Problème 7 : Les belles saisons de Sophie Lafleur Flashcards

1
Q

Quelles sont les caractéristiques de la réponse immunitaire humorale spécifique du point de vue sérologique?

A

Type de réponse immunitaire adaptative assuré par les anticorps qui sont produits par les lymphocytes B. Principal mécanisme de défense contre les microbes extracellulaires et leurs toxines. Joue un rôle plus important que l’immunité cellulaire contre les microbes possédant des capsules riches en polysaccharides et en lipides et contre les toxines polysaccharidiques et lipidiques.
- Mobilité électrophorétique caractéristique des globulines plasmatiques

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2
Q

Par quoi l’antigène est-il reconnu pour les lymphocytes B?

A

L’Ag est reconnu par les anticorps attachés à la membrane des cellules B.

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3
Q

Quelles macromolécules peuvent être reconnues par les lymphocytes B? Donner des exemples. Que permet cette grande diversité?

A

Les lymphocytes B sont capables de reconnaître les formes ou conformations de macromolécules natives, notamment : des protéines, des lipides, des hydrates de carbone ou glucides et des acides nucléiques, et de petits groupements chimiques et des parties de macromolécules→ cette grande diversité permet aux anticorps (immunoglobulines=Ig) de reconnaître divers microbes et toxines sous leur forme native.

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4
Q

À quoi la grande variété de liaisons possible des anticorps aux antigènes est-elle due?

A

Ceci est dû au fait que la région des molécules d’anticorps qui se lie aux antigènes forme une surface plane capable de s’adapter à de nombreuses formes différentes.

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5
Q

Quelles sont les caractéristiques des liaisons Ac-Ag?

A
  • Interactions réversibles

- Interactions non-covalentes : liaisons H, interactions de charges

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6
Q

Qu’est-ce que l’épitope ou le déterminant?

A

Partie de l’antigène reconnue par les Ac; certains sont cachés à l’intérieur de l’antigène → un changement physiochimique permet l’exposition

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7
Q

Sur quoi les épitopes peuvent-ils être reconnus?

A
  • Base de séquence (déterminants séquentiels)

- Forme (déterminants conformationnels)

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8
Q

Que comprend le complexe du récepteur des lymphocytes B (BCR)? Que se produit-il lorsqu’un récepteur Ig reconnaît l’Ag?

A
  • Comprend les récepteurs d’Ag et des molécules de signalisation (Igalpha et IgBêta) liés de façon non covalente
  • Lorsque le récepteur Ig reconnaît l’Ag, Iga et Igb transmettent les signaux à l’intérieur du lymphocyte B, ce qui lance un processus d’activation des lymphocytes B.
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9
Q

Quelles sont les deux formes pouvant être prises par l’Ac?

A
  • Récepteurs d’antigènes liés à la membrane des lymphocytes B
  • Protéines sécrétées
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10
Q

Quelles sont les deux fonctions des anticorps dans l’immunité humorale? Quelle peut être la fonction des régions constantes de certains anticorps sécrétés?

A
  • Les Ac liés à la membrane des lymphocytes B reconnaissent les antigènes afin d’initier des réponses immunitaires humorales
  • Les anticorps sécrétés éliminent les antigènes au cours de la phase effectrice de ces réponses. Ils se trouvent dans le sang et les sécrétions des muqueuses → neutraliser + éliminer les microbes et les toxines.
  • Les régions constantes de certains anticorps sécrétés ont la capacité de se lier à d’autres molécules qui participent à l’élimination des antigènes; phagocytes + protéines du système complément
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11
Q

V ou F? Les anticorps liés à la membrane des lymphocytes B et les anticorps sécrétés reconnaissent les antigènes des toxines de microbes de la même façon.

A

Vrai; ils le reconnaissent grâce à leur domaine variable.

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12
Q

Quelles sont les caractéristiques générales de la structure d’une molécule d’Ac?

A
  • Une molécule d’Ac = 4 chaînes polypeptidiques :
    o 2 chaînes lourdes (H) identiques
    o 2 chaînes légères (L) identiques
  • Les 4 chaînes forment un « Y »
  • Chaque chaîne légère est liée à une chaîne lourde,
    et les 2 chaînes lourdes sont liées entre elles par
    des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne contient une région variable (V) +
    une région constante (C)
  • Chaîne légère= 1 domaine V + 1 domaine C
  • Chaîne lourde= 1 domaine V + 3-4 domaines C
    Chaque région variable de la chaîne lourde (VH) et de la chaîne légère (VL) contient 3 régions hypervariables ou CDR.
    CDR3 représente la région qui présente la variabilité la plus importante. Aussi celle qui lie le mieux l’Ag
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13
Q

Qu’est-ce que le domaine immunoglobine (Ig)? Quelles sont ses caractéristiques?

A
  • Représente le repliement de chaque domaine pour avoir une forme tridimensionnelle.
  • 2 feuillets ß plissés superposés, tenus ensemble par un pont disulfure.
  • Les brins adjacents à chaque feuillet sont connectés par des courtes boucles→ site de reconnaissance de l’Ag
  • Il existe des domaines Ig dans de nombreuses protéines faisant partie du système immunitaire ou non; participe à la détection des signaux de l’environnement ou d’autres cellules; font partie de la « superfamille des Ig »
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14
Q

Qu’est-ce que le Fragment Fab (fragment antigen binding)?

A

Représente le fragment d’Ac qui contient la totalité de la chaîne légère (avec ses domaines V et C) fixée au domaine V et au premier domaine C d’une chaîne lourde : renferme la partie d’Ac nécessaire à la reconnaissance de l’Ag.

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15
Q

Qu’est-ce que le fragment cristallin (Fc)?

A

Représente les autres domaines C de la chaîne lourde (ne se liant pas au Fab). A tendance à cristalliser en solution

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16
Q

Que retrouve-t-on dans chaque molécule d’Ig?

A
  • 2 régions Fab identiques qui se lient à l’Ag

- 1 région Fc responsable de la majeure partie de l’activité biologique et des fonctions effectrices des Ac

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17
Q

Qu’est-ce que la région charnière? Que permet-elle?

A
  • Partie flexible entre les régions Fab et Fc

- Permet aux 2 régions Fab de chaque molécule d’Ac de bouger : Permet de lier des épitopes antigéniques séparés

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18
Q

Comment distingue-t-on les 2 formes d’Ac?

A
  • Si l’extrémité C (3’) terminale de la chaîne lourde s’ancre dans la membrane plasmique : Récepteurs d’Ag liés à la membrane des lymphocytes B
  • Si l’Extrémité C terminale ne s’ancre pas dans la membrane plasmique ais terminaison par une queue : Protéines sécrétées
  • Les chaînes légères ne sont pas fixées aux membranes cellulaires
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19
Q

Quels sont les 2 types de chaînes légères et les 5 types de chaînes lourdes?

A

2 types de chaînes légères : κ et λ (fonction similaire, diffère au niveau de leurs régions constantes)
5 types de chaînes lourdes : μ, δ, γ, ε, et α (différences aussi au niveau de leurs régions constantes)
Chaque type de chaînes légères peut s’associer à n’importe quel type de chaîne lourde au sein d’une molécule d’anticorps.

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20
Q

En fonction de quoi les isotypes ou les classes sont-ils nommés? Quelles sont les différentes classes?

