Problème 08 - Angine instable et NSTEMI Flashcards

1
Q

Mécanisme qui favorise la formation de thrombus dans l’athérosclérose.

A

Formation d’un thrombus intra-coronarien est favorisée par :

  1. Rupture de la plaque : expose son contenu (substances thrombogéniques) à la circulation sanguine.
    • Exposition du facteur tissulaire des cellules spumeuses → cascade de coagulation
    • Exposition du collagène sous-endothélial → activation des plaquettes
  2. Dysfonction endothéliale : pertes des propriétés anti-thrombotiques (inhibition des plaquettes) et vasodilatatrices (NO) normales de l’endothélium.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Différence entre plaque stable et plaque instable.

A

Plaque stable : grosse capsule fibreuse, petit centre lipidique, riche en collagène et en cellules musculaires lisses (renforcent la plaque) → obstrue la lumière.

Plaque instable : capsule fibreuse mince, large centre lipidique, riche en macrophages et cellules spumeuses → à risque de rupture (par facteurs chimiques provenant des cellules inflammatoires dans la plaque ou par stress physiques qui activent le sympathique).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Définition clinique des différentes entités du syndrome coronarien aigu.

A

Le syndrome coronarien aigu forme un continuum.

1) Angine instable :

  • Thrombus partiellement occlusif
  • Ischémie sévère, mais pas de nécrose → biomarqueurs sériques normaux
  • À l’ECG, dépression du segment ST et inversion de l’onde T

2) Infarctus sans élévation du segment ST (NSTEMI) :

  • Thrombus partiellement occlusif
  • Évidence de nécrose myocardique → biomarqueurs sériques élevés
  • À l’ECG, dépression du segment ST et inversion de l’onde T

3) Infarctus avec élévation du segment ST (STEMI) :

  • Thrombus occlusif
  • Évidence de nécrose myocardique → biomarqueurs sériques élevés
  • Élévation du segment ST (plus tard, onde Q pathologique)

Cause du SCA : rupture d’une plaque athéromateuse et formation d’un thrombus intra-coronarien qui cause un débalancement entre l’apport myocardique en oxygène et la demande.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Définition clinique de l’angine instable et du NSTEMI.

A

Angine instable : angine de poitrine avec au moins une des trois caractéristiques suivantes.

  1. Angine sévère d’apparition nouvelle (deux derniers mois)
  2. Angine au repos (> 10 minutes)
  3. Angine crescendo (plus sévère, plus prolongée, plus fréquente)
  • *À faible risque d’infarctus** : ECG normal, Ø enzymes cardiaques.
  • *À risque intermédiaire d’infarctus** : déviation du ST OU enzymes cardiaques.
  • *À risque élevé d’infarctus** : déviation du ST et enzymes cardiaques.

NSTEMI : angine instable avec évidence de nécrose myocardique (enzymes cardiaques).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Infarctus du myocarde : critères cliniques et électriques.

A

Infarctus du myocarde : mort cellulaire myocardique due à une ischémie myocardique prolongée.

Critères cliniques : caractéristiques de la douleur.

  • Franche, plus sévère, qui dure plus longtemps
  • Région sous-sternale (parfois épigastre)
  • Irradie au cou, épaule, bras gauche
  • > 10 min (angine instable + NSTEMI) avec début rapide et crescendo
  • Non-soulagée par nitro ou repos
  • Souvent associée à : diaphorèse, tachycardie ou bradycardie, peau froide, respiration rapide, B3 et B4, souffle systolique avec atteinte des muscles papillaires, fièvre légère.

Critères électriques :

  • Si AI ou NSTEMI : dépression du ST et/ou inversion de l’onde T
  • Si STEMI : élévation du ST
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Localisation de la zone nécrotique à l’aide de l’ECG.

A

D1, aVL, V5, V6 → infarctus latéral

D2, D3, aVF → infarctus inférieur

V1, V2 → infarctus septal

V3, V4 → infarctus antérieur

V7, V8, V9 → infarctus postérieur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Diagnostic différentiel du sous-décalage du segment ST.

A

D’autres syndromes peuvent causer une dépression du segment ST à l’ECG :

  • HVG, HVD
  • BBG, BBD

Donc, on ne peut pas diagnostiquer une ischémie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Infarctus du myocarde : critères enzymatiques.

A

Mesure de la troponine : les formes cardiaques de la troponine I et de la troponine T sont uniques → niveau sérique nul chez les personnes en santé → premier choix.

