Problème 5 - Mieux vaut prévenir que guérir Flashcards
Qu’est-ce qu’une néoplasie?
- Processus de “nouvelle croissance”
- Masse anormale de tissu, dont la croissance dépasse et n’est pas coordonnée avec celle des tissus normaux.
Après l’arrêt du stimuli ayant évoqué le changement, la croissance persiste à cause des altérations génétiques qui sont passées aux descendantes des cellules tumorales.
Que permettent les changements génétiques passés aux descendantes des cellules tumorales?
La croissance persistante des tissus néoplasiques même arrêt l’arrêt du stimulus.
La prolifération des cellules clonales devient autonome (indépendante des stimuli de croissance physiologique).
V ou F? Lorsque la croissance de la tumeur devient indépendante aux stimuli de croissance physiologique, on considère la tumeur comme complètement indépendante.
Faux. La tumeur est toujours dépendante des sources nutritives et sanguines de l’hôte.
Quel est le terme commun pour toutes les tumeurs malignes?
Cancer
Quelles sont les caractéristiques principales du parenchyme et du stroma des tumeurs, quelles soient malignes ou bénignes? Expliquer.
- Parenchyme (cellule active d’un organe par opposition au stroma): Constitué de cellules néoplasiques clones. Détermine le comportement de la tumeur et ses conséquences pathologiques
- Stroma réactif constitué de tissus connectifs, vaisseaux sanguins et un nombre variable de macrophages et de lymphocytes. Aussi, les tissus connectifs du stroma donnent la structure essentielle à la croissance de la tumeur.
Pourquoi dit-on que le stroma détermine la croissance et l’évolution des tumeurs?
Détermine la croissance et l’évolution parce que les cellules de la tumeur ont besoin d’un approvisionnement en sang du stroma adéquat pour vivre et se diviser.
De quoi la croissance d’un cancer est-elle accompagnée selon sa gravité?
Croissance d’un cancer accompagnée d’infiltration progressive, d’invasion puis de destruction des tissus environnants.
V ou F? Un dérangement de la différentiation est toujours présent dans un cancer.
Vrai. Les cellules y sont plus ou moins différenciées, mais un dérangement de la différentiation est toujours présent.
V ou F? La tumeur est synonyme de néoplasme.
Vrai. Le néoplasme est une masse anormale de tissu dont la croissance est excessive et n’est pas coordonnée avec celle des tissus normaux et qui persiste de la même manière jusqu’à temps que le stimulus ayant causé ce changement cesse.
Quelles sont les caractéristiques de la tumeur bénigne?
- Localisée
- Ne peut pas se propager à d’autres sites
- Peut généralement être enlevée par une chirurgie locale
- Patient survit généralement
- Peut produire plus que des bosses localisées, elle est parfois responsable de maladies sérieuses.
- Développe habituellement une capsule fibreuse qui la sépare du tissu de l’hôte
Comment désigne-t-on les tumeurs bénignes? Donner des exemples pour les différents tissus, dont le tissu fibreux, le cartilage, les glandes, les tissus épithéliaux et les muqueuses.
En ajoutant le suffixe -ome après le nom de la cellule d’origine. Car plus complexes:
- Fibrome : Tumeur bénigne du tissu fibreux
- Chondrome : Tumeur bénigne du tissu cartilagineux
- Adénome: Néoplasie bénigne dérivée de glandes pouvant en reproduire la structure
- Cystadénome : Adénome qui forme des masses cystiques (kystes). Ex. sur les ovaires
- Papillome : Néoplasie épithéliale bénigne qui forme des projections ressemblant à des doigts. Peut être en forme de verrues
- Cystadénome papillaire : Tumeur papillaire (papillome) qui se forme sur un cystadénome
- Polype : Néoplasie maligne ou bénigne qui développe des excroissances visibles sur les muqueuses (les polypes malins sont appelés cancer polyploïdes)
Quelles sont les caractéristiques histologiques des tumeurs bénignes?
