Pihouée Flashcards
Larynx - structure en développement, quelles conséquences ?
- ajustement de la soufflerie, des vibrateurs et du résonateur
- recherche d’équilibre vocal personne
- favorise apparition de dysfonction mécanique et de mauvaises habitudes d’utilisation de la voix
prévalence dysphonie de l’enfant
- 6-7% des 2-6 ans
- garçon ++ entre 7 et 11 ans + évolution spontanée ++ à la puberté
- fille ++ après 13 ans (généralement congénitales)
étiologies dysphonie de l’enfant
- lésion acquises (nodules) > lésions congénitales (kystes, sulcus, microplamures) > lésions traumatiques
- attention au contexte familiale = tout le monde parle fort dans la famille ? beaucoup de bruit ?
- nodules rare avant 4-5 ans
2 types de dysphonie
- dysphonie hyperkinétique = surmenage vocal (quantitatif)
- dysphonie hypokinétique = malmenage vocal (coordination pneumo-phonique) (qualitatif)
données normatives de l’enfant euphonique (8ans)
- voix conversationnelle : 290 hz (ré3) - 70 dB (+ 10 db que chez adulte - seuil de pression phonatoire + élevé)
- voix forte : 440 Hz
- TMP : 11s
- étendue vocale : limite sur vers 880 hz (La 4)
- tessiture : 247 - 632 hz
principes de prise en charge
- quand lésions réversibles (nodules), seul l’ortho peut y remédier
- diagnostic incertain ? rééducation à la valeur de diagnostic
- à partir de 7 ans, avant = guidante
- 6-8 mois pour rééduquer un comportement vocal
- -> atténuer comportement vocal, augmenter qualité de voix, diminuer les lésions
- examen ORL de moins de 3 mois indispensable
Rééducation
- Education thérapeutique
- Travail corporel
- Travail respiratoire
- Travail expressif
éducation thérapeutique
- rendre conscience des habitudes nocives et donner stratégies pour diminuer leur impact
- anticiper les situations à risque
- quel est le feedback de l’enfant sur sa propre voix ?
éducation thérapeutique - moyens
- auto-évaluation de la qualité de la voix : semaine de la voix, échelle, etc.
- guidance parentale : type de communication de la famille, quelle voix dans quels contextes, pleurs, sport (tout ce qui évoque du surmenage et du malmenage)
travail corporel
- détente (poupée de chiffon, algue) : En diminuant les tensions musculaires et nerveuses, la relaxation favorise l’attention + conscience du schéma corporel
- posture, verticalité (bien dans mon corps, cartographie plantaire, assis, culbuto) : Plus on est aligné, plus nos muscles superficiels sont détendus et plus nos muscles profonds travaillent à bon escient. Les pathologies vocales sont souvent associées à un désalignement.
travail de respiration
- la fréquence respiratoire diminue à mesure que les poumons grandissent. les muscles respiratoires, deviennent de plus en plus puissants, et la maîtrise progressive du souffle entraîne une augmentation de la puissance et de la stabilité de la voix.
- prise de conscience de ce qui se passe lors de la phonation
- balade dans la respiration, du souffle vers la voix, posture du chat….
travail vocal - mécanismes laryngés chez les enfants
- utilisation + du M2 du fait de l’immaturité des structures respiratoires et phonatoires. lus la masse vibrante est petite, moins on entend de différence entre les 2 mécanismes. Chez l’enfant euphonique, on n’entend peu la différence mais elle existe.
travail vocal - pose de la voix
- travail avec la paille et les bulles (++ retour visuel) : équilibre du geste vocal, lutter contre fatigue vocal et échauffement.
- paille hors de l’eau : paille fine (seuil de pression plus élevé chez l’enfant que chez l’adulte) Pour l’enfant dysphonique, le seuil de pression s’élève, il est obligé de parler plus fort sinon il est en-dessous du seuil de pression phonatoire et passe en voix chuchotée. –> découverte
- voyelles tenues, séries automatiques, lecture indirectes (+/- répétition), poésies, sirènes, comptines
travail vocal - prise de conscience de l’effort vocal
- expérimentation des “bonjours” en voix conversationnelle puis projetée.
- expérimentation : couper le son avant le b -> le geste vocal commence avant le son
travail vocal - prise de conscience de l’inspiration silencieuse
comparaison entre inspiration bruyante et silencieuse : prise de conscience de ce qui se passe à tous les niveaux de la soufflerie, puis sur petites lectures, poésies, etc..)
- expérimentation : Amener l’enfant à adapter la tonicité au contexte d’interaction (intensité vocale en fonction de la distance de son interlocuteur et du bruit ambiant)