  • Détectable à partir de → 3-4h
  • Pic → 18-36h
  • Persistance → 10-14 jours

Avantage : utile pour stratification des risques.

Désavantage : basse sensibilité si IM précoce ; pas bon pour les récidives.

Mesure de la CK-MB : l’iso-enzyme CK-MB est située principalement dans le coeur → calculée par ratio CK-MB / CK (> 2,5% si nécrose myocardique) → moins bon que troponine.

  • Détectable à partir de → 3-8h
  • Pic → 24h
  • Persistance → 2-3 jours

Avantage : peut détecter des récidives précoces d’infarctus.

Désavantage : niveau peut augmenter si trauma à utérus, prostate, diaphragme, muscles squelettiques ; basse sensibilité si IM précoce ou plus tardif.

Myoglobine : peut détecter précocément des IM (1-4h) mais surtout utile pour écarter l’hypothèse d’un IM ; pas spécifique si blessure ou maladie des muscles squelettiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Mécanismes d’obstruction de la circulation coronarienne.

A

Ces mécanismes peuvent tous engendrer un IM :

  1. Thrombose aiguë intraluminale (coronarienne) : après rupture d’une plaque.
  2. Spasme prolongé :
    • Dysfonction endothéliale qui sécrète moins de substances vasodilatatrices → vasoconstriction
    • Augmentation du tonus sympathique par cocaïne → vasospasme
  3. Embolisation coronarienne (rare) : thrombus pourrait provenir de végétations d’endocardite infectieuse ou d’une valve mécanique.
  4. État d’hypercoagulabilité.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Perfusion myocardique assurée par les collatérales lors d’un infarctus.

A

Mécanisme de protection : si l’ischémie est progressive → croissance des vaisseaux collatéraux entre les artères coronaires → ralentit le processus de nécrose.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Notion de temps lors d’un infarctus et principe de revascularisation.

A

En présence d’une thrombose : altération de la fonction du myocarde en < 2 min → dommages cellulaires irréversibles apparaissent en 20 min → formation de tissu cicatriciel (fibrose) se termine 7 semaines après l’infarctus.

Par contre, le tissu reste viable un certain temps → on peut limiter les dégâts en procédant à une revascularisation rapide.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Conséquences d’un infarctus sur les fonctions systolique et diastolique des ventricules.

A

Dysfonction systolique : destruction des myocytes → perturbation de la contraction → diminution du débit cardiaque.

Dysfonction diastolique : perturbation de la relaxation diastolique → perte de compliance → élévation de la pression de remplissage ventriculaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Évolution d’une AI ou d’un NSTEMI vers un infarctus et ses complications.

A

Infarctus et ses complications :

  1. Dysfonction ventriculaire : remodelage du VG (dilatation) après un STEMI → prédispose à l’IC.
  2. Insuffisance de la pompe : atteinte de la contractilité du VG → signes comme B3, B4, râles pulmonaires.
  3. Hypovolémie : secondaire à prise de diurétiques, prise réduite de liquide.
  4. Choc cardiogénique : insuffisance circulatoire aiguë (hypotension) causée par une défaillance fonctionnelle de la pompe cardiaque.
  5. Infarctus du VD : 1/3 des patients avec un infarctus inférieur → signes d’IC droite (hépatomégalie).
  6. Arythmies :
    • Ventriculaires : extrasystole ventriculaire (chez presque tous les patients avec STEMI), tachycardie et fibrillation ventriculaire (premières 24h d’un STEMI, en réponse à l’ischémie ou la défaillance du VG).
    • Supra-ventriculaires : tachycardie sinusale (la plus commune), bradycardie sinusale, flutter ou FA (insuffisance du VG), bloc AV.
  7. DRS récurrente : 25% des STEMI → artériographie coronarienne ± revascularisation.
  8. Péricardite.
  9. Thrombo-embolie : 10% des STEMI, si infarctus très large.
  10. Anévrysme du VG.

Risque de décès : risque de mort à 30 jours de 1 à 10%, un risque de nouvel infarctus de 3-5% et de syndrome coronarien aigu de 5-15%.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Score TIMI et stratification du risque de complications chez les patients avec AI et NSTEMI.

A

Score TIMI : facteurs de risque qui permettent de déterminer le risque de décès, d’IM ou de revascularisation urgente dans les 14 jours suivant le NSTEMI.

  1. Âge > 65 ans
  2. 3 ou plus facteurs de risque de MCAS
  3. Maladie coronarienne connue
  4. Développement d’une AI ou NSTEMI lors de prise d’aspirine
  5. > 2 épisodes d’angine dans les dernières 24h
  6. Déviation ST > 0,5 mm
  7. Marqueurs cardiaques élevés

Faible → 02 ; moyenne → 3-4 ; élevée → 5-7.

