Perspectives historiques et clinique Flashcards

1
Q

Décrire le Grand renfermement

A

La décision des autorités d’enfermer les gens qui trainaient dans la rie, qui avaient des problèmes de santé mentale. Il y a eu la création des villes et donc, un rassemblement des gens et de la folie davantage concentrée. C’était problématique pour les autres alors on a fait des institutions pour les internet. Les fous pouvaient faire ce qu’ils voulaient, mais s’ils étaient hors de contrôle on les enchaînait. Les gens de hautes classes payaient pour assister à la folie dans ces institutions. Le but était de relever le niveau moral. Ça a été un échec, les institutions n’ont pas su répondre aux besoins de la population. Ce sont devenu des prisons.

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2
Q

Qu’entendait-on par “traitement moral” selon Tuke et Pinel?

A

Approche plus centrée sur l’individu et ses droits fondamentaux. Le patient devait se reposer en plein air/en campagne. Le principe était de s’éloigner des villes. Il invitait les gens à s’impliquer dans des tâches journalières, invitation à être actif. On voulait que les gens parlent entre eux, aux ouvriers, etc. Il n’y avait pas de contention physique, sauf en dernier recours. Discours centré sur la religion et la moralité. Ils (Pinel, Tuke et Dix) ont fait des efforts pour changer les choses et rendre les traitements plus humains, mais le manque de personnel et de ressources a fait place à un recul dans l’effort au changement. Souvent, c’était les gens de hautes classes qui en bénéficiaient, les autres étaient laissés à eux-mêmes.

Tuke : aspect actif et communautaire
Pinel : précurseur pour induire le traitement moral et plus humain

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3
Q

Quelle fut la première cause biologique reconnue comme provoquant des troubles mentaux (parésie générale)?

A

Syphillis

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4
Q

Qu’est-ce qu’on entend pas “la dérive du système asilaire” qui s’est produite entre 1920 et 1960?

A

Surpeuplement dans les institutions. Mesures de contrôle dans lesquelles on contrôlait physiquement des gens (empêcher de sortir). Droits de la personne peu présents/respectés. Internement (Souvent de très longue durée, à vie. Une fois entrée, pas de sortie). Structures sans ressources humaines qui engendrent de gros problèmes (dont la grande noirceur)

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5
Q

À quoi réfère le problème d’éclairage en février?

A

Feu qui s’est déclenché et a brûlée toute la bâtisse. À cause de ça, on a voulu faire des pavillons (s’il y a un feu, ce n’est pas tout qui brule). L’incendie a forcer les gens à repenser. 2 pavillons ont été construits : 1 pour les femmes et 1 pour les hommes.

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6
Q

Qu’est-ce que la grande noirceur et qui sont les enfants de Duplessis?

A

Grande noirceur : Duplessis, période noire au Québec. C’est la création des crèches, des orphelinats et asiles où on regroupe les enfants illégitimse après avoir été enlevé de leur mère dès la naissance. Raison = on voulait faire une société plus productive et c’était à cause des dogmes religieux, les enfants issus de parents non mariés.

Duplessisme : Décision du gouvernement de ne pas s’impliquer dans les soins et les services sociaux, on séparait les pauvres des bourgeois, d’impliquer l’Église, le clergé s’occupait donc des services sociaux; ce qui a donné des problèmes majeurs

Époque dominée par le clergé, ressources limitées. Plusieurs ont été victimes d’abus tant par les religieux que par les employés mâles faisant partie des travailleurs. Les enfants ont été placés sous la curatelle (fausse étiquette du débile mental). Sans diagnostique ni évaluation formelle, les enfants ont été déclarés malades mentaux.

Droit fondamentaux bafoués. Déclarer les enfants de malade mentaux = façon d’obtenir plus d’argent du fédéral. Expériences faits sur les enfants. Séparation immédiate de la mère et du bébé suite à l’accouchement. 42 000 enfants nés dans une même pièce et enlevés de leur mère. Enfants qui n’avaient pas accès à un développement normal. Une fois transférer dans les hôpitaux psychiatriques, le médecin donnait un faux dx à l’enfant/l’ado “dérangé”. Les enfants n’avaient aucune activité à faire. Pas de jeu, pas de sport.

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7
Q

Quels étaient les établissements qui, au début du 20e siècle, accueillaient des enfants dits “illégitimes”

A

Les crèches, orphelinats et asiles

Illégitime = avoir un enfant avant d’être marié. Ces enfants sont devenus les enfants de Duplessis. La garde des enfants était pour faire la morale. Ces établissements ont été mis en place par le clergé, les soeurs grises.

