POUVOIR ET LIBERTÉ Flashcards

1
Q

« l’humanité inscrit dans son journal : ciel aboli »

A

B. Brecht,
La vie de Galilée

La remise en cause de la cosmologie aristotélicienne par la triple révolution (Copernic, Kepler et Galilée) a pour conséquence que le monde ne peut servir d’illustration et de justification au principe hiérarchique

(L’autorité)

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2
Q

tableau d’une école désormais privée d’autorité. Là en effet où l’autorité des « hussards noirs de la République » (Charles Péguy), les instituteurs de la IIIe République, semblait s’imposer naturellement dans le cadre d’un rapport de maître à élève, les cours dispensés dans le collège du XXe arrondissement parisien prennent l’allure d’un dialogue interactif entre le maître et ses élèves : de vertical, le lien est devenu horizontal.

A

Laurent Cantet
Entre les murs,
palme d’or à Cannes

(L’autorité)

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3
Q

le philosophe allemand identifie deux formes classiques de l’autorité :
i) l’autorité fondée sur la tradition (le pater familias)
ii) celle fondée sur le charisme (Spartacus, esclave du IIe siècle avant Jésus-Christ ayant entraînée des dizaines de milliers d’esclaves dans sa révolte)
Certains personnage peuvent toutefois fonder leur autorité sur les deux piliers à la fois : ainsi César, à la fois investi par le Sénat (autorité traditionnelle) et chef de guerre admiré par ses troupes (charisme)

A

Max Weber
Le savant et le politique

(L’autorité)

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4
Q

« le pouvoir se trouve entre les mains du Peuple mais l’autorité réside dans le Sénat ».

A

Cicéron,
des lois, écrit en -52 avant Jésus-Christ,
à propos de l’autorité Cicéron souligne ainsi que l’autorité réside chez les Pères de la Cité (les sénateurs étaient souvent dénommés les Pères conscrits et réputés descendre des pères de la cité) : l’autorité s’ancre donc dans le passé, dans la tradition perpétué d’âge en âge

(L’autorité)

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5
Q

Chez les classiques, l’autorité c’est d’abord la tradition qui fonde l’autorité. Tout phénomène d’autorité dans la sphère sociale en découle : le pater familias dans la sphère domestique, le prince dans la cité (qu’il s’agisse du Sénat romain ou des rois de France), le prêtre (dont l’autorité vient de la tradition ecclésiastique), le noble (dont la domination sociale et politique résulte de la tradition)

A

Hannah Arendt,
Qu’est ce que l’autorité ?

(L’autorité)

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6
Q

Contrat social : comment trouver « une forme d’association (…) par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse qu’à lui-même » ?

Dans la mesure où la loi se définit comme l’expression de la volonté générale, elle est réputée fondée sur la volonté de tous, tout en appelant la soumission de chacun

A

Rousseau,
Contrat social

(L’autorité)

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7
Q

« proclamer la Justice en ce pays, de régler les disputes et réparer les torts »

A

Code d’Hammourabi
1750 av JC

traite de la possibilité de sanctionner les crimes et réparer les torts, gravé dans plusieurs ville par le roi de babylon → preuve que le système judiciaire est au fondement des premiers Etats

(Le rapport à la norme)

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8
Q

« la loi de la nature est ce que nous dicte la droite raison touchant les choses que avons à faire, ou à omettre, pour la conservation de notre vie et des parties de notre corps »

A

T. Hobbes
Le citoyen, (1647)
→ état de nature = guerre du tous contre tous

(Le rapport à la norme)

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9
Q

« désigner un homme, ou une assemblée, pour assumer leur personnalité ; et que chacun s’avoue et se reconnaisse comme l’auteur de tout ce qu’aura fait ou fait faire, quant aux choses qui concernent la paix et la sécurité commune »

A

T. Hobbes
Le léviathan, (1651)
→ il faut désigner une assemblée et que chacun se reconnaisse dans cette assemblée : délégation de souveraineté vise à faire en sorte que chacun soit responsable des crimes fait dans la société

(Le rapport à la norme)

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10
Q

« l’homme a été taillé dans un bois si tordu qu’il est douteux qu’on en puisse jamais tirer quelque chose de tout à fait droit »

A

E. Kant,
L’idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, (1784)

droit = rectus, règle, équerre → dans quelle mesure rendre droit les homme naturellement courbes

(Le rapport à la norme)

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11
Q

voit dans la loi le moyen de concilier l’autorité et la liberté quand la jurisprudence ou la simple interprétation des lois par les juges emportent le risque de l’arbitraire.