- Cellules parenchymateuses néoplasiques ressemblent aux cellules parenchymateuses normales
- Encapsulées ou pas (mais généralement oui)
- Incapables d’envahir les tissus environnants
Quelles sont les caractéristiques d’une tumeur maligne?
Adhère à n’importe quelle partie et y reste accrochée. La lésion peut envahir et détruire les structures adjacentes et se répandre dans les sites distants (métastases)
Quelles sont les caractéristiques histologiques des tumeurs malignes?
- Anaplasie (cellules peu différentiées) et atypie cellulaire
- Différenciation cellulaire
- Noyaux cellulaires contiennent énormément de chromatine
- Activité miotique
- Mode de croissance
- Invasion des tissus adjacents
- Métastases.
Quels sont les 3 critères pour déterminer qu’une tumeur est maligne?
- Croissance de façon illimité et invasive
- Envahissement des tissus environnants
- Métastases
1 des 3 critères pour être considérée comme maligne
Que peut-on dire de la nomenclature des tumeurs malignes? Donner des exemples, notamment concernant les cellules mésenchymateuses, les cellules épithéliales les patrons glandulaires ou les cellules squameuses.
Nomenclature est généralement la même que pour les bénigne, à quelques différences près:
Sarcome : Tumeur maligne provenant des cellules mésenchymateuses
Carcinome : Tumeur maligne provenant de cellules épithéliales (ectoderme, mésoderme ou endoderme)
Adénocarcinome : Tumeur maligne qui forme des patrons glandulaires
Carcinome des cellules squameuses : Tumeur formant des cellules squameuses caractéristiques
Comment peut-on différencier une tumeur maligne d’une tumeur bénigne?
- Différentiation/Anaplasie
- Taux de croissance
- Invasion locale
- Métastases
Voir tableau notes
Qu’est-ce qu’une tumeur mixte?
Tumeur contenant plus d’une sorte de tissu néoplasique.
De façon peut fréquente, la différentiation divergente d’un seul clone néoplasique permet la création de deux lignées (ex. production de cellules épithéliales et myoépithéliales)
Qu’est-ce que la métaplasie? Où peut-on en retrouver? À quoi est-elle souvent due?
- Remplacement d’un type de cellule adulte par un autre type.
- Se retrouve dans les réparations et les régénérations de tissus endommagés.
- Souvent due à l’environnement (ex: dans l’oesophage, remplacement de l’épithélium squameux par un épithélium glandulaire plus résistant à l’acide de reflux gastriques répétitifs)
Il s’agit d’une lésion précancéreuse!
Qu’est-ce que la dysplasie? Où a-t-elle souvent lieu?
- Croissance désordonnée : Troubles dans le développement de tissus, d’organes ou de parties anatomiques entraînant des difformités ou même des monstruosités compatibles ou non avec l’existence
- Changements qui incluent une perte d’uniformité des cellules individuelles ainsi qu’une perte de leur orientation architecturale
- A souvent lieu dans l’épithélium métaplasique
V ou F? La dysplasie est synonyme de cancer.
Faux. Le dysplasie de progresse pas nécessairement en cancer
Quelles sont les deux caractéristiques importantes des cellules dysplasiques?
Cellules dysplasiques montrent un pléomorphisme considérable, de larges noyaux hyperchromatiques.
Pléomorphisme: Variation de la taille et de la forme d’une cellule et de son noyau
Hyperchromatique: Définit un noyau contenant des chromatines abondantes et qui a une coloration foncée
Quelles sont les caractéristiques d’un carcinome in situ?
1) Quand les changements dysplasiques impliquent l’épithélium entier, mais que la lésion reste confinée grâce à la membrane basale
2) Pas de différentiation ordonnée
3) Peut prendre des années à devenir infiltrant
Qu’est-ce qu’un carcinome infiltrant?
Se dit d’un carcinome lorsque ses cellules outrepassent la membrane basale
Qu’est-ce qu’un lymphome?
Tumeur généralement maligne, formée par la prolifération du tissu lymphoïde.
Qu’est-ce qu’un tératome? De quoi sont-ils originaires?
