Myoclonies/convulsions (3 questions à l'examen) Flashcards
V/F : Les myoclonies et convulsions arrivent fréquemment dès le début de la prise en charge en soins palliatifs et arrivent principalement chez les personnes ayant des antécédents de convulsion.
Faux. Elles arrivent surtout en fin de vie (derniers mois) et chez tous les patients possibles.
Définir les myoclonies
Contractions musculaires brèves, soudaines et involontaires pouvant survenir de façon spontanée, au repos, en réponse à un stimulus ou à la suite d’un mouvement involontaire et se répétant à intervalles variables. Elles peuvent impliquer une partie, un groupe de muscles ou un muscle entier.
Quels sont les 3 principales causes de myoclonies?
Sevrage médicamenteux (BZD, anticonvulsivants…) -> ce qui est le + fréquent (lyrica, neurontin, Rx IR/IH, ADT, etc.)
Désordres métaboliques (IR, IH…)
Médicaments (opioïdes, ADTC, antidopaminergiques…)
Quels sont les facteurs de risque pour que l’usage des opioïdes puisse causer des myoclonies?
dose importante, augmentation rapide des doses, insuffisance rénale (fentanyl serait le + sécuritaire), personne âgée, hypoglycémie, la mépéridine(normépéridine) serait la plus neurotoxique.
Que doit-on faire si les opioïdes sont la cause des myoclonies?
Rotation des opioïdes (que soit contrôlé ou non). Si est contrôlé, une diminution de dose pourrait être tentée.
Quelle est le traitement des myoclonies?
Dépend de la condition des patients, doit faire attention aux EI. Principalement, traité par les BZD -> Clonazépam PO/SL (ATT à la somnolence et délirium) ou Midazolam PO/SL (transmuqueuse). Possiblement baclofen, phénobarbital.
Définir l’épilepsie/convulsion
Contractions musculaires involontaires et instantanées qui se manifestent par des mouvements localisés à un ou plusieurs muscles ou généralisés à tout le corps; elle peuvent être toniques et/ou cloniques .
Quelle est la différence entre la convulsion et l’épilepsie?
La fréquence. La convulsion pour 1er épisode, épilepsie si récidive.
Quelle est l’incidence de l’épilepsie en soins palliatifs?
13% des cas. Environ 25-50% des ces patients ont une métastase au cerveau.
Quelles sont les manifestations cliniques des métastases cérébrales?
Céphalées, vomissements, troubles de conscience, signes neurologiques, convulsions, etc.
Décrire la relation entre une tumeur primaire au cerveau et l’épilepsie.
prévalence de 20-45% (augmente avec progression du cancer). Prévalence accrue (70-100%) pour les cancers à progression lente de bas grade, comparativement à 10-20% des cancers plus agressifs.
Quels sont les manifestations cliniques de l’épilepsie?
Perte de contact avec l’entourage, comportement irrationnel et automatique, état post-crise épileptique (perte de conscience, somnolence, confusion, céphalées pouvant durer quelques heures).
Quelle est la différence entre une convulsion et un status epilepticus?
Convulsions : Habituellement brèves et autolimitées (Mécanismes inhibiteurs endogènes)
Status epilepticus : séquence progressive à cause de l’échec des mécanismes endogènes, absence d’arrêt spontané (habituellement).
S. E. non convulsif : Altération de l’état de conscience et du comportement sans convulsion (très fréquent en fin de vie, donne l’«air d’être mourant».
V/F : Considérant le fort taux de prévalence chez les personnes atteintes d’une tumeur primaire au cerveau, il est recommandé de débuter un traitement prophylactique pour prévenir la possibilité de convulsions.
Faux. En raison des effets secondaires des AÉ (sédation, tr cognitif, tr hématologique, etc.), le risque important d’interactions médicamenteuses et le monitoring requis, il n’est pas recommandé de traité les personnes n’ayant jamaiseux de crises épileptiques.
Quelle est l’indication du traitement prophylactique de l’épilepsie?
Si présence de métastases au cerveau secondaires aux mélanomes, choriosarcome, carcinome des cellules rénales, cancer papillaire thyroïdien et cancer des testicules, mais l’évaluation du R/B est nécessaire (individualisation du choix). (risque accrue épilepsie secondaire au risque d’hémorragie)