intervention cognitive 1 Flashcards

1
Q

Quelle est la différence entre les approches ergothérapiques et neuropsychologiques ?

A

 Neuropsy : Se concentre sur l’incapacité cognitive
 Ergo : La dimension cognitive fait partie d’un ensemble de dimension que l’on prend en considération pour favoriser la reprise d’activités ; impacts fonctionnels

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2
Q

« Cognitive Rehabilitation Therapy (CRT) is the process of relearning cognitive skills that have been lost or altered as a result of damage to brain cells/chemistry » (SCR, retrieved septembre 26, 2017)

A

= DÉFINITION LIMITATIVE, SE CONCENTRE SUR L’INCAPACITÉ, MOINS ERGO

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3
Q

“To achieve satisfying and successful participation in a range of personally meaningful daily activities including working, leisure, relationships and so on” (Dawson & Winocur, 2008, p. 212; in Flemming, 2017)

A

= PROF AIME, AVQ

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4
Q

Historiques de l’intervention cognitive

A

Les interventions pour les déficits cognitifs prennent un virage vers les traitements spécifiques et informatisés
 « Drill » : entraînement de l’attention et la mémoire ; jeux à l’ordinateur
La pratique du « drill » (« brain training ») demeure encore, à ce jour, très présente en clinique et dans certains travaux scientifiques (ex. plasticité cérébrale)

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5
Q

Évidences scientifiques sur le « Drill » (3)

A

 Pas vraiment d’effet de ce type d’entrainement, pas d’évidences scientifiques
 De façon générale, les personnes deviennent bonnes dans les tâches entraînées : effet de pratique
 Aucune ou peu de généralisation observée ; Peu de mesures de l’impact réel dans le quotidien

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6
Q

Évidences scientifiques : intervention cognitives

A

De plus en plus de données probantes en faveur de l’intervention cognitives lorsqu’elle est appliquées correctement :

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7
Q

3 grandes stratégies d’intervention cognitive

A
  • Enseignement de stratégies cognitives
  • Entraînement spécifique à une tâche
  • Utilisation d’aides externes : Baisse de la charge cognitive
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8
Q

Approche générale : Enseignement de stratégies cognitives =

A

= Utilisation de stratégies différentes pour arriver au même résultats ; Donner des outils pour aller mobiliser d’autres manières de faire pour arriver au même résultat ; On vise à améliorer une fonction cognitive

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9
Q

Approche générale : Enseignement de stratégies cognitives (3)

A

 Traitement de l’attention pour améliorer le temps sur lequel la personne peut rester concentrée
 Enseignement de stratégies métacognitives
 Utiliser la perception visuelle lorsque la perception auditive ne marche plus

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10
Q

Approche générale : Entraînement spécifique à une tâche : objectif =

A

Objectif = Travailler sur une tâche en particulier et non pas sur les fonctions cognitives ; On ne s’attend PAS à de la généralisation dans d’autres tâches

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11
Q

Approche générale : Entraînement spécifique à une tâche (4)

A

 Utilisation de la mémoire procédurale
 Routinisation, création de nouvelles routines
 Tâche simple, pas vraiment pour les tâches complexes
 Apprentissage sans erreurs

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12
Q

Approche générale : Utilisation d’aides externes : Baisse de la charge cognitive (3)

A

 Adaptation de l’environnement
 Adaptation de la tâche
 Orthèses cognitives : agenda, téléphone intelligent, ordinateur, …

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13
Q

Stratégies internes VS externes :

A

 Externe : Fournies par l’environnement, entraîner la personne a utiliser d’autres manière de faire
 Interne : Internalisées et appliquées par le patient

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14
Q

gradation stratégie interne et externe

A

 Souvent continuum ; On commence par être beaucoup en soutient (externe), puis graduellement vers l’internalisation de ces stratégies, la patient applique lui-même les stratégies que nous lui avons montrés

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15
Q

Arbre décisionnel (4)

A

 Données probantes
 Nous permet de choisir les bonnes approches / stratégies cognitives
 Première chose à regarder : le patient est-il contient ou non de ses déficits
 *Léger / modéré : ON PEUT fait l’approche de tâches spécifique au début puis progresser vers l’internalisation