- Tumeur caractérisée par la présence de cellules ou de tissus venant de plusieurs couches de cellules germinales (ectoderme, mésoderme, endoderme)
- Originaires de cellules totipotentes (présentes dans les ovaires et les testicules) qui se différencient en de nombreux tissus variés (peau, muscles, gras, viscères, épithélium, structures dentaires, etc.
Qu’est-ce que la différenciation? Que peut-on dire de la différentiation dans les tumeurs malignes? Et dans les bénignes?
Étendue où les cellules néoplasiques ressemblent aux cellules normales d’origine, morphologiquement et fonctionnellement.
- Un manque de différentiation comme les tumeurs malignes = anaplasie
- Les tumeurs bénignes sont généralement bien différenciées, limitant ainsi leur reconnaissance au microscope. Les tumeurs malignes cependant peuvent être soit bien différenciées ou au contraire anaplasiques.
Quels sont les changements morphologiques caractérisant l’anaplasie?
- Pléomorphisme
- Morphologie nucléaire anormale : Abondance d’ADN, noyau très foncé (hyperchromatisme), taille disproportionnée du noyau (trop grand) et forme irrégulière (ratio noyau : cytoplasme = 1 : 1 au lieu de 1: 4)
- Mitoses: Ne pas confondre avec l’hyperplasie (qui peut être normale). Présence abondante de cellules en mitose, particulièrement important lorsqu’elles présentent un aspect bizarre et atypique.
- Perte de polarité: Les feuillets des cellules croissent de façon désordonnée et anarchique, conséquence de la perte de polarité normale de la cellule
- Autres changements: Formation de cellules tumorales géantes (dont le noyau est augmenté, ne pas confondre avec les cellules géantes de Langhans, qui ont un ou des noyaux normaux). Il peut également y avoir un manque de stroma vasculaire et des zones de nécroses ischémiques.
Sur quoi le grade histologique est-il basé?
Sur le degré de différenciation des cellules tumorales et sur le taux mitotique
À quoi le grade histologique sert-il?
Mesurer l’agressivité ou la malignité d’une tumeur. La signification clinique a une moins grade valeur que le stade
Quels sont les 4 grades histologiques des tumeurs?
Les grades 1 à 4 sont en ordre de croissance d'anaplasie: G1 : Bien différencié G2 : Modérément différencié G3 : Peu différencié G4 : Pas différencié
Qu’est-ce que le stade clinique? Sur quoi est-il basé?
Description de l’étendue d’un cancer. Basé sur la taille de la lésion primaire, son extension vers les noeuds lymphatiques et la présence ou l’absence de métastases.
Décrire le système TNM
Taille, noeud lymphatique, métastases
Taille : Taille de la lésion primaire, de T0 à T4 (T0 étant in situ)
Nombre de noeuds atteints : N0 à N4
Nombre de métastases distants : M0 à M2
Quelle est la différence entre dépistage et diagnostic?
Dépistage: Recherche d’une maladie ou d’un facteur de risque chez une personne asymptomatique
Diagnostic : Identification d’une condition médicale par ses signes, symptômes et résultats de procédures diagnostiques
Qu’est-ce que la cytopathologie?
Étude des altérations fonctionnelles et morphologiques des cellules affectées par la maladie (ex. Pap test (test de dépistage))
Qu’est-ce que l’histopathologie?
Étude histologie des tissus malades, peut être d’une biopsie ou d’un spécimen chirurgical
Que sont les examens histogénétiques? Combien de types et de sous-types y a-t-il? Donner des exemples.
1) Classification histogénétique repose sur le type de tissu formé par la tumeur et non sur la cellule à partir de laquelle la tumeur est supposée naître.
2) Elle comporte 15 grands types et de très nombreux sous-types. Chaque type est divisé en tumeurs bénignes et malignes.
3) Ex : Tumeurs du tissu fibreux, tumeurs adipeuses, tumeurs musculaires lisses, tumeurs musculaires striées, tumeurs endothéliales des vaisseaux sanguins et lymphatiques, tumeurs mésothéliales…
À quoi les examens moléculaires servent-ils?
