Agnosies visuelles Flashcards
Neurosciences cognitives
Étude du cerveau humain qui intègre de multiples façons d’explorer son fonctionnement
Où ? (3)
- Neurosciences : mécanismes neurobiologiques normaux (ex: neurones, cellules)
- Neurologie : anatomie (régions cérébrales)
- Neuropsychologie : fait des liens entre les régions et les processus cognitifs à l’aide de :
IRMf + tâches cognitives
Études sur des populations cérébro-lésées
Comment (4)
- Psychologie et neuropsychologie cognitive
- Processus de traitement de l’information qui interviennent dans les conduites humaines (input rentre, cerveau la traite, donne un output)
- Organisation mentale modulaire : Tx se font par une série d’étapes (successives, parallèles, simultanées, …)
- Neuropsychologie cognitive : Apporte des données issues de la pathologie
Pourquoi connaitre les neurosciences cognitives en ergothérapie ? (5)
Capacité à mieux comprendre les difficultés observées dans le quotidien
Émettre des hypothèses sur les difficultés cognitives sous-jacentes pour en discuter avec l’équipe
PI centrée sur l’occupation et la participation, tout en tenant compte des difficultés cognitives de la personne
Si on ne comprend pas ce qui se passe, c’est très difficile d’intervenir de manière efficace
Avec la mauvaise intervention, on peut empirer le patient
Ce que les neurosciences cognitives ne permet PAS de faire
Émettre des dx médicaux et neuropsychologiques (ref. « troubles » cognitifs)
Neurosciences cognitives et ergothérapie : Faire ressortir l’impact fonctionnel (3)
Rapporter des comportements observables : Verbes d’action
Vous prononcer sur les aspects fonctionnels, en lien avec les difficultés cognitives telles que vous les observez :
Ex. : « Mme ne peut se préparer à manger seule en raison d’une grande difficulté à planifier les différentes étapes d’un repas et d’un comportement non sécuritaire avec les appareils électroménagers (ex: oubli de fermer les ronds) ».
Fait référence à certaines hypothèses liées aux fonctions exécutives et à la mémoire –> rapportées de façon observable et propre à l’ergothérapie
Attention de ne pas sur / sous-estimer les difficultés (3)
Les personnes saines font aussi des erreurs … ; Stress, anxiété, être pressée
Grande variabilité dans la façon de s’engager dans ses occupations ; Plusieurs façon de faire une chose
Quoi faire : Faire faire plusieurs tâches !
Importance de valider ses observations : comment ? (2)
Plusieurs tâches
Répétition de comportements au sein d’une tâche
Observations : Pourquoi (3)
Donne de la force et de la crédibilité à nos hypothèses (difficultés + occupation)
Argumente et supporte l’analyse
Oriente davantage le PI
Messages clés (3)
Les modèles théoriques en neurosciences cognitives sont essentiels pour guider le raisonnement clinique en ergothérapie.
L’ergothérapeute doit rester centré(e) sur l’occupation, en lien avec la cognition.
Il est important de valider ses observations et d’en discuter auprès d’autres professionnels.
Gnosies
Connaissances issues de la perception ; concernent tous les sens
Gnosies visuelles
Dépendent des éléments qui constituent le monde visuel
Agnosies
atteinte des mécanisme de la perception
Agnosies visuelles d’objets
Perturbation de la connaissance des objets (VU DANS LE COURS)
Agnosies spatiales
Dépendent aussi de l’organisation dans l’espace
Sensation VS Perception
Sensation : Fait référence aux effets d’un stimulus sur les organes sensoriels
Perception : Implique l’élaboration et l’interprétation de ce stimulus sensoriel sur la base, par exemple, de la connaissance de la structure des objets.
Rétine
Surface interne des yeux qui contient des photorécepteurs spécialisés qui convertissent la lumière en signaux neuronaux
Cellules bâtonnets VS cônes
o Cellules Bâtonnets : Photorécepteurs spécialisés lorsqu’il y a peu de lumière (la nuit)
o Cellules Cônes : Photorécepteurs plus actifs le jour et spécialisés pour détecter différentes longueurs d’onde de lumière (que le cerveau interprète en couleur)
Bien qu’il n’y ait qu’un seul canal de sortie neuronale par œil, via …, celui-ci se divise ensuite en plusieurs branches, le résultat étant qu’il existe …
Bien qu’il n’y ait qu’un seul canal de sortie neuronale par œil, via le nerf optique, celui-ci se divise ensuite en plusieurs branches, le résultat étant qu’il existe plusieurs voies différentes de la rétine au cerveau
La voie dominante pour la perception visuelle détaillée et consciente de l’environnement chez les humains est la …
voie géniculostriée
(2 champs visuels gauches qui se rejoignent au chiasma optique, puis le corps genouillé latéral au thalamus, vers le cortex visuel primaire (V1) en occipital)
Corps genouillé (4)
o Cellules simples : Cellules qui répondent à la lumière dans une orientation particulière (ou des points lumineux parmi cette ligne)
o Cellules complexes : Cellules qui réagissent à la lumière dans une orientation particulière mais ne réagissent pas à des points lumineux uniques
Chaque cellules prend différent morceau d’un objet, puis regroupe ensemble par le traitement de l’information ce qui donne l’objet
IMPORTANT : Le cerveau en fait pas une copie conforme d’une image imprimé sur la rétine, il doit reconstruire les informations
Atteinte CGL :
Vision aveugle : Personne vois les stimuli, mais elle n’en est pas consciente ; Atteinte de la voie géniculostriée consciente, mais il reste des phénomènes visuelle en raison des autres voies visuelles existantes inconscientes
V1 =
cortex visuel primaire
V1 (2)
Responsable de transformer les infos visuelles en code de base (changement de luminosité, couleur, rebords, profondeur, orientation …)
S’occupe de la BASE de la vision
Atteinte V1 = Cécité corticale (4)
Hémianopsie
Double hémianopsie
Quadranopsie
Scotome
Hémianopsie
Cécité corticale limitée à une moitié du champ visuel (associée à une lésion du cortex visuel primaire dans un hémisphère)