os très variés qui rappellent le magdalénien dans sa diversité (hameçons, points, aiguilles, pointes barbelées).
Apparition du mobilier de mouture en pierre polie : début du broyage de certaine plantes (meules et mortier). Pilon et mortier, mais surtout meules et molettes : matériel lourd de sédentaires aussi de la vaisselle de pierre à formes ouverts (rare).
Décrivez le matériel caractéristique du Natoufien.
Pierre : Microlithe, triangle, microburins, lamelle à troncature, perçoir, burin, lames de facilles, pic.
Os : Outils appointés, manche de faucille décoré, parure en os, spatule en os décorée.
Macro-outillage : Pierre à rainure (sert à polir ou à pointer un objet)
Matériel de broyage (pilon, mortier)
Décrivez les pratiques funéraires du Natoufien.
Variabilité dans les types d’inhumations : sépultures multiples, individuelles, primaires et secondaires dans des fosses non aménagées + oas de position/orientation particulière;
Début du développement des prélèvements de crânes;
Chien (seul animal domestiqué) parfois enterré avec son maître (pratiques sacrificielles funéraires);
Mobilier funéraires non systématiquement associé, le cas échéant, il comporte : objets de parure en coquillage (dents et os), perles en pierre polie, outils en os et en pierre.
Donnez un exemple d’un village Natoufien.
Mallaha (dans la vallée du Jourdain)
Des chasseurs-cueilleurs installés près des champs (~sédentaires ou du moins un peu moins mobiles qu’avant)
Silos creusés dans le sol.
Nombreuses sépultures simples ou collectives + primaires et secondaires sous les maisons ou en dehors («cimetières»)
Une dizaine de maisons ronde semi-enterrées en pierre à 1 ou 2 foyers (diamètre de 3 à 9 mètres)
Traces de trous de poteaux alignées (toiture), base en pierre et «murs» en peaux et en branches.
Réflexion sur la période Natoufien
Les indices de la pratique d’une agriculture au Natoufien n’est pas concluant. Il illustre les difficultés des débuts de la domestication de plantes.
Les néolithiques n’auront donc «rien inventer», du point de vue technique, tout est là.
Enchaînement de facteurs : amélioration climatique, augmentation des ressources disponibles et par conséquentn de la population se sédentarise.
Ressources végétales et animales.
Tout est là à l’état brut : il ne reste qu’à développer et systématiser ce qui n’est pas une mince tâche…
LES APPORTS DU NATOUFIEN
Phénomène villageois, donc rassemblement, où la société des morts renforce celle des vivants par sa proximité (tradition, sentiment d’appartenance à un endroit).
Début du néolithique (pré-céramique -9500 à -8800 BC) :
Pas vraiment de lien avec le natoufien.
Il y a l’héritage de la maison ronde. Toutefois, maintenant on a des divisions intérieures, les villages sont plus grands. Les villages sont construits sur des pentes dominants de l’eau. On retrouve aussi des bâtiments rond dit «communautaire» au centre du village.
Le début du néolithique c’est une période de développement :
Inhumation de types variés comme Natoufien/ mais plus souvent individuelles.
Innovation : Crânes séparés et déposés sur le sol des maisons, c’est l’origine d’une pratique.
Pas de modifications morphologiques sur les animaux, donc on écarte la question de la domestication. C’est la même chose pour les plantes, elles sont toujours sauvages.
Les villages sont plus gros et il y a un plus grand soin à l’architecture.
Discutez des deux visions qui explique le début du néolithique (couvre le 9e millénaire PPNA et PPNB ancien et moyen).
1) Si on considère le monde classique, on pourrait dire qu’économiquement, ce n’est pas du néolithique puisque rien n’est domestiqué.
2) Si on considère l’appcohe plus ouverte, soit la possession d’un espace ou d’une nouvelle mentalité, c’est un esprit tout à fait néolithique. C’est aussi un passage de la hutte à la maison.
La deuxième vision est celle la plus admise aujourd’hui. Il est possible que des semailles de plantes sauvages aient été faites, mais peu de preuves = pratiques prédomestiques. Il y a une multiplications des figurines féminines et la présence de crânes de taureaux en certains lieux. Aussi il y a le prélèvements des crânes humains. Pour Cauvin, ces représentations spirituelles serait le preuve de la révolution mentale du Néolithique.
Discutez du site Abu Hureyra.
C’est un site où se fait directement la transition.
Fouilles plus anciennes (Andrew Moore années 70)
Phase 1: -11 000 à -9500 = première occupation du site.
Village semi-permanent (maisons rondes).
Plantes sauvages (150 espèces) et chasse aux gazelles de Perse à chaque printemps (mai) en provenant du Sud.
