Pharmacologie (divers) Flashcards
Quels sont les deux types de personnes chez qui les doses initiales de médicaments peuvent être moins efficaces et pourquoi ?
Les personnes obèses et les personnes âgées car la proportion plus importante de tissu adipeux augmente le volume de distribution ,ce qui peut nécessiter des doses initiales plus élevées.
Quelles sont les deux voies d’absorption qui permettent d’éviter le premier passage hépatique ?
Voie sublinguale
Voie rectale
Qu’est-ce que le volume de distribution ?
Quantité totale de médicament dans l’organisme / Concentration sanguine du médicament
Pourquoi les psychotropes lipophile agissent-ils plus vite ?
Parce qu’ils passent plus rapidement la barrière hémato-encéphalique
Différences pharmacocinétique/pharmacodynamique ?
Pharmacocinétique : ce que l’organisme fait à la substance
Pharmacodynamique : ce que la substance fait à l’organisme
Cmax
Tmax
AUC
Cmax : concentration maximale
Tmax : temps nécéssaire pour atteindre Cmax
AUC (area under the curve) : quantité totale de substance absorbée en fonction du temps
Demi-vie
Elimination totale
Etat d’équilibre
Demi-vie : temps requis pour que la moitié de la quantité du médicament soit éliminée
Élimination totale : 5 demi-vies
État d’équilibre : 5 demi-vies
Fréquence d’administration selon demi-vie
24h : une fois par jour
12h : deux fois par jour
8h : trois fois par jour
Les médicaments psychiatriques dont les bénéfices sont retardés peuvent être administrés une fois par jour
Fréquence d’administration et effets secondaires
La sédation est généralement mieux tolérée une prise au le soir au coucher
Les autres effets secondaires diminuent généralement en fractionnant la dose journalière en plusieurs prises
Libération prolongée et effets secondaires
Moins nombreux, moins intenses mais plus prolongés
Avantages LP et 1 inconvénient
Moins de prises
Moins de risque d’abus
Moins d’effets secondaires
Attention juste après chirurgie bariatrique : absorption inconsistante pendant 6 mois
Les injections IM sont elles fiables ?
Non
Taux d’échec entre 50 et 70% (hors muscle)
Risque d’échec supérieur si femme et/ou obésité
Action dans les 5 minutes si réussi
Quelles sont les deux phases de la biotransformation ?
Phase 1 : principalement CYP450 (oxydation, réduction, hydrolyse)
Phase 2 (conjugaison) : principalement glucuronidation
Trois causes les plus fréquentes de cirrhose
Intoxication alcoolique chronique
Hépatites virales (B et C)
Stéatose hépatique non alcoolique
Comment fonctionne la cirrhose ?
Nombreuses années de fibrose/cicatrisation
Rigidité du tissus hépatique
Accumulation de pression dans la veine porte
Hypertension portale
Reflux vers la rate
Splénomégalie et destruction des plaquettes
Dilatation d’autres vaisseaux sanguins
Varices oesophagiennes
Gastropathie
Altération du fonctionnement des cellules hépatiques
Hypoalbuminémie
Problèmes de coagulation
Saignements, ecchymoses
Accumulation de liquide : œdèmes et ascite
Médicaments psychiatriques sans besoin d’ajustement en cas de cirrhose (8)
Pas de métabolisme hépatique :
Lithium
Gabapentine
Topiramate
Métabolisme par glucuronidation :
Lorazépam
Témazépam
Oxazépam
Olanzapine
Halopéridol
Baclofène
Médicaments psychiatriques à diminuer en cas de cirrhose (9)
Fluoxétine
Escitalopram
Venlafaxine
Mirtazapine
Amitriptyline
Lamotrigine
Carbamazépine
Diazépam
Zolpidem
Médicaments psychiatriques à éviter en cas de cirrhose (4)
Duloxétine
Bupropion
Valproate
Disulfiram
Quatre façons dont la cirrhose modifie le métabolisme des médicaments
Diminution du flux sanguin hépatique (diminution du premier passage hépatique)
Diminution de l’activité du CYP450
Hypoalbuminémie donc moins de liaison aux protéines et augmentation de la fraction libre des médicaments
Diminution de l’excrétion biliaire
Modification du bilan biologique en cas de cirrhose
Hyperbilirubinémie
Hypoalbuminémie
Augmentation du temps de prothrombine
Les enzymes hépatiques peuvent être normales
Insuffisance hépatique aigue à suspecter à partir de quels taux de transaminases ?