1) Diagnostic des néoplasmes malins (permet par exemple de différencier la prolifération bénigne des lymphocytes T et B de celle maligne)
2) Pronostics de néoplasmes malins (Certaines modifications génétiques sont associées à de mauvais pronostics (ex. amplification du gène MYC pour le patient avec des neuroblastomes) ou encore permet de cibler la thérapie (ex. amplification HER-2/NEU dans le cancer du sein permet de dire qu’une thérapie avec anticorps pour ERBB2 serait efficace).)
3) Détection de maladie à résidu minime (ex. après une leucémie)
4) Détection de prédisposition au cancer (ex. mutation du BRCA1)
Quelles sont les différentes techniques utilisées pour les examens moléculaires?
Dx: Les techniques utilisées sont le PCR, le Fish et le caryotypage
Px: Cytogénétique, PCR et Fish.
Résidus: PCR
Que sont les marqueurs tumoraux?
Un marqueur tumoral est une substance que l’on dose dans le sang (parfois aussi dans des structures à explorer comme pour le liquide pleural, voire dans les urines), et qui correspond à la présence ou au développement d’une tumeur maligne.
V ou F? L’augmentation d’un marqueur tumoral dans le sang n’est pas toujours synonyme de présence ou évolution d’un cancer.
Vrai. Ces marqueurs tumoraux ne sont ni spécifiques ni sensibles pour le Dx d’un cancer.
Ces marqueurs pourraient être élevés dans certaines maladies non cancéreuses, donc, en général,
Considérant leur rôle limité dans le Dx d’un cancer, quelle est l’utilité des marqueurs tumoraux?
Ils peuvent être utiles pour détecter la récidive d’une maladie cancéreuse après le traitement initial, ou pour surveiller l’efficacité thérapeutique.
Décrire 3-4 marqueurs tumoraux utilisés en clinique.
o PSA : produit par adénocarcinome de la prostate
o CEA : produit par carcinome du colon, de pancréas, de l’estomac et du sein
o AFP : produit par carcinome hépatocellulaire, vestige vésicule ombilicale, gonade
(o CA-125 : produit par tumeur ovarienne)
Quelles sont les phases du cycle cellulaire normal? Quelle est la différence entre sénescence et quiescence?
- G1 : Phase présynthétique (Croissance cellulaire 1)
- S : Synthèse du matériel génétique, réplication de l’ADN.
- G2 : Phase prémitotique (Croissance cellulaire 2)
- M : Mitose, division cellulaire.
- G0 : Cellules quiescentes (au repos), qui peuvent ou non entrer dans la phase G1. (Sénescence: arrêt permanent. Quiescence: arrêt temporaire)
Quels sont les deux points de transition du cycle cellulaire? Décrire.
G0 → G1 : Transition qui implique l’activation de nombreux gènes, dont les proto-oncogènes et d’autres requis pour la synthèse des ribosomes et de la traduction des protéines.
G1 → S1 Transition critique connue comme “point de restriction”. Quand la cellule normale dépasse ce point de restriction, elle est irréversiblement dédiée à la réplication de l’ADN (phase S)
Que sont les points de contrôle du cycle cellulaire? À quel moment les retrouve-t-on?
Les points de contrôles sont des moments critiques où des substances dictent l’arrêt ou la poursuite du cycle en s’assurant que les étapes qui déterminantes ont été effectuées correctement (1er point: vérifie si erreurs dans l’ADN, induit l’apoptose sinon pour éviter la réplication d’erreurs. 2e point: complétion de l’ADN) Les 2 points de contrôle principaux se situent à la fin de G1 et à la toute fin de G2. Permettent de retarder le cycle et d’induire les mécanismes de réparation.
Quelles sont les 2 protéines intervenant dans les points de contrôle? Expliquer.
