processus cognitif Flashcards

1
Q

Identifier les caractéristiques des concepts et des catégories, des scripts et des schémas, et comprendre leur importance dans le fonctionnement de l’individu

A
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2
Q

Comprendre comment l’individu catégorise la nouvelle information

A
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3
Q

Les connaissances peuvent être emmagasinées
sous forme de

A

Concepts et catégories
– Scripts et schémas

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3
Q

Comprendre comment l’information est organisée en mémoire sémantique

A
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4
Q

Catégorie :

A

regroupement concret d’objets représentant
le concept

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5
Q

Concept :

A

représentation mentale abstraite qui nous
permet de catégoriser les éléments (objets et individus)
du monde qui nous entoure.
– Abstrait : ne représente pas d’objet spécifique concret.
– Unité fondamentale de la connaissance, joue un rôle central
dans la cognition.

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6
Q

Les notions de concept et de catégorie sont très reliées.

A

La formation d’un concept permet de catégoriser.

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7
Q

formation concepts

A

– Formation de concepts « artificiels »
* Les premières recherches ont étudié cette question en
utilisant des concepts définis par des règles logiques.
– Règle logique : lien qui unit les attributs de 2 dimensions
– Par exemple, conjonction (et) / disjonction (ou)
* Étude classique de Bourne (1970)
– Les stimuli sont des formes géométriques qui varient selon différentes
dimensions.
* Par exemple, forme / couleur
– Le participant doit apprendre la règle logique entre 2 attributs qui
permet de catégoriser les stimuli.

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8
Q

fonction concepts et catégories

A
  1. Permet d’identifier rapidement des objets
    – Par exemple, on réfère à la catégorie oiseau afin
    d’identifier les objets dans l’image ci-dessous.
  2. Réduit la complexité de l’environnement
    – Permet de regrouper les objets en classes (p. ex.,
    oiseau), plutôt que d’y référer en fonction de leur
    singularité (p. ex., sarcelle à ailes vertes, serin de
    Burton)
  3. Permet d’identifier rapidement des objets
    – Par exemple, on réfère à la catégorie oiseau afin
    d’identifier les objets dans l’image ci-dessous.
  4. Réduit la complexité de l’environnement
    – Permet de regrouper les objets en classes (p. ex.,
    oiseau), plutôt que d’y référer en fonction de leur
    singularité (p. ex., sarcelle à ailes vertes, serin de
    Burton)
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9
Q

Étude classique de Bourne (1970)

A

– Les stimuli sont des formes géométriques qui varient selon différentes
dimensions.
* Par exemple, forme / couleur
– Le participant doit apprendre la règle logique entre 2 attributs qui
permet de catégoriser les stimuli.
*conjonctive : rouge et carré
*disjonctive: rouge ou carré
*conditionnelle: si carré, rouge
*biconditionnelle: si carré rouge; si rouge, carré

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10
Q

catégorisation naturelle

A

floue, limites imprécises
par catégorisation: etre vivant, animal, chien. labrador

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11
Q

résultats bourne 1970

A

+ essai pour bidirectionnelle que conjonctive

4 règles appliquées avec même facilité

3 problemes pour apprendre la règle

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12
Q

procédure étude bourne 1970

A
  • Le participant doit apprendre la règle afin
    d’identifier correctement les formes faisant partie
    de la catégorie.
    – Le nombre d’essais nécessaires afin d’apprendre la
    règle est calculé.
  • Chaque règle est présentée dans 9 problèmes
    successifs.
    – Seuls les attributs mis en relation changent (p. ex.,
    Problème 1 : carré ET rouge, Problème 2 : rond ET
    blanc, Problème 3 : carré ET bleu, etc.) : la règle ne
    change pas.
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13
Q

organisation hiérarchique concepts roch

A

**supérieur (instrument de musique)
**de base (guitare, piano)È + couramment utilisé
**subrodonné (électrique, sèche)

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14
Q

résultat tanaka et taylor chien et oiseau experts

A

*Non expert + rapide pour catégoriser niv base que autres niv (chien + vite pour base oiseau)
*Expert : vit subordonné=base

Expertise augmente caractère distinct au niveau subrodonné

Activité de catégorisation influencée par expérience

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14
Q

pourquoi niveau de base privilégié? selon rosh

A

– Cohérence : nombre d’attributs communs entre les
membres de la même catégorie.
– Caractère distinct : nombre d’attributs différents
entre les membres des catégories différentes. (instrument vs veget)
* niveau supérieur: cohérence = faible,, caractère distinct = élevé
*niveau de base: cohérence élevée(guitare sèche ressemble à guitare),, caractère distinct élevé
*niveau subordonné: cohérence élevée,, caractère distinct faible

car similitude élevée entre mm
différencie des autres catégories

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15
Q

résultats rosh typiques non typique selon rosh

A
  • Les membres typiques partagent plusieurs
    attributs avec les autres membres.
  • Les membres atypiques partagent très peu
    d’attributs avec les autres membres.

conclusion: Typicalité : membre d’une catégorie sera jugé typique en fonction du nombre d’attributs qu’il partage avec les autres membres de sa catégorie ET peu d’attributs avec ceux de catégories adjacentes

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15
Q

effets de typicalité

A
  • Temps de réaction et précision
    – Plus un item est représentatif d’une catégorie, plus
    nous le catégorisons correctement et rapidement.
  • Tâche d’identification d’images
  • Probabilité de production d’items
    – Dans une liste, les items les plus représentatifs sont
    toujours nommés en premier.
  • Tâche de production (fruit : pomme / outil : marteau)
  • Des atténuants (presque, un peu, en quelque
    sorte) sont utilisés pour les objets non typiques.
    – Un pingouin est presque un oiseau.
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16
Q

2 modèles pour catégoriser nouv. objets:

A

– Modèle du prototype (moyenne des memb dune catégorie, classifié par comparaison)
– Modèle des exemplaires (ressemble à autres items en mémoire, appartient à catég)

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17
Q

définition schéma et script

A
  • Schéma : ensemble de caractéristiques relatives à une
    situation.
    – P. ex., assister à un cours
  • Script : séquence structurée d’événements associés à
    une situation.
    – Forme de schéma
    – P. ex., comportement au restaurant

prototypes d’une situation (permetttent inférences)
font partie mémoire sémantique
**Le schéma activé est déterminant pour la
mémorisation.

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18
Q

comment catégorisation simplifie la vie

A

donne un accès rapide à beaucoup
d’informations et permet de déterminer nos
actions envers des objets en fonction de leur
appartenance à une catégorie

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19
Q

comment connaissances organisées en mémoire sémantique

A

– Modèle de réseau hiérarchique
– Modèle de distribution de l’activation

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20
Q

le contenu de la mémoire sémantique

A

– Les concepts et les catégories
– Les scripts et les schémas

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21
Q

Plusieurs chercheurs croient que l’information en MLT est
structurée en une hiérarchie de catégories

A
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22
Q

réseau hiérarchie

A

3 niveaux
*caractéristiques partagées par la grande majorité des membres
de la catégorie sont emmagasinées à un niveau supérieur (principe
d’économie).
*caractéristiques divergentes précisées niv inf

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23
Q

hypothèses effet niveau hiérarchie collins et quillian

A

Si le réseau est hiérarchique, le temps de réponse augmentera en
fonction du nombre de niveaux entre les termes (l’effet de niveaux)

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24
Q

résultat niv hiérarchie collins et quillian

A

temps nécessaire afin de récupérer une propriété est additif au temps nécessaire afin de traverser un niveau.

plus long de vérifier une propriété (« possède ») que l’appartenance à une catégorie (« est un »).

– L’organisation doit donc être hiérarchique

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25
Q

probleme effet niveau hiérarchie collins et quillian + explication

A

L’effet d’inversion de niveaux
– Parfois, le jugement est plus rapide pour comparer des concepts
non adjacents (p. ex., un chimpanzé est un animal) que des
concepts adjacents (p. ex., un chimpanzé est un primate).

L’effet de typicalité
– Les membres d’une classe ne sont pas équivalents : certains
concepts plus typiques (p. ex., moineau) sont catégorisés plus
rapidement que d’autres concepts moins typiques (p. ex., poulet)
même si le nombre de niveaux à traverser est le même .