A

En fonction de la chaîne lourde.

- IgA, IgD, IgE, IgG, IgM

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21
Q

Quelles sont les caractéristiques d’IgA (sous-types, chaîne H, concentration sérique, demi-vie sérique, forme sécrétée, fonctions)?

A
Sous-type : IgA 1,2
H chain: alpha (1 ou 2)
Concentration sérique: 3,5 mg/mL
Demi-vie sérique: 6 jours
Formé sécrétée: Monomère, dimère, trimère
Fonctions: Immunité muqueuses
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22
Q

Quelles sont les caractéristiques d’IgD (sous-types, chaîne H, concentration sérique, demi-vie sérique, forme sécrétée, fonctions)?

A

Sous-type : Aucun
H chain: delta
Concentration sérique: trace
Demi-vie sérique: inconnue/vraiment pas très longue
Formé sécrétée: aucune
Fonctions: Récepteur d’Ag des cellules B naïves

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23
Q

Quelles sont les caractéristiques d’IgE (sous-types, chaîne H, concentration sérique, demi-vie sérique, forme sécrétée, fonctions)?

A
Sous-type : Aucun
H chain: epsilon
Concentration sérique: 0,05 mg/mL
Demi-vie sérique: 2 jours
Formé sécrétée: Monomère
Fonctions: Activation des mastocytes (hypersensibilité immédiate). Défense contre les parasites helminthes
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24
Q

Quelles sont les caractéristiques d’IgG (sous-types, chaîne H, concentration sérique, demi-vie sérique, forme sécrétée, fonctions)?

A
Sous-type : IgG1-4
H chain: gamma 1, 2, 3 ou 4
Concentration sérique: 13,5 mg/mL
Demi-vie sérique: 23 jours
Formé sécrétée: Monomère
Fonctions: Opsonisation, activation de complément, cytotoxicité dépendante des anticorps médiée par les cellules, immunité néonatale, boucle d'inhibition (feedback inhibition) des lymphocytes T
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25
Q

Quelles sont les caractéristiques d’IgM (sous-types, chaîne H, concentration sérique, demi-vie sérique, forme sécrétée, fonctions)?

A
Sous-type : Aucun
H chain: mu
Concentration sérique: 1,5 mg/mL
Demi-vie sérique: 5 jours
Formé sécrétée: Pentamère
Fonctions: Récepteur d'Ag des lymphocytes B na¨fs, activation du complément
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26
Q

Quel isotype est le plus présent dans le sang? Lequel y survit le plus longtemps?

A

IgG dans les deux cas. (13,5 mg/mL, demi-vie de 23 jours)

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27
Q

Qu’est-ce que la commutation de classe? Donner un exemple. Quelles en sont les caractéristiques?

A

Changement dans la production d’isotypes d’Ig des chaînes lourdes (ex.Les récepteurs d’Ag des lymphocytes B naïfs sont IgM et IgD. Une fois stimulé, le LB peut sécréter des IgM ou d’autres types d’Ig.)

  • Bien que les régions C des chaînes lourdes puissent commuter au cours des réponses immunitaires humorales, chaque clone des lymphocytes B conserve sa spécificité, car les régions V ne changent pas;
  • La classe des chaînes légères (κ et λ) restent aussi inchangées pendant toute la vie du clone du lymphocyte B
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28
Q

Qu’est-ce que l’affinité d’interaction? Par quoi est-elle exprimée? Qu’est-ce que la maturation d’affinité?

A

Affinité d’interaction :
- Force avec laquelle la surface de liaison à l’antigène d’un anticorps se fixe à l’épitope d’un antigène
- Exprimée par la constante de dissociation Kd, qui est la [ ] molaire en Ag nécessaire pour occuper la moitié des molécules d’Ac présentes dans une sln ; plus un Kd est faible, plus l’affinité est élevée.
Maturation d’affinité :
- Augmentation de l’affinité après plusieurs stimulations (ex : réponse immunitaire secondaire)

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29
Q

Qu’est-ce que l’avidité d’interaction?

A
  • Force totale de liaison est de beaucoup supérieure à l’affinité d’une seule liaison Ag-Ac. Chaque molécule d’Ac peut fixer 2 à 10 épitopes d’un Ag.
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30
Q

Qu’est-ce que la réaction croisée?

A

Les Ac dirigés contre un Ag peuvent se fixer à d’autres Ag de structure similaire

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31
Q

Que sont les Ac monoclonaux?

A
  • Un clone de lymphocyte B fabrique un Ac de spécificité unique.
  • Lymphocyte B + myélome = hybridome, on sélectionne et clone les cellules qui sécrètent un Ac de spécificité voulue
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32
Q

Par quoi l’expression des récepteurs d’Ag des lymphocytes B (et T) débute-t-elle?

A

Par la recombinaison somatique de segments géniques codant les régions variables des récepteurs, la diversité des récepteurs étant générée durant ce processus

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33
Q

Que contiennent les progéniteurs lymphoïdes précoces? Que retrouve-t-on entre V et C?

A

Les cellules souches hématopoïétiques se trouvent dans la moelle osseuse et les progéniteurs lymphoïdes précoces contiennent des gènes codant pour les Ig dans leur configuration héréditaire. Dans cette configuration, les locus des chaînes H et L contiennent de multiples gènes de régions V et quelques gènes de C.
- Entre V et C se trouvent plusieurs séquences appelées segments de jonction (J) et de diversité (D).
N.B. : Tous les locus des gènes des récepteurs d’Ag contiennent des gènes V, J et C, mais seuls les locus de la chaîne lourde des Ig et de la chaîne β du TCR (récepteur de cell T) contiennent aussi D.

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34
Q

Qu’est-ce que la diversité combinatoire?

A

Recombinaison + expression des gènes d’Ig dans différents clones de lymphocytes.

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35
Q

Quels sont les 2 événements de recombinaison génique de l’expression d’une chaîne lourde?

A
  • Union de D-J (les segments sont sélectionnés de façon aléatoire)
  • Union d’une région V au complexe D-J, avec délétion et perte de segments géniques.
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36
Q

Quelles sont les étapes de la diversité combinatoire pour l’expression du chaîne lourde? Que peut-on dire pour une chaîne légère?

A
  • 2 événements de recombinaison génique
  • Le gène recombiné est transcrit, et le segment VDJ du premier ARN de la chaîne lourde subit un épissage qui donne l’ARNm μ.
  • Puis, l’ARNm μ est traduit afin de produire la protéine de la chaîne lourde μ.
  • Une séquence similaire de recombinaison de l’ADN et d’épissage de l’ARN conduit à la production d’une chaîne légère.
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37
Q

Quelles sont les enzymes nécessaires à la diversité combinatoire pour l’expression d’une chaîne lourde? Que permettent-elles?

A

o Recombinase V(D)J :
- Permet la recombinaison somatique des segments.
- Reconnait des séquences d’ADN qui encadrent les segments VDJ et les rapprochent les uns des autres.
- Uniquement exprimé dans les lymphocytes B et T immatures.
o Exonucléase : coupe l’ADN se trouvant aux extrémités des segments
o Ligase : répare les cassures de l’ADN

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38
Q

Qu’est-ce que la diversité jonctionnelle? Quelle est sa limite?

