Problèmes respiratoires (5 questions à l'examen) Flashcards

1
Q

V/F: De façon générale, les traitements en soins palliatifs sont basés sur les données scientifiques, comme pour toutes les disciplines médicales.

A

Faux. Ils sont basés sur l’expérience clinique principalement.

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2
Q

Quels sont les 5 principaux problèmes respiratoires?

A

Dyspnée, embarras respiratoire, détresse respiratoire, hémoptysie, toux

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3
Q

V/F : Les problèmes respiratoires sont fréquents en fin de vie et sont souvent la cause d’une angoisse grandissante.

A

Vrai. Plusieurs patients craignent plus de mourir étouffer que le simple fait de mourir, ce qui est très angoissant.

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4
Q

La dyspnée est telle un symptôme objectif ou subjectif? Devrait-on traiter tous les patients ayant une tachypnée?

A

Symptôme subjectif, on ne traite que les personnes qui nous rapportent avoir ce problème, qu’il y ait ou non de la tachypnée.

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5
Q

La morphine à ____ dose peut aider les symptômes de souffle court (dyspnée).

A

Petite dose

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6
Q

Pourquoi les patients cancéreux en phase terminale ou avancée souffrent-ils plus de dyspnée?

A

L’anorexie et la perte de poids rend ces personnes frêles, l’ouverture de la cage thoracique devient plus difficile puisqu’elle demande beaucoup d’effort. Représente 50-70% des patients durant les 6 dernières semaines de leur vie.

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7
Q

Quels signes cliniques pourraient être confondus avec la dyspnée?

A

Tachypnée, apnée, râles, désaturation PaO2

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8
Q

Quel est la physiopathologie de la dyspnée?

A

Bx effort respiratoire accru (obstruction, bronchospasme), effort musculaire plus important (faiblesse, cachexie), bx ventilation augmentée (anémie, hyperthermie -> anxiété et dyspnée sont un cercle viscieux) -> SNC a un rôle majeur dans la perception de la dypsnée.

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9
Q

Quels sont les causes possibles de la dyspnée?

A

Directement lié au cancer, indirectement lié au cancer (cachexie, pneumonie, embolie pulmonaire, pneumonie), secondaire au tx (CT -> cardiomyopathie, RT -> pneumonite, chx), non reliée au cancer (comorbidités, généralement cause corrigeable)

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10
Q

Comment fait-on l’évaluation de la dyspnée?

A

Avez-vous du mal à respirer? Fréquence respiratoire, signes de lutte respiratoires (tirage, battement des ailes du nez, rythme abdominal), signes d’hypercapnie (sueurs, cyanose, augmentation TA).

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11
Q

Existe-t-il des échelles pour évaluer la dyspnée? À quoi servent-elles?

A

Oui. Utiliser des échelles numériques et autres pour évaluer la réponse au traitement et le pourcentage de soulagement.

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12
Q

Quels sont les facteurs aggravants à évaluer? À qui s’adressent-ils? (dyspnée)

A

Pour le patient : Peur, angoisse. Rechercher la toux et l’encombrement.
Pour les proches : Épuisement, angoisse (doit leur expliquer la maladie et les causes)
Pour l’équipe soignante : anxiété, leur propre angoisse et leurs propres croyances (envers la mort)

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13
Q

Quels sont les 2 principes de traitement de la dyspnée?

A

Si possible ou voulu du Pt, corriger les causes sous jacentes. Soulager la dyspnée sans ajouter d’autres problèmes (opioïde à plus petite dose possible).

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14
Q

Quels sont les 4 facteurs influençant le traitement de la dyspnée?

A

stade de la maladie
État général
Vitesse de progression de la maladie
attentes du Pt et/ou famille

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15
Q

Existe-t-il une limite au traitement étiologique de la dyspnée?

A

Non, seul le patient choisi s’il veut traiter la cause ou non.

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16
Q

Quels sont les MNP de la dyspnée?

A

Place important en SP. Rassurer le Pt/famille/équipe. Expliquer +++. Surélever la tête de lit. Favoriser les adaptations (ex. chaise d’aisance). Soins de bouches (bouches sèches augmente sensation d’étouffer). Soulager autres sx. Oxygène -> si <90%, pour confort au repos, pour dyspnée aiguë/sévère. #1 RT palliative pour diminuer la masse/obstruction.

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17
Q

Devrait-on mettre de l’oxygène à tous les patients dyspnéique?

A

Non, selon désir de chaque Pt. ATT. Lunettes nasales à privilégier puisque sentiment d’étouffer avec le masque. Attention à l’assèchement des muqueuses.