Utile pour la stratification du risque.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Examens paracliniques choisis en fonction de la stratification du risque.

A

Risque élevé : coronarographie < 24h (le plus tôt possible).

Risque modéré : tapis roulant/imagerie OU coronarographie (2-3 jours après les derniers symptômes).

Risque faible : tapis roulant OU imagerie (MIBI, stress-écho) → 12-24h après les derniers symptômes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Traitements choisis en fonction de la stratification du risque.

A

Risque faible :

  1. Traitement à l’urgence (courte durée).
  2. Congé à la maison avec : aspirine, ß-bloqueurs (1ère ligne) ou bloqueurs calciques, IECA, statines, nitrates.

Risque modéré :

  1. Traitement à l’étage.
  2. Avec :
    • Mêmes médicaments que pour risque faible.
    • Oxygène et morphine au besoin, ajout d’héparine, ajout de Clopidogrel (en plus de l’aspirine).
  3. Considérer une revascularisation d’emblée ou selon l’évolution.

Risque élevé :

  1. Traitement aux soins intensifs.
  2. Avec : mêmes médicaments que pour risque modéré.
  3. Coronarographie précoce si possible avec revascularisation au besoin.
17
Q

Tests paracliniques disponibles dans la stratification du risque d’un syndrome coronarien aigu.

A

Tests non-invasifs de provocation de l’ischémie : contre-indiqués dans les premiers jours suivant un SCA à risque modéré et élevé.

  1. Tapis roulant : si Ø changement important à l’ECG, marqueurs cardiaques, observation.
    • Test fait apparaître symptômes → SCA probable
    • SCA faible risque → 12-24h après derniers symptômes ; risque modéré → 2-3 jours après derniers symptômes
  2. MIBI (avec stress à l’effort ou pharmacologique) : si l’ECG à l’effort pas concluant / impossible.
    • Mêmes délais que pour tapis roulant.
  3. Échocardiogramme sous stress (à l’effort ou pharmacologique) : pour patients avec anomalies de l’ECG (BBG ou BBD).

Coronarographie (invasive) : indiquée pour la SCA à haut risque (< 24h).

  • Diagnostique et thérapeutique (pose de stents)
  • Moins risqué que les épreuves d’effort pour le patient
18
Q

Approche thérapeutique en aigu pour un patient avec AI ou NSTEMI : antiplaquettaires.

A

Aspirine : diminue la mortalité chez les patients avec SCA.

  • Inhibition de l’activation des plaquettes
  • Administrée à l’arrivée à l’hôpital → continuée indéfiniment

Contre-indications : problème de saignement, allergie.

Clopidogrel : empêche l’activation des plaquettes.

  • Donné conjointement avec aspirine pour diminuer ++ mortalité
  • Substitut à l’aspirine si patient allergique

Contre-indications : saignement actif, chirurgie récente, AVC hémorragique récent (car ++ risque de saignement).

Ticagrelor : agit sur même cible que Clopidogrel, mais serait meilleur (sans augmenter risque de saignement).

19
Q

Approche thérapeutique en aigu pour un patient avec AI ou NSTEMI : anti-thrombotiques.

A

Héparine non-fractionnée (IV) : empêche formation de caillot en inactivant la thrombine → donnée la plupart du temps.

Héparine de petit poids moléculaire (injection sous-cutanée) : prévient formation de thrombine → a l’avantage d’être plus facile à utiliser & plus prévisible.

Contre-indications à l’héparine : saignement actif, chirurgie récente, saignement intracrânien, suspicion de tamponnade.

Fondaparinux : diminue l’activation de la thrombine → moins de risque de saignement, donc préféré si traitement conservateur et à risque de saignement.

20
Q

Approche thérapeutique en aigu pour un patient avec AI ou NSTEMI : anti-ischémiques.

A

ß-bloqueurs (1ère ligne) : antagonistes des récepteurs ß-adrénergiques → diminuent FC & contractilité.

  • Administration IV puis orale jusqu’à FC 50-60 bpm
  • Continués indéfiniment → diminuent la mortalité

Contre-indications : bradycardie, bloc AV 2-3e, IC sévère, choc, hypotension (avec TA < 120 et FC > 110 ou < 60), asthme non-contrôlé.

Bloqueurs de canaux calciques (non-dihydropyridine) : vasodilatateurs (artères, veines, coronaires), diminuent FC & contractilité.