A

Cesare Beccaria,
Traité des délits et des peines, (1764)

(Le rapport à la norme)

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12
Q

l’état de droit a été élaboré d’abord par les juristes allemands (Rechtsstaat), il se définit par une échelle de normes, « une hiérarchie des normes »

A

Hans Kelsen,
Théorie pure du droit

(Le rapport à la norme)

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13
Q

« est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle. »

A

Carl Schmitt
Théologie politique

(Souveraineté)

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14
Q

« le roi est souverain par-dessus tout »

A

P. de Beaumanoir,
Coutumes du Beauvaisis, vers 1280

(Souveraineté)

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15
Q

l’historien allemand décrit la distinction, au sein des grands empires et royaumes médiévaux (France, Saint Empire romain germanique, Angleterre), de deux corps au sein de la personne royale :

i) un corps temporel, mortel (la personne du souverain) ;
ii) un corps spirituel, appelé à perdurer après la mort du souverain : l’État

A

Ernst Kantorowicz
Les deux corps du roi, (1957)

(Souveraineté)

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16
Q

la figure de l’Etat a connu une mutation majeure après 1945 et le traumatisme de l’Etat totalitaire conduit à ancrer définitivement l’Etat dans le droit → double soumission de l’Etat (limitation de sa souveraineté) :

i) le respect des droits de l’hommes, né des obligations internationales prises après 1945 : la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, adoptée dans le cadre de l’ONU ; la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales du 4 novembre 1950, conclue dans le cadre du Conseil de l’Europe et entrée en vigueur en 1953 ; le Pacte international sur les droits civils et politiques, adopté le 16 décembre 1966.
ii) le respect de la Constitution, garantit par un juge constitutionnel : en Italie (Constitution de 1947/ Cour constitutionnelle), en Allemagne (Loi fondamentale de 1949/ Tribunal constitutionnel de Karlsruhe), en France (Constitution de 1958/ Conseil constitutionnel), en Espagne après la chute de Franco en 1975 (Constitution de 1978)/ Tribunal constitutionnel espagnol).

A

Jean Picq
Histoire des Etats en Europe, (2008)

(Souveraineté)

17
Q

scène où se mettent en place des rites funéraires du frère d’antigone pour devenir roi de thèbes, il ne faut pas déshonorer la loi des dieu

A

Sophocle,
Antigone, Ve siècle av JC
→ Moment individuel face à un système judiciaire inique

(désobéissance civile)

18
Q

« Qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse, à moi, votre politique, votre nécessité, vos pauvres histoires ? Moi, je peux dire ‘non’ encore à tout ce que je n’aime pas et je suis seule juge ».
révolte sociale face à une injustice

A

Jean Anouilh
Antigone, (1944)
→ Moment individuel face à un système judiciaire inique

(désobéissance civile)

19
Q

désobéissance civile passifique individuelle ou collective

il est légitime de désobéir à la loi quand celle-ci bafoue les droits de l’homme → refuser d’obéir au tyran

A

Etienne de la Boétie,
Discours sur la servitude volontaire, (1574)
→ Révolte sociale face à une injustice

(désobéissance civile)

20
Q

« La seule obligation qui m’incombe est de faire en tout temps ce que j’estime juste »

A

H. D. Thoreau,
La désobéissance civile, (1849)
→ résistance à système judiciaire : élévation de l’individu pour refuser mais pas pour lui seul pour tous
→ Désobéissance civile passifique individuelle ou collective : légitimité à désobéir quand la loi bafoue les droits de l’homme

(désobéissance civile)

21
Q

« force de la vérité », est le principe de contestation et de résistance à l’oppression par la non-violence et la désobéissance civile
La « marche du sel » → manifestation entamée le 12 mars 1930, en vue d’arracher l’indépendance de l’Inde aux Britanniques

A

Gandhi, la Satyagraha
→ Désobéissance civile passifique individuelle ou collective : légitimité à désobéir quand la loi bafoue les droits de l’homme

(désobéissance civile)

22
Q

« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ».

A

Article 2 DDHC
→ Les démocraties laissent un espace à la désobéissance civile

(désobéissance civile)

23
Q

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »

A

Article 35 de la Constitution de 1793
→ Les démocraties laissent un espace à la désobéissance civile

(Sanction et pénalisation de la société)

24
Q

le procès de Nicolas Fouquet, arrêté par d’Artagnan en 1661 fut jugé par une commission extraordinaire en 1664. Condamné au bannissement, Fouquet vit sa peine aggravée par Louis XIV, « qui donna l’exemple sans doute unique d’une justice personnelle rendue dans le sens de l’aggravation de la peine ; la condamnation de Fouquet fut commuée en une peine d’emprisonnement à vie. »