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8
Q

Pourquoi est-ce que la Allan Memorial Institute, construit au 19e siècle et appartenant maintenant à l’Université McGill, est intéressant sur le plan historique? Qu’est-ce qu’on y fait

A

On y fait de la recherche sur le processus thérapeutique en 2 étapes :
- Conduite physique : répétition du même message dans la chambre des gens (négatif ou positif), canalisation/répétition pendant 10-15h par jour, on a commencer la déprogrammation pour éviter que les gens se bouchent les oreilles
- Déprogrammation : rendre l’individu malléable au lavage de cerveau, on le électrocutait, les mettait sous l’effet de médicaments, leur faisait écouter les mêmes messages, les mettaient dans un comma, etc. pour les “effacer”

On tentait de tirer les vers du nez des prisonniers avec du LSD, du sérum de vérité (il y avait des projets pour trouver une manière d’avoir un sérum de vérité pour les gens, parfois via la CIA). On essayait de faire une déprogrammation cérébrale (déprogrammer les réseaux neuronaux qui étaient responsables de la maladie mentale, selon Cameron)

On utilisait ces méthodes pour traiter l’intensité à l’époque (prisonnier = malades mentaux)

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9
Q

Qu’est-ce que le syndrome de la porte tournante?

A

C’est le contrecoup de la désinstitutionnalisation

Par le manque de ressources et de traitement, les gens renvoyés revenaient toujours en institution. Le fardeau familial a donc augmenter, ainsi que l’itinérance. Ceux qui ne restaient pas dans leur famille se retrouvaient dans la rue. Il y avait un manque flagrant de ressources et d’aide dans la communauté auprès des gens malades mentaux.

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10
Q

Qu’est-ce que la déshospitalisation?

A

Renvoie des personnes diagnostiquées pour libérer des lits

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11
Q

Qu’est-ce que la non-institutionnalisation?

A

Éviter de recourir à l’hospitalisation, réduction des séjours des patients

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12
Q

Qu’est-ce que la réorganisation du système des soins?

A

Services de soutien dans la communauté

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13
Q

Vers la révolution tranquille, soit en 1950, quels termes ont changés avec la Loi des institutions pour les malades mentaux?

A

Asiles : Hôpitaux
Aliénés : Malades mentaux
Internement : Hospitalisation

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14
Q

De la grande noirceur à la révolution tranquille, soit en 1962, quelles ont été les recommandations du rapport Bédard?

A

Créer des hôpitaux psychiatriques spécialisés

Améliorer la défense des droits de la personne

Humaniser les soins

Encourager la réintégration sociale et les soins dans la communauté

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15
Q

Quelle conclusion peut-on tirer sur l’importance des statistiques et de la rareté statistique pour définir les troubles mentaux?

A

La rareté statistique : Les gens se trouvant en dehors de l’écart-type donné/traditionnel :
- Important quant à la normalité et l’anormalité, mais simplement au niveau de la recherche scientifique. Ce sont des données
- Être en dehors de la normalité n’est pas nécessairement négatif, ce n’est qu’une donnée statistique

On ne peut pas en tirer grand chose, le DSM-5 ne considère pas cela comme un critère
- Certains troubles sont très communs, les critères dx ont été élargis alors beaucoup de gens pourraient appartenir à ces troubles

Il n’y a pas vraiment de lien entre la rareté statistique et la pathologie

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16
Q

Est-ce vrai de dire qu’un comportement est anormal s’il provoque une détresse profonde et une vive souffrance chez le sujet?

A

Non, pas vraiment. La souffrance est une intériorisation et la détresse est observable. Pas tout les troubles font référence à une détresse. Une personne narcissique, par exemple, ne vit pas vraiment de souffrance/détresse.

17
Q

La souffrance/détresse psychologique est-elle un critère infaillible pour déterminer la présence d’un trouble mental? Expliquer

A

Non, mais la plupart des troubles touchent à ce genre de qualitatif. La détresse est une des choses les plus importantes. En tant que psychoéducateur, c’est notre responsabilité de détecter la détresse des gens, soit un indicateur signifiant de la présence d’un trouble chez quelqu’un. Souvent, on veut détecter la détresse avant qu’elle soit à son “peak”

18
Q

Le dysfonctionnement est-il un critère qui caractérise tous les troubles mentaux? Expliquer

A

Pas tout le temps, on peut avoir un trouble et être relativement fonctionnel (trouble de panique : le dysfonctionnement ne parait pas tout le temps). Ce n’est pas parce qu’on n’est pas dysfonctionnel qu’on n’a pas de trouble. Par contre, c’est un critère assez fort.

