Problème 9 : Il est plus facile de trouer un compagnon de voyage que de s'en débarasser Flashcards
Quelle caractéristique permet aux virus d’être des agents infiltrants? Comment appelle-t-on la caractéristique qui fait qu’ils dépendent de la machinerie biochimique de la cellule hôte pour la réplication? Expliquer.
- Agents infiltrants: leur petite taille leur permet de passe à travers les filtres servant à retenir les bactéries
- Parasites intracellulaires obligatoires: ils dépendent de la machinerie biochimique de la cellule hôte pour la réplication
o Production d’énergie, des métabolites, des protéines
o Réplication de leur génome.
Quels sont les constituants du virion (et qu’est-ce que le virion)?
Constituants du virion (particule du virus) : acide nucléique (génome) enveloppé dans une paroi protéique (capside) et, parfois, une membrane (enveloppe). Il peut aussi contenir certaines enzymes ou autres protéines essentielles ou accessoires pour faciliter la réplication dans la cellule.
Quel est le rôle des structures de surface de la capside et de l’enveloppe? Qu’arrive-t-il si on enlève ou on perturbe cette composante externe?
Les structures de surface de la capside et de l’enveloppe médient l’interaction du virus avec la cellule cible.
L’enlèvement ou la perturbation de la composante externe inactive le virus.
Que doit faire le virus pour survivre?
Pour survivre, le virus doit être capable de survivre dans un environnement difficile, entrer par une porte d’entrée, adapter la machinerie biochimique de la cellule et éviter le système immunitaire de l’hôte.
V ou F? Le génome des virus pour être constitué à la fois d’ADN et d’ARN.
Faux. Les génomes viraux peuvent être constitués d’ARN ou d’ADN, mais pas les deux à la foie
Comment l’ADN et l’ARN peuvent-ils être dans les génomes viraux?
o L’ADN peut être:
- simple brin ou double brin
- linéaire ou circulaire.
o L’ARN peut être :
- de sens positif (comme ARNm) ou négatif
- double-brin (+/-) ou ambisens (contenant des régions d’ARN + et des régions -, attachés queue-à-queue)
- segmenté en petits morceaux, chacun codant pour un gène individuel.
De quoi la capside est-elle formée? Dans quelles conditions réussit-elle également à être stable? Par quoi sa transmission est-elle facilitée?
- Formée de protéines
- Stable à la température, l’acide, les protéases, les détergents (comme acide et bile du système digestif), la sécheresse =>
Transmission facile :
o objets infectés intermédiaires
o de main à main
o par la poussière
o par de petites gouttes
o Voie orofécale
Comment la capside est-elle libérée? Les Ac sont-ils suffisants pour la supprimer?
- Libérée de la cellule par lyse
- Les Ac peuvent être suffisants pour la supprimer.
Quelles sont les deux options de formation de la capside?
Pour quelques virus, la capside se forme autour du génome; pour d’autres, la capside se forme vide (procapside) et est remplie par le génome après.
- Les protéines structurales individuelles se forment en sous-unités, qui s’associent en protomères, puis en capsomères (pentons ou hexons), et finalement une procapside ou capside.
Quelles sont les structures possibles de capsides? Quelle est la complexité leur étant associée?
- Les structures les plus simples sont symétriques
o Capside symétrique hélicoidale: ressemble à une baguette
o Capside symétrique icosaédrique: polyèdre régulier composé de 20 faces triangulaires (12 capsomères) - Les structures asymétriques sont des formes complexes est sont associées à certains bactériophages.
- Les capsides des plus larges virus sont construits en insérant des capsomères aux sommets de l’icosaédrique : icosadeltahedron (ex : virus de l’herpès)
De quoi l’enveloppe des virus est-elle formée? À quoi est-elle sensible?
- Formée d’une membrane (structure comme membranes cellulaires) de lipides, protéines et glycoprotéines.
- Labile (sensible) à l’acide, les détergents, la sécheresse, la chaleur.
Quel est le rôle de l’enveloppe des virus? Comment est-elle libérée de la cellule hôte?
- Modifie la membrane cellulaire durant la réplication
- Libérée par bourgeonnement (N’a pas nécessairement besoin de tuer la cellule pour se répandre) ou lyse de la cellule hôte.
Comment l’enveloppe des virus parvient-elle à rester humide?