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26
Q

distribution de l’activation concepts

A

concept présenté->activé en mémoire

se propage à tous concepts reliés, qui peuvent activer autres concepts

activation s’affaiblit à mesure que propagée: « Camion » est plus activé que
« Véhicule » parce que la distance
sémantique est plus grande entre
« Véhicule » et « Ambulance »
qu’entre « Camion » et
« Ambulance »
**soutien organisation on hiérarchique
Les liens entre les concepts ne
sont pas tous de la même
force.
– La force d’association
(distance sémantique) est
représentée par la longueur
de la ligne.
– Par exemple, les concepts
« Voiture » et « Camion » sont
plus reliés que « Camion » et
« Rue ».

ambulance est un camion + rapide que ambulance est un véhicule (+grande distance)

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27
Q

pourquoi chien reconnu plus vite que monstre avec chat dans tache de Meyer et Schvaneveldt (1971)

A
  • Lors de la lecture du mot « chat », le mot « chat » est activé en
    mémoire.
  • Cette activation se propage aux concepts sémantiquement reliés
    comme « chien » et « souris ».
  • Si le deuxième mot est « chien », il sera reconnu plus rapidement
    que si le deuxième mot est « monstre » parce que le concept
    « chien », mais pas le concept « monstre », a déjà été partiellement
    activé par la lecture du mot « chat ».

effet de préparation sémantique

– La lecture du premier mot active la représentation de ce mot en mémoire. – Cette activation se propage aux concepts associés. – Conséquemment, lors de la lecture du deuxième mot, ce dernier est déjà activé en mémoire. Il est donc reconnu plus rapidement. (partiellement activé)

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28
Q

Comprendre ce qu’est le langage et en quoi il se distingue d’autres moyens de communication

A
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29
Q

Distinguer les trois hypothèses de la compréhension du langage écrit

A
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30
Q

Comprendre comment différentes langues sont représentées mentalement

A
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31
Q

Décrire les modèles de production du langage oral et les appliquer à certains phénomènes, comme les erreurs de production

A
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32
Q

Le langage c’est quoi + portée (4)

A

Le langage peut se définir comme un système de
communication qui nous permet de coder et
d’exprimer nos pensées, idées et expériences.
* Le langage est composé de symboles relativement
arbitraires, mais structurés de façon régulière.
* Le langage s’étudie selon différentes perspectives :
– Linguistique, anthropologique, développementale et cognitive.
* La compréhension (p. ex., lire) et la production
(p. ex., parler) du langage requièrent la contribution
d’un ensemble de processus cognitifs

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33
Q

interdépendance processus cognitifs - langage (3)

A

Le langage peut se définir comme un système de
communication qui nous permet de coder et
d’exprimer nos pensées, idées et expériences.
* Le langage est composé de symboles relativement
arbitraires, mais structurés de façon régulière.
* Le langage s’étudie selon différentes perspectives :
– Linguistique, anthropologique, développementale et cognitive.
* La compréhension (p. ex., lire) et la production
(p. ex., parler) du langage requièrent la contribution
d’un ensemble de processus cognitifs

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34
Q

Ce qui distingue le langage

A
  • Le langage se distingue comme une forme de
    communication unique avec des traits spécifiques :
  • Apprentissage
    – Le locuteur d’une langue peut apprendre une autre langue.
  • Déplacement
    – La possibilité de référer à des événements ou à des choses qui
    ne sont pas présentes « ici et maintenant ».
  • Créativité ou récursivité
    – La capacité de construire un nombre infini de messages à partir
    des éléments de base de la langue.
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35
Q

Étude du langage

A

Skinner (1957) publie le livre « Verbal Behavior ».
– Le langage est appris à l’aide du renforcement (béhaviorisme).
* Chomsky (1957) réplique en publiant « Syntactic
Structures ».
– Les enfants produisent des phrases non renforcées (p. ex.,
« Maman, je te déteste ») et jamais entendues.
– Malgré la variabilité à travers les cultures, les bases du langage
sont les mêmes.
– Le lexique d’un adulte comprend entre 60 000 et 75 000 mots.
* Pinker (1994) publie « The Language Instinct ».
– Le langage a évolué de façon distincte via la sélection naturelle.
– Cette capacité est à la base du développement de la cognition

processus cognitif associé au langage

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36
Q

Chomsky vs Pinker cognition spécifique au langage?**

A

n seul aspect du langage est attribuable
à des processus spécifiques au langage : la récursivité.
Tous les autres aspects du langage sont expliqués par des
processus cognitifs non nécessairement liés au langage

le langage est une habileté unique avec des
fonctions spécifiques (pas seulement la récursivité)

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37
Q

2 unités de langage - compréhension du langage

A

Pour comprendre le langage, on doit d’abord
percevoir les unités de langage.
– Les phonèmes sont les unités du langage oral. Ils
correspondent aux sons du langage.
– Les graphèmes sont les unités du langage écrit. Ils
correspondent aux lettres.
* On doit ensuite regrouper les unités de langage en
mots, puis associer une signification à ces mots.

  • Par exemple, dans le langage oral, le mot chat
    sera compris comme suit :
    – Les sons « ch » et « a » seront perçus et regroupés,
    puis ils seront associés à la représentation d’un chat.
  • Il en est de même dans le langage écrit :
    – Les lettres c, h, a et t seront perçues et regroupées, puis
    elles seront associées à la représentation d’un chat.
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38
Q

alternative compréhension langage écrit

A

graphèmes traduits en phonèmes avant association à signification

lettres=>son=>associé à représentation

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39
Q

2 hypothèses de la compréhension du langage écrit

A

– L’hypothèse d’un accès direct propose que les graphèmes d’un
mot sont directement associés à la signification du mot.
– L’hypothèse d’une médiation phonologique propose que les
graphèmes d’un mot sont traduits en phonèmes avant d’être
associés à la signification du mot.

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40
Q

expliquer hypothèse (résultat) accès direct lecture mots paires neutres et hétérophones de Bradshaw et Nettleton (1974)

A
  • Puisque les mots des paires hétérophones sont semblables, mais que leur prononciation est différente, la prononciation du 1er mot interfèrerait avec la prononciation du 2e mot. C’est ce qui causerait un délai dans la lecture du 2e mot.

Selon l’hypothèse d’un accès direct, les lettres ne sont
pas traduites en sons lors de la lecture silencieuse.
– Dans la 2e condition, il n’y aurait donc pas de prononciation,
même mentale, du 1er mot des paires.
* Ainsi, il ne devrait pas y avoir d’interférence dans les
paires de mots hétérophones.
– On ne s’attend donc pas à observer un délai dans la lecture
du 2e mot.

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41
Q

résultat L’hypothèse d’une médiation phonologique van orden

A
  • Ce résultat est un appui à l’hypothèse d’une
    médiation phonologique.
    – En effet, selon l’hypothèse d’un accès direct, les
    participants ne devraient pas confondre les
    homophones puisque la représentation des mots
    proviendrait de leur orthographe (différente) et non de
    leur prononciation.
    – Par contre, selon l’hypothèse d’une médiation
    phonologique, les participants devraient confondre les
    homophones puisque leur représentation des mots
    proviendrait de leur prononciation (identique) et non de
    leur orthographe.
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42
Q

Bradsh reaw et Nettleton (1974)**

A

hypothèses accès direct

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43
Q

expliquer hypothèses double voie

A
  • Voie lexicale
    – Lexique orthographique :
    association d’un groupe de
    lettres à un mot écrit.
    – Système sémantique :
    association du mot écrit à
    une signification.
    – Lexique phonologique :
    association du mot écrit et
    de sa signification à un mot
    prononcé.
  • Voie non lexicale
    – Conversion graphèmesphonèmes : traduction des
    lettres en sons.
  • Voie lexicale :
    – Elle correspond à l’hypothèse de l’accès direct.
    – Toutes les lettres d’un mot y sont traitées en parallèle.
    – Elle est utilisée lorsque le mot écrit est connu.
  • Voie non lexicale :
    – Elle correspond à l’hypothèse d’une médiation phonologique.
    – Toutes les lettres d’un mot y sont traitées en série.
    – Elle est utilisée lorsque le mot écrit est inconnu.
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44
Q

expliquer hypothèses double voie avec le mot bateau à la vue mot connu

A
  • Par exemple, à la vue du mot bateau (mot connu),
    la voie lexicale sera activée.
    – Les lettres b, a, t, e, a et u seront associées
    simultanément au mot écrit bateau.
    – Le mot écrit bateau sera associé à sa signification.
    – Le mot écrit bateau et sa signification seront associés
    au mot prononcé « bato ».
    – Le mot bateau pourra être prononcé.
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45
Q

L’hypothèse d’une double voie
* Toutefois, à la vue du mot zime (mot inconnu),
c’est la voie non lexicale qui sera activée.

A

– La lettre z sera traduite par le son « z ».
– La lettre i sera traduite par le son « i ».
– Les lettres m et e seront traduites par le son « m ».
– Le mot zime pourra être prononcé.
* Bref, l’hypothèse d’une double voie suggère que
les processus permettant de comprendre le
langage varieraient en fonction de la situation.

