Pathologies du système musculosquelettique affectant le membre supérieur parti 1 - Les tendinopathies et l'épaule Flashcards
tendinopathie articulations les plus touchées
- Tendinopathies toutes articulations confondues : 3e atteinte rhumatologique la plus commune.
Articulations les plus touchées : Épaule, coude, poignet, cheville. - 1ère raison de consultation chez un médecin.
Tendinopathie facteurs de risque
- Surutilisation :
- Microtraumatismes répétés
- Pire si présence de vibration (ex : cloueuse, marteau-piqueur) et avec force (ex : soulever objets lourds)
* Âge : - Prévalence augmente avec l’âge
- Genre :
- Les hommes sont plus à risque que les femmes
- Obésité
- Avec atteinte au niveau des membres inférieurs
- Facteur génétique :
- Histoire familiale
- Lien avec la présence d’affectation systémique comme maladie auto-immune, troubles métabolique, trouble endocrinien et autres pathologies systémiques.
Physiologie du traumatisme tendineux
p8
Charge physiologique <4%, bonne
capacité d’auto-guérison. Entre 4 à 8%
d’étirement, il y a atteinte d’un ou
plusieurs faisceaux. Une surcharge audessus de 8 à 10% rend le tendon à risque
d’une rupture complète . Cela peut quand
même varier en fonction du tendon et de
l’individu
La tendinopathie représente donc l’incapacité du tendon à
- Remodelage constant
- Vieillissement normal
- La tendinopathie représente donc l’incapacité du tendon à s’autoréparer ou à maintenir une matrice de bonne qualité… ce qui est également plus fréquent avec le vieillissement
Tendinopathie pathophysiologie/ causes
- Multifactorielle
- Trauma ou « surutilisation »
- Trauma : Un impact provoque la déchirure partielle des fibres et le tendon n’arrive pas à réparer les fibres lésées
- Surutilisation : Les forces de tensions dépassent les capacités physiques du tissu tendineux amenant des micro-déchirures progressivement dans le temps → dégénération des fibres
- Biomécanique inadéquate :
- Augmente la tension sur les fibres ( ex : travailler continuellement les bras au-dessus de la tête ou dans des endroits exigus comme l’arrière d’une toilette…)
- Prise de médicament :
- Certains médicaments pourraient rendre les tendons plus faibles.
- Fluoroquinolone (antibiotique)
- Statine (hypolipidémiant – Crestor)
Définir un tendon sain
- Faisceau ordonné et parallèle de fibres de
collagène de type I majoritairement - Pas de matrice évidente
- Ténocytes peu apparents et peu actifs
- Peu de vascularisation
- Pas besoin de beaucoup de nourriture vu
condition stable +++
Définir une tendinopathie comparer au tendon sain
- Fibres de collagène différentes (type III)
- Fibres discontinues et désorganisées
- Augmentation de la matrice et
changement de consistance - Ténocytes hypertrophiés et peu compétents
- Néovascularisation
- nouveau vaisseaux sanguins + augmentation des cellules fibroblastique, moins stables et +
vulnérables)
Tendinopathie présentation clinique
- Douleur au début de l’activité ou après :
- Souvent pas de douleur pendant l’activité
- Selon la gravité
- La douleur peut devenir chronique et en tout temps
- Douleur à la palpation :
- Insertion du tendon
- Certains tendons moins proéminents demeurent difficiles à palper.
- Fibrose, épaississement, crépitement (souvent au niveau de la couche externe du tendon ou de la gaine)
- Œdème
- Douleur à la mise en tension :
- Étirement ou contraction :
- ↓ amplitude articulaire
- ↓ « Force »
Tendinopathie investigations
- Examen clinique généralement suffisant pour établir le diagnostic. La réponse au traitement sera également un bon indicateur.
- Échographie ou imagerie par résonance magnétique (IRM) parfois utile
** surtout si suspicion de déchirure (ex : épaule)* - Radiographie
- ostéophytes, ostéochondroses, calcifications
Tendinopathie traitement
- Repos …. relatif
- De façon générale, pas d’immobilisation des structures douloureuses
- Cesser les activités qui provoquent de la douleur, demeurer dans des arcs de mouvements sous le seuil de la douleur.