A

Diversité encore plus importante que la diversité combinatoire obtenue par des changements de séquences nucléotides a/n des jonctions des segments V, D et J. Elle est pratiquement illimité

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39
Q

Par quels 3 types de changements de séquences la diversité jonctionnelle est-elle produite? Expliquer. Quelle en est la conséquence?

A

1) Les exonucléases peuvent retirer des nucléotides aux segments géniques V, D et J au moment de la recombinaison; et si les séquences recombinées obtenues ne contiennent pas de codons d’arrêt ou non-sens, de nombreuses séquences nouvelles différentes peuvent être obtenues.
2) Une enzyme, la terminal désoxyribonucléotidyl transférase (Tdt) prend des nucléotides ne faisant pas partie des gènes de la lignée germinale, et les ajoute de manière aléatoire aux sites de recombinaison VDJ, formant une région N.
3) Au cours d’une étape intermédiaire de ce processus de recombinaison VDJ, avant que les cassures de l’ADN ne soient réparées, des séquences d’ADN en surplomb peuvent être créées puis remplies par des «nucléotides P », introduisant encore davantage de variabilité dans les sites de recombinaison.
- Conséquence : La séquence de nucléotides du site de recombinaison V(D)J de chaque Ac et TCR (récepteur de cellule T) produite par une clone diffère de celle de tout autre clone. Cette jonction code pour les AA de CDR3.

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40
Q

Quelle interleukine influence la prolifération des lymphocytes B?

A

prolifération sous l’influence de l’IL-7 donne naissance à plusieurs précurseurs des lymphocytes B → lymphocytes pro-B

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41
Q

Quelles sont les différentes formes de lymphocytes B de leur production jusqu’à leur maturation?

A
  • Cellule souche
  • Pro-B
  • Pré-B
  • Immature B
  • Mature B
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42
Q

Comment passe-t-on d’un pro-B à un pré-B?

A

Recombinaison de la chaîne lourde et donne naissance à la protéine de la chaîne lourde μ (une grande partie de la protéine reste dans cytoplasmique, ce qui est un signe distinctif des lymphocytes pré-B)

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43
Q

Quel est le premier point de contrôle de la maturation des lymphocytes B?

A

La chaîne μ + chaîne légère de substitution s’associent aux molécules de signalisation Igα et Igß pour former le complexe du récepteur du lymphocyte pré-B (pré-BCR).
- 1er point de contrôle :
Si expression de la chaîne lourde μ fonctionnelle : OK!
Sinon→ APOPTOSE!

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44
Q

Quels 2 processus sont entraînés par la présence de la protéine μ et du complexe BCR?

A

o L’un interrompt la recombinaison des gènes de la chaîne H d’Ig sur le 2e chromosome, processus appelé exclusion allélique→ garantit que chaque lymphocyte peut exprimer des récepteurs présentant une spécificité unique.
o Un signal déclenche la recombinaison des chaînes L d’Ig (d’abord la chaîne κ, puis la chaîne λ). Quelle que soit la chaîne légère fonctionnelle produite, elle s’associe à la chaîne μ pour former un récepteur d’antigènes IgM complet associé à la membrane.

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45
Q

Quel est le 2e point de contrôle de la maturation des lymphocytes B?

A

Recombinaison des chaînes L d’Ig (d’abord la chaîne κ, puis la chaîne λ).
Survie + prolifération des cellules qui expriment des récepteurs d’antigène complets
Sinon→ apoptose
Permet de passer au lymphocyte B immature.

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46
Q

Quelles sont les caractéristiques du lymphocyte B immature?

A

Exprime des IgM: gène recombiné de la chaîne H (heavy), gène κ ou λ; ARNm μ et κ ou λ

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47
Q

Quelle est l’étape finale entraînant la formation d’un lymphocyte B mature?

A

Maturation finale => coexpression de IgD avec IgM. (suivie de sélection négative, si lymphocyte B se lie avec une grande affinité aux antigènes du soi = apoptose ou activation de la recombinase qui va changer la spécificité du récepteur en changeant la chaîne légère = récepteur editing). Cette phase se déroule dans la moelle osseuse ou la rate.

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48
Q

V ou F? La plupart des lymphocytes B matures sont folliculaires.

A

Vrai.

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49
Q

Que est l’effet de n’avoir que les anticorps IgM et IgD de liés à la membrane des lymphocytes B naïfs?

A

IgM et IgD servent de récepteurs d’antigènes. Ils peuvent reconnaître l’Ag, mais son incapables de transduire les signaux.

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50
Q

Combien de signaux sont nécessaires à l’activation des lymphocytes B naïfs? Quel est le premier de ces signaux?

A

2 signaux.

Signal 1: Activation par les antigènes: Transduction de signaux biochimiques

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51
Q

Que nécessite la transduction des signaux biochimiques?

A

Le pontage d’au moins 2 molécules de récepteurs (les polysaccharides, les lipides et autres molécules non-protéiques ont svt plusieurs épitopes identiques par molécule et sont ainsi capables de se lier en même temps à plusieurs Ig)

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52
Q

Que contiennent les domaines cytoplasmiques de Igalpha et Igbêta?

A

Des motifs d’activation conservés à base de tyrosine (ITAM)

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53
Q

Que se produit-il dans la transduction de signaux biochimiques lorsque 2 récepteurs d’Ag sont regroupés? Qu’advient-il ensuite?

A

Il y a phosphorylation des tyrosines des motifs ITAM sur Igalpha et d’Igbêta par les kinases associées au complexe BCR.
Ces tyrosines phosphorylées deviennent des sites d’ancrage pour des protéines adaptatrices qui elles-mêmes sont phosphorylées + recrutent d’autres molécules de signalisation.

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54
Q

Que se produit-il après la cascade de signalisation?

A

Activation de facteurs de transcription spécifiques de gènes codant pour les protéines impliquées dans la prolifération et la différentiation.

55
Q

Pourquoi le signal #2 est-il nécessaire? Par quoi est-il produit? Par quoi cet activateur est-il lui-même produit?

A

o Nécessaire à l’activation des lymphocytes B: fait par les protéines du complément. Les LB expriment un récepteur pour une protéine du système du complément (C3d) qui fournit des signaux d’activation aux lymphocytes.
o Les protéines du complément sont activées par les microbes + par les anticorps fixés à ces microbes.

56
Q

Quelle est l’action du complément dans l’activation des lymphocytes T?

A

o Lors de l’activation, C3 (produit de dégradation) recouvre le microbe.
o Un des fragments (C3d) se lie au récepteur du complément de type 2 (CR2 ou CD21) sur les lymphocytes B
o Les lymphocytes B spécifiques des antigènes microbiens reconnaissent l’antigène par leurs récepteurs Ig et reconnaissent simultanément C3d lié au microbe par le récepteur CR2→ stimule fortement l’activation des lymphocytes B par l’antigène.

57
Q

Que permet l’activation et le second signal?

A

signal→ déclencher la prolifération + différenciation des lymphocytes B + préparation à interagir avec les lymphocytes T auxiliaires (si l’antigène est une protéine)

58
Q

Quelles sont les caractéristiques de la préparation à interagir avec les lymphocytes T auxiliaires (si l’Ag est une protéine)?