Doit rester humide donc:
o Transmis par les fluides, les sécrétions, les gouttelettes de la respiration, le sang et les tissus (ex: greffe d’organe)
o Mais jamais par le système digestif
Quels sont les éléments requis pour éliminer l’enveloppe des virus?
Les Ac et la réponse à médiation cellulaire (LT) sont requis pour l’éliminer.
V ou F? Puisque l’enveloppe est obtenue à partir de membranes cellulaire, elle possède généralement des protéines cellulaires dans l’enveloppe virale.
Faux. L’enveloppe est obtenue partir de membranes cellulaires, mais possède rarement des protéines cellulaires dans l’enveloppe virale.
La plupart des virus enveloppés sont ronds ou pléomorphes.
Quelles sont les caractéristiques des glycoprotéines virales (constituent l’enveloppe)?
o La plupart s’étendent à travers l’enveloppe et se prolongent loin de la surface.
o La plupart agissent comme des VAPs (Viral Attachment Protein), capables de se lier à des structures sur les cellules cibles.
o Les VAPs qui lie les érythrocytes = hémagglutinine. Certaines glycoprotéines ont d’autres action comme la neuraminidase.
o Sont aussi la source majeure d’Ag pour l’immunité. (les VAPs sont responsables du tropisme viral)
V ou F? Tous les virus ARN à brin négatif sont enveloppés.
Vrai.
Qu’est-ce qu’un vérion?
Particule de virus: génome + capside/enveloppe
Qu’est-ce que le nucléocapside? L’enveloppe peut-elle être présente?
Le nucléocapside est l’ensemble formé de la capside du virus (présente chez les virus nus ou enveloppés, l’enveloppe ou péplos n’étant pas la capside, mais une enveloppe lipoprotéique entourant la capside) et du génome viral (ARN ou ADN).
Selon quoi les virus sont-ils classés? Quelle est la façon la plus courante?
- Structure: taille, morphologie, acide nucléique (ex: picornavirus = petit, ARN)
- Caractéristiques biochimiques: Structure et mode de réplication
- Maladie: exemples: hepatitis virus, encephalitis virus
- Moyens de transmission: exemple: arbovirus transmis par insectes (vecteur)
- Cellules hôtes: animal (humain, souris, oiseau), plante ou bactérie
- Tissu ou organe (tropisme): adénovirus (glandes), entérovirus (système digestif), réovirus (système respiratoire).
o La plus courante façon d’identifier les virus est la classification par les caractéristiques physiques et biochimiques, comme la taille, morphologie (ex: présence/absence d’enveloppe), type de génome, moyens de réplication.
Comment les familles de virus ADN sont-elles divisées? Quelles sont-elles?
Divisées selon si enveloppe ou non. Enveloppées: - Pox - Herpès - Hepadna (virus de l'hépatite B) Capside nue: - Polyoma (JC virus, BK virus, S)V - Papilloma - Adeno - Parvo (ss(?)) (Parvovirus B19, adeno-associated virus)
Quels sont les membres des Poxviridae?
- Variole (Smallpox)
- Vaccinia virus
- Monkeypox
- Molluscum contagiosum
Quels sont les membres des Herpesviridae?
- Herpes simplex virus types 1 et 2
- Varicella-zoster virus
- Epstein-Barr virus
- Cytomegalovirus
- Human herpesviruses 6, 7, 8
Comment divise-t-on les familles des virus ARN? Quelles sont les différentes familles?
Selon l'organisation de l'ARN et la présence d'enveloppe ARN + : - Capside nue: o Picoma o Noro - Enveloppé: o Toga o Flavi o Corona ARN - - Enveloppés (pas de capside nue ici) o Rhabdo o Filo o Orthomyxo o Paramyxo o Bunya o Arena ARN +/- (double-brin → double capside) o Reo ARN + via ADN - Enveloppés o Retro
Quelles sont les étapes du cycle de réplication virale pour les virus à ADN et les rétrovirus?
- Reconnaissance de la cellule cible
- Attachement
- Pénétration
- Libération du génome dans le cytoplasme (uncoating)
- Synthèse de macromolécules
- Assemblage du virus
- Libération du virus
- Réinitiation du cycle de réplication
De quoi les récepteurs de la cellule sont-ils formés? Que peut-on dire alors de la spécificité des virus?
