Développement cognitif Flashcards

1
Q

L’objectif de Piaget :

A

pionnier du développement cognitif, son intérêt est la construction de la connaissance. Son échantillon se base uniquement sur la population aisée de Genève.

Comment l’intelligence s’élabore ?

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2
Q

La description d’une séquence est universelle ou liée à la scolarité :

A

réponse difficile car possible sélection des enfants et familiarité de la tâche pour les écoliers.

Que disent les études CC ??

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3
Q

Rappel : stages cognitifs et sensori-moteur :

A

VOIR DIAPO

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4
Q

Petite enfance et stade sensori-moteur :

A

succession des sous-stades qui se vérifie CC (universalité ; toutes les séquences dans le même ordre), décalage temporels (spécificité culturelle)

impact de certaines composantes du caregiving (stimulation vestibulo-kinésthésiques, sensibilité maternelle (rapide), richesse de l’environnement (possibilité de jouer))

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5
Q
  1. Du stade préopératoire au stade des opérations concrètes :

exemple avec aborigène, conclusion et explication culturelle :

A

Aborigène : respect de la séquentialité pour les épreuves de conservation, décalage apparition stade concret (6-7 ans à Genève mais 10-13 ans chez les aborigènes) Endpoint : plusieurs adultes aborigènes toujours au stade préopératoire cependant : épreuve destinée à mesurer l’égocentrisme préopératoire (difficile pour US mais facile pour aborigène)

Conclusion : décalage horizontale : car non-généralisation du stade des opérations concrètes chez Aborigènes. Donc, cela ne se manifeste pas de la même façon selon l’utilité dans la culture.

Explication culturelle :

  • Aborigènes : pas de commerce, quantité peu importante mais importance de la localisation d’un point d’eau et des routes de chasse. Ce n’est pas pertinent culturellement
  • Occidentaux : importance de compter et utilisation des cartes
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6
Q

vrai ou faux : Niveau de développement pour un domaine dépend de la culture. Le stade est présent mais avec des compétences différentes selon le milieu et besoin.

A

vrai

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7
Q
  1. Le stade des opérations formelles (12 ans) : opération abstraites, hypothèses, raisonnement expérimental et hypothético-déductif, réflexion systématique

exemple avec Côte d’Ivoire :

A

Ce stade est peu présent chez les personnes peu / pas scolairées -» stade est le produit de l’école secondaire (élistique) donc l’Endpoint n’est pas liés à l’intelligence

Côte d’ivoire : niveau ultime = raisonnement global, inductif, symbolique -» attribution d’intelligence (ce sont pas les mêmes comportements en fonction des valeurs culturelles) liée à un souci pour autrui -» non corrélation entre rating parental et test piagétien. Ils n’ont pas la même définition de l’intelligence.

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8
Q

Conclusions du modèle piagétien face aux études CC :

A

résiste relativement bien au premier sous-stade et à la séquentialité respectée (le langage va avoir un impact considérable sur les différences). Décalages liés à l’intérêt adaptatif de l’application d’un raisonnement à l’un ou l’autre domaine. Intérêt d’une approche émique (intra-culturelle). On considère notre test mais différent pour chaque culture.

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9
Q

Décalage et résistance :

Guatemala :

A

il y a moins de stimulation, bébé apathique (hospitalisme),

ethnothéorie maternelle : bébé marche à 18 mois, parle à 36 mois…

Il y a des conséquences développementales durant le stade sensori-moteur (babillage et vocalisation évoluent peu entre 6 et 16 mois, langage signifiant à 2 ans et demi, moins bonne attention et moins bonne performance aux tests de permanence de l’objet. Pas capable de comprendre la permanence de l’objet (retard de 4 mois).

À partir de 15 mois les enfants sortent de leur marasme et exploration spontanée. Lors d’une nouvelle étude de 5 à 12 ans, le retard rattrapé, différence restante sans doute due à la familiarité du test

** la stimulation verbal est observée ailleurs = universelle corrélationnel

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10
Q

Décalage et résistance :

Attention à la familiarité des tests :

A

La familiarité peut être par rapport au principe du testing et au contenu même des tests. Dans une perspective interculturelle, intéressant d’amener les sujets à un même niveau de familiarité

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11
Q

Décalage et résistance :

Étude Venda rural, Venda university, dutch university :

A

familiarité de la tâche avanatage des DU, capacités d’apprentissage égales et différences s’amenuisent entre les groupes. Ainsi, la perfromance n’est pas égal à la compétence. Il faut s’entrainer pour être bon. Les tâches seront plus difficiles si on n’est pas habitué de les faire.

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12
Q

Modèle de la déficience / différence : 2 modèles pour rendre compte des différences intercult :

A
  • Modèle de la déficience : pauvreté -» déprivation culturelle -» déficience individuelle ou sociale. Justification d’intervention, stimulation précoce, éducation compensatoire etc. au risque d’un paternalisme / colonialisme
  • Modèle de la différence : exagération des différences liées à des artéfacts méthodologiques (évaluer en fonction d’un regard biaisé), approche non évaluative et émique des différences +++

NB : dans un monde dominé par une culturel, cette différence peut parfois s’avérer être une déficience

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13
Q

Dépassement dichotomie : deux aspects interreliés :

A

pensées se réalisent à l’extérieur et éléments culturels extérieurs intégrés dans la pensée.