- Cesser activités exigeant des mouvements répétitifs
- Il faut d’abord diminuer les douleurs pour ensuite reprendre graduellement les activités * Court arrêt de travail ou cesser loisirs qui provoquent les douleurs (ex : tennis, golf, baseball, course)
- Glace
- Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS)
- Cortisone
- Chirurgie :
- Le plus souvent si rupture tendineuse complète
- ex : coiffe des rotateurs, tendon du biceps, tendon d’Achille, etc.
- Après échec du traitement conservateur
- Dépend de plusieurs facteurs dont l’impact fonctionnel de l’atteinte
Tendinopathie traitement en réadaptation (but)
- Conserver les amplitudes articulaires actives et passives
- Correction biomécanique
- Renforcement :
- Excentrique
- Élongation contrôlée / après la phase aigue et lorsque mouvements passifs non douloureux
- Forces de tension nécessaires pour une réparation et un remodelage adéquat
- Augmentation graduelle dans le temps
- Orthèse (soutien / repos):
- Exemple bracelet épicondylien, orthèse souple de support ou chevillière
- Thérapie par ondes de choc (Shockwave)
- Onde de choc reproduit le bris de tendon dans le but de stimuler la guérison, rompre de possible adhérence et défaire du tissu cicatriciel inapproprié
Tendinopathie pronostic quand bon pas bon ?
- Si traitée de façon précoce :
- Quelques semaines
- Plus la prise en charge est rapide meilleur est le pronostic
- Tendinose « chronique » :
- Quelques mois
- Pronostic demeure très bon
Épidémiologie des troubles douloureux à l’épaule
fréquent
- Problème fréquent : 3ième motif de consultation pour une affection du SMS (1= lombalgie; 2=cervicalgie)
- Incidence annuelle 11,2/1000
- Prévalence jusqu’à 20 % dans la population0
Les troubles douloureux à l’épaule facteurs de risque
- Femme
- Âge
- Type de travail : manuel, position bras/tronc, vibration, transport de charges, mouvements répétitifs
- Stress et insatisfaction au travail
épaule : principales atteintes des tissus mous
tableau page 17
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
représente combien de % des consultations à l’épaule
- Représente entre 44 et 60% des motifs de consultation
pour douleur épaule
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
accrochage ou compression de qu’elle strucuture
- Accrochage ou compression des structures
anatomiques comprises dans l’espace sous-acromial
–Sous le ligament coraco-acromial : coiffe des rotateurs
(subscapulaire, infra et supra épineux, petit rond), tête
humérale, tubercule majeur et mineur, bourse sous- acromial)
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
peut être accompagner de
Peut être accompagné d’une tendinopathie de la coiffe
des rotateurs et d’une bursite sous-acromiale
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
facteurs de risque
- Travail en élévation du membre supérieur: > 60⁰ flexion ou abduction à l’épaule
- Mouvements répétitifs
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Pathophysiologie
- Espace sous-acromial (ESA) 10-15 mm au repos.
- ↓ de l’espace avec l’élévation du bras :
- Flexion et abduction.
- Surtout entre 60˚- 120˚.
- Accrochage ou compression des structures anatomiques comprises dans l’espace
sous-acromial.
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
nommer les deux classification les décrires (distinguez)
- Abutement primaire:
- Extrinsèque : Douleurs et lésions causées par conflit entre tendons de la coiffe et les structures sous- acromiales (acromion, ligament coraco-acromial, bourse, tête humérale).
- Intrinsèque : Affection localisée au tendon → Tendinopathie.
- Abutement secondaire :
- Secondaire à instabilité de l’épaule et/ou faiblesse musculaire.