A

o ↑ de l’expression des molécules de costimulation B7 (seconds signaux des lymphocytes T) + des récepteurs des cytokines (médiateurs sécrétés par les lymphocytes T auxiliaires)
o ↓ de l’expression de leurs récepteurs pour les chimiokines produites dans les follicules lymphoides→ migration des lymphocytes B à l’extérieur des follicules jusqu’à l’endroit où les lymphocytes T auxiliaires sont concentrés.

59
Q

Quelle est la dernière étape de l’activation des lymphocytes B?

A

Prolifération de cellules spécifiques= expansion clonale + différenciation en cellules effectrices, soit des plasmocytes (sécrétion active d’anticorps)

60
Q

Qu’arrive-t-il au cours de la différentiation de certains lymphocytes B? Comment appelle-t-on ce phénomène?

A

Au cours de leur différenciation , certains lymphocytes B peuvent commencer à produire des anticorps présentant différentes classes de chaînes lourdes: commutation de classes de chaînes lourdes.

61
Q

V ou F? La maturation d’affinité se produit durant l’activation des lymphocytes B naïfs par les antigènes.

A

Faux. Elle se produit durant la prolifération de cellules spécifiques.

62
Q

Quelles sont les caractéristiques de la réponse T-dépendante?

A

o Nécessite l’aide des lymphocytes T auxiliaires seulement si antigènes protéiques;
o Sans l’aide des lymphocytes T, les antigènes protéiques déclencheraient peu ou pas de réponses anticorps.
o Les lymphocytes T sont de puissants inducteurs de commutation isotypique + maturation d’affinité.

63
Q

Quelles sont les caractéristiques de la réponse T-indépendante?

A

o Ne nécessite pas l’aide des lymphocytes T pour produire des anticorps puisque les antigènes sont non protéiques : polysaccharides, lipides et autres.
o Les anticorps produits en réponse à des antigènes T-indépendants montre relativement peu de commutation isotypique et de maturation d’affinité.

64
Q

Quelles sont les différentes sous-populations de lymphocytes B répondant préférentiellement aux Ag protéiques ou non-protéiques? Quelles sont leurs caractéristiques?

A
  1. Lymphocyte B dits « B folliculaire » :
    - Résident dans les follicules des organes lymphoïdes
    - Production de la plupart des anticorps antiprotéiques de façon « T-dépendante »
    - Anticorps de forte affinité + pouvant changer de classe
    - Ce sont eux qui se différencient en plasmocytes à longue durée de vie!
  2. Les lymphocytes B de la zone marginale :
    - Résident dans les zones marginales (zone intermédiaire entre pulpe rouge et blanche de la rate) de la pulpe blanche splénique (parenchyme spongieux)
    - Répondent aux antigènes polysaccharidiques provenant du sang.
  3. Lymphocytes dits « B-1 » :
    - Répondent aux antigènes non protéiques dans les muqueuses et le péritoine
    - Source importante d’IgA dans les muqueuses
    Les lymphocytes de la zone marginale et les cellules B1 expriment des récepteurs d’Ag de diversité limité et produisent surtout des IgM
65
Q

Quelles sont les caractéristiques de la réponse primaire de l’activation des lymphocytes B?

A

Réponse primaire

  • Lors d’une première entrée par un antigène dans le corps, ce dernier réagit en évoquant une réponse primaire.
  • Elle est développée par peu de lymphocytes et le temps qu’ils prennent pour augmenter en nombre donne une opportunité au pathogène d’établir une infection et de causer une maladie.
  • Les clones des lymphocytes produits dans la réponse primaire inclus les cellules mémoires qui peuvent répondre plus vite et plus fortement aux rencontres subséquentes avec le même antigène
  • Prend 5 à 10 jours à prendre place
  • IgM > IgG
  • Faible affinité des Ac, plus variable
66
Q

Quelles sont les caractéristiques de la réponse secondaire de l’activation des lymphocytes B?

A
  • La réponse secondaire est mise en marche par les cellules mémoires qui se différencient rapidement en lymphocytes et provoque une réponse beaucoup plus rapide et forte que dans la réponse primaire.
  • L’immunité conférée par cette réponse est strictement spécifique au pathogène ayant provoqué la réponse primaire.
  • C’est sur ce principe que s’appuient les vaccinations.
  • Prend 1 à 3 jours à prendre place
  • Augmentation des IgG, et dans certaines situations, des IgA ou IgE
67
Q

Quelle conséquence est associée au fait que la plupart des Ag protéiques solubles ne contiennent que peu d’épitopes identiques?

A

Ils ne sont pas capables de former des ponts entre plusieurs récepteurs sur les LB. Par conséquent, seuls, ils n’induisent que faiblement la prolifération et la différenciation des cellules B.

68
Q

Quelles conditions doivent être réunies pour qu’un Ag protéique stimule une réponse humorale?

A

Les lymphocytes B et T auxiliaires doivent être réunis dans les organes lymphoïdes et interagir de telle sorte que la prolifération et la différentiation des lymphocytes B soient stimulées.

69
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’activation et de la migration des lymphocytes T auxiliaires?

A
  • Reconnaissance de l’antigène + costimulation→ prolifération + différenciation
  • Certains lymphocytes vont dans la circulation sanguine pour éliminer les microbes par les réactions de l’immunité cellulaire
  • D’autres lymphocytes T auxiliaires différenciés migrent vers les bords des follicules lymphoïdes tandis que les lymphocytes B commencent à migrer vers l’extérieur (si activés); ceci est dû à des changements d’expression de certains récepteurs des chimiokines sur les lymphocytes activés →rencontre des lymphocytes B et T en bordure des follicules lymphoïdes.
  • Leur migration est due à la réduction d’expression de récepteur à chimiokine produite dans les zones où elles résident.
    RAPPEL : Follicules (zones des lymphocytes B)
    Paracortex (zones des lymphocytes T)
70
Q

Quelles sont les étapes de l’interactions des lymphocytes T et B?

A
  • Activation et migration des lymphocytes T auxiliaires
  • Présentation des antigènes par les lymphocytes B aux lymphocytes T auxiliaires
  • Mécanisme d’activation des lymphocytes B par les lymphocytes T auxiliaires
  • Commutation isotypiques (de classe) des chaînes lourdes
  • Maturation d’affinité
71
Q

Comment les lymphocytes B se liant aux Ag protéiques par l’intermédiaire de leurs récepteurs d’Ag spécifiques ingèrent-ils ces antigènes?

A

Par endocytose → Transport dans des vésicules endosomiales intracellulaires → Dégradation et présentation des peptides liés aux molécules du CMH de classe II

72
Q

V ou F? Les lymphocytes B sont des APC très efficaces pour les antigènes qu’ils reconnaissent de manière spécifique.

A

Vrai. Ig spécifque permet de se lier même si concentrations faibles!

73
Q

Comment la présentation des Ag par les lymphocytes T se produit-elle?

A

Le lymphocyte B peut se lier à l’épitope conformationnel (natif) d’un antigène protéique, internaliser et dégrader la protéine, puis présenter de multiples peptides de cette protéines pour qu’ils soient reconnus par des lymphocytes T; les lymphocytes B et T reconnaissent différents épitopes du même antigène protéique
- Lorsqu’activé, les lymphocytes B expriment aussi des molécules de costimulation (ex; B7) qui jouent un rôle dans l’activation du lymphocyte T.

74
Q

V ou F? Les lymphocytes B peuvent déclencher une réponse des lymphocytes T naïfs.

