intervention cognitive 2 Flashcards
Pourquoi les déficits de conscience de soi sont-ils importants à considérer lors de la prise en charge des clients ? (3)
Les études rapportent qu’entre 28 et 97% des personnes cérébrolésées présentent une atteinte de la conscience de soi.
Une atteinte à la conscience de soi interfère avec la capacité de s’engager dans des tâches, d’assurer la sécurité et de faire preuve d’autonomie en réadaptation et dans la réalisation des activités de la vie de tous les jours.
Impact majeur : pas conscient de ce que je suis capable et non de faire ; personne peut se mettre en danger
Qu’est-ce que la conscience de soi ? (3)
Selon *Engel et coll. 2019, la conscience de soi permet de :
1) Reconnaître ses déficits
2) Comprendre et reconnaître les implications fonctionnelles de ses déficits (erreurs dans la réalisation de tâches) ; Ça change quoi dans ta vie concrètement ?
3) Anticiper les éventuelles difficultés liées aux limitations d’activité et aux restrictions de participation ; Est-ce que la personne est capable d’entreprendre des choses pour les impacts futurs, entreprendre une demande pour recevoir un services, anticipation des difficultés au congé à la maison
Éléments à considérer dans le choix d’une intervention (6) Engel et coll. 2019
- Démonstration de l’impact de l’intervention sur le quotidien des personnes ayant une lésion cérébrale acquise
- Connaissance des ingrédients actifs (ou essentiels) de l’intervention (coût, temps, population, environnement) ; Ingrédient le plus important d’une intervention pour répondre à notre limite de temps en clinique
- Persistance des effets de l’intervention dans le temps ; on veut une intervention qui persiste dans 3 mois, 6 mois, 1 an… À LONG TERME
- Transfert des apprentissages vers des tâches non-entrainées ; Intervention qui améliore ce que j’enseigne mais qui se généralise vers d’autre tâches
- Généralisation des apprentissages vers des situations nouvelles
- Connaissances des effets secondaires négatifs potentiels (dépression, anxiété, réduction de la qualité de vie) ; amélioration de la conscience de soi qui amène aussi des négatifs au niveau affectif de la personne ; intervention qui ne font pas une augmentation dépression ou anxiété malgré l’amélioration de la conscience de soi
Niveaux d’évidence (3)
Practice Standard : Un must, il FAUT le faire
Pratice Guideline : C’est hautement recommandé
Pratice Option : Optionnel
L’étude d’Ownsworth et coll. (2010) a démontré que la stratégie métacognitive : (4)
A un impact sur le quotidien des personnes ayant des atteintes sévères de la conscience de soi
Présente une persistance des effets dans le temps
Se transfère sur la préparation d’un nouveau repas
N’a pas d’effets négatifs sur les émotions ou l’humeur
« Pause, Prompt, Praise » lors d’une tâche de préparation de repas (5)
Lorsque le thérapeute identifie une erreur, il fait une pause (5-10 secondes (même plus)) pour permettre au patient de détecter son erreur et de s’autocorriger ; Se retenir, permettre à la personne de se demander si c’est correct ce qu’elle vient de faire, lui donner des outils pour qu’elle commence à savoir se poser des questions
Si le patient ne parvient pas à détecter et à corriger son erreur, le thérapeute intervient alors avec une rétroaction spécifique LORS DE L’INTERVENTION « Il faut remuer la sauce, car elle commence à coller à la casserole.»
Si un problème de sécurité est observé, le thérapeute prend immédiatement les mesures appropriées.
Lorsque le client pose des questions au thérapeute, le thérapeute répond : « J’aimerais que vous preniez cette décision »
Les séances se déroulent au domicile des clients (90-120 minutes).
« Pause, Prompt, Praise » : Qu’est-ce que les chercheurs ont considéré comme une erreur ?
Tout élément qui compromet la sécurité du patient, le résultat du repas ou qui a un impact sur le temps de réalisation de la tâche.
3 Stratégie métacognitive conscience de soi
- Discussions avant et après la préparation du repas (5 à 10 minutes)
- Inversion des rôles
- Retour audio-visuel
Stratégie métacognitive : Discussions avant et après la préparation du repas (5 à 10 minutes) (2)
Avant : Auto-évaluation de la performance précédente, anticipation des difficultés et planification d’usage de stratégies correctives.
Après : Auto-évaluation de la performance par rapport aux prédictions et en fonction des commentaires du thérapeute.
Stratégie métacognitive : Inversion des rôles (2)
Le thérapeute prépare le même repas devant le client et reproduit les erreurs que ce dernier a commises lors de sa performance initiale.
Le client est encouragé à identifier les erreurs qu’il observe et à décrire les stratégies pouvant être utilisées pour les corriger.
Stratégie métacognitive : Retour audio visuel (3)
Le client regarde la vidéo de sa performance en situation de préparation de repas (avec les indices reçus pour corriger ses erreurs).
Il prépare ensuite encore le même repas (celui présenté dans la vidéo) tout en recevant des indications générales lorsqu’il ne se corrige pas : « Pouvez-vous vous arrêter un instant et réfléchir à ce que vous faites ? » ; On veut aller plus loin pour outiller la personne à réfléchir elle-même
S’il ne procède pas à la correction de son erreur, un indice spécifique lui est alors donné : « Vous devez d’abord mettre de l’huile dans la casserole. » ; Avant de donner l’indice, on force un arrêt et on lui demande de réfléchir à ce qu’elle fait
L’étude d’Engel et coll., 2019 a démontré l’importance de combiner de multiples techniques d’intervention, notamment ….(3) …. afin d’améliorer la réalisation des activités et la participation.
l’entraînement aux stratégies métacognitives,
la rétroaction externe provenant de sources multiples,
et la pratique de tâches,
L’altération des fonctions exécutives est à la fois l’un des troubles qui a la plus … et qui est le plus …
L’altération des fonctions exécutives est à la fois l’un des troubles qui a la plus grande incidence sur le quotidien des individus et qui est le plus difficile à traiter.
Fonctions exécutives : Il est peu probable que les apprentissages faits en milieu artificiel soient …
Il est peu probable que les apprentissages faits en milieu artificiel soient utiles en contexte de vie réel et maintenus dans le temps, sauf si de grands efforts sont investis dans l’atteinte de cet objectif ; capacité de résolution de problème
La réadaptation cognitive axée sur les fonctions exécutives selon Luria ; Objectif
Objectif : Pallier l’absence d’une structure interne permettant de guider la conduite orientée vers un but par une structure de guidance externe.