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18
Q

Lorsqu’un patient est sous oxygène et qu’il est admis en soins palliatifs, devrait-on retirer automatiquement l’oxygène?

A

Non, selon le moment où le patient et la famille seront prêts à le faire.

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19
Q

Quelles sont les mesures pharmacologiques pour la dyspnée?

A

Bronchodilatateur, corticostéroïdes, opioïdes, BZD, méthotriméprazine, furosémide.

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20
Q

Peut-on utiliser des AINS pour diminuer l’inflammation causant la dyspnée?

A

Non, en raison des effets dangereux pour les reins et l’estomac.

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21
Q

(dyspnée) En quoi consiste le traitement : Bronchodilatateur

A

nébulisation, si bronchospasme

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22
Q

(dyspnée) En quoi consiste le traitement : Cortcicostéroïde

A

si étiologie inflammatoire, mais ATT aux EI -> dexa, predni PO

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23
Q

(dyspnée) En quoi consiste le traitement : opioïde

A

Données probantes pour diminuer la perception de dyspnée, la ventilation, etc. La sédation et diminution de l’anxiété sont sujet à la tolérance. Surtout PO et SC, PRN si dyspnée intermittente, nébulisation non efficace

24
Q

(dyspnée) En quoi consiste le traitement : Benzodiazépines

A

Phénothiazines (lora, clona, midazolam) sont très utiles lorsque la dyspnée crée de l’anxiété, diminue la perception de la dyspnée. Par contre, effet sédatif peut entraîner un délirium.

25
Q

En quoi consiste la sédation continue? Pour quelles raisons pourrait-on l’utiliser dans un contexte de dyspnée?

A

Il s’agit d’endormir le patient lorsqu’un soulagement n’est pas compatible en gardant le patient vigilant. S’il y a une dyspnée réfractaire ou des détresses respiratoires à répétition, le patient est très inconfortable et peut avoir accès à la sédation palliative. On utilise dans ce cas : Midazolam, opioïde et scopolamine. On ajoute le Nozinan (phénobarbital) si on ne veut pas que le Pt se réveille (si se réveille = mort).

26
Q

En quoi consiste l’embarras respiratoire?

A

Sécrétions bruyantes du tractus respiratoire.

27
Q

En quoi consiste l’embarras bronchique?

A

Bruits produits par les mouvements oscillatoires des sécrétions dans les VRS lors des phases de la respiration. Pts sont trop faibles ou inconscients pour avaler ou tousser.

28
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’embarras respiratoire?

A

néoplasie poumon
néoplasie cerveau
phase terminale prolongée

29
Q

Comment détermine-t-on si on traite ou nom l’embarras respiratoire?

A

Peu de traitements sont efficaces, on doit donc évaluer le confort (gémissement, crispation, agitation).

30
Q

Quels sont les traitements possibles de l’embarras respiratoire?

A

Faire des changements de position fréquent du patient, furosémide (si surcharge pulmonaire), anticholinergine (scopolamine, glycopyrrolate), succion trachéale (pas vrm…)

31
Q

Devrait-on utiliser des anticholinergiques/antimuscariniques pour l’embarras respiratoire? Pourquoi?

A

On l’utilise en clinique sans savoir si c’est vraiment efficace… Permet de diminuer les sécrétions, mais épaissit les sécrétions existantes (difficulté à les sortir). Si on les utilise, c’est important de mentionner que de l’inconfort est possible (EI).

32
Q

Quel anticholinergique est à favoriser?

A

Aucun, c’est le choix des prescripteurs selon les caractéristiques des agents (EI) -> bouche sèche (nuit à l’alimentation), rétention urinaire (risque délirium/confusion).

33
Q

Quels sont les différences et similitudes du glycopyrrolate et de la scopolamine?

A

Les 2 sont SC. Le robinul a moins d’effet au SNC (ne passe pas BHE). La scopolamine existe en timbre (domicile) et a des effets sédatifs et amnésiques.

34
Q

En quoi consiste la détresse respiratoire? (s/s)

A

Dyspnée importante d’apparition aiguë associée à une tachypnée, sécrétions bronchiques, anxiété, agitation, peur du patient de mourir par suffocation et possibilité d’altération de l’état de consciente. Souvent réfractaire.

35
Q

V/F: La détresse respiratoire est un signe annonciateur du décès.

A

Vrai

36
Q

V/F: Le protocole de détresse est seulement applicable pour les soins à domicile.

A

Faux. Ils sont aussi utilisés à l’hôpital.

37
Q

Quelles sont les indications du protocole de détresse?

