Abus de substance Flashcards
Donner 3 bonnes (ou mauvaises) raisons pour lesquelles on consomme de la “drogue”
- Mieux gérer les choses (diminuer notre stress)
- Curiosité, être inclus dans un groupe
- Traiter un trouble (automédication)
À quel était passe-t-on suite à ceux-ci?
Plaisir –> Souffrance
Festif –> Abusif
Contrôle –> Asservissement
Expliquer le côté bénéfique/nocif des propriétés toxicologiques?
Un médicament devrait être bénéfique, mais une drogue ne le serait pas; un médicament peut être nocif dépendant du dosage. Il peut y avoir de l’abus quand même. Les drogues comme la cannabis peuvent être aussi bénéfiques pour les douleurs physiques. C’est donc faux de dire que les médicaments sont bénéfiques et que les drogues sont nocives.
Expliquer le côté curatif et festif de l’usage
On peut avoir un médicament de manière curative et développer une dépendance par la suite. L’usage va définir ce qu’est une dépendance
Expliquer le côté licite et illicite en termes de légalité
Si on prend de la morphine dans un cadre non thérapeutique, on dit que c’est illicite. Si c’est thérapeutique (prescription) c’est licite. L’alcool est licite et c’est une des drogues les plus dangereuses. Pourtant, c’est légal.
Dans le langage populaire, on tend à distinguer les drogues des médicaments. Quelles sont les limites de cette distinction et pourquoi est-il préférable de ne pas la faire?
Ce n’est pas le nom qu’on donne qui aide la situation. Le mot drogue a vraiment une connotation négative qui fait en sorte qu’on porte un jugement, qu’on met une étiquette. On devrait utiliser des termes plus généraux.
Qu’est-ce qu’un substance psychoactive/un psychotrope?
Toute substance qui active le système nerveux et qui peut altérer la pensée et les comportements
Donner la définition de l’addiction
Ensemble des comportements et réactions physiologiques associé à la consommation d’une substance ou à une activité (ex.: jeu, sexe, jogging, textage, média social, etc.)
Donner la définition de l’automédication
Processus par lequel une personne décide d’elle même de consommer une substance afin de contrôler des problèmes physiques ou psychologiques
Expliquer la phénomène de la sensibilisation
- Effets de la substance et du contexte
- Expérience de plus en plus ancrée dans le
cerveau
On a sensibiliser la consommation à différentes choses autour de nous. Le cerveau se sensibilise et devient dépendant psychologiquement.
3 phénomènes :
- Renforcement positif via la répétition et le plaisir
- Mémorisation de l’expérience (contexte)
- Augmentation du seuil de satisfaction
Expliquer le phénomène de la récupération
Contre effet : Période après l’arrêt de la consommation avec sensations déplaisantes
C’est un renforcement négatif. On enlève une douleur avec la consommation.
Quelle est la différence entre mémorisation-seuil de satisfaction et homéostasie-allostasie?
Quand on consomme à répétition, un manque se créer. On veut rétablir l’équilibre artificiel établit dans les semaines antécédentes. Quand on arrête de consommer, on veut revenir à l’était “d’équilibre”. On doit toujours plus consommer pour retrouver cet état recherche, et non l’état initial, celui avant la consommation.
Qu’est-ce que la double pente?
Première pente (sensibilisation) : Plaisir, R+, plus grand seuil de satisfaction. On doit trouver une autre manière de se récompenser.
Deuxième pente (récupération) : Contre effets, renforcement négatif, intensification de l’usage, tolérance physique, R-
Ces deux mécanismes agissent comme double pente qui demande deux fois plus d’efforts pour s’en sortir
Décrire le cycle de l’addiction
- Facteurs générateurs de problèmes (famille, adolescence, traumatisme, deuil, solitude, pression sociale…)
- Problèmes de la vie
- Stress, dépression, anxiété
- Recherche de solutions (solution équilibré = sortie du cycle)
- Solutions transitoires (psychotropes, travail, bouffe, sport, etc.)
- Apaisement temporaire
- Augmentations de l’insatisfaction, culpabilité
Cycle vicieux
En quoi le mot rechute a-t-il une connotation négative?
C’est condescendent, on le communique comme un échec à la personne concernée. On devrait parler de dérapage, on peut revenir sur la route plus facilement qu’en cas de “rechute”. C’est une manière d’établir un lien plus significatif avec la personne/patient.