Les cyclines et leurs enzymes associés (kinases cycline-dépendantes ; CDK) ainsi que leurs inhibiteurs (CDKi). Les CDK sont présentes en tout temps et sont activées par les cyclines par phosphorylation. Les cyclines sont produites à certains moments spécifiques de la croissance cellulaire, notamment par des facteurs de croissance. Elles sont ensuite rapidement éliminées après avoir lié les CDK
À quelle CDK la cycline D se lie-t-elle? Comment nomme-t-on le complexe formé? À quoi sert-il?
Des facteurs de croissance activent la cycline D, qui peut se lier à la CDK4 pour former un complexe qui phosphoryle les rétinoblastomes (RB). Les RB sont normalement liés à l’E2F, mais la phosphorylation des RB permet l’activation de l’E2F, qui permettra la production de la cycline E, la cycline A et des ADN polymérases. => Cette étape permet de passer à travers le point de contrôle G1.
Quelles sont les deux cyclines pouvant se lier à CDK2? Quel est le rôle du complexe ainsi formé?
- Cycline E/CDK2 :
o La Cycline E se lie à la CDK2 à la fin de G1 ce qui permet la transition G1/S - Cycline A/CDK2 :
o Le CDK2 forme un complexe avec la cycline A à la phase S ce qui facilite la transition G2/M.
Quel est le complexe Cycline/CDK permettant le passage de G2 à M?
- Cycline B/CDK1 :
o Le CDK1 forme un complexe avec la cycline B qui influence la transition G2/M.
Quelles sont les 2 familles de gènes suppresseurs de tumeurs?
La famille CIP/KIP et la famille INK4/ARF. Ces gènes préviennent la formation des tumeurs.
Quels gènes sont inclus dans la famille CIP/KIP? Quel est son rôle? Comment les gènes sont-ils activés? Quel est leur rôle?
Cette famille inclut les gènes p21, p27 et p57.
Ils inhibent le cycle cellulaire en se liant au complexe cycline-CDK.
- Le p53 (activé par des dommages à l’ADN) active le p21.
- Le p27 est activé par le TGF-β (transforming growth factor), un inhibiteur de croissance.
Que se produit-il si les dommages de l’ADN sont trop majeurs pour être réparés?
Les cellules sont soient éliminées par apoptose ou bien elles entrent en sénescence (phase non-réplicative) à travers des mécanismes dépendants du gène p53
Quels gènes sont inclus dans la famille INK4a/ARF? Quels sont leurs rôles?
o Cette famille inclut les gènes p15, p16, p18 et p19.
o Le gène p16/INK4a se lie et arrête la CDK4 (ce qui diminue la phosphorylation des RB), ce qui arrête le cycle cellulaire en phase G1.
o Le gène p14/ARF prévient la dégradation du p53.
Quel type de dommage est au coeur de la carcinogenèse? Comment sont-ils acquis?
Les dommages génétiques non-létaux. Ces dommages (ou mutations) sont acquis par l’action d’agents environnementaux (chimiques, radiations, virus, héréditaire). Environnement englobe : défauts induits par agents exogènes ou produits endogènes du métabolisme cellulaire. Mutations peuvent aussi être induites spontanément.
Comment appelle-t-on une tumeur provenant de la mutation d’une seule cellule ayant subi des modifications génétiques.?
Tumeur monoclonale. Toutes les tumeurs sont ainsi.
Quels sont les principaux gènes impliqués dans la carcinogenèse?
a) proto-oncogènes stimulant la croissance cellulaire
b) gènes de suppression de tumeur
c) gènes de régulation de la mort programmée (apoptose)
d) gènes impliqués dans la réparation de l’ADN
Quel peut être le rôle du microRNA?
Peut agir comme oncogène ou comme suppresseur de tumeur en affectant la traduction des autres gènes.
Que sont les oncogènes?
gènes qui permettent la croissance indépendante des cellules cancéreuses. Les oncogènes sont créés par des mutations des proto-oncogènes et sont caractérisées par leur habileté à induire la croissance cellulaire sans la présence des signaux promoteurs de croissance habituels.
Que sont les proto-oncogènes? Et les oncoprotéines?