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46
Q

Toutefois, mis à part le cas des mots connus et
inconnus, les caractéristiques des situations
engendrant une médiation phonologique ou un
accès direct ne sont pas encore bien connues.

aspects bradshaw et van orden

A

On ne sait pas quels aspects de l’étude de Bradshaw
et Nettleton (1974) permettent aux participants de lire
les mots directement.
– On ne sait pas non plus quels aspects de l’étude de
van Orden (1987) font en sorte que les participants
effectuent une médiation phonologique.

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47
Q

autre méthode utilisée afin de
comprendre les processus mentaux
impliqués dans la lecture

A

l’analyse des
mouvements oculaires

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48
Q

vidéo de 14 min

A
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49
Q

anatomie oeil importante qui explique que on pense que lit lentement, mais vite et saccadé

A

fovéa(max cone pas batonnet) excellent vision définie
cone vision couleur meilleure définiton
batonnet noir blanc

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50
Q

décrire mouv oeil lecture

A

on pense que lit lentement, mais vite et saccadé

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51
Q

Pourquoi l’œil doit‐il être repositionné si
souvent?

A

Pour tirer profit de la structure de la rétine qui
présente une grande concentration de cônes
au niveau de la fovéa et ceux‐ci permettent
d’obtenir une bien meilleure définition de
l’image que les bâtonnets.

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52
Q

zones en fonction de point de fixation

A

fovéa: toutes infos extraites
parafovéa: quelques infos
périphérie: aucune info

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53
Q
  • Pourquoi l’œil ne se déplace‐t‐il pas
    doucement sur la ligne ?
A

car doit s’Arrête pour enregistrer infos
trop dur si tout le temps en mouvement

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54
Q
  • Pourquoi a‐t‐on l’impression que l’œil se
    déplace doucement sur la ligne ?
A

registre visuel

intégration infos lors fixation successives et éviter perception discontinuité dans univers visuel

comme image sur film cinéma, superposition de images donne impression de continuité

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55
Q

mouvement oculaire Mots Sautés

A

( pas tous mots fixés)
Une certain nombre de mots ne sont jamais
fixés. Il s’agit souvent de mots de fonction
courts.

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56
Q

mouvement oculaire Saccades

A

(vers l’avant)
dans moments pas de perception d’infos comme si lecteur aveugle, chercheurs changent texte sans que lecteur s’en rende compte

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57
Q

Régression

A

saccades vers l’Arrière
soit sur le mot lui meme ou sur un précédent
Environ 10 à 15% des saccades sont faites
vers l’arrière

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58
Q

prélecteur sensibilité à l’écrit

A

dire quel lettre dans bon sens
configuration illégales avec symbole

nge
table
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59
Q

définir effet de niveau

A

affecte le temps de réponse dans le sens où, plus il y a de niveaux à traverser (de catégories), plus il sera long pour le participant de procéder à la tâche de vérification d’énoncés

qu’il est plus facile de juger la véracité d’un énoncé si les concepts sont situés à des niveaux adjacents plutôt que non adjacents. Puis, pour la dernière partie de ta question, un énoncé « est un » vise à vérifier l’appartenance à un concept, par exemple, un voilier est un bateau, tandis que l’énoncé « possède » vise à vérifier le fait de détenir une certaine propriété, par exemple, un bateau possède une coque

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60
Q

fonction des schémas

A

ensemble de caractéristiques en mémoire qui sont liées à une situation. Les schémas permettent de faire des inférences en vue de combler le manque d’information en utilisant nos souvenirs d’une situation typique. Par exemple, si un.e étudiant.e entre dans une nouvelle classe et veut tailler son crayon, il ou elle n’a pas besoin de demander et sait que, habituellement, le taille-crayon se trouve près de la porte et de la poubelle. Ainsi, le schéma de la classe lui permet d’inférer où se trouve le taille-crayon.

61
Q

définition prototype

A

représentation abstraite étant formée de la moyenne des attributs des membres d’une catégorie. Cette représentation moyenne existe uniquement selon le modèle du prototype. Selon le modèle du prototype, on aurait une seule représentation moyenne des objets de chaque catégorie

On comparerait chaque nouveau crayon avec cette représentation moyenne pour les catégoriser. Le prototype ne correspond à aucun objet réel

62
Q

Concept vs catégorisation

A

Un concept est une représentation mentale abstraite d’un élément tandis qu’une catégorie est un regroupement concret d’objets qui représentent ce concept.

décrire le concept « guitare », je peux dire que c’est un instrument de musique avec des cordes, un manche et une caisse de résonance. Mon concept d’une guitare est donc une représentation générale de cet instrument de musique, qui ne fait référence à aucun type de guitare en particulier.

catégorie « guitare », quant à elle, est l’ensemble des guitares qui existent (p. ex., acoustique, électrique, classique…). Comme vous pouvez le voir, les deux notions sont effectivement très reliées. Par exemple, lorsqu’un enfant apprend le concept général « guitare », il peut désormais catégoriser les guitares qu’il voit. Qu’elles soient acoustiques, sèches, électriques, etc…, il saura qu’elles font partie de la catégorie « guitare ». Bref, une catégorie est un regroupement d’objets qui possèdent beaucoup de caractéristiques communes (qui sont représentés par le même concept abstrait).

63
Q

enfants et lecture résultat

A

-enfants regardent plus images que texte
-présentation livre peu impact sur le regard sur le texte
-relation durée du regard sur texte et illustration avec nb moyen de mots par page: relation nb de mot et durée du regard sur illustration mais pas sur le texte (plus il y avait de texte sur une page, plus adulte devait lire longtemps, temps supplémentaire pour regarder illustration pas le texte)

64
Q

Les enfants regardent‐ils le
texte quand ils se font lire
une histoire ?

A
  • Moins de 7% du temps
65
Q

L’organisation visuelle du
texte influence‐t‐elle le
regard de l’enfant sur le
texte ?

A

non

66
Q

L’exploration de l’illustration
est‐elle en lien avec la
narration de l’adulte ?

A

oui

67
Q

définition représentation

A

phénomène mental
qui correspond à un ensemble plus ou moins
conscient, organisé et cohérent de
caractéristiques concernant un objet, une
personne ou un événement. En d’autres mots,
les représentations mentales sont comme une
image interne de notre environnement.
* Certains chercheurs ont tenté de déterminer si représent mentales influencées par langaage

68
Q

question du traitement des couleurs (mots langues) si influence façon dont on traite couleurs

laquelle des 2 couleurs du bas correspond à couleur du haut
intra catég : 2 choix même catég

intercatég : 2 choix catég différentes
temps de réponse mesuré

A

les Russes répondaient plus lentement lorsque les 2 choix de couleurs étaient dans la même catégorie (intra-catégorie), que lorsque les 2 choix de couleurs étaient dans des catégories différentes (inter-catégorie)

l serait donc plus facile de différencier des couleurs
qui portent des noms différents (inter-catégorie) que des
couleurs qui portent le même nom (intra-catégorie).

américain meme vitesse 2

’un seul mot est utilisé pour
décrire toutes les teintes de bleu en anglais, la
condition inter-catégorie ne peut pas faciliter la
discrimination des couleurs

des langues
qui catégorisent différemment les couleurs
permettent de traiter celles-ci différemment. Par
contre, il n’est pas clair si les Russes et les
Américains voient le bleu pâle et le bleu foncé
de façon différente

69
Q

hypothèses perceptions couleur grecs et russes et anglais

A

Si le langage influence la perception, les auteurs
devraient observer, chez les Grecs, un effet de
vMMN plus important dans les Blocs 1 et 2
(séquences bleues) que dans les Blocs 3 et 4
(séquences vertes).

– En effet, les couleurs qui réfèrent à des mots
différents (ghalazio/ble) devraient être perçues
comme plus différentes que les couleurs qui réfèrent
au même mot (prasino).

américains effets vmmn équivalents bloc 1-2 et 3-4
bleu bleu vert vert

– En effet, des couleurs qui réfèrent à un même
mot (blue) ne devraient pas être perçues
comme plus ou moins différentes que d’autres
couleurs qui réfèrent à un même mot (green)

69
Q

théories de représentations lexicales pour qui?