A

Faux. Les lymphocytes B sont capables d’activer les lymphocytes T effecteurs déjà différenciés, mais ne sont pas capables de déclencher des réponses des cellules T naïves.

75
Q

Quelles sont les étapes du mécanisme d’activation des lymphocytes B par les lymphocytes T auxiliaires?

A
  • Les lymphocytes B présente l’antigène au lymphocyte T auxiliaire (point précédent).
  • L’activation des lymphocytes T auxiliaires induit l’expression de CD40L et la sécrétion de cytokines.
  • Le CD40L se lie au CD40 (sur lymphocytes B) et les cytokines se lient au récepteur de cytokines (également sur lymphocytes B).
  • L’engagment de CD40 délivre des signaux stimulant la prolifération (expansion clonale) ainsi que la synthèse et la sécrétion d’anticorps.
  • Parallèlement, les cytokines stimulent davantage la prolifération des LB et la production d’Ig.
  • La nécessité de l’interaction CD40L-CD40 garantit que seuls les lymphocytes T et B en contact physique interagissent de manière productive.
  • Les signaux des lymphocytes T auxiliaires stimulent également la commutation isotypique et la maturation d’affinité, qui caractérisent les réponses humorales élaborées contre les antigènes protéiques T-dépendant
    N.B. : Ce processus d’activation est analogue à celui utilisé par les lymphocytes T pour activer les macrophages (rxn immunitaire à médiation cellulaire)
76
Q

À quel moment la descendance des lymphocytes B, qui exprimaient à la fois des IgM et des IgD, se met-elle à produire des anticorps de différentes classes de chaînes lourdes (isotypes)? Quelle en est la conséquence?

A

Après la stimulation par des lymphocytes T auxiliaires, la descendance des lymphocytes B, qui exprimaient à la fois des IgM et des IgD, se met à produire des anticorps de différentes classes de chaînes lourdes (isotypes) → élargissement des capacités d’adaptation des réponses immunitaires humorales.

77
Q

En quoi les lymphocytes B stimulés par l’Ag peuvent-ils se différencier?

A

Les lymphocytes B stimulés par l’Ag peuvent se différencier en cellules sécrétant des anticorps IgM, ou sous l’influence de CD40L et des cytokines, certains lymphocytes se différencient en cellules produisant différentes classes de chaînes lourdes d’Ig (commutation isotypique).

78
Q

Qu’est-ce que le syndrome d’hyper-IgM lié à l’X? Par quoi est-il provoqué?

A

Provoqué par des mutations qui inactivent le gène du CD40L situé sur le chromosome X; la plupart des anticorps sériques=IgM

79
Q

Dans un lymphocyte sécrétant des IgM, pourquoi le transcrit primaire du gène codant pour la chaîne H subit-il un épissage en ARNμ, produisant une chaîne H μ et un IgM?

A

Car le gène μ est le plus près du gène VDJ

80
Q

Quel peut être le rôle de CD40L et des cytokines dans la commutation isotypique des chaînes lourdes?

A

CD40L et cytokines (venant des lymphocytes T auxiliaires) peuvent induire des recombinaisons des régions de commutation (S pour Switch) de telle sorte que le gène VDJ réarrangé est rapproché du gène C en aval de Cμ. (on se rappelle que C stands pour constante)

81
Q

Quel est le rôle de la désaminase induite par activation “AID”?

A

Joue un rôle essentiel en rendant les nucléotides des régions S sensibles au clivage (les signaux des CD40 induisent l’expression d’AID).
Donc, AID rend les nucléotides accessibles à la recombinaison; délétion des gènes C intermédiaires → transcription → traduction

82
Q

En quoi consiste la recombinaison de commutation induite par AID?

A

Consiste à placer la région VDJ en position adjacente à une région C située en aval. C’est ainsi que le LB se met à produire une nouvelle classe de chaîne lourde (déterminé par la région C de l’Ac) avec la même spécificité que le LB de départ (déterminée par la région VDJ).

83
Q

Qu’est-ce qui détermine la classe de la chaîne lourde produite dans la commutation? Donner des exemples.

A

Les cytokines produites par les lymphocytes T auxiliaires déterminent la classe de la chaîne lourde produite en influençant le choix du gène de la région constante de la chaîne lourde qui participera à la recombinaison de commutation.
Ex.
o La production d’anticorps opsonisants, qui se lient aux récepteurs de Fc des phagocytes, est stimulée par l’IFN-γ, la cytokine caractéristique des lymphocytes TH1.
o La commutation vers la classe d’IgE est stimulée par l’interleukine-4 (IL-4), la cytokine caractéristique des lymphocytes TH2.

84
Q

V ou F? La maturation d’affinité est un phénomène qui se passe seulement dans les réponses aux antigènes protéiques dépendants des lymphocytes T auxiliaires.

A

Vrai.

85
Q

Dans quel cas la capacité des anticorps de se lier à un microbe ou à un antigène microbien augmente-t-elle? À quoi cette augmentation est-elle due?

A

La capacité des anticorps de se lier à un microbe ou à un antigène microbien ↑si l’infection est persistante ou récurrente; cette ↑ est due à des mutations ponctuelles des régions V des anticorps produits; plus particulièrement leurs régions hypervariables (CDR3) de liaison à l’antigène.

86
Q

Où la maturation d’affinité survient-elle? De quoi résulte-t-elle? À quoi les Ig deviennent-ils sensibles au cours de la prolifération rapide due à la maturation d’affinité? Quelle enzyme est particulièrement impliquée dans ce processus?

A

Survient dans les centres germinatifs (centre de prolifération rapide caractérisé par une coloration claire; mitose) des follicules lymphoïdes, et résulte d’une hypermutation somatique des gènes d’Ig dans les lymphocytes B en division, suivie par la sélection des lymphocytes B de haute affinité par l’antigène.
- Au cours de la prolifération rapide, les Ig deviennent sensibles à des mutations ponctuelles. L’enzymes AID joue également un rôle essentiel.

87
Q

Quelle est la conséquence des mutations produites sur les Ig lors de la maturation d’affinité? Comment l’Ig peut-il survivre?

A

Ces nombreuses mutations entraînent la création de différents clones de LB dont les molécules d’Ig peuvent se lier selon des affinités extrêmement variables à l’Ag ayant induit la réponse :
o Les lymphocytes B des centres germinatifs meurent par apoptose→ élimination sauf si :
o Les lymphocytes B sont « sauvés » par la reconnaissance d’un antigène présenté par des cellules dendritiques folliculaires
o Les lymphocytes B peuvent aussi lier l’antigène libre, l’apprêter et présenter les peptides aux cellules T auxiliaires du centre germinatif, qui fournissent alors des signaux de survie.
- Au fur et à mesure que la quantité d’anticorps ↑, celle de l’antigène disponible ↓, de telle sorte que les lymphocytes B qui sont sélectionnés doivent exprimer des réceptrices de plus en plus hautes affinités pour l’antigène.

88
Q

Quelles sont les étapes séquentielles dans différents compartiments anatomiques des organes lymphoïdes?