Reconnaissance de la cellule cible:
Récepteurs sur la cellule: protéines OU glucides sur glycoprotéines OU glycolipides. Un virus peut donc être spécifique à certaines espèces ou certains types de cellules selon le récepteur qu’il lie
Comment l’attachement du virus à la cellule se fait-il selon si le virus est à capside nue ou enveloppé?
o Virus avec capside nue: les structures d’attachement virales peuvent faire partie de la capside ou être des protéines attachées à la capside
o Virus enveloppé: des glycoprotéines, les VAPs, s’attachent aux récepteurs sur la cellule
Par quoi l’internalisation du virus dans la cellule est-elle initiée? De quoi le mécanisme dépend-il? Quel peut-il être?
o L’internalisation est initiée par les interactions entre les VAPs et les récepteurs cellulaires.
o Le mécanisme dépend de la structure du virion et du type de la cellule cible:
o Virus à capside nue:
- Endocytose (médiée par récepteurs) ou Viropexis
- Structures lipophiles de la capside aident le virus à se glisser à travers la membrane = pénétration directe du génome ou du virus dans la cellule.
o Virus enveloppés: fusion de leur membrane avec la membrane cellulaire pour faire entrer la nucléocapside ou le génome directement dans le cytoplasme ou aussi par endocytose suivi de fusion dans un endosome. Le pH est important pour déterminer la fusion ou l’endocytose du virus.
Qu’arrive-t-il au nucléocapside après la pénétration du virus? Quelle est la différence entre les virus ARN et ADN pour cette étape? Comment cette étape est-elle initiée? Que peut-on dire du virion?
Une fois la pénétration du virus, la nucléocapside doit être livré au site de réplication dans la cellule et la capside/l’enveloppe doit être enlevé. (Les virus enveloppé perdent leur enveloppe lors de la fusion).
o Le génome des virus à ADN doit être livré au noyau
o Le génome des virus à ARN reste dans cytoplasme
- Initiation par l’attachement du récepteur ou promotion par l’environnement acide ou par les protéases trouvées dans l’endosome ou le lysosome
- À cette étape, le virion n’existe plus. Il n’est présent dans la cellule que par son génome et, comme tel, il est invisible. On entre dans la phase éclipse.
Quelles sont les étapes de la synthèse de macromolécules?
a) Synthèse de l’ARNm (précoce) et des protéines non-structurelles
b) Réplication du génome
c) Les gènes “tard” vs “tôt”
d) Synthèse des protéines
V ou F? Plusieurs virus ADN encodent des protéines qui favorisent la croissance de la cellule hôte. Expliquer.
Vrai. Puisque une cellule en croissance fournit des nucléotides, polymérases et autre matériel requis pour la réplication du virus ADN, plusieurs virus ADN encodent des protéines qui favorisent la croissance de la cellule hôte.
Chez les virus ADN, où la transcription se produit-elle? Par quoi est-elle régulée? Les gènes transcrits peuvent-ils avoir des introns?
o La transcription se produit dans le noyau, avec l’aide de polymérases (ADN dépendant), autres enzymes nécessaires à la synthèse d’ARNm, et des désoxyribonucléotides triphosphates (surtout T)
o Elle est régulée par l’interaction de protéines se liant à l’ADN avec des promoteurs et activateurs viraux (semblables à ceux de la cellule hôte pour permettre la liaison des activateurs de transcription cellulaires et de l’ARN-polymérase ADN-dépendante).
o Le virus herpès simplex (et d’autres virus) complexes codent pour leurs propres facteurs de transcription qui activent ou régulent l’expression des gènes viraux.
o Les gènes transcrits peuvent avoir des introns.
Comment la synthèse de l’ARNm (précoce) et des protéines non-structurelles se fait-elle dans les virus ARN?
o Le génome des virus doit coder pour une enzyme pour transcription et réplication (ARN polymérase-ARN dépendant) car la cellule n’a pas les moyens pour répliquer l’ARN. Durant la réplication et la transcription un ARN double-brin réplicatif est formé.
o Les génomes viraux à ARN de sens positif (+) agissent comme ARNm, se lient aux ribosomes et dirigent la synthèse de protéines. Le génome est donc suffisant pour initier l’infection tout seul.
o Les génomes d’ARN à sens négatif (-) servent de patron (template) pour synthétiser de l’ARNm. Le génome est donc insuffisant pour initier l’infection tout seul. Une polymérase doit donc être apporté dans la cellule en même temps que le génome pour faire des ARNm individuel pour les protéines et une long ARNm pour servir de modèle pour la réplication.