  • Patients avec symptômes récurrents après un traitement de nitrates et de β-bloqueurs
  • Patients intolérants aux β-bloqueurs

Contre-indications : insuffisance cardiaque, sténose aortique sévère, bradycardie sévère (FC < 50) ou bloc AV sévère.

Nitrates : relaxation des muscles lisses vasculaires + dilatation veineuse → diminution du retour veineux.

  • Spray sous-linguale si douleurs ischémiques
  • En IV si douleur persiste après 3 doses

Contre-indications : hypotension (TA < 90, FC < 50), infarctus du VD.

IECA (traitement de l’hypertension) : vasodilatation + diminution du volume circulant → surtout si IC ou FEVG diminuée.

Contre-indications : angioedème, hypotension (TA < 100), insuffisance rénale, toux.

Statines (traitement de la dyslipidémie) : inhibition de la HMG-CoA réductase.

Contre-indications : insuffisance hépatique.

Morphine : si douleur persiste avec traitement aux nitrates et ß-bloqueurs.

21
Q

Approche thérapeutique en aigu pour un patient avec AI ou NSTEMI : traitements invasifs.

A

Traitements invasifs : chez les patients avec ++ facteurs de risque, modification du segment STou élévation des marqueurs biochimiques.

  1. Artériographie coronarienne, suivie de
  2. Revascularisation (par angioplastie ou pontage)
22
Q

Rôle du péricarde.

A
  1. Prévention d’une dilatation soudaine des chambres cardiaques à l’exercice et en hypovolémie.
  2. Restreint la position anatomique du cœur.
  3. Minimise la friction entre le cœur et les structures environnantes.
23
Q

Principales causes de péricardite.

A

Cause infectieuse : virale, pyogène.

Cause non-infectieuse : IM, urémie, néoplasie, induite par médicaments.

Cause probablement reliée à l’hypersensibilité ou l’auto-immunité : fièvre rhumatismale, post-dommage cardiaque.

24
Q

Signes et symptômes d’une péricardite.

A

1) Douleur à la poitrine : sévère, rétro-sternale et précordiale gauche ; irradiation au cou, bras et épaule gauche ; de type pleurétique (aiguë et aggravée par l’inspiration, la toux).

Différence avec IM : douleur diminue en s’asseyant et en se penchant vers l’avant.

2) Frottement péricardique : trois composantes (contraction & relaxation ventriculaire, contraction auriculaire) ; son aigu, crissant, grattement.

Différence avec frottement pleural : entendu tout au long du cycle respiratoire.

3) Épanchement péricardique : douleur sourde côté G du thorax ; dysphagie, dyspnée (compression des structures) ; bruits cardiaques diminués ; signe d’Ewart.

25
Q

Signes de péricardite à l’ECG.

A

Stade I : élévation diffuse (plupart des dérivations) du ST avec concavité vers le haut ; dépression du segment PR.

Stade II : retour à la normale des segments ST.

Stade III : ondes T deviennent inversées.

Stade IV : ECG redevient normal.

Différences avec IM : élévation ST est convexe, changements dans les QRS, inversions de l’onde T apparaissent avant que segments ST redeviennent normaux.

26
Q

Principes de traitement de la péricardite.

A

Deux composantes : repos et soulagement de la douleur.

  1. Aspirine (1ère ligne)
  2. Colchicine ou acétaminophène (si aspirine marche pas)
  3. Corticostéroïdes (en dernier recours) ou AINS (Ø ibuprofènes)

Disparaît d’elle-même (1-3 semaines).

27
Q

Signes et symptômes d’une tamponnade.

A

Tamponnade : compression brutale du cœur causée par l’accumulation de fluide dans l’espace péricardique → obstruction de l’apport en sang aux ventricules → diminution du volume d’éjection → choc hypotensif et mort.

Trois causes les plus communes : maladie néoplasique, péricardite virale et urémique.

Signes et symptômes :

  • Triade de Beck : hypotension systémique, bruits cardiaques absents, distension des veines jugulaires
  • Pouls paradoxal
  • Symptômes d’hypotension (confusion) ou d’IC (dyspnée, oedème des MI, engorgement hépatique)
  • Tachycardie sinusale

ECG : élévation diffuse du ST, abaissement du PR.

28
Q

Traitement d’une tamponnade.

A

Péricardiocentèse : permet la mesure des pressions intracardiaques et intrapéricardiales & drainage du surplus de fluide dans l’espace péricardique.