A
  • Lymphocytes B naïfs matures reconnaissent les antigènes dans les follicules lymphoïdes et migrent à l’extérieur de ceux-ci pour rencontrer les lymphocytes T auxiliaires en bordure des follicules.
  • C’est dans cette zone d’interaction que débute la prolifération et la différenciation en plasmocytes.
  • Les plasmocytes qui se développent résident dans les organes lymphoïdes, généralement à l’extérieur des follicules, et les anticorps passent en circulation.
  • La commutation isotypique des chaînes H débute à l’extérieur des follicules, mais la maturation d’affinité (commutation isotypique plus intense) se développe dans les centres germinatifs qui se forment dans les follicules.
  • Ces événements ont lieu durant la semaine qui suit le contact avec l’antigène.
  • Les plasmocytes migrent du centre germinatif→ moelle osseuse; où ils peuvent survivre plusieurs mois ou plusieurs années et continuer à produire des anticorps même après l’élimination de l’antigène.
  • Une fraction des lymphocytes B activés, qui est souvent constituée par les cellules filles de lymphocytes B de haute affinité ayant subi une commutation isotypique, ne se différencie pas en cellules sécrétant activement des anticorps, mais évolue en cellules mémoires
    o Les cellules mémoires ne sécrètent pas d’anticorps, mais circulent dans le sang et peuvent survivre plusieurs mois et années en absence de nouvelle exposition.
89
Q

À quoi la perte graduelle des LB activés contribue-t-elle?

A

Au déclin physiologique de la réponse immunitaire humorale. Les LB utilisent également un mécanisme spécifique pour interrompre la production d’Ac.

90
Q

Quelles sont les étapes de la rétroaction des anticorps?

A
  • L’anticorps IgG sécrété forme un complexe immun avec l’antigène résiduel.
  • Parallèlement, la partie Fc de l’Ac IgG peut être reconnue par un récepteur particulier de Fc exprimé sur les LB (FcϒRII)
  • Ce récepteur délivre des signaux négatifs qui inhibent la réponse des lymphocytes B→ blocage de la signalisation induite par le récepteur des lymphocytes B.
  • Ce processus sert à mettre fin aux réponses immunitaires humorales lorsque des qte suffisantes d’Ac IgG ont été produites.
91
Q

Où les anticorps sont-ils produits? À quoi les réactions secondaires sont-elles dues? Qu’utilisent les Ac pour se lier aux microbes et aux toxines et ainsi bloquer les effets nocifs des Ag?

A
  • Produits dans les organes lymphoïdes périphériques et gagnent la circulation sanguine, à partir de laquelle ils peuvent diffuser partout.
  • Les réactions secondaires sont dues au développement des cellules sécrétrices d’Ac à vie longue et de lymphocytes mémoires.
  • Les Ac utilisent leurs régions de liaison à l’Ag (Fab) pour se lier aux microbes et aux toxines et ainsi bloquer leurs effets nocifs. Ils utilisent leurs régions Fc pour activer différents mécanismes effecteurs destinés à éliminer ces microbes et ces toxines (différentes Fc = différents mécanismes : commutation isotypique)
92
Q

Quelles sont les différentes fonctions des anticorps?

A
  1. Neutralisation des microbes et des toxines microbiennes
  2. Opsonisation et phagocytose
  3. Cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps (ADCC)
  4. Réactions dépendantes de l’IgE, des mastocytes et des éosinophiles
  5. Voies d’activation du complément
  6. Fonction des anticorps dans les sites anatomiques particuliers; la muqueuse et le foetus
93
Q

Quelles sont les caractéristiques de la neutralisation des microbes et des toxines microbiennes?

A
  • Les anticorps peuvent se fixer aux molécules de l’enveloppe microbienne ou de la paroi cellulaire et empêcher les microbes d’infecter et de coloniser l’hôte→ très utile→ bloque le développement de l’infection.
  • Les anticorps empêchent la progression des microbes qui ont réussi à infecter les cellules et qui passent d’une cellule à l’autre.
  • Les anticorps dirigés contre les toxines des germes infectieux empêchent la liaison des toxines aux cellules et bloquent ainsi leurs effets nocifs.
94
Q

Quelles sont les étapes de l’opsonisation et de la phagocytose?

A

Les anticorps recouvrent les microbes et favorisent leur ingestion par les phagocytes :

  1. Opsonisation du microbe par les IgG
  2. Liaison des microbes opsonisés aux récepteurs de Fc du phagocyte (FcγRI) (ou du neutrophile)
  3. Les signaux du récepteur de Fc activent le phagocyte
  4. Phagocytose du microbe
  5. Destruction du microbe ingéré
95
Q

Quel est le principal mécanisme de dégense contre les bactéries encapsulées?

A

L’opsonisation et la phagocytose permise par les lymphocytes B

96
Q

Quelles sont les caractéristiques associées à la cytotoxicité dépendante des anticorps (ADCC)?

A
  • Les cellules NK et les autres leucocytes peuvent se lier à des cellules recouvertes d’anticorps et les tuer.
  • Les cellules NK expriment un récepteur de Fc appelé FcγRIII qui se lie aux rangées d’IgG fixés aux cellules (par exemple des cellules infectées)
  • Les cellules NK sont activées et déchargent leurs granules qui contiennent des protéines capables de tuer les cellules recouvertes d’anticorps (opsonisées).
97
Q

Quelles sont les caractéristiques des réactions dépendantes de l’IgE, des mastocytes et des éosinophiles

A
  • Les anticorps IgE activent indirectement (?) les mastocytes et les éosinophiles qui jouent un rôle important dans les défenses contre les infections à helminthes et qui sont impliqués dans les maladies allergiques.
  • Les anticorps IgE opsonisent les vers helminthes, ce qui favorise la fixation des éosinophiles possédant, comme les mastocytes, des récepteurs de Fc spécifique au IgE (FcεRI).
  • Ce récepteur ne peut transmettre de signaux d’activation. Ainsi, les éosinophiles sont activés par IL-5, sécrétés par les lymphocytes TH2.
  • Puis les éosinophiles libèrent leurs granules (protéines toxiques).
  • Les IgE liés activent aussi les mastocytes qui sécrètent des cytokines (incluant des chimiokines) qui attirent plus de leucocytes contribuant à la destruction du parasite.
98
Q

Quelles sont les 3 voies principales d’activation du complément? Quel est leur lien avec les anticorps?

A

Il existe 3 voies principales d’activation du complément:
o 2 déclenchées par les microbes en absence d’anticorps :
- Voie alternative : déclenchée lorsqu’un produit de dégradation de l’hydrolyse de C3, appelé C3b est déposé à la surface d’un microbe
- Voie des lectines : absence d’anticorps + fixation de la lectine sur le mannose (MBL) aux microbes
o 1 déclenché par certains isotypes d’anticorps attachés à des antigènes :
- Voie classique : déclenchée lorsque des IgM ou certaines sous-classes d’IgG se lient à des antigènes

99
Q

Quelles sont les étapes de l’activation du complément?

A
  1. Liaison des protéines du complément à la surface cellulaire du microbe ou à l’anticorps
  2. Formation de la C3 convertase
  3. Clivage du C3
  4. Liaison covalente de C3b à la surface du microbe; formation de la C5 convertase
  5. Étapes finales de l’activation du complément → C5 se lie à C6, C7, C8 et C9. La dernière protéine de la voie, C9, polumérise et forme des pores dans les membrane → CAM: Complexe d’attaque membranaire.
100
Q

Quelles sont les fonctions du complément dans l’immunité innée et dans l’immunité adaptative? Expliquer.