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14
Q

Développement cognitif et culturel :

A

co-évolution phylogénétique (étude de l’évolution de l’espèce) et de la culture -» se retrouve au niveau ontogénétique

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15
Q

Constructivisme bio-culturel :

A

collaboration de la culture et de la maturation biologique dans le développement humain

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16
Q

Nommez les deux modèles pour expliquer les différences cognitives entre cultures :

A
  1. Les styles cognitifs : psychologie éco-culturelle : environnement -» culture -» style cognitive (individus ont différentes type de traitement de l’info.
  2. L’impact des pratiques culturelles : différences culturelles liées à l’intégration de pratiques culturelles spécifiques -» expertise dans certains domaines ex. abaques
17
Q

Style cognitif :

A

type préférentiel de traitement de l’information pour un individu

18
Q

Style cognitif :

Description selon divers continuums :

A

analytic / holistic, indépedant / interdépendant, field independent / feil dependent etc

19
Q

Style cognitif :

Field dependence vs Field independence

A
  • Field dependence : style cognitif de personnes plus influencées par le contexte dans lequel les stimuli et les évenements sont présentés
  • Field independence : exactement le contraire
20
Q

Style cognitif :

Rod and frame test :

A

degré d’erreur est la mesure de feild dependance, 18 populations.

Résultats en faveur de l’hypothèse des styles (avec correspondance continuum I-C).

Individu individuel = dépendant du contexte global et le contraire pour collectivisme.

21
Q

Style cognitif :

Figures imbriquées (asiatique vs us) :

A

sujets asiatiques / euro-US, reconnaissance d’objet difficile pour asiatiques en cas de présentation imbriquée, confirmation par analyse eye-tracking ; asiatique tiennent davantage compte du contexte.

22
Q

Style cognitif :

Procédure d’encodage (US vs chine) :

A

mémorisation de patterns géométriques US / chinois, performance similaire.

Par contre, processus d’encodage différents au départ. Les chinois ont une activation d’aires liées à l’analyse spatiale et aux US se sont les aires liées à l’identification d’objets. Puis utilisation de l’autre stratégie (flexibilité -» complémentarité) puis retour à son mode de traitement préférentiel / par défaut.

23
Q

Style cognitif :

Mémoire autobiographique, réminiscence bump, question de recherche et expérience :

A

mémoire des expériences personnelles et connaissance de soi (car identité liée à l’accumulation des souvenirs sur soi).

  • Réminiscence bump : amnésie infantile, souvenir ++ entre 10 et 30, chute puis augmentation en fonction de la récence.
  • Question de recherche : cette courbe est-elle universelle, ou spécificité culturelle en Occident ?
  • Expérience : retranscription de tous les souvenirs durant 1h, pas d’impact culturel sur la courbe, reminiscence bump similaire + dans les 5 cultures -» hypothèse d’un mécanisme universel (maturation, émondage)
24
Q

Style cognitif :

Contenus autobiographiques (us vs chinois) :

A

les souvenirs sont davantage des thèmes plus personnel (us) tandis que c’est plus historique et social (Chinois), ces souvenirs sont plus spécifiques aux us et les chinois plus généraux. Influence sur l’encodage autobiographique correspondant aux styles cognitifs :

  • Indépendant focus (focus sur l’ind. Individualiste)
  • Dépendent focus (focus sur les relations collectivistes)

Conclusions : succès (70), scepticisme car simpliste et binaire, regain d’intérêt récent, grâce à l’imagerie

25
Impact de la pratique culturelle : Rétention de chiffres en MdT : chez expertise de l’abaque :
activation d’aires liées à la MdT visuo-spatiale et chez les autres : activation d’aires liées à MdT VERABLE
26
Impact de la pratique culturelle : La lecture chez les Vai : tribu de Liberia :
La lecture chez les Vai : tribu de Liberia : intérêt pour l’impact cognitif de l’apprentissage de la lecture. 3 groupes d’enfants (test de compétence métalinguistique) - Lecture Vai (apprentissage par communauté ; + forts pour jeu de description et pour la grammais - Lecture arabe (apprentissage par Coran) ; rappel incrémental (doit répéter et rajoute info) - Lecture en anglais (apprentissage via l’école) ; + forts pour métacognition Peut s’expliquer par les pratiques culturelles respectivement : échange épistolaire, question régulière phrase vai ou non vai, style d’apprentissage du Coran et habitude de se justifier à l’école
27
Pratiques culturelles : conclusions :
différence spécifique en fonction de certaines pratiques culturelles, possibilité de patterns cohérents de pratiques culturelle (cfr thématicié) -» lien entre les expertises -» évoque des styles cognitifs qui ne sont peut-être pas si différent que cela de façon générale mais une collection de petites expertises liés à l’entrainement
28
Conclusion générale sur le lien entre culture et développement cognitif :
des différences cognitives existent, développement piagétien partiellement retrouvé inter-culturellement (mêmes stades qualitatifs, même séquence, décalage +, endpoint différents
29
Les artéfacts culturels :
aspect du monde matériel qui a été modifié au cours de l’histoire et intégré dans des actions à visée humaine. Plus largement produits des sociétés humaines (outils, events schémas, narratif. Légués par les générations précédentes comme solutions pour être au monde
30
Nouveau-né arrive dans un monde _________ préparé, _______ organisent les artéfacts avec lequel l’enfant intéragit -» _______ par l’enfant -» membre compétent. Au niveau cognitif, répertoire d’outils pour _____et ____ ex. orientation avec de l’observation, une boussole ou un gsp, transmission histoire, abaques japonai
culturellement, carriers, intégration, penser, agir
31
Lectures de livres (20 mois) (mène anglaise vs chinoise) :
les mères anglaises utilisent plus les noms communs et regardent les éléments séparément tandis que les mères chinoises utilisent plus de verbes et focalise sur relations entre éléments -» thémacité avec les styles cognitifs