perspective appliquée partie 3 Flashcards
Points de divergence TCC et Islam :
- Réalité : TCC subjective vs Islam objective
- Source de bonheur / malheur : TCC nous-mêmes (on est les architectes de notre bonheur) vs Insh’Allah et Mektoub (prédestiné)
- Individualité : TCC individualiste : le soi est discernable des autres vs Islam collectivisme : interdépendance avec les autres (responsabilité collective)
- Contrôle de soi : TCC total (on contrôle nos pensées) vs Islam partiel (volonté d’Allah et destinée écrite mais présence et obligation de libre arbitre)
Analyse du cas :
Interventions possibles ?
- Remise en question des croyances de Khadja : Est-il vraiment impossible de fréquenter un homme non-musulman ? basé sur des croyances / valeurs occidentales (important pour une personne mature d’être affranchie, risque de retrait dans le suivi, désengagement, d’offense et rupture
- Uniquement gestion de ses symptômes
- Renvoyer vers un chef ou guide religieux ? d’autres façons de concpetualiser
- Invitation de la famille -» qu’en pense Khadja (répondre à sa demande)
- Attention aux aspects pratiques : regard dans les yeux, pratiques religieuses et horaire, différence de genre, importance de la famille dans la prise de décision
- Interpréter les préceptes de l’Islam et apporter un nouveau point de vue à Kadija dans sa propre conception de la vie ; ex. utilisé nous avons de la valeur parce que nous sommes créer par Allah créer avec des forces et faiblesses au lieu de avoir des traits + ou -, certes le Mektoub est une réalité, nous avons la responsabilité de travailler sur nous
L’ethnopsychiatrie :
on ne peut comprendre et traiter le trouble que dans son contexte culturel propre : il faut un contexte culturel pour comprendre l’individu
« Discipline clinique qui se donne […] pour objet l’analyse de tous les systèmes thérapeutiques, envisagés comme systèmes d’objets ; tous les systèmes, sans exclusive ni hiérarchie, qu’ils se revendiquent “savants” ou qu’ils se présentent comme spécifiques à un collectif, à une communauté - ethnique, religieuse ou sociale.
L’ethnopsychiatrie se propose de les décrire, d’en extraire la rationalité propre et surtout de mettre en valeur leur caractère nécessaire. » (Nathan, 2000)
vrai ou faux : chaque culture à sa propre définition de psychopathologie et sa propre manière de la traiter. Il faut s’adapter en fonction de la culture pour recevoir un client d’une autre culture
vrai
L’ethnopsychiatrie :
Comment y arriver ?
- Diagnostic et analyse de la problématique avec grille de lecture du patient
- Dans sa langue maternelle et utilisant ses idiomes (« possession », « ataque de nervios »…)
- Présence d’autres individus facilitant le processus : traducteurs, guérisseurs, famille
- Utilisation de mythes, récits, légendes et objets symboliques comme outils thérapeutiques
Mais en pratique ? existe-t-il une culture ?
ils ont aussi une certaine culture de la famille d’accueil, peut ne pas être intense, culture pas présente dans le discours (moins flagrant)
“No single Islamic narrative exists, just as no single western narrative exists. Rather, a multiplicity of narratives exist, each shaped by local cultures, race and ethnicity, political realities, degree of spirituality and other contextual factors such as the degree of familiarity with the dominant culture” (Hodge and Nadir, p.32, 2008)” : multipilicité de narrative qui va être façonné par différentes aspects
L’intersectionnalité :
théorie qui examine comment l’identité est liée aux systèmes d’oppression et de discrimination. Multiplicité d’identités qui se chevauchent et s’influencent (vs. Catégorie). + de discrimination si on a plusieurs identités. L’identité se complexifie : origine ethnique, genre, âge, orientation, statut, SES etc. et ils vont influencer nos croyances expériences et valeurs
Ex. plusieurs identités : femme, Vietnam, infirmière et parent célibataire : comment gérer enfant (pas de parent qui sont présent)
Identity salience theory :
Mon identité est multiple (rôles) : parent, étudiant, immigré, frère/sœur, sportif, … (on appartient à différent groupe). Dépend du contexte L’identité sera activée (saillante) en fonction de :
- l’engagement personnel: être étudiant est important pour moi,je vais assister aux cours, étudier, participer activement…
- Des attentes et normes sociales de mon environnement :i dentité d’étudiant est saillante en cours, identité parentale est saillante à la maison
Ex.: Maria est étudiante en cours, migrante avec ses amis internationaux et bénévole lors du service citoyen
« Quand je suis à X, je me sens plus Y. Quand je suis à Y, je me sens plus X»
Qu’est-ce que cela veut dire ?