A

Jean-Pierre Royer
Histoire de la justice en France

(Sanction et pénalisation de la société)

25
Q

« la morale réformée, la santé préservée, l’industrie revigorée, l’instruction diffusée, les charges publiques allégées, l’économie fortifiée - le Nœud Gordien des lois sur les pauvres non pas tranché, mais dénoué - tout cela par une simple idée architecturale. »

A

J. Bentham,
Le panoptique, (1780)

(Sanction et pénalisation de la société)

26
Q

« Autant de cages, autant de petits théâtres, où chaque acteur est seul, parfaitement individualisé et constamment visible. Le dispositif panoptique aménage des unités spatiales qui permettent de voir sans arrêt et de reconnaître aussitôt. (…) Avec le panoptique, un assujettissement réel naît mécaniquement d’une relation fictive. De sorte qu’il n’est pas nécessaire d’avoir recours à des moyens de force pour contraindre le condamné à la bonne conduite, le fou au calme, l’ouvrier au travail (…). Celui qui est soumis à un champ de visibilité, et qui le sait, reprend à son compte les contraintes du pouvoir ; il devient le principe de son propre assujettissement. »

A

M. Foucault,
Surveiller et punir, (1975)
→ Réflexion sur le panoptique, oeuvre initiale de Bentham : forme idéale de prison pour tout voir sans que le détenu le sache → solution aux pb sociaux
foucault estime que de ce point de vue que l’obscurité du cachot était plus protectrice → pouvoir démo du XIXème siècle et se fait plus présent

(Sanction et pénalisation de la société)

27
Q

4 étapes de l’évolution des réponses aux crimes : le « rêve militaire de la société »

i) société antiques : réprime le crime par l’exil en chassant des société les élément corrupteurs du pact social
ii) société médiévales : moment correcteurs → compensation matérielle pour maintenir la cohésion sociale
iii) mutilation : france d’ancien régime pour créer une mémoire collective en inscrivant dans le corps collectif → souvenir pour tous de ce qu’est la loi et des peines qu’elle inflige
iv) incarcération : depuis le XIXe → inflige une peine proportionnelle aux crimes → élimine pas la criminalité mais l’entretien → traite le crime comme une maladie pour lequel est la réclusion → idéal car susceptible d’être dosé et d’éviter la contamination du corps social par les crimes

A

M. Foucault,
Surveiller et punir, (1975)

(Sanction et pénalisation de la société)

28
Q

Biopouvoir

A

transformation des conditions de vie par le biais d’application de peine dans notre système démocratique

(Sanction et pénalisation de la société)

29
Q

« Le but final de l’instauration d’un régime politique n’est pas la domination ni la répression des hommes, ni leur soumission au joug d’un autre […] Le but poursuivi ne saurait être de transformer des hommes raisonnables en bêtes ou en automates ! Ce qu’on a voulu leur donner, c’est, bien plutôt, la pleine latitude de s’acquitter dans une sécurité parfaite des fonctions de leur corps et de leur esprit. Après quoi, ils seront en mesure de raisonner plus librement, ils ne s’affronteront plus avec les armes de la haine, de la colère, de la ruse, ils se traiteront mutuellement sans injustice. Bref, le but de l’organisation en société, c’est la liberté ! »

A

B. Spinoza,
Traité des autorités théologique et politique, (1670)
→ selon spinoza, le but de la justice c’est la liberté et l’idée de la pacification Hobbesienne = exprimer pleinement sa propre liberté

(Justice et état de droit)

30
Q

« Quel supplice que d’être gouverné par des lois qu’on ne connaît pas ! »
« La logique a beau être inébranlable, elle ne résiste pas à un homme qui veut vivre. Où était le juge qu’il n’avait jamais vu ? Où était la haute cour à laquelle il n’était jamais parvenu ? »

A

F. Kafka Le procès, 1925 :
→ Joseph K se réveille et se retrouve soumis aux rigueurs de la justice de son pays, il est arrêté, incarcéré et ne sait pas pk

(Justice et état de droit)

31
Q

définit l’État, par opposition à la société civile, par sa capacité à faire prévaloir la justice : devant les inégalités et injustices de la société civile, seul le pouvoir étatique apparaît en mesure de concilier l’intérêt particulier et l’intérêt général

A

Hegel
Principes de la Philosophie du droit (1831)

(Justice et état de droit)

32
Q

« une disposition qui rend les hommes aptes à accomplir les actions justes, et qui les fait agir justement et vouloir les actions justes ».