A
  1. Opsonisation + phagocytose : Liaison de C3b au microbe (opsonisation)→ Reconnaissance de C3b lié par le récepteur de C3b du phagocyte→ Phagocytose du microbe
  2. Cytolyse assurée par le complément : Liaison de C3b au microbe, activation des composants terminaux du complément→ Formation du complexe d’attaque membranaire (CAM)→ lyse osmotique du microbe
  3. Stimulation des réactions inflammatoires : Protéolyse de C3, C4, C5 pour la libération de C3a, C4a, C5a→ Recrutement et activation des leucocytes par C3a, C4a, C5a→ Destruction des microbes par les leucocytes.
  4. Outre ses fonctions effectrices anti-microbiennes, le
    système du complément contribue à la stimulation des réponses immunitaires humorales (C3d = signal #2)
    Il y a des protéines régulatrices qui inhibent l’activation du complément empêchant ainsi que les cellules ne soient lésées par le complément :
    o Des déficits héréditaires en protéines régulatrice provoquent une activation du complément excessive :
    o Ex : déficit en C1 INH→ oedème angioneurotique héréditaire; DAF + MCP→ hémoglobinurie nocturne paroxystique
101
Q

Où les IgA sont-ils produits? Où sont-ils ensuite transportés? Quel est leur rôle?

A

Les anticorps IgA sont produits dans les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses et transportés activement à travers les épithéliums.
Ils se lient aux microbes qui pénètrent à travers les muqueuses et les neutralisent.

102
Q

Comment les IgA s’y prennent-ils pour neutraliser les microbes qui pénètrent à travers les muqueuses?

A

o Les microbes sont souvent inhalés ou ingérés ; les anticorps sont sécrétés dans la lumière du tractus respiratoire ou du tractus gastro-intestinal et se lient aux microbes, les empêchant ainsi de coloniser l’hôte.
o Certains IgA peuvent être produits par une sous-population des lymphocytes B, appelés lymphocyte B-1 (migrent vers muqueuses et sécrètent IgA en réponse à des Ag non-protéiques).
o Ensuite, les anticorps doivent être transporté de la lamina propria → lumière
o Ce transfert s’effectue grâce à un récepteur de Fc particulier= récepteur poly-Ig (exprimé au pôle basal des cellules épithéliales)
o Ce récepteur fixe les IgA, permet leur endocytose dans des vésicules et les transporte jusqu’à la surface luminale
o À cet endroit, une protéase vient cliver le récepteur, et les IgA sont libérées dans la lumière tout en restant liées à une partie du récepteur poly-Ig.

103
Q

À quoi la propension des tissus lymphoïdes associés aux muqueuses à produire des IgA est-elle due?

A

o La propension des tissus lymphoïdes associés aux muqueuses à produire des IgA est, au moins en partie, due au fait que la principale cytokine induisant la commutation vers cet isotype (TGFB) est produite abondamment dans ces tissus.

104
Q

Où les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses sont-ils situés? Quel est le lien avec les IgA.

A

Dans la lamina propria. Les IgA sont produite dans ce site par les plasmocytes.

105
Q

Comment les anticorps maternels sont-ils transportés vers le foetus?

A

Les anticorps maternels sont transportés activement à travers le placenta vers le foetus et à travers l’épithélium intestinal du nouveau-né, afin de les protéger contre les infections

106
Q

V ou F? Dès leur naissance, les nouveaux-nés possèdent un système immunitaire complet.

A

Faux.

  • Le système des nouveaux-nés est incomplet→ donc incapables d’élaborer des réponses immunitaires efficaces
  • Pendant les premières années de leurs vie→ protection par les anticorps de leurs mères; immunité passive
107
Q

Expliquer l’immunité passive des nouveaux-nés acquise par la mère.

A
  1. Au cours de la grossesse, certaines classes d’IgG maternelles se lient au récepteur de Fc néonatal exprimé dans le placenta; IgG→ dans la circulation foetale
  2. Les nouveau-nés ingèrent les anticorps maternels présents dans le lait; les cellules épithéliales de l’intestin du nouveau-né expriment le récepteur Fc néonatal (FcRn) qui fixe les Ac ingérés et les transporte à travers l’épithélium
108
Q

Qu’est-ce que l’hypersensibilité immédiate? Par quoi est-elle déclenchée?

A

L’hypersensibilité immédiate (hypersensibilité de type I) est un type de réaction pathologique provoquée par la libération de médiateurs par les mastocytes. Cette réaction est le plus souvent déclenchée par la production d’Ac IgE contre des Ag environnementaux et par la liaison des IgE aux mastocytes des différents tissus.

109
Q

Qu’est-ce que l’hypersensibilité de type II?

A

Les Ac dirigés contre les Ag cellulaires ou tissulaires peuvent léser ces cellules ou ces tissus ou altérer leurs fonctions. Il s’agit dans ce cas d’hypersensibilités assurées par les anticorps (hypersensibilité de type II).

110
Q

Qu’est-ce que l’hypersensibilité de type III?

A

Parfois les Ac dirigés contre des Ag solubles peuvent former des complexes avec les Ag, et ces complexes immuns peuvent se déposer dans les vaisseaux sanguins de différents tissus et entraîner une inflammation et des lésions tissulaires. Ce type de pathologie est appelé maladie à complexes immuns (hypersensibilité de type III)

111
Q

Qu’est-ce que l’hypersensibilité de type IV?

A

Certaines maladies sont dues aux réactions des lymphocytes T souvent contre des Ag tissulaires du soi. Ces maladies impliquant les lymphocytes T correspondent à l’hypersensibilité de type IV ou hypersensibilité retardée.

112
Q

Quelle est la définition de l’hypersensibilité de type I? Comment appelle-t-on les gens qui en souffrent?

A

Réaction rapide des muscles lisses et des vaisseaux déclenchée par les anticorps d’IgE et des mastocytes, souvent suivie d’une inflammation, et qui survient chez certaines personnes lors de la rencontre avec des antigènes étrangers particuliers auxquels ils ont été exposés précédemment.
Svt appelée allergie ou atopie.
es personnes présentant une forte propension à développer ce type de réactions sont dits « atopiques »

113
Q

Quels sont les types les plus fréquents d’hypersensibilité de type I?

A
  • Rhume des foins
  • Allergies alimentaires
  • Asthme bronchique
  • Anaphylaxie
114
Q

Quel est le trouble le plus fréquent du système immunitaire?

A

Les allergies constituent les troubles les plus fréquents du système immunitaire; 20% de la population

115
Q

Quelle est la séquence générale des événements aboutissant au développement des réactions d’hypersensibilité immédiate?

A
  • Production d’anticorps IgE en réponse à un Ag
  • Liaison de IgE aux récepteurs de Fc sur les mastocytes
  • Pontage ou interconnexion des IgE liées par l’antigène lors de sa réintroduction
  • Libération des médiateurs des mastocytes
116
Q

Quelles sont les étapes détaillées du développement de l’hypersensibilité immédiate?