-9500 à -9000 : hiatus
Phase 2 : -9000 à -7600 = nouveau village installée sur les ruines du précédent.
Au début, la chasse à la gazelle se poursuit.
Les écofacts sont d’espèces beaucoup moins variées = on voit que le site est devenu une grande agglomération agricole : culture de légumineuses (pois chiches et lentilles), orge, seigle, blé engrain et autres céréales domestiques.
À la toute fin de l’occupation = les gazelles se raréfient et sont remplacées par un abondance d’os de chèvres et de mouton.
HABITATION
Maison rectangulaires en briques crues et à plusieurs pièces.
Que nous a appris les pathologies osseuses des habitants de Abu Hareyra?
Les orteils, les chevilles et les articulations montrent que les gens passaient des heures à genoux avec les orteils retournées.
Le développement des épaules et de la partie supérieur des bras montre qu’ils effectuaient un travail qui met en cause le haut du corps.
Ils ont une pathologie du bas du dos qui montre un mouvement de balancier d’avant en arrière.
Seul le travail de broyage des grains sur meule pour fabriquer de la farine met en cause tous ses gestes.
On retrouve ses pathologies autant sur les hommes que sur les femmes.
Les preuves indiquent que ce travail était pratiqué à grande échelle et donc était probablement plus important que la chasse à la gazelle qui ne devait durer que lors du passage de ces bêtes.
Site de Jerf el Ahmar (-9200 à - 8500 av JC)
Moyen Euphrate
Occupation assez brève. 11 niveau d’architecture (65 maisons fouillées).
Passage progressif d’une architecture circulaire à plan rectangulaire.
Architecture circulaire : semi-enterrée, mono cellulaire et aussi à division.
Maison ronde, après carrée et finalement rectangulaire. Ne seront plus semi-enterrés, elles sortent de la terre.
Architecture rectangulaire de deux à quatre pièces : murs de terre à base de pierre.
Lithique : pas de microlithes géométrique, type mureybetien : pointes de flèches, grattoirs, perçoirs, lames lustrées.
Dépôt de 3 crânes dans une maison (pratique répandue surtout au Levant)
1 maison communautaire ronde par niveau : stockage, réunions, célébrations (banquettes), la maison la plus récente, ne semble que pour les réunions (on est passé de 6 pièces à une seule grande avec banquettes).
Multiplication des haches en pierre polie pour le travail du bois.
Fragments de vases de pierre à décoration géométrique, petites pierres à décoration animale (serpent, scorpions, félins)
Chasse à la gazelle, aux équidés, aurochs, moutons et chèvres sauvages, renards et lièvres (pas encore des agriculteurs ni éleveurs, leur technologie de maison commence à évoluer depuis le Natoufien)
Cueillette del ‘orge et les lentilles sauvages (surtout), aussi engrain… présence de mauvaises herbes (Willcox) peut signifier qu’on avait commencé à cultiver.
Flore et faune indiquent la proximité d’une forêt.
Site de Dja’de (ensemble de IXe millénaire)
Dans l’ensemble Dja’de couvre une période plus récente que Jerf, mais c’est presque la même culture.
Il permet de comprendre «la suite», mais pas jusqu’à l’accomplissement complet: Dja’de = fin du processus de gestation (fin des «racines»).
Continuité ne signifie pas permanence: à la fin de Dja’de = sédentaires (peut-être pas complètement) et rien n’est domestiqué.
Phase 1, plus ancienne
Combinaison d’architecture rectiligne et curviligne.
Découverte d’un bâtiment circulaire semi-enterré «communautaire» d’un diamètre de 7,5 mètres avec peintures géométriques sur mur conservé sur 1,8 mètres de haut.
Peintures datées de -9000
Plus anciennes peintures (polychrome à motif géométrique) connues dans le monde sur supporter construit de main d’homme (mur et sol, pas comme rupestre).
Correspond à la phase la plus récente de Jerf.
Dja’de reprends environ là où Jerf s’arrête (transition PPNA- PPNB)
Phase 2 et 3
Développement du lithique vers outils laminaires très régulier pour faire des pointes de flèches et surtout grandes quantités de lames lustrées (couper céréales et roseaux).
Maison rectangulaire de petite module avec cour où les activités étaient pratiquées.
Maisons semblables aux périodes précédentes : fondation en perre et murs en terre, mais désormais le sol comporte une fondation en radier sur laquelle on installe la terre battue.
Pratique funéraire variées mais notons : sépultures collectives situées sous une maison surnommée «la maison des morts» qui contenait 70 individus.
Il existe une phase 4 : néolithique céramique contemporain du Pré-Halaf (VIIe millénaire) = TRÈS MAL CONSERVÉE.