Préfrontal Flashcards
Lobe préfrontal (2)
- Appartient à un réseau massif connectant les régions motrices (p.ex., ganglions de la base pour activer des mouvements), régions perceptives (sens) et régions limbiques (émotions et mémoire épisodique) ;
- = Input –> Output ; Reçoit l’Input et donne des ordres (Output)
Lobe préfrontal responsable du …
+ (3)
contrôle cognitif –> actions orientées vers un but
o Rôle important dans le contrôle de ses actions et de ses choix… pour s’adapter au contexte
o Continuum entre habitudes et comportements complexes permet la flexibilité selon le contexte
o Continuum entre processus automatiques et contrôlés (réflexion, mise en place d’un plan / stratégie)
Lobe préfrontal : contrôle cognitif (8)
Comportements d’auto régulation, tenir compte de mes besoins, de mes objectifs, de mon environnement
Formuler un but en tenant compte du contexte (reconnaissance d’un besoin, de l’environnement social, institutionnel, culturel, physique, etc.)
Maintenir ce but tout au long de la tâche (nous aider à rester centrer sur la tâche en cours)
Se centrer sur l’information importante pour atteindre ce but (en lien avec la mémoire épisodique)
Ignorer ou inhiber les informations qui ne sont pas pertinentes pour atteindre ce but
Suivre nos progrès vers l’atteinte du but
Changer de façon flexible entre les sous-buts de façon coordonnée
Vérifier l’atteinte du but
Lobe préfrontal : contrôle cognitif + ergo
ERGO : Nos client sont-ils capable de naviguer de manière indépendante à travers toutes ses étapes là ? Au cours de la vie quotidienne !
Processus contribuant au contrôle cognitif (3)
- Mémoire de travail
- Fonctions exécutives : guidage et coordination des comportements complexes
- Traitement exécutif des stimuli émotionnels
(1)Rôle important du lobe préfrontal dans la mémoire de travail (2)
Lobe préfrontal dorso latéral (DLPFC) : Manipulation et « surveillance » / monitoring de l’information
Lobe préfrontal ventro latéral (VLPFC) : Récupère l’info en postérieur et la maintien active le temps qu’elle soit utilisée par l’administrateur central *Cortex postérieur : Stockage de l’information sensorielle
Mémoire de travail (5)
Inhibition et flexibilité = Notre capacité de filtrage = Allocation des ressources attentionnelles (mettre mes ressources attentionnelles là où c’est important pour réaliser ma tâche en cours)
Planification ; Choix de solutions selon certains critères, filtrer
Simulation des conséquences des choix ; Nous aider à faire le tri pour choisir la solution la plus appropriée, à partir d’expériences antérieures dans les souvenirs épisodiques
Initiation
Double-tâches
Mémoire de travail est soutenue par …
Est soutenue par la mémoire épisodique (aide à faire le filtrage) ; classeur des souvenirs
Mémoire temporelle séquence des souvenirs dans le temps, quand ?
Mémoire de la source où s’est dérouler se souvenir ?
(2)Fonctions exécutives : Guidage et coordination des comportements complexes (4)
Ensemble de processus dont le but est de faciliter l’adaptation d’une personne à des situations nouvelles ou complexes
Processus complexes permettant d’optimiser la performance dans les situations qui nécessitent l’utilisation de plusieurs fonctions cognitives
Permettent la résolution de problèmes, d’empêcher des réponses automatiques, d’avoir des réponses flexibles, de faire des tâches multiples (p.ex. PAI)
Comportements complexes orientés vers un but / intentionnel
Fonctions exécutives : Guidage et coordination des comportements complexes : 2 régions cérébrales impliquées
2 régions cérébrales impliquées : Cortex préfontal dorsolatéral et le cortex cingulaire antérieur
Moduler le niveau de contrôle cognitif nécessaire pour atteindre les buts visés – en collaboration avec la mémoire de travail (4)
o Planification – choix d’actions qui comprennent des buts et sous-buts
o Mise en action du plan
o Coordination et maintien du plan jusqu’à l’atteinte du but (monitoring)
o EN COLLABORAITON ÉTROITE AVEC LA MÉMOIRE ÉPISODIQUE (garder ne mémoire les consigne de la tâche, le plan que je m’étais gardé) ET LA MÉMOIRE DE TRAVAIL (rechercher à des moments spécifiques ce plan-là, quelles sont les prochaines étapes, qu’est-ce qui reste à faire)
Modèle de Luria :
Processus dans une tâche qui demande du contrôle cognitif
Lorsqu’on est dans un contexte complexe, je dois d’abord : (6)
Formuler un but / Quoi ? : Je dois me préparer à manger
Analyse des données préliminaires : Tenir compte de ce que j’ai déjà à ma disposition : Est-ce que j’ai … le temps, un frigo, une cuisinière, les ingrédients nécessaires…
Élaboration d’un plan : Si j’ai tous les éléments qui me faut : Je choisis mon menu
Réalisation / exécution : Je le fait !