A

personnes qui parlent +1 langue, multilingues

69
Q

Les théories de la représentation lexicale: les hypothèses

A
  • L’hypothèse des
    représentations séparées
    stipule qu’il existe des
    représentations
    conceptuelles distinctes,
    une pour chaque langue.
  • L’hypothèse de la
    représentation commune
    stipule qu’il existe une
    représentation
    conceptuelle commune à
    toutes les langues
70
Q

quoi manipulé planification language oral description 3 objets Griffin (2001)

A

manipule la codabilité des mots B et C seulement.
– Codabilité : nombre de mots possibles pour nommer une image.
Plus il y a d’options, plus c’est long avant de nommer l’image.
* P. ex., pour l’image C, on pourrait dire « chaussures », « souliers », « bottes »,
ou « espadrilles », alors que pour l’image B, il n’y a que « pomme ».

70
Q

résultats et conclusions L’hypothèse des représentations séparées personnes bilingues

A

Langue changée, performances augmentent ( appui à l’hypothèse des
représentations conceptuelles multiples du lexique
chez les personnes multilingues)

le relâchement de l’interférence proactive
(augmentation de la performance au 4e
essai) est observé
lorsque les mots à mémoriser appartiennent à des catégories
psychologiques distinctes.

Toutefois, il n’est pas clair si des catégories
psychologiques distinctes sont nécessairement
représentées de façon séparée en mémoire.
autres études doutes conclusions

71
Q

ontrairement à ce qui avait été avancé, les résultats de
Griffin suggèrent que la planification du langage oral ne se
rend pas jusqu’au niveau de la locution ou de la phrase.
* Comment expliquer de telles variations entre les études ?

A

Une possibilité est que le niveau de planification soit influencé par
le contexte dans lequel se retrouve le locuteur.
– C’est cette hypothèse que Ferreira et Swets ont testée.

71
Q

hypothèses planification language oral description 3 objets Griffin (2001)

A

si planifie tout phrase, + long avant de parlé

temps avant de parlé influencé par temps pris pour nommer tous images

plus il y a d’options pour nommer l’image B
ou C, plus le temps écoulé avant de commencer à dire la phrase
(qui débute avec l’image A) devrait être long.

71
Q

5 types de lapsus

A
  • Anticipation : utilisation d’un élément avant son emploi
    approprié dans la phrase parce qu’il correspond à un
    élément à venir.
    – P. ex., « Ma pente est perméable à l’eau » au lieu de « Ma tente
    est perméable à l’eau ».
  • Persévération : Utilisation d’un élément qui convenait plus
    tôt dans la phrase, mais qui est impropre par la suite.
    – P. ex., « Une expression expirante » au lieu de « Une expression
    inspirante ».
  • Omission : oubli d’un élément de la phrase.
    – P. ex., « Il a _lissé dans la piscine » au lieu de « Il a glissé dans la
    piscine ».
  • Substitution : remplacement d’un élément par un autre.
    – P. ex., « Après qu’il ne soit trop tard » au lieu de « Avant qu’il ne
    soit trop tard ».
  • Inversion : transposition de 2 éléments de la phrase.
    – P. ex., « Je dois emmener l’école à mon fils » au lieu de « Je dois
    emmener mon fils à l’école »
71
Q

4 niveaux de traitement

A

-sémantique: représent abstraite idée
- syntaxique: structure grammaticale
-morphologique: sélection morphèmes (plus petite unité porteuse de sens)
- phonologique: info sur prononciation

72
Q

3 hypothèses

A
73
Q

c quoi lapsus

A

, il arrive parfois qu’un locuteur produise des
erreurs appelées lapsus linguae.
– Très rare : 1 à 2 lapsus par 1000 mots.
* Un lapsus illustre la non-correspondance entre ce qui est
pensé et ce qui est énoncé.

74
Q

expliquer ce type de lapsus
. ex., « Le râteau contient du chocolat râpé » au lieu de
« Le gâteau contient du chocolat râpé ».

A

– Ce type de lapsus suggère que le discours oral était planifié
au moins jusqu’au mot râpé et qu’une sur-activation du
phonème râ a entraîné l’erreur d’anticipation.

75
Q

Connaître les différentes stratégies cognitives, le type de matériel avec lequel elles s’appliquent et les principes de mémoire qu’elles sollicitent.

A
76
Q

Dans une tâche où le participant doit vérifier la véracité d’un énoncé, que signifie l’effet de niveau?

A.	

Il est plus rapide de juger de la véracité d’un énoncé si les concepts sont situés à des niveaux adjacents que s’ils sont situés à des niveaux non adjacents;

B.

Il est plus rapide de juger de la véracité d’un énoncé s’il faut vérifier l’appartenance à une catégorie plutôt qu’une propriété;
C.

Un membre typique est catégorisé plus rapidement qu’un membre atypique;
D.

Il est plus rapide de juger de la véracité d’un énoncé si les concepts sont situés à des niveaux non adjacents que s’ils sont situés à des niveaux adjacents.

A

A.

Il est plus rapide de juger de la véracité d’un énoncé si les concepts sont situés à des niveaux adjacents que s’ils sont situés à des niveaux non adjacents;
Des concepts adjacents sont comparés plus rapidement que des concepts plus distancés, puisqu’ils se situent plus près l’un de l’autre dans le réseau hiérarchique.

77
Q

Décrire les deux types de représentations en mémoire, les études qui les appuient et le débat qui les entoure.

A
78
Q

Voici deux énoncés à vérifier en mémoire sémantique: (1) un lapin est un animal et (2) un lapin peut voler. En quoi ces énoncés diffèrent-ils?

A
79
Q

A.

Le premier énoncé vérifie une propriété, tandis que le deuxième vérifie l’appartenance à une catégorie;
B.

Le premier énoncé vérifie l’appartenance à une catégorie, tandis que le deuxième vérifie une propriété;

C.

Le temps de réaction au premier énoncé est plus long qu’au deuxième;
D.

Seul le premier type d’énoncé est utilisé dans les tâches de vérification

A

b
Un animal est une catégorie, tandis que le fait de voler est une propriété.

80
Q

Si les participants vérifient plus rapidement l’énoncé (1) un chien est un animal, que l’énoncé (2) un chien est un mammifère, de quel effet s’agit-il?
A.

L’effet du niveau de traitement;
B.

L’effet d’inversion des niveaux;
C.

L’effet de typicalité;
D.

L’effet du réseau hiérarchique.

A

B
D: effet n’existe pas

81
Q

Si les participants vérifient plus rapidement l’énoncé (1) un moineau est un oiseau que l’énoncé (2) un pingouin est un oiseau, de quel effet s’agit-il?

A.

L’effet d’inversion des niveaux;
B.

L’effet de niveaux;
C.

L’effet de typicalité;

D.

L’effet du réseau hiérarchique.

A

C
Comme le moineau est plus représentatif des oiseaux que le pingouin, le participant devrait vérifier plus rapidement l’énoncé (1).

82
Q

Quel modèle portant sur la mémoire sémantique peut expliquer les effets de typicalité et d’inversion des niveaux?
A.

Le modèle de réseau hiérarchique;

B.

Le modèle de comparaison des caractéristiques;
C.

Le modèle du prototype;
D.

Le modèle de distribution de l’activation

A

D

A:Le réseau hiérarchique postule que les membres d’une catégorie sont tous équivalents et que la vérification d’énoncés devrait être plus rapide lorsque les concepts appartiennent à des niveaux adjacents.

83
Q

Selon Rosch, il existe plusieurs niveaux de concepts : supérieur, de base et subordonné. Pourquoi est-ce que le concept de « chien» se situe à un niveau de base alors que le concept d’« animal » se situe à un niveau supérieur?

A
  • Le concept de « chien » se situe à un niveau de base car il a une cohérence élevée, c’est-à-dire qu’il partage plusieurs attributs communs avec les membres de sa catégorie (0,5 pt).
  • De plus, le concept de « chien » a un caractère distinct élevé, c’est-à-dire qu’il partage peu d’attributs communs avec les membres d’autres catégories (0,5 pt).
    Par contre, le concept d’« animal » se situe plutôt à un niveau supérieur, car il a une cohérence faible (0,5 pt) et un caractère distinct élevé (0,5 pt).
84
Q

Quel énoncé parmi les suivants est faux ?

A.

Pinker croit que le langage a évolué en fonction de la sélection naturelle;
B.

Chomsky croit que seule la récursivité est attribuable à des processus spécifiques au langage;
C.

Pinker croit que le langage est à la base du développement de la cognition;
D.

Chomsky croit que le langage est appris à l’aide du renforcement.

A

D.

Chomsky croit que le langage est appris à l’aide du renforcement.
L’énoncé est effectivement faux. Chomsky ne considère pas que le langage est appris à l’aide du renforcement puisque les enfants produisent parfois des phrases non renforcées (p. ex., « Maman, je te déteste »).