19
Q

Quels sont les 3 types de dysfonctionnement?

A
  1. Social/relationnel
  2. Professionnel
  3. Personnel
20
Q

Compléter la phrase suivante : Habituellement, un comportement ou un symptôme doit être dissonant à la _____ et aux _____ _____ qui prédominent à ce moment pour être déclaré anormal ou pathologique

A

Habituellement, un comportement ou un symptôme doit être dissonant à la CULTURE et aux NORMES SOCIALES qui prédominent à ce moment pour être déclaré anormal ou pathologique

21
Q

Expliquer comment les normes sociales et la culture peuvent influencer l’existence d’une “trouble mental”

A

Ce que l’on définit comme un trouble dans une société donnée est grandement influencé par la culture et les normes, qui elles sont définies par le contexte socio-politique de l’endroit où se trouve et de l’époque. À une certaine époque, l’esclavage était légale, accepté, même promue. Il y a une certaine notion d’arbitraire dans l’établissement des troubles mentaux, c’est presque impossible de se détacher de la culture et du contexte socio-politique.

22
Q

Donner un exemple dans lequel un comportement habituellement dissonant à la culture et aux normes sociales se trouve à être normal

A

En temps de guerre. Les normes sociales ne sont pas les mêmes. On dit habituellement que l’armée tue, fait des meurtres. En temps de guerre, ce n’est pas pareil. Le contexte social permet parfois l’expression de comportements qui seraient normalement inacceptables/anormaux dans la société.

23
Q

Qu’est-ce que la drapétomanie?

A

C’est un trouble pour les esclaves qui s’échappaient, proposé par un médecin de l’époque. On disait que ce n’était pas normal pour un esclave de s’échapper alors il y avait présence de trouble mental. Ce trouble était la conséquence des maîtres qui les traitait trop comme des égaux. Le remède était de fouetter l’esclave en prévention ou de leur couper les orteils pour éviter une autre fuite.

24
Q

La violation des normes sociales est-elle un critère qui permet de définir ce qu’est un trouble mentale? Expliquer

A

Non, certains troubles ont été définis par les normes sociales. Par exemple, l’homosexualité a longtemps été caractérisée comme un trouble mental. La normalité de la société fait en sorte que l’on peut changer les troubles présentés dans le DSM-5.

25
Q

Nommer des préjugés ou conceptions erronées à propos de la maladie mentale et des personnes qui en sont affectées

A
  • Instables et dangereux
  • Violents/agressifs
  • Fardeau pour la société
  • Stimulent leur maladie
  • C’est dans leur tête
  • Si on veut on peut
  • C’est de leur faute
26
Q

Compléter la phrase suivante : Je suis une _____ pas une _____ ni une _____

A

Je suis une PERSONNE pas une ÉTIQUETTE ni une MALADIE

27
Q

Comment lutter contre la stigmatisation de la maladie mentale?

A

Certaines vedettes devenues porte parole pour des causes spécifiques
- C’est bien d’avoir des portes-paroles qui peuvent
aider plusieurs gens vivant avec les mêmes
problématiques
- Les personnalités connues qui parlent ouvertement
de leurs situations aident grandement à déstigmatiser

28
Q

Décrire la stigmatisation

A

Processus par lequel on appose une “marque” (un stigmate) à une personne ou un groupe d’individus parce qu’ils dévient des normes du groupe dominant

29
Q

Décrire l’autostigmatisation

A

Intériorisation de la gêne ou de la honte que la société ou notre entourage nous fait subir

30
Q

Les étiquettes sont-elles toujours négatives?

A

Non, elles peuvent être neutres, négatives ou positives. Par contre, c’est mieux de pas en imposer à qui que ce soit.

Neutre : sans connotation particulière (descripteur)
Négative : Vax vs Antivax
Positive : Héros vs Génis

31
Q

Quels peuvent être les impacts négatifs d’un Dx sur la personne

A
  • Sentiment d’être réduit à un Dx
  • Dans le cas d’un mauvais Dx, recevoir le mauvais traitement, les mauvais soins
  • Créer un choc, de l’anxiété, de la tristesse, un deuil
32
Q

Quels peuvent être les impacts positifs d’un Dx sur une personne

A
  • Répond aux questions
  • Donne accès à des ressources
  • Soulagement, espoir (de traitement), validation, légitimation