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16
Q

Étape de l’intervention / Étapes de mise en œuvre / MÉTHODE plus spécifiques (3)

A

Acquisition
Application
Adaptation

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17
Q

Acquisition

A

Acquisition ; Étape qui permet de s’assurer que la personne comprend ce que l’on met en place
Explication des moyens utilisés, pourquoi, comment ; On l’aide à comprendre la nature de ses difficultés pour mieux s’aider dans son quotidien
Exemple : utilisation d’un agenda ; comment on se sert d’un agenda, quelles sont ses différentes parties, pourquoi on l’utilise

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18
Q

Application

A

Application ; Étape où l’on met en mise en situation la stratégie ou l’aide externe que l’on veut faire utiliser au patient, l’utiliser dans différents contexte
Mise en pratique, on commence dans une tâche spécifique

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19
Q

Adaptation

A

Adaptation ; Étape où le patient va l’appliquer dans sa vie de tous les jours par lui-même
Réajustements si nécessaire, on s’assure de la généralisation, on inclut l’entourage

20
Q

Objectifs spécifique de l’intervention ergothérapique : préparation de repas

A
  • Que M. soit en mesure de se préparer un repas chaud complexe, seul, en planifiant l’ensemble des étapes de la tâche dans un délai de 60 minutes, d’ici 3 semaines.
21
Q

Objectifs spécifique de l’intervention ergothérapique : rendezvous

A
  • Que M. soit en mesure de prendre en note seul ses rendez-vous, seul et sans oublier d’information, d’ici 4 semaines.
22
Q

Objectifs spécifique de l’intervention ergothérapique : microonde

A
  • Que M. soit en mesure d’utiliser son four à micro-ondes avec un maximum d’un rappel pour l’ensemble des étapes, d’ici 3 semaines.
23
Q

Objectifs spécifique de l’intervention ergothérapique : manger

A
  • Que M. soit en mesure de manger l’ensemble de son plateau seul, en tenant compte du côté gauche, d’ici 3 semaines.
24
Q

Objectifs spécifique de l’intervention ergothérapique : MODÈLE

A

Que X soit capable de (QUOI : activité/tâche que l’on souhaite améliorer), (COMMENT : seul, avec assistance de X + le comportement observables attendus), temps

25
Q

Quoi retenir (2)

A

 Intervention cognitive est beaucoup plus complexe que de simplement voir le cerveau comme un muscle que l’on peut entraîner (braintraining = NON)
 3 approches efficaces selon les données probantes

26
Q

INTERVENTION : Agnosie visuelle : Aides externes

A

Adaptation de l’environnement :
-Mettre des objets dans un endroit prédéterminé
- Ajouter des caractéristiques visuelles proéminentes
- Utiliser des points de repère (ex: fin du divan)

27
Q

INTERVENTION : Agnosie visuelle : Enseignement de stratégies

A

Utilisation d’autres modalités sensorielles :
- Kinesthésique ; le toucher
- Utilisation de la résolution de problèmes par la verbalisation ; à voix haute pour avoir une entrée auditive

28
Q

INTERVENTION : Agnosie visuelle : Entraînement spécifique à une tâche

A

Avec ou sans aide externe

29
Q

Données probantes intervention dans le domaine de la mémoire (3)

A

 Standard de pratique : Enseignement de stratégies mnémotechniques (stratégies internes) chez les personnes avec des déficits légers + Aide externe
 Trouble sévère : Recommandations d’utiliser des aides externes
 Options :
De plus en plus de données sur les interventions de groupe
Apprentissage sans erreur trouble sévère

30
Q

INTERVENTION : Mémoire : entrainement de stratégies mnémotechniques : objectif

A

Objectif : Soutenir la mémoire épisodique et la mémoire sémantique (Van der Linden et al., 2016)

31
Q

INTERVENTION : Mémoire : entrainement de stratégies mnémotechniques (2)

A

 Travailler directement à les soutenir en augmentant la quantité d’indices contextuels (encodage et récupération soutenue)
 Organisation du matériel en mémoire sémantique