Proto-oncogènes : Homologue non-muté des oncogènes. Ils encodent des protéines qui peuvent être : facteurs de croissance, récepteur à facteurs de croissance, transducteur de signaux de facteurs de croissance, facteurs de transcription, composantes du cycle cellulaire
Oncoprotéines : Produits des oncogènes. Leur production ne dépend pas de facteurs de croissance ou de d’autres signaux externes → De cette manière, la croissance des cellules devient autonome. Ont souvent un manque important d’éléments régulatoires
Quelles sont les étapes normales de la prolifération cellulaire?
1) Liaison d’un facteur de croissance avec son récepteur spécifique
2) Activation transitoire et limitée du récepteur du facteur de croissance qui active à son tour de nombreuses protéines de transduction
3) Transmission des signaux de transduction dans le cytosol jusqu’au noyau via des seconds messagers ou par une cascade de signaux
4) Induction et activation de facteurs qui régulent et induisent la transcription de l’ADN dans le noyau
5) Progression de la cellule dans le cycle cellulaire qui résulte en une division cellulaire
Quel est l’effet des mutations sur les proto-oncogènes?
- Les mutations convertissent les proto-oncogènes en des oncogènes cellulaires constitutivement actifs, qui sont impliqués dans le développement de la tumeur, car les oncoprotéines qu’ils codent dotent la cellule de la capacité de croissance indépendante.
Pourquoi dit-on l’activation des cellules normales par les facteurs de croissance est une action paracrine? Qu’arrive-t-il en cas de cancer?
- Toutes les cellules normales ont besoin d’être activés par des facteurs de croissance sécrétés par une cellule voisine (action paracrine)
- Plusieurs cancers acquièrent la capacité de croître de façon autonome en acquérant la capacité de synthétiser les mêmes facteurs de croissance auxquels ils sont sensibles (sécrétion autocrine).
V ou F? Souvent, les gènes codant pour les facteurs de croissance sont altérés ou mutés.
Faux. Souvent, les gènes codant pour les facteurs de croissance ne sont pas altérés ou mutés, ils sont plutôt surexprimés (par exemple, PFGF et TGF-α).
V ou F? La transformation néoplasique s’explique majoritairement par l’augmentation de la sécrétion de facteurs de croissance.
Faux. L’↑ de la sécrétion de facteurs de croissance n’est pas suffisante pour expliquer la transformation néoplasique.
De quel type la majorité des récepteurs à facteurs de croissance sont-ils? À quoi la version oncogénique de ces récepteurs est-elle associée?
La majorité des récepteurs des facteurs de croissance, dans la cellule, sont des récepteurs à tyrosine kinase. La version oncogénique de ces récepteurs est associée à une dimérisation constitutive et une activation sans liaison à un facteur de croissance. Ceci entraîne continuellement des signaux mitogéniques.
Par quoi les modifications sur les récepteurs à facteurs de croissance peuvent-elles se faire? Quelle est la conséquence de la mutation?
Ces modifications des récepteurs peut se faire par une mutation, un réarrangement génétique ou par une surexpression du récepteur. La mutation et le réarrangement génétique ont souvent pour conséquence l’activation constitutive du récepteur.
Quel phénomène est le plus commun, la mutation des récepteurs à facteurs de croissance (activation constitutive) ou leur surexpression (hypersensibilité)?
La surexpression du récepteur est beaucoup plus commune ; elle cause une hypersensibilité aux facteurs de croissance, donc une réponse démesurée de la cellule à des niveaux normaux de facteurs de croissance.
Que sont les protéines de transduction de signaux? Où sont-elles situées? Donner un exemple.
Ce sont des protéines qui imitent la fonction de protéines cytoplasmiques de transduction de
signaux. La plupart de ces protéines sont situées sur la partie interne de la membrane plasmique, d’où elles reçoivent les signaux de l’extérieur de la cellule et les transmettent au noyau.
L’exemple le plus important d’une oncoprotéine transducteur de signaux est la famille RAS de G-protéines. (Présente dans 15-20 % de tous les cancers répertoriés).