85
Q

Van Orden (1987) a présenté des mots aux participants, qui devaient dire si chaque mot correspondait à la catégorie donnée. Dans certains essais, le mot présenté était un homophone d’un mot qui correspondait à la catégorie. Quel résultat obtenu par van Orden est un appui à l’hypothèse d’une médiation phonologique ?

A.	

La performance des participants était meilleure lorsque le mot était neutre que lorsqu’il était un homophone;

B.

La performance des participants était meilleure dans les essais négatifs que dans les essais positifs;
C.

La performance des participants était meilleure lorsque le mot était un homophone que lorsqu’il était neutre;
D.

La performance des participants était meilleure dans les essais positifs que dans les essais négatifs.

A

a
Les résultats de van Orden ont en effet montré que les mots neutres sont associés à de meilleurs résultats que les homophones. Plus de fausses alarmes sont produites lorsqu’un homophone est présenté. Les résultats appuient l’hypothèse de la médiation phonologique puisque les participants confondent les homophones à cause de leur prononciation (identique) et non de leur orthographe.

86
Q

Quel énoncé décrit la voie lexicale du modèle de double voie ?

A.

Elle correspond à l’hypothèse d’une médiation phonologique;
B.

Elle utilise une conversion graphèmes-phonèmes;

C

Toutes les lettres y sont traitées en parallèle;
D.

Elle est utilisée lorsque le mot écrit est inconnu.

A

C
B:Cet énoncé est faux puisque la conversion graphèmes-phonèmes est associée à la voie non lexicale du modèle, les lettres étant directement transformées en sons avant d’être associées à la signification du mot.

87
Q

Si on doit dire à haute voix un mot écrit présenté sur une image, ce mot est nommé plus rapidement s’il sonne comme un mot représentant l’image que s’il sonne différemment, peu importe s’il sonne comme le mot dominant (le plus utilisé pour décrire l’image) ou un mot non dominant (utilisé plus rarement). Ce phénomène appuie une approche parallèle de la production du langage oral parce qu’il suggère :

A.

que seul le mot dominant est activé au niveau phonologique;
B.

que seul le mot non dominant est activé au niveau sémantique;
C.

que le mot dominant et le mot non dominant sont tous les deux activés au niveau phonologique;
D.

que le mot dominant et le mot non dominant sont tous les deux activés au niveau sémantique.

A

C

D.

que le mot dominant et le mot non dominant sont tous les deux activés au niveau sémantique.
Cet énoncé est faux puisque c’est la sonorité qui permet de nommer plus rapidement le mot, ce qui implique une activation au niveau phonologique, et non au niveau sémantique. La diminution du temps de réponse concerne ainsi la sonorité du mot, et non son sens.

88
Q

Le modèle parallèle de Dell postule que les différents niveaux de traitement interviennent simultanément et s’influencent mutuellement lors de la production du langage oral. Par quel mécanisme cette interactivité est-elle rendue possible ?

A.

Mécanisme d’autorépétition;
B.

Mécanisme d’anticipation;
C.

Mécanisme de planification langagière;

D.	

Mécanisme d’activation diffusante.

A

D
C:Il ne s’agit pas d’un mécanisme qui explique l’activation des niveaux de traitement.

89
Q

Comment une approche parallèle de la production de langage oral expliquerait-elle le lapsus suivant : « J’ai écrit une mère à ma lettre » ?A.

Les mots « lettre » et « mère » étaient activés simultanément lors de la planification de la phrase; B.

Le mot « lettre » n’était pas encore activé au niveau phonologique au moment de produire la phrase;
C.

Le mot « mère » est un mot plus dominant que le mot « lettre »;
D.

Lors de la planification de la phrase, seul le concept de « mère » était activé au niveau sémantique.

A

A.

Les mots « lettre » et « mère » étaient activés simultanément lors de la planification de la phrase;
Le modèle parallèle stipule en effet que tous les mots sont activés simultanément lors de la planification de la phrase. Le mot « mère » a donc été activé au même moment que le mot « lettre », mais à une plus grande intensité, créant ainsi un lapsus d’inversion.

90
Q

On vous demande de lire silencieusement le mot « sillon », puis de lire un deuxième mot à voix haute. Selon l’hypothèse d’une médiation phonologique, le délai entre la lecture du premier mot et la prononciation du deuxième mot sera plus long si ce deuxième mot est :

A.	

Tourbillon;

B.

Voiture;
C.

Chèque;
D.

Ballon.

A

D
A:Selon l’hypothèse d’une médiation phonologique, la prononciation mentale d’un premier mot interfèrera avec la prononciation à voix haute d’un deuxième mot si ces derniers sont hétérophones (orthographe semblable mais prononciation différente). La prononciation du mot « tourbillon » ne devrait donc pas être retardée, car elle est similaire à la prononciation du mot « sillon ».

91
Q

Parmi les énoncés suivants se rapportant à l’hypothèse d’un accès direct, lequel est faux ?

A.	

Cette hypothèse correspond à la voie non lexicale de l’hypothèse d’une double voie;
B.

Selon cette hypothèse, la lecture silencieuse d’un mot n’interfère pas avec la prononciation subséquente d’un mot hétérophone;
C.

Selon cette hypothèse, la signification d’un mot écrit peut être extraite sans prononciation mentale de ce mot;
D.

Cette hypothèse propose qu’un groupe de lettres soit associé à la signification du mot qu’il représente avant d’être associé à la prononciation de ce mot.

A

A
D.

Cette hypothèse propose qu’un groupe de lettres soit associé à la signification du mot qu’il représente avant d’être associé à la prononciation de ce mot.
Selon l’hypothèse d’un accès direct, les graphèmes (unités du langage écrit) d’un mot sont directement associés à sa signification. Ce n’est qu’après cette association entre le mot écrit et sa signification que ce mot peut être associé à sa prononciation.

92
Q

Les participants de l’étude de Ferreira et Swets (2002) doivent répondre oralement à des problèmes mathématiques simples et complexes, et ce, avec ou sans pression temporelle. Quelle mesure parmi les suivantes permet de déterminer si la planification orale se poursuit pendant la production de la réponse ?

A.

Le pourcentage de réponses correctes aux problèmes complexes en l’absence de pression temporelle;
B.

Le pourcentage de réponses correctes aux problèmes complexes en contexte de pression temporelle;

C.	

Le temps pris pour donner la réponse en contexte de pression temporelle;
D.

Le temps pris pour donner la réponse en l’absence de temporelle.

A

C
B:Le pourcentage de réponses correctes n’est pas un indicateur du niveau de planification orale se produisant pendant la production de la réponse.

93
Q

Afin étudier l’influence du langage sur le traitement des couleurs, Winawer et ses collaborateurs (2007) ont demandé à des participants russes et américains d’indiquer lequel, parmi un choix de deux carrés bleus, possédait une teinte identique à celle d’un carré cible. Dans la condition intra-catégorie, les deux choix de couleurs étaient d’une teinte de bleu semblable, donc référaient au même mot en anglais ainsi qu’en russe. Dans la condition inter-catégorie, les deux choix de couleurs étaient d’une teinte de bleu différente, donc référaient même mot en anglais, mais non en russe. Quel résultat parmi les suivants nous indique que le langage peut influencer le traitement des couleurs ?

A.

Le temps de réponse moyen des Russes est plus élevé que le temps de réponse moyen des Américains;
B.

Le temps de réponse est plus élevé dans la condition intra-catégorie que dans la condition inter-catégorie chez les Russes et les Américains;
C.

Le temps de réponse des Russes est plus élevé dans la condition inter-catégorie que dans la condition intra-catégorie, alors que le temps de réponse des Américains est similaire dans les deux conditions;
D.

Le temps de réponse des Russes est plus élevé dans la condition intra-catégorie que dans la condition inter-catégorie, alors que le temps de réponse des Américains est similaire dans les deux conditions.

A

D

94
Q

Goggin et Wickens (1971) étudient la représentation mentale du lexique en administrant une tâche de Brown-Peterson à des participants bilingues (anglais et espagnol). À chaque essai, quatre mots sont présentés aux participants, qui doivent les rappeler après avoir effectué une tâche de distraction d’une durée de 18 secondes. Les participants sont divisés en deux groupes. Dans le groupe contrôle, les mots de tous les essais sont présentés dans la même langue. Dans le groupe expérimental, les mots des trois premiers essais sont présentés dans la même langue, alors qu’un changement de langue se produit au 4e essai (p. ex., les 3 premiers essais sont présentés en anglais et le 4e essai est présenté en espagnol). (1) Décrivez comment la performance de rappel varie entre le 3e et le 4e essai dans le groupe expérimental. (2) Indiquez également quelle hypothèse de la représentation lexicale est appuyée par les résultats de cette étude et expliquez pourquoi.