10N
5 stades de la maladie rénale selon DFG
Stade 1 : DFG > 90 (FR normale)
Stade 2 : 60 < DFG < 90 (FR légèrement diminuée)
Stade 3 : 30 < DFG < 60 (IR modérée)
Stade 4 : 15 < DFG < 30 (IR sévère)
Stade 5 : DFG < 15 (IR terminale)
Conditions particulières de pharmacocinétiques associées à une insuffisance rénale sévère ou terminale
Diminution de la fixation protéique (hypoalbuminémie = augmentation de la fraction active des médicaments)
Diminution de l’absorption intestinale (alkalinisation de l’estomac = moindre dissolution des comprimés)
Augmentation du volume de distribution (oedèmes = diminution de la concentration sanguine des médicaments)
Médicaments psychiatriques sans besoin d’ajustement en cas d’insuffisance rénale
ANTIDÉPRESSEURS :
Fluoxétine
Fluvoxamine
Sertraline
Tricycliques
NEUROLEPTIQUES :
Aripiprazole
Halopéridol
Olanzapine
Quétiapine
ANTICONVULSIVANTS :
Carbamazépine
Lamotrigine
Valproate
BENZODIAZÉPINES (toutes)
+ Zolpidem
Médicaments psychiatriques à ajuster en cas d’insuffisance rénale
ANTIDÉPRESSEURS :
Bupropion : 50% dose si IR sevère
Duloxétine : éviter si IR sévère
(Es)Citalopram : 50% dose initiale si IR sevère
IMAO : éviter si IR sévère
Mirtazapine : diminuer dose si IR sévère
Paroxétine : 50% dose si IR sevère
Venlafaxine : 25% dose si IR légère à modérée, 50% dose si IR sévère
ANTIPSYCHOTIQUES :
Clozapine : diminuer dose si IR sévère
Palipéridone & Rispéridone : 50% dose si IR sevère
STABILISATEURS DE L’HUMEUR :
Gabapentine : 50% dose si IR sevère
Lithium : 600 mg après dialyse
Oxycarbazépine : diminuer dose si IR sévère
Différences entre substrat, inhibiteur et inducteur enzymatiques
Substrat = métabolisé par l’enzyme
Inhibiteur = se lie plus fortement à l’enzyme pour être ou non métabolisé (délai court de quelques jours à l’inhibition)
Inducteur = stimule la production de davantage d’enzymes (délai long à l’induction de 1 à 3 semaines)
Exception : tabac fumé = induction au bout de 3 jours et levée d’induction environ 1 semaine après l’arrêt
Ajustement de dose pour un inhibiteur enzymatique puissant
0,25 à 0,5
Ajustement de dose pour un inhibiteur enzymatique modéré
0,7 à 0,8
Ajustement de dose pour un inducteur enzymatique puissant
2 à 4
Syndrome sérotoninergique : signes
Tremblements, secousses musculaires, akathisie
Transpiration, fièvre
Confusion, délirium
Qu’est-ce qui permet de différencier un syndrome sérotoninergique d’un syndrome malin ?
Hyperréflexie
Progression rapide
Points communs entre syndromes sérotoninergique et malin
Instabilité du système nerveux autonome
Confusion
Rigidité
Effets anticholinergiques (9)
Bouche sèche : lésions dentaires, inflammation et ulcération des gencives, mauvaise hygiène buccodentaire = facteur de risque de dépression et de démence
Constipation : occlusion intestinale, iléus paralytique, septicémie
Rétention urinaire : infections urinaires, lésions vésicales et atteinte de la fonction rénale
Dilatation des pupilles : glaucome à angle fermé, accidents et chutes
Troubles de l’accommodation : incapacité à lire les petits caractères
Augmentation de la fréquence cardiaque : augmentation du risque d’arrêt cardiaque
Diminution de la transpiration : hyperthermie
Diminution des sécrétions bronchiques : aggravation de l’asthme ou des bronchite par obstruction mycosiques des petites voies repiratoires
Troubles cognitifs : troubles de la mémoire, de la concentration, confusion, augmentation du risque de démence
Facteurs de risque de TDP (7)
Allongement QTc
Hypokaliémie
Hypomagnésémie
Trouble cardiaque (insuffisance cardiaque, ischémie, bradycardie)
Sexe féminin
Âge avancé
Cocaïne (ou stimulants)