Diversité sexuelle et de genre Flashcards

1
Q

Compléter la phrase suivante : Le vocabulaire lié au sexe, au genre, et à l’orientation sexuelle est _____ et _____.

A

Le vocabulaire lié au sexe, au genre, et à l’orientation sexuelle est MUABLE et PERSONNEL.

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2
Q

Pourquoi est-il préférable d’éviter d’utiliser les étiquettes?

A

Pour ne pas confiner les individus dans des cases

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3
Q

Vrai ou Faux : Plusieurs termes peuvent refléter l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’un individu

A

Vrai

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4
Q

Qui peut choisir les mots qui convient à une personne?

A

Seule la personne concernée peut choisir les mots qui lui convient. Le choix de s’approprier ces termes est très personnel.

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5
Q

Vrai ou faux : Selon la source, la définition du terme peut changer

A

Vrai

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6
Q

Quels sont les définition communes?

A

Personne pansexuelle VS personne bisexuelle

Personne homosexuelle VS personne hétérosexuelle

Personne asexuelle VS personne queer

Sexe assigné à la naissance VS genre

Identité de genre VS expression de genre

Personne cisgenre VS personne trans

Personne non binaire VS personne intersexes

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7
Q

Donner les définitions d’une personne homosexuelle et d’une personne hétérosexuelle

A

Personne homosexuelle : Personne attirée sexuellement par les personnes de son propre genre

Personne hétérosexuelle : Une femme hétérosexuelle est attirée sexuellement par les hommes, et un homme hétérosexuel par les femmes

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8
Q

Donner les définitions d’une personne pansexuelle et d’une personne bisexuelle

A

Personne pansexuelle : Personne attiré sexuellement par les personnes indépendamment de leur genre, ou alors par tous les sexes et les genres

Personne bisexuelle : Personne attirée sexuellement par deux ou plusieurs genres

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9
Q

Donner les définitions d’une personne asexuelle et d’une personne queer

A

Personne asexuelle : Personne qui ne ressent pas d’attirance sexuelle, ou rarement. Terme parapluie qui inclut une diversité de degrés d’attirance (aromanticisme, demisexualité)

Personne queer : Personne qui choisit ce terme pour affirmer son orientation sexuelle, son identité de genre, ou son expression de genre. Aspect politique de rejet des normes sociales

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10
Q

Donner les définitions du sexe assigné à la naissance et du genre

A

Sexe assigné à la naissance : Sexe inscrit sur le certificat de naissance selon l’apparence des organes sexuels externes ou internes du nouveau né qui réfère notamment au sexe masculin, féminin, ou autre ou indéterminé (selon les nations)

Genre : Réfère aux caractéristiques autres qu’anatomiques et physiologiques d’une personne, plus spécifiquement à ses façons d’être, selon qu’elles sont considérées masculines, féminines, neutres ou androgynes

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11
Q

Donner les définitions de l’identité de genre et de l’expression de genre

A

Identité de genre : Désigne le genre auquel une personne s’identifie, sans égard à l’inscription sur le certificat de naissance (sexe assigné à la naissance). C’est un sentiment profond et intime.

Expression de genre : L’apparence de ce que notre société qualifie de féminin ou de masculin (vêtements, coiffure, maquillage, langage corporel, etc.) sans égard au à l’identité de genre de la personne

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12
Q

Donner les définitions d’une personne cisgenre et d’une personne trans

A

Cisgenre : Personne dont le genre correspond à ce qu’avait coché la ou le médecin à sa naissance. Antonyme de personne trans

Trans : Terme parapluie qui inclut toute personne dont le genre ne correspond pas au sexe qui lui a été assigné à la naissance. Terme qui inclut ou non les personnes non-binaires selon leur propre auto-identification.