A
    • Première exposition à l’allergène
  1. Activation par l’antigène des lymphocytes TH2 et stimulation de la commutation pour la classe des IgE dans les lymphocytes B (grâce à IL-4 et IL-13)
  2. Production d’IgE
    • Liaison des IgE au FcεRI des mastocytes = récepteur Fc spécifique à la chaîne lourde ε (sensibilisation)
  3. Nouvelle exposition à l’allergène
  4. Activation du mastocyte : liaison de l’allergène à au moins 2 anticorps IgE sur le mastocyte→ agrégation des IgE et des molécules FcεRI→ déclenchement des signaux biochimiques à partir des chaînes de transduction des signaux du récepteur FcεRI
    - Les réactions d’hypersensibilité immédiate surviennent après qu’une exposition initiale à un allergène a déclenché la production d’IgE spécifique, et qu’une exposition répétée active les mastocytes sensibilisés
117
Q

Quels sont les 3 types de réponses associées à l’activation du mastocyte?

A

→ les signaux déclenchent 3 types de réponses des mastocytes :

a. libération rapide du contenu des granules
b. synthèse et sécrétion de médiateurs lipidiques
c. synthèse + sécrétion des cytokines

118
Q

Quelles sont les caractéristiques du processus de sensibilisation?

A
  • Chez un individu allergique, les mastocytes sont recouverts d’anticorps IgE spécifiques du ou des antigènes auxquels l’individu est allergique
  • Rend les mastocytes sensibles à l’activation en cas de rencontre ultérieure des IgE avec leur antigène spécifique.
119
Q

Quelles sont les caractéristiques des individus prédisposés aux allergies?

A
  • La rencontre avec certains antigènes entraîne l’activation des lymphocytes TH2 et la production d’anticorps IgE
  • Chez les individus normaux, la plupart des antigènes étrangers ne déclenchent pas de réponses fortes des TH2
  • L’hypersensibilité immédiate est fortement conditionnée par une prédisposition génétique faisant intervenir de nombreux gènes.
  • De plus, les mastocytes sont présents dans tous les tissus conjonctifs et la voie d’entrée de l’allergène conditionne souvent quels mastocytes de l’organisme sont activés par pontage (interconnexion) des IgE spécifiques de l’allergène.
120
Q

Qu’est-ce qu’un allergène?

A
  • Antigène déclenchant une réaction d’hypersensibilité immédiate (allergie).
  • Les allergènes sont des protéines, ou des produits chimiques liés à des protéines, qui induisent la production d’anticorps IgE chez des individus atopiques.
121
Q

Quelles sont les principales cellules effectrices des réactions d’hypersensibilité immédiate?

A

Les mastocytes

122
Q

Quelles sont les caractéristiques des mastocytes dans l’hypersensibilité de type I?

A
  • Les mastocytes sont dérivés de précurseurs de la moelle osseuse, résident dans les tissus adjacents aux vaisseaux sanguins, expriment un récepteur de Fc de haute affinité pour les IgE et contiennent de nombreux granules remplis de médiateurs.
  • L’agrégation induite par l’antigène des IgE liées aux récepteurs de Fc des mastocytes provoque la libération du contenu de ces granules, ainsi que la synthèse et la sécrétion d’autres médiateurs, ce qui déclenche la réaction d’hypersensibilité immédiate.
123
Q

Quels peuvent être les fonctions des médiateurs mes mastocytes? En combien de temps ces symptômes surviennent-ils?

A
  • ↑ rapide de la perméabilité vasculaire
  • Contraction des muscles lisses
  • Ces Sx d’hypersensibilité surviennent dans les quelques minutes qui suivent la réintroduction de l’antigène chez un individu précédemment sensibilisé
124
Q

Quelles sont les classes des médiateurs provenant des mastocytes? Quelles sont leurs fonctions?

A
  1. Contenu des granules
    - Amines vasoactives (histamine, sérotonine) → vasodilatation, augmente la perméabilité vasculaire et la contraction transitoire des muscles lisses
    - Protéases → lésions tissulaires
  2. Médiateurs lipidiques (modification enzymatique de l’acide arachidonique);
    - Sécrétion prostaglandines→ vasodilatation
    - Sécrétion leucotriènes→ contraction prolongée des muscles lisses
  3. Cytokines (activation transcriptionnelle des gènes codant pour les cytokines);
    - TNF → inflammation locale (recrutement des leucocytes)
125
Q

Quelle est la phase tardive d’une réaction d’hypersensibilité de type I? À quoi est-elle due? Quelles sont ses caractéristiques?

A

Inflammation induite par les cytokines→ phase tardive de la réaction (6 à 24h après une nouvelle exposition à l’allergène)
o TNF et IL-4 produits par les mastocytes favorisent une inflammation riche en neutrophiles et en éosinophiles
o éosinophiles→ libération de protéases
o neutrophiles→ libération de protéases
o lymphocytes TH2→ exacerbent la réaction en produisant davantage de cytokines

126
Q

Quelles sont les manifestations cliniques et pathologique de la rhinite ou de la sinusite allergique (rhume des foins)?

A
  • ↑ de la sécrétion de mucus

- Inflammation des voies respiratoires supérieures et des sinus

127
Q

Quels sont les traitement pour la rhinite ou la sinusite allergique (rhume des foins) ainsi que pour les allergies alimentaires?

A

Pour la plupart des maladies allergiques :

  • « désensibilisation » (administration répétée de faibles doses d’allergènes)
  • anticorps anti-IgE
  • antihistaminiques
  • cromolyn
128
Q

Quels sont les mécanismes d’action des traitements pour la rhinite ou la sinusite allergique ou les allergies alimentaires?

A
  • Inconnu; pourrait inhiber la production d’igE et ↑ la production des autres istoypes d’Ig; pourrait induire une tolérance des lymphocytes T
  • Neutralise/élimine les IgE
  • Bloque l’action de l’histamine sur les vaisseaux et les m. lisses
  • Inhibe la dégranulation des mastocytes
129
Q

Quelles sont les manifestations cliniques et pathologiques de l’asthme bronchique?

A

Hyperréactivité bronchique provoquée par la contraction des m. lisses; inflammation et lésions tissulaires provoquées par la phase tardive de la réaction d’hypersensibilité

130
Q

Quels sont les traitements de l’asthme bronchique? Quels sont leurs mécanismes d’action?

A

Tx: Corticostéroïdes; inhibiteurs de phosphodiestérase
Mécanisme: Réduit l’inflammation;
Relâche les m. lisses bronchiques

131
Q

Quelles sont les manifestations cliniques et pathologiques de l’anaphylaxie? Par quoi peut-elle être provoquée?

A
  • Provoquée par médicaments, piqûres d’abeilles ou aliments
  • OEdème généralisé accompagné d’une chute de pression artérielle (choc) provoquée par une vasodilatation; obstruction des voies respiratoires due à un oedème laryngé
132
Q

Quel est le Tx de l’anaphylaxie? Quel est son mécanisme d’action?

A

Tx: Adrénaline
Mécanisme: Provoque une contraction des m. lisses vasculaires; ↑ le débit cardiaque (lutter contre le choc); interrompt la dégranulation des mastocytes

133
Q

Comment la désensibilisation agirait-elle?

A

De nombreux patients sont soulagés par l’administration répétée de petites doses d’allergènes, une technique portant le nom de désensibilisation. Ce traitement pourrait agir en réduisant la prédominance de la réponse des lymphocytes TH2 ou en induisant une tolérance (anergie) des LT spécifiques de l’allergène.