Où la protéine RAS est-elle située? Comment est-elle activée? Quel est l’effet d’une mutation sur cette protéine?
L’exemple le plus important d’une oncoprotéine transducteur de signaux est la famille RAS de G-protéines. (Présente dans 15-20 % de tous les cancers répertoriés).
o La protéine RAS est une protéine située dans la membrane cellulaire (mode de fonctionnement des protéines G).
o Elle est activée par la phosphorylation des GDP en GTP, et permet l’activation de la voie MAP kinase, qui favorise les signaux mitotiques à l’intérieur du noyau.
o Normalement, la protéine RAS liée au GTP est rapidement rétrogradée à un stade inactif par des enzymes ayant des propriétés GTPases (les GAPs : GTPase-activating proteins)
o Le RAS mutant est piégé dans sa forme activée liée à GTP et la cellule prolifère continuellement.
Quelle altération autre que les récepteurs des tyrosines kinases pourrait-on retrouver concernant les protéines de transduction de signaux? Donner un exemple.
Translocations chromosomales ou réarrangements qui créent la fusion des gènes qui codent pour l’activation continuelle des tyrosines kinases.
Exemple : Le gène ABL: (surtout dans les leucémies) muté subit une translocation sur autre chromosome et fusionne pour faire le gène hybride BCR-ABL. Il y a une activité tyrosine kinase inappropriée (donne plus d’autonomie à la cellule en activant la cascade RAS-RAF) et un manque d’apoptose. Un inhibiteur d’ABL-kinase, le Gleevec, agit sur les 2 plans en inhibant la croissance par neutralisation de l’activité tyrosine kinase et favorise l’apoptose par localisation nucléaire de l’ABL.
Quelle est la conséquence ultime du signalement par des oncogènes tels que RAS?
La stimulation inappropriée et continuelle des facteurs de transcription du noyau, qui régulent les gènes promoteurs de croissance. L’autonomie de croissance peut donc être une conséquence de mutations de gènes qui régulent la transcription
V ou F? Des oncoprotéines, telles les produits de l’oncogène MYC sont des facteurs de transcription qui régulent l’expression de gènes promoteurs de croissance, comme les cyclines.
Vrai.
À quel moment le proto-oncogène MYC est-il exprimé? Quel est son rôle? Comment en diminue-t-on la production?
Le proto-oncogène MYC est exprimé dans les cellules eucaryotes et est rapidement induit quand une cellule (G0) reçoit le signal de division. Il synthétise des protéines qui se rendent dans le noyau et permettent la transcription de certains gènes, particulièrement ceux ayant trait à la division cellulaire (comme des cyclines). Normalement, la production du MYC est diminuée rapidement une fois que la cellule est entrée en phase G1.
Qu’est-ce qui distingue l’oncogène MYC de son proto-oncogène? Quel est son effet sur les cellules somatiques?
Dans le cas de l’oncogène MYC, les protéines MYC peuvent être exprimées continuellement ou même être surexprimées, ce qui peut mener à l’activation de plusieurs origines de réplication ou de contourner les points de contrôle impliqués dans la réplication, ce qui mène à des dommages génomiques et à l’accumulation de mutations.
- MYC a un effet sur les facteurs de transcription qui agissent sur la reprogrammation des cellules somatiques en cellules souches pluripotentes.
Quel complexe cycline/CDK est présent dans de nombreux cancers?
La production de cycline D et de CDK4 est présente dans de nombreux cancers. Des mutations peuvent induire une surexpression de ces gènes ou une modification dans leur expression peut mener à une mauvaise régulation cellulaire et provoquer de plus nombreuses mitoses.
Quelles sont les 8 étapes de la transformation maligne?
a) Acquisition de la capacité de croissance indépendante
b) Perte de la réponse aux inhibiteurs de croissance
c) Perte de la capacité d’apoptose
d) Perte de la capacité de corriger les erreurs géniques
e) Acquisition d’immortalité
f) Capacité de stimuler l’angiogenèse
g) Capacité d’infiltrer le stroma
h) Capacité de former des métastases