Abus de substance Flashcards

1
Q

Donner 3 bonnes (ou mauvaises) raisons pour lesquelles on consomme de la “drogue”

A
  1. Mieux gérer les choses (diminuer notre stress)
  2. Curiosité, être inclus dans un groupe
  3. Traiter un trouble (automédication)
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2
Q

À quel était passe-t-on suite à ceux-ci?

A

Plaisir –> Souffrance

Festif –> Abusif

Contrôle –> Asservissement

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3
Q

Expliquer le côté bénéfique/nocif des propriétés toxicologiques?

A

Un médicament devrait être bénéfique, mais une drogue ne le serait pas; un médicament peut être nocif dépendant du dosage. Il peut y avoir de l’abus quand même. Les drogues comme la cannabis peuvent être aussi bénéfiques pour les douleurs physiques. C’est donc faux de dire que les médicaments sont bénéfiques et que les drogues sont nocives.

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4
Q

Expliquer le côté curatif et festif de l’usage

A

On peut avoir un médicament de manière curative et développer une dépendance par la suite. L’usage va définir ce qu’est une dépendance

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5
Q

Expliquer le côté licite et illicite en termes de légalité

A

Si on prend de la morphine dans un cadre non thérapeutique, on dit que c’est illicite. Si c’est thérapeutique (prescription) c’est licite. L’alcool est licite et c’est une des drogues les plus dangereuses. Pourtant, c’est légal.

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6
Q

Dans le langage populaire, on tend à distinguer les drogues des médicaments. Quelles sont les limites de cette distinction et pourquoi est-il préférable de ne pas la faire?

A

Ce n’est pas le nom qu’on donne qui aide la situation. Le mot drogue a vraiment une connotation négative qui fait en sorte qu’on porte un jugement, qu’on met une étiquette. On devrait utiliser des termes plus généraux.

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7
Q

Qu’est-ce qu’un substance psychoactive/un psychotrope?

A

Toute substance qui active le système nerveux et qui peut altérer la pensée et les comportements

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8
Q

Donner la définition de l’addiction

A

Ensemble des comportements et réactions physiologiques associé à la consommation d’une substance ou à une activité (ex.: jeu, sexe, jogging, textage, média social, etc.)

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9
Q

Donner la définition de l’automédication

A

Processus par lequel une personne décide d’elle même de consommer une substance afin de contrôler des problèmes physiques ou psychologiques

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10
Q

Expliquer la phénomène de la sensibilisation

A
  • Effets de la substance et du contexte
  • Expérience de plus en plus ancrée dans le
    cerveau

On a sensibiliser la consommation à différentes choses autour de nous. Le cerveau se sensibilise et devient dépendant psychologiquement.

3 phénomènes :
- Renforcement positif via la répétition et le plaisir
- Mémorisation de l’expérience (contexte)
- Augmentation du seuil de satisfaction

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11
Q

Expliquer le phénomène de la récupération

A

Contre effet : Période après l’arrêt de la consommation avec sensations déplaisantes

C’est un renforcement négatif. On enlève une douleur avec la consommation.

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12
Q

Quelle est la différence entre mémorisation-seuil de satisfaction et homéostasie-allostasie?

A

Quand on consomme à répétition, un manque se créer. On veut rétablir l’équilibre artificiel établit dans les semaines antécédentes. Quand on arrête de consommer, on veut revenir à l’était “d’équilibre”. On doit toujours plus consommer pour retrouver cet état recherche, et non l’état initial, celui avant la consommation.

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13
Q

Qu’est-ce que la double pente?

A

Première pente (sensibilisation) : Plaisir, R+, plus grand seuil de satisfaction. On doit trouver une autre manière de se récompenser.

Deuxième pente (récupération) : Contre effets, renforcement négatif, intensification de l’usage, tolérance physique, R-

Ces deux mécanismes agissent comme double pente qui demande deux fois plus d’efforts pour s’en sortir

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14
Q

Décrire le cycle de l’addiction

A
  1. Facteurs générateurs de problèmes (famille, adolescence, traumatisme, deuil, solitude, pression sociale…)
  2. Problèmes de la vie
  3. Stress, dépression, anxiété
  4. Recherche de solutions (solution équilibré = sortie du cycle)
  5. Solutions transitoires (psychotropes, travail, bouffe, sport, etc.)
  6. Apaisement temporaire
  7. Augmentations de l’insatisfaction, culpabilité

Cycle vicieux

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15
Q

En quoi le mot rechute a-t-il une connotation négative?

A

C’est condescendent, on le communique comme un échec à la personne concernée. On devrait parler de dérapage, on peut revenir sur la route plus facilement qu’en cas de “rechute”. C’est une manière d’établir un lien plus significatif avec la personne/patient.