A

Lorsque la langue est changée (groupe expérimental), la performance augmente au 4e essai (0,5 pt).
Ce résultat est un appui à l’hypothèse des représentations conceptuelles multiples du lexique chez les personnes multilingues (1 pt). Le relâchement de l’interférence proactive observé indique que les mots en anglais et les mots en espagnol appartiennent à des catégories psychologiques distinctes (0,5 pt).

95
Q

Lequel des énoncés suivants concernant le principe du crochet est faux?

A.

Les images utilisées dans le principe du crochet servent de contexte et d’indices de récupération;
B.

Le principe du crochet fait appel à l’élaboration distinctive;

C.

Le principe du crochet fait appel à la spécificité d’encodage;
D.

Les mnémotechniques qui sont basées sur le principe du crochet sont différentes de celles qui font usage de l’imagerie.

A

D
B:L’élaboration distinctive joue un rôle dans le principe du crochet, puisque chaque mot est associé à une image qui lui est spécifique.

96
Q

Le rappel d’un événement peut être favorisé par l’utilisation :

A.

d’une mnémotechnique;
B.

d’une remise en contexte;
C.

d’une technique d’étude;
D.

d’une aide à la récupération de connaissances.

A

B
D.

d’une aide à la récupération de connaissances.
Ces stratégies sont utilisées lors de la récupération d’informations en mémoire sémantique, et non en mémoire épisodique.

97
Q

Choi et Smith (2005) tentent de déterminer s’il est plus efficace de remettre la récupération d’une information à plus tard lorsqu’on se trouve dans un état TOT (c.-à-d. lorsqu’on a un mot « sur le bout de la langue » sans être capable de le récupérer). Les auteurs posent des questions de connaissances générales à des participants divisés en deux groupes. Dans la condition immédiate, une même question est posée deux fois de suite aux participants, alors que dans la condition délai, toutes les questions sont d’abord posées une fois avant d’être posées de nouveau. Lorsque le participant ne fournit aucune réponse à une question posée une première fois, il doit indiquer à quel point il croit être en état TOT. (1) Indiquez d’abord si le fait d’être en état TOT ou non influence la proportion de rappel correct lorsque la question est posée une deuxième fois. (2) Indiquez également si la stratégie visant à remettre la récupération de l’information à plus tard (condition délai) est utile ou non, et expliquez pourquoi.

A
  1. L’état TOT semble être un bon ‘ prédicteur de la performance. La proportion de rappel correct est plus élevée pour les participants qui sont dans un état TOT que pour ceux dans un état non TOT (0,5 pt).
  2. La stratégie visant à attendre une période de temps avant la récupération de l’information (délai, période d’incubation) est utile. La proportion de rappel correct est plus élevée pour les participants ayant été exposés à un délai avant de répondre une deuxième fois à la question que pour les participants ayant tenté de répondre à chaque question deux fois de suite (0,5 pt). Lorsqu’un participant se trouve en état TOT, une mauvaise réponse à la question est constamment activée en mémoire. Pendant la période d’incubation (le délai), la mauvaise réponse peut être oubliée et peut laisser place à la bonne réponse (1 pt).
98
Q

Lequel de ces énoncés portant sur l’imagerie est faux?

A.

On peut effectuer diverses manipulations sur les images mentales;
B.

Les propriétés des images mentales sont identiques aux propriétés des objets physiques;

C.

L’image mentale permet d’emmagasiner des informations en mémoire à long terme;
D.

Les images mentales conservent les distances relatives des objets réels

A

B
Même si plusieurs études ont démontré que les images mentales conservent la forme et les distances relatives des objets réels et que la manipulation et la transformation des images mentales et des images réelles s’effectuent de la même façon, les études sur la réinterprétation d’images ambigües ont montré que les images mentales n’étaient pas totalement équivalentes aux images réelles.

99
Q

Une image mentale est une représentation ___________ d’un objet.

A.

abstraite;
B.

auditive;
C.

interne;
D.

visuelle.

A

C
D: Les objets peuvent être représentés mentalement dans toutes les modalités sensorielles.

100
Q

Le fait que l’on puisse faire les mêmes opérations sur les images mentales que sur les objets réels appuie :

A.

la théorie propositionnelle;
B.

la théorie analogique;
C.

la théorie propositionnelle et la théorie analogique;
D.

aucune théorie.

A

B
Ce résultat appuie l’une des deux théories (propositionnelle ou analogique)

101
Q

Lequel de ces énoncés est vrai?

A.

Selon Kosslyn, il n’existe pas de représentation propositionnelle en MLT;
B.

Selon Pylyshyn, il n’existe pas de représentation analogue en MLT;
C.

Les représentations mentales ne sont que visuelles;
D.

Les représentations propositionnelles préservent la structure de l’information originale et les représentations analogues sont sous forme verbale.

A

B
D: C’est l’inverse. Les représentations propositionnelles sont sous forme verbale et les représentations analogues préservent la structure de l’information originale.

102
Q

C’est l’inverse. Les représentations propositionnelles sont sous forme verbale et les représentations analogues préservent la structure de l’information originale.A.

Les représentations en MLT sont sous forme propositionnelle;
B.

Les processus d’imagerie sont influencés par les croyances et les attentes; C.

La représentation en MLT est sous forme analogique;
D.

Les processus reliés à l’imagerie sont cognitivement pénétrables.

A

C
B: Pylyshyn considère que l’imagerie est un processus cognitivement pénétrable, ce qui signifie qu’elle peut être influencée par plusieurs facteurs, comme les attentes du participant.

103
Q

Allan Paivio (1971) soutient qu’il est plus facile de mémoriser des mots concrets que des mots abstraits parce que :

A.	

les mots concrets bénéficient d’un double codage; B.

les mots abstraits bénéficient d’un double codage;
C.

les mots abstraits bénéficient de l’utilisation de stratégies fondées sur l’imagerie;
D.

les mots concrets peuvent être représentés sous forme propositionnelle.

A

A.

les mots concrets bénéficient d’un double codage;
Selon Paivio, les mots concrets peuvent être représentés sous forme analogue et propositionnelle. Les mots abstraits, quant à eux, peuvent être représentés de manière propositionnelle seulement.

104
Q

Paivio, Smythe et Yuille (1968) ont demandé à des participants de mémoriser 4 types de paires de mots construites en combinant les niveaux élevé et faible d’imagerie. Parmi les paires de mots suivantes, laquelle sera la mieux rappelée et laquelle sera la moins bien rappelée? (1) valeur – chapeau, (2) maison – roue, (3) justice – espoir, (4) chapeau – mensonge.

A.

La paire (1) sera la mieux rappelée et la paire (4) sera la moins bien rappelée;
B.

La paire (2) sera la mieux rappelée et la paire (3) sera la moins bien rappelée;
C.

La paire (3) sera la mieux rappelée et la paire (2) sera la moins bien rappelée;
D.

La paire (2) sera la mieux rappelée et la paire (4) sera la moins bien rappelée.

A

B.

La paire (2) sera la mieux rappelée et la paire (3) sera la moins bien rappelée;
La paire 2 contient deux mots à forte capacité d’imagerie. Il s’agit donc de la paire la mieux rappelée. Quant à la paire 3, elle contient deux mots à faible capacité d’imagerie, ce qui diminue grandement sa capacité de rappel.

104
Q

Dans l’expérience de Brooks (1968), les participants devaient accomplir deux tâches. La tâche visuo-spatiale consistait à parcourir l’image mentale d’un F présentée antérieurement et à indiquer si le coin rencontré se situait à l’une des extrémités supérieures ou inférieures de la lettre. La tâche verbale consistait à indiquer si chaque mot d’une phrase mémorisée était un nom ou pas. Laquelle de ces conditions produit une interférence?

A.

Donner une réponse verbale à la tâche visuo-spatiale;
B.

Donner une réponse spatiale à la tâche visuo-spatiale;
C.

Donner une réponse spatiale à la tâche verbale;
D.

Aucune condition ne produit d’interférence.

A

B.

Donner une réponse spatiale à la tâche visuo-spatiale;
Il y a de l’interférence, puisque ces deux tâches sollicitent les mêmes ressources (visuelles).

105
Q

Dans l’étude de Paivio, Smythe et Yuille (1968), les participants doivent mémoriser des paires de mots pouvant être abstraits (p. ex., honnêteté) ou concrets (p. ex., table). (1) Quel type de combinaison de mots (concret-concret; concret-abstrait; abstrait-concret; abstrait-abstrait) mène à une meilleure performance de rappel ? (2) Expliquez votre réponse en spécifiant comment les mots concrets et abstraits sont représentés en mémoire.