Vérification du résultat : réponse au but ou non ?
SI NON : Reprise du processus
FE Comportements complexes orientés vers un but : ERGO
Pas seulement faire des tâches routinières, il faut être capable de faire des tâches plus complexes, car ça fait partie du quotidien !
FE Comportements complexes orientés vers un but : erreurs fait en ERGO par le thérapeute (3)
Donner trop d’informations, faire le contrôle cognitif / le capitaine à la place du patient
«Bonjour M Tremblay, je vous est amené dans notre cuisine d’ergothérapie, car comme on en avait parlé ensemble j’aimerais vous voir préparer une repas comme vous faites à la maison, voici la cuisine … voici comment ça fonctionne … voici les ingrédients disponibles … » ; ON VEUT VOIR COMMENT LA PERSONNE S’ADAPTE DANS DES SITUATIONS NOUVELLES
Évaluer les résultats sans avoir demandé au patient ce qu’il en pense ; on veut vérifier s’il est capable de constater l’atteint ou non du but
Utilisation d’outil structurée qui nous donne une vue partielle des capacités de la personne en observant seulement la réalisation
FE Quand est-ce que les fonctions exécutives interviennent-elles ? (5)
Planification ou prise de décision
Correction d’erreurs
Résolution d’une situation peu connue ou difficile
Confrontation avec des situations dangereuses ou difficiles
Empêcher une réponse habituelle forte ou résister à la tentation (ex. : se rendre à un rdv, c’est le même trajet que l’on prend pour aller à l’université avec un virage différent, mais on se retrouve à l’université par automatisme)
FE nous aident à .. (2)
Coordination et adaptation aux divers contextes auxquels on fait face
Supervision attentionnelle accrue
FE Modèle du SAS – Norman et Shalice
Modèle du système attentionnel superviseur
Distingue les contextes :
Situation familière ou routinière ; MAJORITÉ DU TEMPS ; action routinière, ça se fait tout seul ; mémoire procédurales et perceptive ; schémas d’action selon le contexte
Situation nouvelle ou «problème» plus complexe ; supervision attentionnel accrue mis en action ; mon attention doit être sur la tâche en cours ; inhibition de certains schéma (-)
Modèle du système attentionnel superviseur
Modèle du SAS – Norman et Shalice
FE Syndrome dysexécutif – Norman et Shalice
= Chez des personnes avec des atteintes des fonctions exécutives, dans certains contextes/situations qui activent beaucoup les schémas d’action on va voir une impulsivité ; schéma d’action est automatiquement activé dans un contexte qui vient le générer et il n’y aura pas d’inhibition
= Difficulté à inhiber et à s’adapter
FE Syndrome dysexécutif – Norman et Shalice : Situation qui active ++ schéma (2)
o Impulsivité : Personne répond au stimulus de son environnement par des déclenchements d’action qui ne sont pas nécessairement pertinentes avec la situation en cours
o Persévération : Personne n’est pas capable de s’empêcher de faire ça ; schéma très fort et difficile à changer ; Rigidité manque de flexibilité (ex. : personne doit absolument faire son repas à 17h30 et n’est pas capable de faire autre chose à cette heure-là)
FE Syndrome dysexécutif – Norman et Shalice : Situation qui active peu un schéma
o Distractibilité : actions non pertinentes vont prendre le dessus à conduite inappropriée
FE Cortex cingulaire antérieur : rôle important dans …
Rôle important dans toutes les tâches exécutives = région cérébral impliqué dans le syndrome dysexécutif
FE Cortex cingulaire antérieur : rôles (3)
o Identification et correction des erreurs
o Responsable de l’allocation des ressources cognitives sur les éléments les plus importants ; Filtrage
o Coordination/monitoring de la performance
FE Actions routinières (3)
Minimum de contrôle de la cognition nécessaire !