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Abutement primaire extrinsèque savoir quest-ce qui accroche mais pas nécessairement distinguer les trois
- Abutement antéro-supérieur :
- Accrochage des tendons contre la surface inférieure de l’acromion et ligament
coraco-acromial. - Forme de l’acromion : I = Plat / II = Courbé / III = Crochu
- 73% des cas de déchirure de coiffe présente un type III
- Abutement postéro-supérieur:
- Accrochage entre tendons, rebord post cavité glénoïde et labrum postérieur
- Abutement antéro-médial :
- Diminution de l’espace entre processus coracoïde, tendons et tête humérale
(tubercule mineure)
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
abutement primaire intrinsèque touche quoi et cette atteinte à quelle impact
Atteinte des muscles de la coiffe des rotateurs :
Perte de force dans l’élévation du bras
Fatigabilité dans les mouvements à l’épaule
Perte de stabilité dynamique
Subluxation articulaire
ya beaucoup dinfo juste sur la coiffe page 21-24
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Présentation clinique Abutement primaire
- présentation clinique
- Douleur type mécanique :
- ↑ avec l’élévation du bras
- Arc de mouvement douloureux
- Pas de limitation franche d’amplitude articulaire
- ↓ force particulièrement en élévation du bras
- Douleur à la mise en tension des muscles de la coiffe
- Décollement de la scapula
- perte de stabilité dynamique dans le rythme scapulo-huméral
- Atrophie possible
- Douleur = perte de force + perte du rythme scapulo-huméral = fonte musculaire possible
- Sensation d’accrochage dans l’arc de mouvement entre 45˚ et 120˚
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Présentation clinique Abutement primaire
investigations
Diagnostic clinique +++
* Médecin mais aussi physio ++
* Mouvements provoquant de la douleur:
* Fin de mouvement abduction surtout
si en rotation médiale ou latéral
* **Faiblesse musculaire **:
* Supra-épineux :
* Abduction résistée avec l’épaule en rotation médiale dans le plan de la scapula (pouce vers le bas)
* Infra-épineux et petit rond :
* Bras le long du corps, mouvement résisté en rotation latérale
* Subscapulaire :
* Placer le dos de la main dans le bas du dos et tenter de décoller la main
Au besoin
- Radiographie :
- Alignement structure (positionnement de la tête humérale)
- Forme de l’acromion
- Changement dégénératif, calcification
- Échographie :
- Intégrité des tissus mous
- Image peut être dynamique
* IRM : - Examen de choix
- Visualisation des tendons, muscles, ligaments, bourses.
- Aide au diagnostique différentiel
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Présentation clinique Abutement primaire
traitement (but des traitements)
1ière Question : Quelles sont les structures touchées et quelle est l’importance de l’atteinte ?
- Phase aigue :
- But : Diminuer la douleur et l’inflammation.
- Modalités : Repos, médication, glace, etc.
- Par la suite :
- But :
- Améliorer / conserver les amplitudes articulaires
- Améliorer le contrôle de la scapula et le rythme scapulo-huméral
- Augmenter la force des muscles de la coiffe des rotateurs
- Modalités :
- Exercices adaptés et progressifs selon l’évolution
- Finalement :
- But :
- Améliorer la vitesse de réaction, la puissance et les facultés proprioceptives de l’ensemble du membre supérieur
permettant le retour au travail et aux loisirs habituels - Modalités :
- Exercices adaptés et progressifs selon l’évolution
- Si échec du traitement conservateur, possibilité de chirurgie
- Acromioplastie +/- réparation de la coiffe des rotateurs
Rythme scapulo-huméral
c’est quoi cela le mouvement
- Mouvement combiné de l’humérus et de la scapula permettant un
mouvement optimal à l’épaule. - Lorsque sain, chaque muscle fait son travail et se retrouve optimisé par le
travail des autres muscles (ex : si la coiffe des rotateurs maintient bien la tête
humérale, cela rend le deltoïde plus fort) - Il faut voir ça un peu comme une danse… Si le mouvement des 2 structures
n’est pas parfaitement coordonné, ça peut finir par faire mal et accrocher – comme lorsqu’on se marche sur les pieds ;) (En vérité, on parle plus de 4
structures avec la clavicule et la cage thoracique !).