32
Q

INTERVENTION : Mémoire : Apprentissage sans erreur (4)

A

 Utilisation des capacités préservées
 Faciliter l’apprentissage d’une activité ou d’une tâche précise à impact dans la vie quotidienne
 Pas de généralisation attendue
 Approche écologique

33
Q

INTERVENTION : Mémoire : Apprentissage sans erreur : principes généraux (3)

A

 Identification d’une activité/tâche qui cause problème:
 Apprentissage de l’activité ou de l’info grâce à une ou des méthodes
 Maintien de ce nouvel apprentissage en «rafraîchissant» l’information régulièrement

34
Q

INTERVENTION : Mémoire : Apprentissage sans erreur : 3 méthodes

A

 Sans erreur
 Estompage ; diminution de l’aide jusqu’à ce que la personne puisse le faire seul
 Récupération espacée ; récupération de l’information de manière rapprochée, puis gradation du temps avant de redemander l’information

35
Q

INTERVENTION : Mémoire : Apprentissage sans erreur : comment faire apprendre ces informations (7)

A

 Une à la fois…
 Choisir avec la personne amnésique et le proche-aidant
 Appliquer une méthode d’apprentissage
 Être patient…
 Demander des rétroactions du proche: est-ce que ça marche?
 Si non, continuer l’apprentissage
 Se réajuster au besoin

36
Q

INTERVENTION : Attentions : Aides externes

A

Adaptation de l’environnement :
- Diminuer les distractions
- Organisation, étiquetage
- « Ne pas déranger »
- Aides technologiques ou externes diverses
- « Wake-up » ; peut être fait par une personne externe ou une alarme

37
Q

INTERVENTION : Attentions : Entraînement spécifique

A
  • Tâches quotidiennes
38
Q

INTERVENTION : Attentions : Enseignement de stratégies (3)

A
  • Orienting procedure (exécutives : « stop », GPDC (Goal, plan, do, check))
  • Pacing : ajuster le rythme (ex: faire activités plus difficiles le matin – fatigue)
  • Key ideas log : pour éviter les distractions
39
Q

INTERVENTION : Héminégligence : aide externe

A

Adaptation de l’environnement
Utilisation d’un signal avertisseur pour regarder vers la gauche

40
Q

INTERVENTION : Héminégligence : Entraînement spécifique

A

Entraînement de tâches quotidiennes, avec ou sans combinaison de stratégies

41
Q

INTERVENTION : Héminégligence : Enseignement de stratégies (3)

A
  • Entraînement à la prise de conscience de l’héminégligence : vidéofeedback
  • Entraînement de l’exploration visuelle
  • Indiçage spatio-moteur
42
Q

VRAI / FAUX ? : L’intervention cognitive est considérée comme un standard de pratique par l’ACRM

A

 VRAI ; N’inclut pas le brain training, mais les 3 approches ; On devrait toujours faire de l’intervention cognitive avec les patients avec lésions cérébrales, certains moyens ont davantage de données probantes que d’autres

43
Q

Dans l’arbre décisionnel de l’ACRM, les approches d’interventions cognitives sont les suivantes :

A

A. L’entrainement spécifique à une tâche
B. L’entrainement de stratégies cognitives
C. L’entrainement à l’utilisation d’aide externe

44
Q

La mise en œuvre de l’intervention cognitive comprend les phases suivantes :

A

C. L’acquisition, l’application et l’adaptation

la généralisation est incluse dans l’adaptation

45
Q

VRAI / FAUX ? : L’utilisation de stratégies mnémotechniques est considérées comme un standard de pratique pour les tâches de mémoires prospectives ou le rappel d’information

A

VRAI ; Se rappeler de faire qqc dans le future (prospective)

46
Q

VRAI / FAUX ? : Il est recommandé (pratice guidelines) d’utiliser des aides externes dans les activités quotidiennes, pour soutenir le rappel d’information

A

 VRAI ; Exemple : agenda

47
Q

VRAI / FAUX ? : Pour les personnes présentant des troubles de mémoire sévères, l’apprentissage sans erreur est une option dans la pratique

A

vrai