Comment la réplication du génome s’effectue-t-elle dans un virus ADN? Quel est le lien à faire entre la taille d’un virus et sa dépendance de la cellule?
o La réplication de l’ADN viral suit les mêmes «règles biochimiques» que celle de l’ADN cellulaire
o Elle est initiée par une séquence d’ADN sur le génome nommée ori, qui est reconnue par des facteurs nucléaires cellulaires ou viraux et l’ADN-polymérase ADN-dépendante.
o Les ADN-polymérases virales et cellulaires ont besoin d’une amorce pour initier la synthèse de la chaîne d’ADN, et cette amorce est synthétisée par une primase (qui peut être codée par le virus, comme dans le cas de l’herpès). La synthèse est semi-conservatrice.
o Les virus les plus simples utilisent l’ADN polymérase de la cellule alors que certains virus (+ larges et complexes) codent pour leur propre ADN-polymérase, qui est plus rapide mais moins précise (plus de mutations), et qui constitue une cible pour des médicaments antiviraux.
o Habituellement, plus le virus ADN est petit, plus il est dépendant de la cellule hôte pour se repliquer.
Quelles sont les caractéristiques de la réplication du génome dans le cas des virus ARN?
o Doivent coder pour une ARN-polymérase ARN-dépendante (réplicases et transcriptases) car les cellules n’ont aucun moyen pour répliquer l’ARN.
o Dans le cas des génomes viraux d’ARN de sens positif, un brin d’ARN à sens négatif est synthétisé pour faire plus d’ARNm et pour répliquer le génome
o Dans le cas des génomes viraux d’ARN de sens négatif, ils servent de patrons pour la production d’ARNm. Il n’est pas infectieux tout seul, et une polymérase doit être amenée avec le génome pour fabriquer de l’ARNm. Un génome complet de sens positif doit aussi être produit, pour servir de patron pour faire des copies du génome de sens négatif (tout ça dans le cytoplasme, sauf pour l’influenza).
Que sont les gènes “tôt” et “tard”?
- Les gènes “tard” codent pour des protéines structurales : ce sont des protéines qui permettent d’emballer le virus mais ne sont nécessaire qu’après la réplication.
- Les gènes “tôt” codent pour des protéines non structurales : protéines qui se fixent à l’ADN, des enzs et des polymérases.
Quelles stratégies les virus utilisent-ils pour synthétiser leur protéines dans la synthèse des macromolécules?
- Les ribosomes des cellules eucaryotes lient un ARNm et ne fait qu’une protéine continue. Les virus doivent donc faire avec cela et trouver des moyens pour s’y adapter : polyprotéine clivée par la suite, transcription d’ARNm séparé, génome entier segmenté.
- Les virus utilisent également différentes techniques pour que leurs gènes soient traduits préférentiellement à ceux de la cellule : [ARNm] élevée, bloquer les ARNm cellulaires, etc.
- Certaines protéines virales nécessitent des modifications post-transcriptionnelles comme la phosphorylation, la glycosylation, etc.
Où les virus ADN sont-ils assemblés? Et les ARN? À quel moment l’assemblage commence-t-il?
- Virus ADN : sont assemblés dans le noyau et les protéines structurales sont transportées vers le noyau.
- Virus ARN : sont assemblés dans le cytoplasme
- Le site et le mécanisme dépendent de l’endroit de réplication du génome et de la structure capside vs enveloppe finale.
- Commence quand les pièces nécessaires sont synthétisées et que la concentration de protéines structurales dans la cellule est suffisante.
- Les nucléocapsides s’assemblent autour du génome et sont subséquemment enveloppés
Comment l’enveloppe des virus est-elle ajoutée au virus après son assemblage?
o Des glycoprotéines virales sont livrées aux membranes cellulaires par des vésicules.
o L’enveloppe se forme après l’association de la nucléocapside avec les régions de la membrane où il y a des glycoprotéines, par un procédé appelé bourgeonnement.
o Ensuite, il y a de plus en plus d’adhésion entre les nucléocapsides et la membrane pleine de glycoprotéines, ce qui fait entourer la nucléocapside par la membrane et émerger le virus de la membrane par bourgeonnement.
o Le type de génome et la séquence protéique des glycoprotéines déterminent le site de bourgeonnement.
Comment les virus font-ils pour être certains d’être complets?