L’identité culturelle de la personne dépend du contexte et de l’importance donnée par la personne à cette identité : certains aspects seront plus saillants que d’autre
Don’t ask where i’m form, ask where I’m local – Taiye Selasi :
écrivaine américaine d’origine nigériane et ghanéenne, née à Londres. Étude de Philosophie et science politique. Elle présente une nouvelle façon de définir notre identité culturelle. Focus sur les expériences individuelles plutôt que nationales
3 éléments définissent l’identité culturelle :
- Rituels
- Relations
- Restrictions
L’identité culturelle de la personne dépend de ses rituels, ses rencontres, des restrictions rencontrées
La culturel subjective :
La « culture » est un héritage de symboles, rituels, langues, histoires & narrative. En constante évolution et négociation
→ dynamique (vs.statique). perçus/vécus différemment par chacun
Ex.: Ravi et le mariage indien
la culture subjective :
La culture est un ensemble d’________et de________ qui évoluent et se transforment pour chaque individu
La thérapie peut être un espace de _________/________
expérience, significations
transformation, négociation
Le niveau d’acculturation :
« Phénomène résultant d’un contact continu entre des groupes d’individus de cultures différentes, accompagné de changements dans les modèles culturels chez l’un ou les deux groupes. »
acculturation : Perspective bidimensionnelle et bidirectionnelle :
Possibilité de maintenir la culture d’origine et adoption de la nouvelle simultanément. Les individus adoptent des aspects de la nouvelle culture et influencent celle-ci avec leurs pratiques et valeurs
- Acupuncture dans les soins de santé
- Techniques agricoles (irrigation goutte à goutte dans les années 50)
- « Taco », « Sushi » dans le vocabulaire occidental
Groupes sujets à l’acculturation :
Ceux qui migrent/ceux qui restent sur place (indigènes, ex.: Inuits et Samis dans l’Arctique)
- Volontaires (expatriation) / forcés (réfugiés)
- Permanents (immigrés) /courts séjours (étudiants)
Différences inter-individuelles liés à l’acculturation :
Facteurs liés au groupe d’appartenance vs facteur individuels :
Facteurs liés au groupe d’appartenance: Taille du groupe, pouvoir au sein du groupe, les droits du groupe et les ressources du groupe
Facteur individuels : la motivation du départ (« push » et « pull » factors), des capacités d’adaptation (stresseur majeur –> flexibilité), niveau d’éducation, support social (aide concrète, influence sur la perception et l’interprétation de l’expérience d’acculturation), compétences tels que l’apprentissage de la langue, des mœurs et habitudes, communication non-verbale de la culture de l’autre
Les perceptions concernant la bi-culturalité
les voir comme une troisième entité vs. comme deux cultures séparées
niveau d’acculturation :
Les immigrants se trouve à différents endroits groupes :
voir graphique
Séparation : accorder une grande importance à la préservation de la culture d’origine tout en évitant les interactions avec les membres de la nouvelle culture
Intégration : intérêt pour le maintien de sa culture d’origine tout en ayant des interactions quotidiennes avec les membres de la nouvelle culture
Marginalisation : peu de possibilités ou manque d’intérêt pour le maintien de la culture ainsi qu’un faible intérêt pour avoir des contacts avec la nouvelle culture
Assimilation : renoncer à la culture d’origine et adopter pleinement la culture d’accueil.
Le rapport à ma culture ?
Mon rapport à ma culture : Besoin d’en parler ? besoin de m’en éloigner ? j’apprécie ma culture ? Je ne l’apprécie pas ? Tout ou certains aspects ? cela créé de la pression ? De la différence ? ou justement un point commun, une similarité avec d’autres ?
Exemples : : Ravi (pas mention de sa culture indienne au cours du suivi). Patients latinoaméricains et adhésions politiques
Fonction des croyances culturelles ?
patiente de l’Afrique de l’Ouest : être sorcière l’a protégée de mal vivre les agressions subies → Que signifie cela pour elle ? «Si Dieu le veut »et PTSD
Donc… « who is the client ? » :
Tenir compte de l’origine de la personne mais surtout ce que cela veut dire pour elle : Identités les plus saillantes/importantes ? Dans quel contexte ? son rapport à ces identités ? la/les fonction(s) de ces identités ?
Ex.: Patiente de l’Afrique de l’Ouest, l’identité de « sorcière » l’a protégée de mal vivre des agressions sexuelles subies. On pourrait penser à déconstruire ou directement rassurer en disant « mais non, vous n’êtes pas sorcière » en détruisant finalement un mécanisme qui l’a protégée. Ex.: « Insh’Allah » et PTSD
Donc… « who is the client ? » :
Aller plus loin, _______ les : Croyances, valeurs, besoins, fonctions de ces croyances/rituels
Intérêt pour la _______
interroger, subjectivité
Pour cela comment aborder la question de la culture en thérapie ?
- L’entretien culturel du DSM-V
- Le « broaching » : techniques pour aborder intentionnellement et habilement les facteurs culturels avec le client
- L’attitude du thérapeute culturellement orienté
Stress acculturatif :
déménagement ex. peut-être un énorme stress, flexibilité difficile, soutient sociale ? réajustement. Stress qui vient a cause d’un changement de culture et d’adaptation de cette culture. Continuum. L’acculturation se passe bien si elle ressent un bien-être, qui a une satisfaction de vie et des relations sociales ou à l’inverse un stress élevé, dépression, isolement. Chaque personne va vivre la situation de manière différente.