A
  1. Les paires de mots du type « concret-concret » sont les mieux rappelées (0,5 pt).
  2. Puisqu’ils peuvent difficilement être représentés visuellement, les mots abstraits sont uniquement représentés en mémoire de façon propositionnelle (0,5 pt). Les mots concrets sont quant à eux plus susceptibles d’être encodés à la fois de façon analogue et propositionnelle (double codage; 0,5 pt). La sollicitation des deux types de représentations mentales facilite donc le rappel des mots concrets (0,5 pt).
105
Q

hypothèse accès direct

A

Selon l’hypothèse d’un accès direct, les lettres ne sont pas traduites en sons lors d’une lecture silencieuse. Conséquemment, pour deux mots écrits de façon similaire, mais avec une prononciation différente, il ne devrait pas y avoir de délai lors d’une lecture silencieuse du premier mot puisque nous n’avons pas besoin de “prendre le temps” de prononcer dans notre tête le premier mot qui interfère avec la prononciation du second mot (de par la nécessité de bien distinguer les deux types de prononciation).

106
Q

Ainsi, si cette hypothèse est vraie (“la prononciation du deuxième mot sera…), on s’attend à ce que le délai le plus long par rapport à la lecture (silencieuse) du mot “sillon” soit avec le mot “ballon”

A

En effet, la raison est qu’il s’agit du mot, parmi les quatre choix, qui possède les deux caractéristiques spécifiques à l’émergence d’une interférence selon l’hypothèse d’une médiation phonologique, soit l’idée que les mots possèdent une écriture similaire (“llon” en fin de mot), mais qu’ils se prononcent différemment (“yon” pour “sillon” et “lon” pour “ballon”). La bonne réponse est donc “ballon”

106
Q

2 hypothèses planification language oral ferreira et swets prob math

A
  • Si la réponse est complètement planifiée avant de
    commencer à parler :
    – Le temps pris avant de commencer à répondre devrait être plus long
    pour les problèmes difficiles que pour les problèmes faciles (illustré
    en bleu ci-dessous).
    – Le temps pris pour donner la réponse ne devrait pas varier en
    fonction de la difficulté du problème
  • Si les participants commencent à répondre avant de
    planifier leur réponse :
    – Le temps pris avant de commencer à parler devrait être le même
    pour tous les problèmes (illustré en bleu ci-dessous).
    – Le temps pris pour donner la réponse devrait être plus long pour les
    problèmes difficiles que pour les problèmes faciles
106
Q

hypothèse médiation phonologique

A

selon l’hypothèse d’une médiation phonologique, lors de la lecture, les lettres sont traduites en sons, même lors d’une lecture silencieuse. On s’attendrait donc à voir un délai entre les deux mots puisqu’un temps doit être pris pour bien distinguer les deux prononciations. Les résultats de Bradshaw et Nettleton montrent, dans cette condition avec lecture silencieuse du premier mot, qu’il n’y a pas de délai entre les deux mots possédant une écriture similaire, mais une prononciation dissimilaire, appuyant ainsi l’hypothèse d’un accès direct.

106
Q

La voie lexicale correspond à l’hypothèse de

A

l’accès direct. Toutes les lettres d’un mot y sont traitées en parallèle. Elle est utilisée lorsque le mot écrit est connu.

107
Q

la voie non lexicale correspond à l’hypothèse

A

d’une médiation phonologique. Toutes les lettres d’un mot y sont traitées en série. Elle est utilisée lorsque le mot écrit est inconnu. Pour reprendre l’exemple de la diapo 21, à la vue du mot “bateau” (mot connu), la voie lexicale sera activée.

Les lettres b, a, t, e, a et u seront associées simultanément au mot écrit “bateau” (lexique orthographique).
Le mot écrit “bateau” sera associé à sa signification (système sémantique).
Le mot écrit “bateau” et sa signification seront associés au mot prononcé “bato” (lexique phonologique).
Le mot “bateau” pourra être prononcé (prononciation).

107
Q
A

ex. on pourrait parler de principes comme l’encodage par élaboration, de méthodes des lieux, de types de lapsus). Ces aspects peuvent parfois être mis en comparaison, par exemple en présentant un résultat et en demandant à quel principe ou à quelle théorie ça peut être associé.

107
Q
A

l’étendue de la planification du langage oral serait proportionnelle aux besoins de planification de cette réponse (problème facile = peu de besoin de planification de la réponse vs problème difficile = davantage de besoins de planification de la réponse) et aux contraintes de temps pour dire la réponse (peu de temps = planification avant et pendant la réponse vs davantage de temps = planification avant la réponse seulement).
L’étude de Ferreira et Swets (2002) suggère donc que le niveau auquel le langage oral est planifié n’est pas fixe et dépend du contexte.

107
Q

expliquer Le principe du crochet

A

un principe général englobant les deux méthodes données en exemple dans les notes, soit la méthode des crochets et la méthode des lieux. Les mnémotechniques qui sont basées sur le principe du crochet utilisent des images bien connues qui sont considérées comme étant le crochet. Dans la méthode des lieux, ces images connues sont les différentes pièces de la maison, tandis que dans la méthode des crochets, ces images sont formées à partir de mots qui riment avec 1, 2, 3, 4….

108
Q

définition codabilité

A

: nombre de mots possibles pour nommer une image.
Plus il y a d’options, plus c’est long avant de nommer l’image.
* P. ex., pour l’image C, on pourrait dire « chaussures », « souliers », « bottes »,
ou « espadrilles », alors que pour l’image B, il n’y a que « pomme ».

108
Q

résultats planification langage oral griffin images abc

A

observe que le temps pris avant de commencer la
phrase ne varie pas selon la codabilité des images B et C.
– Indique que les participants commencent à parler dès qu’ils ont
trouvé un mot pour l’image A.

109
Q

quand sont utilisées les stratégies de récupération

A

quand aucune stratégie utilisée à encodage

109
Q

modèle de production orale de Bock et Levelt (1994) 4 niveaux de traitements se produisent de facon…

A

en parallèle, intervention simultanée, interagissent, s’influencent+ mécanisme d’activation diffusante: Comme dans un réseau, lorsqu’une unité (p. ex., un mot, un concept)
est activée à un niveau, elle envoie de l’activation aux unités reliées à
tous les niveaux (mécanisme d’activation diffusante)

-sémantique: représent abstraite idée
- syntaxique: structure grammaticale
-morphologique: sélection morphèmes (plus petite unité porteuse de sens)
- phonologique: info sur prononciation

109
Q

modèle de production orale de Bock et Levelt (1994) 4 niveaux de traitements se produisent de facon…

A

séquentielle, en étapes
* Passe de la signification au son :
1. Élaboration du contenu du message;
2. Sélection du vocabulaire à utiliser et du
rôle grammatical de chaque mot;
3. Mise en ordre des morphèmes et des
mots pour former une phrase;
4. Sélection des sons constituant les mots.

-sémantique: représent abstraite idée
- syntaxique: structure grammaticale
-morphologique: sélection morphèmes (plus petite unité porteuse de sens)
- phonologique: info sur prononciation

109
Q

production orale et mémoire, ce qui influence production lapsus et capacité MCT

A

similitude phonologique pa ex

capacité diminuée

109
Q

interprétation lapsus linguals : Dell

A

modèle parallèle
Grâce au mécanisme d’activation diffusante, plusieurs
unités reliées sont activées simultanément à tous les
niveaux de traitement.

  • Une erreur se produit lorsque l’unité ayant la plus grande
    activation n’est pas appropriée.
  • Prenons l’exemple du concept de gâteau :
    – L’activation plus forte du concept de tarte risque d’entraîner une
    erreur du genre « Je lui ai servi un morceau de tarte de fête ».
  • Selon le modèle parallèle, les erreurs d’anticipation
    et d’inversion sont possibles par le fait que plusieurs
    sons et mots d’une phrase sont simultanément
    activés lors de la planification.
  • rapprochés dans phrase
    -lapsus de substitution mm catégor phonologique: similitude phonologique

– Unité : un mot, un concept, un son, selon le niveau de traitement.
– P. ex., le concept de gâteau peut activer simultanément…
* Au niveau sémantique : les concepts de tarte, sundae, chocolat, biscuit;
* Au niveau syntaxique : d’autres noms comme table, assiette, cuillère;
* Au niveau morphologique : des morphèmes comme râteau, gâterie;
* Au niveau phonologique : des sons en â ou en ô.