A

Aristote,
Ethique à Nicomaque

→ Aristote définit la justice comme une vertu
il en déduit 3 types de justice :
i) la justice générale : qui s’applique dans tous nos rapports avec autrui et s’assimile à la morale ;
ii) la justice distributive : qui concerne la répartition des biens et des honneurs dans la Cité et qui est régi par le régime ou la Constitution, le juge n’intervenant pas (premier type de justice particulière) ;
iii) la justice corrective : qui vise la réalisation de la « rectitude dans les transactions privées » et que vise l’action du juge par le principe d’équité (second type de justice particulière).

(Justice et état de droit)

33
Q

« En posant que tout Etat est nécessairement, en tant qu’ordre juridique, un Etat de droit, Hans Kelsen s’enfermait dans un redoutable dilemme pour l’étude des régimes totalitaires. De deux choses l’une en effet : ou bien ces Etats comportent bien un ordre juridique et il faut alors les ranger dans la catégorie des Etats de droit ; ou bien leur droit ne répond pas aux critères d’un ordre juridique, mais alors ils ne sont plus réellement des états… Ce dilemme suffit à montrer que, contrairement au point de vue positiviste, l’existence d’un ordre juridique formel n’est pas suffisante pour que l’on puisse parler d’ ‘Etats de droit’ »

A

Jacques Chevallier
L’Etat de droit
→ Le totalitarisme a montré les limites de l’approche positiviste d’Etat de droit

(Justice et état de droit)

34
Q

« Le nouveau dispositif procédural s’éloigne, au gré des réformes, du procès classique dont l’objectif était de mettre en œuvre une volonté législative. On est passé de la dialectique de la règle et de l’application à celle de l’autorisation et de la stratégie, qui nous éloigne de la liturgie pénale et nous rapproche de la partie de poker »

forme d’application néolibéral du service publique de la justice → Etat = point de rencontre entre intérêts concurrents

la justice de répond plus au criteres de decision de justice de congédier le passé par décision fondamentale → décision judiciaire est en concurrence avec d’autres (arbitrage etc) d’où la critique du dispositif procédural qu’il s’éloignait du procès vers une dimension transactionnel

la peine : équivalent du châtiment n’est plus une punition mais un mécanisme social de réduction des risque qui se manifeste par la convocation de la science dans les procès avec recours à un expert → le mal n’est plus dans la violation de la loi mais le préjudice
peu importe les actes sauf s’ils ont une conséquence sur autrui → la peine devient un paiement pacificateurs → centre le procès non plus autour de l’acte mais de la victime → dettes et préjudice transformé en argent

A

A. Garapon,
La Raison du moindre Etat. Le néolibéralisme et la justice, (2010)

(Néolibéralisation de la justice)

35
Q

La privation à l’échelle mondiale de la justice et du transfert d’un monopole par les Etats avec l’émergence de grandes entreprises multinationales
litiges interne à sa plateforme → contestation par un utilisateur d’une décision visant à modérer un contenu sur les standards de la communauté n’ont pas comme objectif la recherche de ce qui est juste = mode normal de la résolution des conflits → privatisation de la règles de droit → étape d’après → privatisation de la norme de droit puis de la justice elle même désormais privée
ce développement d’un mode alternatif du règlement des conflits est lié au demande croissante des utilisateurs
les directives européennes confient elles-même aux entreprises le soin d’appliquer les directive et règlement et surveiller leurs application
fb justifie la création de surveillance par le manque d’homogénéité des normes internationales qui rendent les choses compliquées pour les utilisateurs

A

M. Gayes-Palette
« Entre justice privée et justice étatique : Facebook et le legalwashing de sa « cour suprême » »
Pouvoirs, 2021

(Néolibéralisation de la justice)

36
Q

« La clandestinité a toujours fait partie des accessoires du pouvoir aristocratique (…) L’utilisation du secret à l’intérieur du régime aristocratique n’est que la forme exacerbée de cette exclusion et de ces privilèges sociaux, pour l’amour desquels l’aristocratie répugne d’ordinaire à promulguer des lois fondées sur des principes universels »

A

Georg Simmel,
chapitre V, Sociologie, (1908)
( réédité à part sous le titre Secret et sociétés secrètes)

(secret et transparence)

37
Q

« Le peuple qui vous admire ne connaît peut-être pas ce secret. Il croit que la noblesse est une grandeur réelle et il considère les grands comme étant d’une autre nature que les autres. Ne lui découvrez pas cette erreur, si vous voulez ; mais n’abusez pas de cette élévation avec insolence et surtout ne vous méconnaissez pas vous-même en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres »

A

Pascal
Trois Discours sur la condition des grands (1670)

(secret et transparence)

38
Q

« Le plus heureux (des princes) est toujours celui qui sait le mieux se couvrir de la peau du renard »

A

Machiavel,
Le prince

(secret et transparence)