Les virus utilisent différentes astuces pour être certains d’être complets. Des génomes (de HIV et autres rétrovirus) peuvent être mis dans une procapside contenant des protéases, polymérases, intégrases et protéines structurales. La procapside se lie à une membrane pleine de glycoprotéines et bourgeonne dans la membrane. La protéase est activée et clive la procapside (polyprotéine) pour former la nucléocapside finale et infectieuse, avec une enveloppe contenant des enzymes.
Quel élément peut interférer avec la production de virus?
Plusieurs erreurs se produisent (virions vides ou contenant des génomes défectueux), ce qui peut occuper la machinerie de réplication des virus et interférer avec la production de virus
Comment le virus est-il libéré, dépendamment de s’il a une enveloppe ou non?
o Virus à capside nue: libérés par la lyse de la cellule
o Virus enveloppés: bourgeonnement de la membrane plasmique, ou par bourgeonnement d’une autre membrane (où ils restent pris dans la cellule jusqu’à ce qu’elle lyse ou qu’elle le libère par exocytose)
Comment le virus se répand-il?
o Le virus peut aussi se répandre par le relâchement des virus dans le milieu extracellulaire, en traversant des ponts cellules-cellules, par la fusion de cellules en cellules géantes (herpès) ou par transmission verticale aux cellules filles (intégré dans le génome). Les 3 voies alternatives permettent d’éviter la détection par les Ac.
Quelles sont les différentes étapes de la progression de la maladie virale? Donner leurs caractéristiques.
- Acquisition : Entrée dans le corps ; à travers des bris dans la peau ou à travers les muqueuses (oeil, systèmes respi, bouche, appareil génital, syst gastrointestinal). L’inhalation est la plus commune
- Initiation de l’infection au site primaire : Le virus se réplique à l’intérieur des cellules qui expriment les récepteurs viraux et qui ont la machinerie biosynthétique appropriée. Des signes de maladie peuvent apparaître.
- Période d’incubation : Le virus est amplifié et peut rester au site primaire ou se disséminer dans un site secondaire : voie lymphatique ou sanguine ou à travers les neurones. Elle peut être asymptomatique ou produire des Sx non spécifiques : fièvre, mal de tête ou généralisé, frissons : prodrome (La phase prodromique est la période d’une maladie pendant laquelle un ensemble de symptômes avant-coureurs, généralement bénins, annoncent la survenue de la phase principale de cette maladie.)
- Réplication dans un tissu cible → cause les Sx caractéristiques de la maladie. Lorsqu’il y a des dommages tissulaires et des effets systémiques causés par le virus et le système immunitaire.
- Réponse immune (qui limite, mais contribue à la maladie)
- Production du virus dans un tissu qui relâche le visur sur d’autres personnes → contagion
- Résolution ou persistance de l’infection (maladie chronique)
Quels sont les déterminants des maladies virales?
- Interaction du virus avec le tissu cible
- Activité cytopathologique du virus
- Réponses de protection de l’hôte
- Immunopathologie
Quelles sont les caractéristiques de l’interaction du virus avec le tissu cible à prendre en compte dans les déterminants des maladies virales?
- Accès du virus au tissu
- Stabilité du virus dans le corps (température, acide et bile de tractus gastrointestinal)
- Capacité à traverser la peau ou les cellules de la muqueuse épithéliale
- Capacité à établir la virémie
- Capacité à s’étendre par le système réticuloendothélial
- Tissu cible : Spécificité des protéines d’attachement viral et expression des récepteurs spécifiques aux tissus
Quelles sont les caractéristiques de l’activité cytopathologique du virus à prendre en compte dans les déterminants des maladies virales?
- Efficacité de la réplication virale dans la cellule (température optimale pour la réplication et permissivité de la cellule pour la réplication)
- Protéines virales cytotoxiques
- Inhibition de la synthèse macromoléculaire des cellules
- Accumulation des protéines virales et structures
- Métabolisme cellulaire altéré (ex. immortalité)
Quelles sont les caractéristiques des réponses de protection de l’hôte à prendre en compte dans les déterminants de la maladie virale?
- Réponses antivirale non-spécifiques aux antigènes (interférons et NK et macrophages)
- Réponses immunitaires spécifiques aux Ag (LT et Ac)
- Mécanismes viraux d’évasion aux réponses immunitaires
Quelles sont les caractéristiques de l’immunopathologie à prendre en compte dans les déterminants de la maladie virale?