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13
Q

Donner les définitions d’une personne non binaire et d’une personne intersexe

A

Non binaire : Terme parapluie qui inclut les personnes qui s’identifient à la fois comme homme et femme, ou encore à ni l’un ni l’autre (exemple : bigender, genderqueer, two-spirit)

Intersexes : Somme des caractéristiques liées au sexe (chromosomiques, gonadiques, hormonaux ou génitaux), qui ne correspondent pas aux définition médicales binaires des corps masculins ou féminins

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14
Q

Pourquoi est-il difficile d’estimer la taille de la population 2SLGBTQIA+

A

Les études ne rapportent pas des données similaires

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15
Q

Que peut-on dire dur la santé des populations 2SLGBTQIA+

A

Le portrait global de santé des populations ne représente pas nécessairement le vécu et la situation de chaque individu

Certains problèmes de santé physique sont plus présents chez les personnes 2SLGBTQIA+ que dans la population générale (asthme, arthrite, maladies cardiovasculaires)

Associée à ces problèmes peuvent s’accompagner également une consommation plus élevée de substances (alcool, tabac et autres substances) que dans la population générale

Les personnes bisexuelles et homosexuelles ont de 2 à 4 fois plus de chance que les personnes hétérosexuelles de percevoir leur santé mentale comme passable ou mauvaise

Les personnes bisexuelles et homosexuelles sont plus à risque de souffrir de troubles de santé mentale ou courant de leur vie (trouble de l’humeur ou trouble d’anxiété)

Les jeunes trans et non binaires montrent davantage de symptômes anxieux ou dépressifs, et ont plus d’idées suicidaires que les jeunes cisgenres

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16
Q

Vrai ou Faux : On observe un surreprésentation des jeunes trans en situation d’itinérance au pays

A

Vrai

17
Q

Pourquoi observons-nous les problèmes de santé et sociaux chez cette population?

A

Plusieurs facteurs contribuent aux iniquités au niveau de la santé dans les communautés 2SLGBTQIA+

Facteurs sociaux : Stigmatisation et discrimination contribuent aux iniquités. L’homosexualité et le fait d’être trans ont longtemps été considéré comme un maladie au Canada et ailleurs dans le monde

Présence d’idéologie oppressantes auprès de la communauté : cishétéronormativité, homophobie, transphobie. Par exemple : Les jeunes de genre non conformes ou transgenres sont plus à risque d’être victimisés parmi les milieux qu’iels fréquentent

Théorie du stress des minorités : discours négatifs internalisés par les gens de la communauté, et qui serait concrètement associés aux problèmes de santé mentale et au risque plus élevé de suicide au sein de la communauté

Il manque également de services adaptés et ouverts àl a diversité sexuelle ou de genre, ou destinés à cette communauté, d’autant plus que de plus en plus de personnes trans et/ou non binaires affirment leurs identités dans nos société

18
Q

Que peut-on dire par rapport à l’intersectionnalité, soit la combinaison des réalités 2SLGBTQIA+ avec d’autres réalités?

A

Les personnes 2SLGBTQIA+ appartenant à d’autres groupes ethnoculturels non blancs sont plus susceptibles de vivre des difficultés que les autres membres de la communauté qui sont caucasiens

Autres indicateurs sociaux qui entre en interaction : être une femme, provenir de milieu défavorisé, etc.

Les jeunes trans et/ou non binaires peuvent présenter des symptômes de dysphorie de genre/incongruence de genre en comorbidité avec d’autres troubles
- Dans le DSM-5 on parle de dysphorie de genre
- Dans le CIM-11 on parle d’incongruence de genre

19
Q

Vrai ou Faux : Les thérapies de conversion sont considérées comme des actes criminels au Canada?

A

Vrai, projet de loi adopté en janvier 2022

20
Q

Vrai ou Faux : Le non-respect de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre d’un enfant est considéré comme un motif de compromission de l’intégrité physique ou psychologique par la DPJ au sens légal depuis 2014

A

Vrai

21
Q

Qu’est-ce que l’approche transffirmative?

A

L’ensemble des professionnel-les de la santé et des services sociaux (médecins, sexologues, psychologues, psychoéducateurs, travailleurs sociaux, etc.) devraient travailler auprès de personnes trans et non binaires selon une approche qui est validante, sécuritaire et positive pour cette population

Une approche pour favoriser l’égalité entre les identités de genre et une vision créative et non binaire du genre

Les principes d’autonomie et d’auto-détermination des individus guident cette approche

Approche reconnue par de nombreux journaux scientifiques importants concernant la santé de nos populations (Transgender Health, The Lancet)

Le respect de l’affirmation et de l’Autodétermination des jeunes est concrètement associé à de indicateurs positifs de la santé mentale des jeunes (“from disease to diversity, from treatment to affirmation, from pathology to pride, from cure to community”)