110
Q

mnémotechnique basée sur l’imagerie

A

principe du corchet utlisé
– La méthode des lieux
– La méthode des crochets: mot-chiffre(MLT) qui riment=>image mentale crochet+item à retenir

110
Q

2 types de mnémotechnique

A
  • Méthode permettant d’organiser ou d’élaborer le
    matériel à mémoriser, et de fournir un indice de
    récupération efficace.
  • 2 types
    – Verbale : technique favorisant la mémorisation de
    matériel connu dans un ordre particulier.
  • P. ex., utilisation de mots ou de phrases pour réactiver un
    contenu.
    – Basée sur l’imagerie et le principe du crochet
110
Q

stratégies cognitives d’Aide à la mémoire 2 types:

A

– Externe : aide-mémoire physique
* Exemples : agenda, calendrier, liste d’épicerie, notes de
cours
– Interne : stratégies permettant d’améliorer
l’efficacité des processus d’encodage et de
récupération
* Exemples : mnémotechnique, interrogatoire cognitif

110
Q

L’arbre de Morris présente les stratégies (p. ex., technique d’étude)
qui peuvent être utilisées selon la situation.

A

strat de mémorisation: technique d’étude et mnémotechnique

strat de récupération: évènement (aide à récupération d’évèn) et connaissances(aide a récup de connaiss)

111
Q

explication principe du crochet

A

crochet pour contenu à mémoriser
– Les mnémotechniques qui font usage de l’imagerie
sont basées sur le principe du crochet.
– À l’encodage, l’imagerie se traduit par l’activation d’une
image intégrant un crochet et l’information à
mémoriser.
– Lors de la récupération, la réactivation de l’image
mentale permet de récupérer l’information mémorisée.

112
Q

pourquoi mnémotechniques sont efficaces?

A

– Les images servent de contexte à l’encodage et
permettent d’élaborer la trace.
* Permet d’organiser le matériel à l’aide d’une structure
connue : tous les items sont associés à une même structure
(p. ex., une liste verbale emmagasinée en MLT).
* Permet de rendre les items distincts en les associant à une
image spécifique : chaque item est associé à une image
différente.
– Les images servent aussi d’indice de récupération.
* Principe de spécificité de l’encodage : les indices sont des
images qui ont été utilisées lors de l’encodage

112
Q

Quelles propriétés des images mentales
associant le contenu à mémoriser et le crochet
permettent-elles un meilleur rappel ?

A

rappel supérieur imagerie interactive

– La bizarrerie attire l’attention.
* Le participant croit qu’il a mieux encodé l’information, mais
ce n’est pas nécessairement le cas.

– L’interactivité produit un encodage par élaboration
* Les liens entre les deux items sont plus faciles à créer
lorsqu’ils sont en interaction.
* En créant des liens entre les items, l’interactivité produit un
contexte enrichi qui affecte directement le rappel.

113
Q

3 techniques d’étude

A

prise note
étude distribuée
autoquestionnement

113
Q

comment prise de notes favorise intégration info aux connaissances en MLT

A

– Cette forme d’élaboration permet de
décontextualiser l’information et de la
transférer à d’autres domaines lors de la
résolution de problèmes.
– Permet de transformer et de réorganiser
l’information selon la structure en MLT, ce qui
rend difficile la reconnaissance mot à mot.

114
Q

Pourquoi l’apprentissage distribué est-il
plus efficace que l’apprentissage massif ?

A

Lors de l’apprentissage, le participant effectue
un traitement de l’information afin de pouvoir
la maintenir.
* Cet apprentissage peut être plus ou moins efficace,
selon le type de traitement.
* Si l’apprentissage n’est pas efficace, l’information
sera oubliée rapidement.

L’oubli est important pour savoir ce qui n’est pas resté

115
Q

comment questionnement favorise le rappel

A

permet intégration de info à nos connaissances

116
Q

expliquer phénomène du mot sur le bout de la langue

A

– L’individu croit posséder l’information en
mémoire, mais n’arrive pas à la récupérer.
– L’individu a l’impression que l’information peut
surgir en mémoire à n’importe quel moment.
– L’individu peut utiliser une stratégie d’aide à la
récupération de connaissances afin de
faciliter la récupération.

117
Q
  • Pourquoi le délai est-il une stratégie d’aide à la
    récupération de connaissances efficace afin de rappeler
    l’information lorsque l’individu se trouve dans un état
    TOT ? hypothèse explicative
A

– Selon certains chercheurs, lors d’un état TOT, la récupération de
la bonne réponse est bloquée par l’apparition répétée de la
même mauvaise réponse (la même mauvaise réponse est
constamment activée en mémoire).
– Lors de la période d’incubation, l’information récurrente peut être
oubliée et laisse place à la bonne information.

118
Q

état tot
* Pourquoi certaines informations sur le contenu
recherché sont-elles disponibles ?

A

– La bonne réponse n’est pas assez activée en
mémoire pour pouvoir être récupérée.
– Cependant, elle peut être un peu activée de sorte que
de l’information partielle peut être récupérée, comme
la première lettre du mot.
– Le rappel de cette information partielle peut, à son
tour, servir d’indice de récupération et permettre la
récupération du contenu recherché.

119
Q

L’interrogatoire cognitif

A

L’interrogatoire cognitif est un exemple de
stratégie de récupération d’événements basée
sur quatre principes :
– Rétablir mentalement la situation.
– Encourager le rapport de tous les détails
(hypermnésie).
– Tenter de rappeler l’incident selon des ordres
différents (p. ex., à partir de la fin).
– Tenter de rapporter l’incident selon d’autres
perspectives (p. ex., celle d’autres personnes).

120
Q

interrogatoire cognitif vs régulier

A

L’interrogatoire cognitif est
plus efficace que
l’interrogatoire régulier pour
rappeler des informations
correctes.
* L’interrogatoire cognitif
provoque cependant le
rappel d’un plus grand
nombre d’éléments erronés.
* L’interrogatoire cognitif
permet de fournir un
maximum d’indices de
récupération tirés
directement du contexte
d’encodage

121
Q

mots abstraits peuvent difficilement être représentés
de façon analogue représentation propositionnelle
seulement.

A
122
Q

définition double encodage

A
  • Les mots concrets sont plus susceptibles d’être encodés
    selon les deux modes c’est le double codage.

analogues et propositionnels

123
Q

2 types de représentations imagerie

A

– Propositionnelle/verbale
* Utilisée avec les concepts concrets et non concrets.
– Analogue
* Utilisée avec les concepts concrets seulement.
* Possède les mêmes propriétés que les objets réels.
* Influencée par notre interprétation des objets réels (images
ambiguës).
* Possiblement créée par les mêmes processus que ceux
impliqués dans le traitement perceptif (interférence et
illusions).

124
Q

quest ce qune image mentale?

A

représentation d’un objet en mémoire

125
Q

2 formats de représentations mentales en mémoire

A

Propositionnelle : représentation abstraite, sous
forme verbale (près du langage).
– Analogue : forme de représentation qui préserve la
structure de l’information originale.

126
Q

les images mentales résultent de…

A

de processus cognitivement pénétrables, c’est-à-dire que leur
formation est influencée par :
– Les connaissances du participant
* Le participant sait qu’une grande distance est plus longue à
parcourir qu’une courte distance : c’est pour cette raison que son
temps de réponse augmente en fonction de la distance entre les
objets.
– Les biais de l’expérimentateur et les demandes de la tâche
* Le fait d’indiquer au participant qu’il s’agit d’une tâche sur l’imagerie
influence sa performance

127
Q

inférence visuelle

A

Résultat : le participant détecte la cible moins
souvent lorsqu’il doit former une image mentale
que lorsqu’il ne doit pas former d’image mentale.
– La création d’une représentation mentale interfère
avec la perception de la stimulation.
* Ce résultat suggère que la perception et
l’imagerie sollicitent les mêmes processus.
– Lorsque les processus sont engagés dans la création
et le maintien d’une image mentale, ils ne sont plus
disponibles afin de détecter les cibles.

128
Q

2 types de représentations/inférences

A

2 types de représentations indépendantes
coexisteraient en mémoire :
– Visuelle-spatiale/analogue
* La réponse de nature visuelle-spatiale interfère davantage
avec ce type de représentation que la réponse verbale.
* Traitée au niveau de la tablette visuo-spatiale (composante
spatiale du modèle de la mémoire de travail de Baddeley).
– Verbale/propositionnelle
* La réponse de nature verbale interfère davantage avec ce
type de représentation que la réponse visuelle.
* Traitée au niveau de la boucle phonologique (composante
verbale du modèle de la mémoire de travail de Baddeley).