A

Détresse respiratoire
Hémorragie aiguë
Douleur sévère non contrôlée (ex. fracture pathologique)

38
Q

De quoi est composé le protocole de détresse?

A

Midazolam, scopolamine, opioïde (morphine, hydromorphone, fentanyl). Généralement SC, parfois IV. (plus en prévention).

39
Q

Comment est administrée le protocole de détresse?

A

En 2 temps : Midazolam en 1er (agit plus vite), puis opioïde et scopolamine dans la même seringue dans un deuxième temps à un autre site d’injection. (pour éviter un gros volume)

40
Q

Pourquoi utilise-t-on le midazolam SC et quelles sont ses particularités?

A

Il est hydrosoluble au site d’injection, causant moins de douleur, et liposoluble au pH physiologique, favorisant un passage rapide de la BHE. La sédation et l’amnésie antétrograde arrivent en 10 minutes.

41
Q

Quels sont les facteurs influençant la dose du Midazolam dans le protocole respiratoire?

A

Nombre d’administration par jour, poids, usage chronique de fortes doses de BZD, tolérance aux BZD.

42
Q

Quel est le rôle des opioïdes dans le protocole respiratoire?

A

Effet central permettant la diminution du rythme respiratoire jusqu’à un niveau confortable, diminution de la sensation de dyspnée, potentialise l’effet sédatif des autres médicaments.

43
Q

Quels sont les facteurs influençant la dose des opioïdes dans le protocole respiratoire?

A

Uniquement la dose chronique d’opioïde du patient. Ou 100 mcg SC/IV pour le Fentanyl.

44
Q

Quel est le rôle de la scopolamine dans le protocole respiratoire?

A

Absorption rapide SC -> action sédative débute en 30 min ad 2-4h, effet amnésiant débute en 10 min ad 2h. Action sur les glandes exocrines pour diminuer les volumes des sécrétions pharyngées et bronchiques. Elle diminue aussi l’effort respiratoire (surtout si respiration embarrassée). Dose fixe.

45
Q

Définir l’hémoptysie

A

Hémorragie pulmonaire ayant expectoration de sang. Haute prévalence dans les cancers pulmonaires.

46
Q

Quelles sont les causes de l’hémoptysie?

A

Bronchite aiguë, pneumonie, cancer pulmonaire, embolie pulmonaire

47
Q

V/F: La mort par hémorragie est fréquente.

A

Faux. Elle est rare.

48
Q

Quels sont les traitements possible de l’hémoptysie?

A

Dépend du pronostic : RT, Laser endobronchique, Cyclokapron, Embolisation, Antitussifs, Protocole de détresse, Sédation continue.

49
Q

Quel est l’incidence de la toux? Quels sont les conséquences de la toux en soins palliatifs?

A

29-85% en soins palliatifs et 80% en cancers pulmonaires. Peut être une source de souffrance, interférer avec le sommeil, entraîner d’autres problèmes (fatigue, fracture, etc.).

50
Q

Quel(s) type(s) de toux peut affecter les patients?

A

Productive (capable ou non de tousser), non-productive

51
Q

Quels sont les étiologies possibles de la toux?

A

Bronchopulmonaire, pleurale, médiastinale, cadiovasculaire, digestive, médicamenteuse, autres.

52
Q

Quelles sont les options de traitement de la toux?

A

Tenter un traitement étiologique si accepté par le patient. Pour les traitements symptomatologiques, doit adapter selon le type de toux et la capacité à expectorer ou non.

53
Q

Quelles sont les options de traitement si la toux est productive et expectoration possible?

A

Humidification (dilue les sécrétions), exercices respiratoires (physiothérapie), Drainage postural, Bronchodilatateurs, Nébulisation NaCl0,9% (liquéfier expectorations et les éliminer)

54
Q

Quelles sont les options de traitement si la toux est productive et expectoration impossible?

A

Antitussifs, aspiration des sécrétions (??? uniquement si dans la bouche), anticholinergiques (??? épaissit les sécrétions…)

55
Q

Quelles sont les options de traitement si la toux est sèche?

A

Antitussif

56
Q

Quels sont les antitussifs qui peuvent être utilisés?

A

Usage empirique, preuve limitée. DM (bloque NMDA et inhibe la recapture de la 5HT), chlophédianol, Cophylac (gouttes à base de norméthadone). Codéine ou autre opioïde (morphine, hydromorphone, fentanyl) -> aucune donnée comparative.

57
Q

Que peut-on tenter pour une toux réfractaire?

A

Gabapentin/Prégabalin (toux neurologique), paroxétine (++EI), +/- Amitryptiline (seul ADT possible car moins EI).