22
Q

Expliquer le savoir-faire et savoir-être à incarner auprès des individus de la communauté 2SLGBTQIA+

A

Ne jamais prendre pour acquis l’orientation sexuelle ou l’identité de genre des individus

Éviter d’être dans le jugement et de glisser vers une mentalité “us vs them”

Laisser les personnes dévoiler par elles-mêmes leur identité avec les mots qu’iels préfèrent tout en laissant certaines présomptions de côté

Si un sentiment d’étrangeté ou d’inconfort survient lors d’une intervention auprès d’un individu 2SLGBTQIA+, il faut se questionner sur son origine

Poser des questions qui sont bienveillantes et ouvertes pour en apprendre davantage sur les individus : “Quelle importance ce mot a pour toi?” “Quels sont les figures ou artistes 2SLGBTQIA+ qui t’inspirent?” “ Qu’est-ce que ce mot, ce terme ou identité veut dire pour toi?”

Si un intervenant fait également partie de la communauté : son expérience et son vécu peut être vertueux dans un contexte d’intervention. Ne pas hésiter à le nommer afin de favoriser un lien de confiance… tout en gardant une distance professionnelle auprès des individus

Si un intervenant se considère comme allié ne pas hésiter à affirmer cette posture

Se présenter autant que possible en indiquant nos pronoms, et demander ceux des individus avec lesquels on travaille

S’assurer d’avoir en main des formulaires d’identification qui tiennent compte de la diversité de genre qui doivent être remplis par l’intervenant ou les individus

Éviter les termes genrés ou cishétéronormés pour parler des parents d’un jeune

Éviter les termes genrés ou cishétéronormés pour parler du partenaire d’un individu

Parler des individus en terme plus généraux ou positifs : personne non-hétérosexuelle, personne non-cisgenre, personne en questionnement, personne créative de genre, etc.

Ne pas hésiter à demander de l’aide ou à référer à un intervenant si on ne se sent pas compétent pour intervenir avec une personne de la communauté 2SLGBTQIA+

Ne pas présumer qu’une personne vient nous consulter en lien avec son orientation sexuelle ou son identité de genre

S’informer des règles, offres de service, politiques ou programmes mis en place dans les milieux concernant l’encadrement des personnes 2SLGBTQIA+

Faire soi-même ses recherches pour obtenir des informations à propos de la communauté, et s’inscrire à des formations

Si une erreur est commise auprès d’un individu par rapport à son identité : s’excuser de manière honnête et passer rapidement à autre chose

S’éduquer par rapport aux potentielles microagressions qui pourraient être perpétrées involontairement

23
Q

Nommer les propos à éviter

A

Dire d’une personne qu’elle affiche son homosexualité :
- Dirait-on d’une personne hétérosexuelle qu’elle
affiche son hétérosexualité en parlant de son conjoint
ou de sa conjointe? Il est préférable de dire qu’une
personne révèle ou dévoile son orientation sexuelle

Dire d’une personne qu’elle avoue son homosexualité :
- Il est péjoratif d’utiliser ce terme puisqu’on avoue une
faute, une erreur, une faiblesse

Dire à une personne homosexuelle “ça ne paraît pas” :
- S’il est préférable que ça ne paraisse pas, est-ce à dire
que c’est quelque chose qu’il vaut mieux cacher? Ou
encore, est-ce à dire que son expression de genre est
conforme aux attentes sociales, ce qui est donc plus
“acceptables”

24
Q

Avec les personnes trans, quelles expressions faut-il utiliser avec circonspection?

A

“Devenir une femme ou devenir un homme”
- Une femme trans peut affirmer qu’elle a toujours été
une femme, mais qu’elle a pris un temps avant de
s’affirmer socialement; donc, pour elle, il n’y a pas
d’avant-après en termes d’auto-identification. Elle
n’est donc pas “devenue” une femme.

“Être né-e dans le mauvais corps”
- Ce sentiment est vrai pour certaines personne, mais le
piège est d’en faire une généralisation. La transition
médical est extrêmement importante, voire vitale
pour certaines personnes trans. Mais, d’autres ne
sentent pas qu’elles son nées dans le mauvais corps
et ne ressentent pas le besoin de subir de tels
traitements qui sont très lourds d’un point de vue
médical et qui impliquent une stérilisation