- Interféron : Symptômes systémiques similaires à la grippe
- Réponse des LT: Hypersensibilité retardée
- Ac : Complément, cytotoxicité dépendante des Ac, complexes immuns
- Autres réponses inflammatoires
Quelles sont les différentes cellules liées à la cytopathogenèse des virus? Quels sont leur effet respectif?
a) Cellules permissives : procure la machinerie synthétique pour supporter la réplication complète du cycle viral.
b) Cellules non-permissives : ne permet pas la réplication d’un type particulier de virus : n’a pas un récepteur, un enzyme important, une activateur de transcription ou exprime un mécanisme antiviral
c) Cellules semi-permissives : inefficace ou la cellule peut supporter seulement qq étapes.
Quels sont les 4 résultats possibles d’une infection virale?
- Infection manquée (infection avortée) = Pas de multiplication→ disparition
- Mort cellulaire (infection lytique)
- Infection sans mort cellulaire (infection persistante, non lytique) → le virus sort de la cellule infectée sans la tuer (par exocytose ou pas bourgeonnement)
- Présence de virus sans la production de virus mais potentiel pour la réactivation (infection latente-récurrente)
Quels sont les déterminants d’une maladie virale?
- Nature de la maladie
- Sévérité de la maladie
De quelles caractéristiques la nature de la maladie virale dépend-elle?
- Tissu cible
- Porte d’entrée du virus
- Accès du virus au tissu cible
- Tropisme du virus dans le tissu (direction de croissance..?)
- Permissivité des cellules pour la réplication virale
- Pathogène viral (souche)
De quelles caractéristiques la sévérité de la maladie virale dépend-elle?
- Habiletés cytopathiques du virus
- Statut immunitaire
- Compétence du système immunitaire
- Immunitaire antérieure au virus
- Immunopathologie
- Taille de l’échantillon du virus (inoculum)
- Durée de temps avant la résolution de l’infection
- Santé générale de la personne
- Nutrition
- Autres maladies influençant le statut immunitaire
- Génétique
- Âge
Quels sont les différents types d’infections non-lytiques?
- Chronique (persistance) : non-lytique et productive (virus relâché par bourgeonnement)
- Latente
- Récurrente
- Transformée (ou immortalisée)
Quelles sont les caractéristiques de l’infection non-lytique latente? Donner un exemple.
- Non-lytique;
- Virus à ADN qui infecte des cellules qui ont une restriction ou un manque de la machinerie pour la transcription des gènes; mais, avec un certain stimulus, possibilité d’activer la cellule et permette la réplication du virus;
- Les facteurs de transcription spécifiques nécessaires par ce type de virus peut être exprimés seulement dans les tissus spécifiques en croissance, pas dans les cellules au repos; ou après l’induction d’hormone ou de cytokines.
- Exemple : HSV établit une infection latente dans les neurones parce qu’ils n’ont pas les facteurs nécessaires à leur transcription immédiate des gènes viraux, mais un stress (ou autres stimuli) peut activer le neurone et permettre la réplication.
Quelles sont les caractéristiques de l’infection non-lytique transformée (ou immortalisée)? Quels virus sont impliqués?
Certains virus ADN et rétrovirus établissent des infections persistantes qui peuvent aussi stimuler la croissance non contrôlée des cellules, causant la transformation ou l’immortalisation de la cellule ; via l’oncogénèse :
a) Activation ou procuration des gènes stimulateurs de croissance
b) Enlèvement des mécanismes « d’arrêt » qui limite la synthèse d’ADN et de croissance cellulaire
c) Prévention de l’apoptose
Cela survient dans les cellules semi-permissives qui expriment seulement des gènes viraux sélectionnés, mais ne produisent pas de virus.
*implication de plusieurs virus : HTLV-1, HBV, HCV, papillomavirus 16 et 18, HHV8, Epstein-Barr Virus.
*Certains virus initient la formation de tumeurs de façon indirecte : HBV, HCV
Par quoi les symptômes et la sévérité de l’infection virale sont-ils généralement déterminés?
- L’habileté du patient à prévenir la propagation ou de rapidement contrer l’infection avant que le virus n’atteigne des organes importants ou ne cause des dommages significatifs
- L’importance du tissu cible
- La virulence du virus
- L’ampleur de l’immunopathologie induit par la réponse à l’infection
- L’habileté du corps à réparer les dommages