Hypothèse ; On pourrait directement passer de la formulation du but à la réalisation / exécution (IMAGE)
Capitaine s’assure de l’atteinte du but mais laisse les autres s’occuper de la réalisation (mémoire procédurale)
FE Actions routinières : Schémas d’actions routinières (3)
sont représentées comme l’image au sein de la mémoire procédurales
Plusieurs sous-buts qui demande des petites action
Organisation hiérarchique
FE Métacognition (4)
IMPORTANT EN ERGO
« Savoir ce que l’on sait » (knowing what you know), nos capacités, nos forces, nos limites
Contrôle cognitif qui vise à :
o Avoir conscience de ce que l’on sait/peut faire et de ce qui devrait être fait
o S’auto-surveiller et s’auto-coordonner (monitoring) lors d’une tâche
Permet l’auto-régulation et l’auto-correction, un contrôle sur sa propre cognition
(3)Traitement exécutif des stimuli émotionnels : Émotions et prises de décisions : Zone cerveau
Préfrontal ventromédian/orbitofrontal
(3)Traitement exécutif des stimuli émotionnels : Émotions et prises de décisions (3)
En lien étroit avec les régions limbiques liées aux émotions
Rôle de relier les informations aux expériences passées, particulièrement événements affectifs ; mettre une étiquette affective sur un souvenir
Contrôle exécutif de stimuli affectifs ou liés à de formes de récompenses (« hot »)
Émotions et prises de décisions : hot VS cold
Hot : Système limbique, mémoire épisodique, ventromédian / Cold : Mémoire de travail, fonctions exécutives
(3)Traitement exécutif des stimuli émotionnels : Émotions et prises de décisions : THÉORIE DE MARQUEURS SOMATIQUES (3)
Importance du rôle des émotions dans le comportement intentionnel
Patients sans troubles d’inhibition ou de mémoire de travail sur des tests papiers/crayons
MAIS : Difficultés importantes, notamment dans la gestion des finances et les interactions sociales
Rôle des émotions dans la prise de décision (2)
Interactions sociales influencent nos réponses ; On apprend que nos actes ont des conséquences personnelles et sociales ; Quand j’agis de tel façon, je reçois un récompense ou une rétroaction négative ; On priorise avec des récompense positive
Le raisonnement serait guidé par l’évaluation émotionnelle des conséquences possibles de l’action
Marqueurs somatiques =
Marqueurs somatiques = Mettre une étiquette affective sur un souvenir
Marqueurs somatiques (3)
Permettent de choisir entre différentes options (classer)
o Sensations corporelles, ressenti viscéralement («feeling»)
o Évoquées par les souvenirs épisodiques, ce qui nous permet de prendre une décision
Permettent de trier les options :
o Mise en garde –> Négatifs
o Favorable –> Positifs
Réduit les options en mémoire de travail
régions … jouent un rôle important à jouer dans les émotions et mémoire épisodique
Régions limbiques : hippocampe et amygdale = rôle important à jouer dans les émotions et mémoire épisodique
Atteintes du mécanisme permettant de lier les émotions au plan d’action (4)
Dysfonctionnement du mécanisme qui permet de lier les émotions au plan d’action
Les options parviennent en mémoire de travail, mais sans connotations émotionnelles/affectives
= Pas d’accompagnement = Comportement qui ne tient pas compte de l’environnement :
o Décisions douteuses ou non respectueuses
o Refaire les mêmes erreurs même s’il se sont senti mal
o Défaut d’inhibition dans le domaine sociale (sociopathie acquise)
Atteinte de la régulation du comportement et des émotions en lien avec le comportement intentionnel
Études sur des patients avec atteintes VM (3)
Recherchent récompenses rapides même si nuisibles à long terme (Iowa Gambling Task)
Réagissent peu au renforcement négatif
Incapables d’appendre des mécanismes liés aux conséquences naturelles des actes ; Ne peuvent intégrer cette information pour anticiper le futur et changer leur comportement en conséquence, de manière à prendre des décisions éclairées
Quelques populations qui peuvent présenter un dysfonctionnement du lobe ventromédian :
- Cérébrolésés (en milieu carcéral, itinérance)
- TDAH
- Démences fronto-temporales
- Troubles de personnalité antisociale
- Dépression
- Troubles de personnalité limite, …
**QQL QUI A DES PROBLÈME AU NIVEAU DE LA MÉMOIRE DE TRAVAIL VA PRÉSENTER DES DIFFICULTÉS DANS LA ….
MÉMOIRE ÉPISODIQUE
travail = récupération d’un souvenir dans le classeur et classer le souvenir dans le classeur ; pas capable d’utiliser correctement l’information amenée par la mémoire épisodique, l’information est là mais elle est mal utilisée
Modèle de fonctionnement cérébral de Luria (3 unités) : UNITÉ 1
Unité 1 : Unité de régulation des états internes :
- Processus métaboliques simples
- Processus physiologiques complexes
- États émotionnels
- État d’éveil, attention, apprentissage
–> Atteinte sous-corticale
Modèle de fonctionnement cérébral de Luria (3 unités) : UNITÉ 2
Unité 2 : Unité d’obtention, de traitement et d’emmagasinage de l’information issue du monte extérieur (QUI VIENT DES SENS)
–> Atteinte postérieure
Modèle de fonctionnement cérébral de Luria (3 unités) : UNITÉ 3
Unité 3 : Unité de régulation du comportement intentionnel / orienté vers un but
–> Atteinte préfrontale