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16
Q

Expliquer le cycle de l’usage

A
  1. Usage régulier sans impact sérieux, mais début d’une certaine perte de contrôle (habitude)
  2. Perte de contrôle, désir impérieux de consommer (dépendance)
  3. Usage qui continue malgré un impact négatif sur soi ou autrui 9abus)
  4. Décision de ne pas consommer (abstinence)
  5. Usage sporadique lié à la curiosité (expérimentation)
  6. Usage non planifié dans un but récréatif; impact minimal sur le quotidien (social/festif)
17
Q

Qu’est-ce qui altère la dangerosité des substances psychoactives?

A

Substance :
- Toxicité
- Puissance

Usage :
- Contexte/environnement de consommation changé
- Polyconsommation
- Mode d’administration
- Dose

Usager :
- Prédisposition biologique
- Santé physique (vulnérabilité)
- Sexe (femmes + sensibles)
- Âge (enfants, personnes âgées + sensibles)

18
Q

Quel impact la consommation d’un substance peut-elle avoir?

A

Sur soi :
- Social (relations, emploi)
- Physique (maladies, mortalité)
- Psychologique (changement de perception, dépendance, altération de la pensée/des émotions)

Sur autrui :
- Social (famille, $$$, perte de productivité, crime)
- Physique (blessures)
- Psychologiques (abus)

19
Q

Expliquer ce qu’est le modèle diathèse-stress et comment permet-il de concevoir le développement de l’addiction

A

On peut adapter ce modèle à tout les troubles.

La personne : Il y a sa biologie et ses gènes. On peut avoir des prédispositions génétiques, mais les vulnérabilités personnelles sont surtout basées sur la biologie/le cerveau. Si on réagit mal à une substance, moins de chance de reconsommer. Si plaisir, reconsommer est plus possible. Certaines personnes sont davantage disposés à développer une dépendance.

L’environnement : Contexte d’éducation particulier (encouragement, soutien = moins de chance de développer des problèmes et vice versa). Si la substance est disponible facilement, consommation plus facile. Certains environnements rendent la personne plus vulnérable à la consommation.

20
Q

Expliquer les différentes perspectives concernant l’addiciton

A

“C’est la drogue qui fait la toxicomanie”
- C’est parce qu’il y a des substances dans
l’environnement qu’il y a présence de toxicomanie
- Ce n’est pas complet, il y a d’autres facteurs
environnementaux à prendre en compte, des
facteurs de fréquence d’utilisation, les facteurs
personnelles (vulnérabilités personnelles)

“C’est le toxicomane qui fait la drogue”
- Il manque de choses : L’environnement la substance, la disponibilité des substances, etc.

L’addiction est une “maladie chronique du cerveau”
- Perspective beaucoup plus biologique
- Le système médical marche par maladie, alors on vient de médicaliser l’usage des substances (on relie cela à la dopamine du cerveau)
- Ce n’est pas nécessairement mauvais, mais c’est difficile à accepter. On pourrait parler de changement cérébral pour que ce soit moins négatif

La consommation de drogues se fait dans un contexte social et développemental particulier è chaque culture et à chaque individu… et ne se réduit pas aux propriétés pharmacologiques de la substance… ni aux prédispositions génétiques/biologiques d’une personne
- Il faut avoir une perspective systémique et biopsychosocial, il faut voir le développement de la personne

21
Q

Différencier le trouble de l’usage, l’intoxication et le sevrage en termes de durée

A

Trouble de l’usage : Long terme (12 mois)

Intoxication : Effets immédiats

Sevrage : Quelques heures/jours après l’arrêt (pour être en sevrage il faut consommer relativement fréquemment)

22
Q

Pourquoi les troubles de l’usage d’une substance sont-ils plus élevés chez les personnes vivant avec certaines troubles psychiatriques, en particulier le trouble de la personnalité borderline, le TSPT, les troubles dépressifs et la schizophrénie?

A

Souvent, on leur donne des anti-psychotiques. Cela ralenti les gens, diminue l’activité cérébrale et donc moins d’hallucinations et de psychoses. Ce n’est pas plaisant, alors en prenant du tabac on diminue les effets négatifs des anti-psychotropes

23
Q

Quelle est la différence entre l’homéostasie/allostasie et la mémorisation/seuil de satisfaction

A

Plus on prend une substance qui nous altère, plus il faut en consommer pour revenir à un équilibre, qui n’est pas le même équilibre. On parle donc d’allostasie. Un moment donné, le plaisir s’en va.

Contre-effet : On tombe dans un down et c’est déplaisant, donc la personne va consommer encore pour diminuer les contre-effets.

Renforcement négatif : On se renforce en enlevant la chose déplaisante. Très difficile de s’en débarrasser avec le temps.

Le sevrage : C’est le même mécanisme mais pour une durée plus longue. Fait beaucoup référence aux effets physiologiques