vidéo page 28 : https://www.youtube.com/watch?v=rpzBGlOEW4E
Rupture de la coiffe des rotateurs
touche quoi (muscle) et sa arrive pour
- Déchirure tendineuse de la coiffe
- Peut toucher un ou plusieurs muscles (supra-épineux ++)
- Traumatique
- Exemple : accident de voiture avec impact de la ceinture à l’épaule, chute avec bras en flexion
- Surutilisation:
- Tendinopathie
- Syndrome d’abutement de l’épaule
Rupture de la coiffe des rotateurs
classification
- Côté articulaire (souvent a environ 1 cm de l’insertion au niveau de l’humérus) ou côté acromial
- Transfixiante : Traverse le tendon au complet (peut former une sorte de trou au centre du tendon)
Rupture de la coiffe des rotateurs
rétraction de quoi
- Rétraction du tendon :
- Au niveau de la partie reliée au muscle si rupture complète
Rupture de la coiffe des rotateurs
Épidémiologie et Pathophysiologie
- Plus fréquente chez les 50 ans et plus
- Prévalence augmente avec l’âge
- Étiologie multifactorielle
Rupture de la coiffe des rotateurs
facteurs contributifs probables
Insuffisance vasculaire
* Syndrome abutement de l’épaule (SAE)
* Instabilité gléno-humérale
* Trauma
* Variabilité anatomique
Rupture de la coiffe des rotateurs
Pathophysiologie
- Insuffisance vasculaire :
- Vascularisation des 2 côtés : Ventre musculaire + insertion osseuse
- Vascularisation pauvre mais présente
- Point de rencontre des 2 systèmes :
- Les 2 systèmes de vascularisation créent une zone centrale moins vascularisée
- Cette zone se situe à environ 1 cm de l’insertion du tendon au niveau de l’humérus = zone de
rupture courante - SAE :
- Forme de l’acromion
- Ostéophytes et irrégularité de l’arche
- Ossification de l’arche
- Surface rugueuse du ligament coraco-acromial
- Débalancement musculaire et raideur articulaire :
- Les tendons de la coiffe deviennent de plus en plus des élévateurs de l’épaule plutôt que des
stabilisateurs, cela a pour effet d’augmenter l’accrochage et d’augmenter la dégénérescence des tendons - Instabilité gléno-humérale:
- Historique de dislocation antérieure traumatique
- Déchirure labrum supérieur (traumatique)
- Stress intense sur les structures musculaires = migration tête
humérale
Rupture de la coiffe des rotateurs
Présentation clinique (cause)
- Donc, il peut y avoir plusieurs causes différentes, mais la présentation
demeure idem - Historique de trauma ou douleur progressive :
- Chute, coup à l’épaule
- Processus dégénératif allant de la tendinose → déchirure partielle → atteinte
chronique irréversible. - Peut être difficile à faire la différence entre le SAE + tendinopathie vs rupture
de la coiffe
Rupture de la coiffe des rotateurs
Typiquement le patient présentera une incapacité importante :
- Douleur à la mobilisation
- ↓ Amplitudes articulaires actives
- ↓ Force importante
Rupture de la coiffe des rotateurs
investigations
Examen physique et examens complémentaires idem à la diapositive 27 sur la tendinopathie de la coiffe des rotateurs
1ière Question : Quelles sont les structures touchées et quelle est l’importance de l’atteinte ?
* Phase aigue :
* But : Diminuer la douleur et l’inflammation.
* Modalités : Repos, médication, glace, etc.
* Par la suite :
* But :
* Améliorer / conserver les amplitudes articulaires
* Améliorer le contrôle de la scapula et le rythme scapulo-huméral
* Augmenter la force des muscles de la coiffe des rotateurs
* Modalités :
* Exercices adaptés et progressifs selon l’évolution
* Finalement :
* But :
* Améliorer la vitesse de réaction, la puissance et les facultés proprioceptives de l’ensemble du membre supérieur
permettant le retour au travail et aux loisirs habituels
* Modalités :
* Exercices adaptés et progressifs selon l’évolution
* Si échec du traitement conservateur, possibilité de chirurgie
* Acromioplastie +/- réparation de la coiffe des rotateurs
Rupture de la coiffe des rotateurs
traitement
facteurs inlfuencant le traitement
- Structure de la coiffe des rotateurs
- Symptômes
- Âge
- Condition de santé
- Occupation et niveau d’activité
- Rétraction tendineuse
Rupture de la coiffe des rotateurs
traitement conservateur
- Pas pour jeune patient avec rupture traumatique
- Enseignement au patient
- sur pathologie et récupération partielle possible
- S’assurer que le patient a des attentes réalistes
- On peut conserver son autonomie et une belle qualité de vie même avec une déchirure de la coiffe
- Adaptation des activités et de l’environnement
- Garder les objets courants à porter de main
- Aides techniques (habillage, hygiène, etc.)
- Médication
- Contrôle de la douleur
- Ex : AINS
- Modalités antalgiques
- TENS, glace, chaleur
- Exercices :
- Correction biomécanique dans le but de solliciter le plus possible l’ensemble des muscles fonctionnels (ex : subscapulaire, deltoïde
- Exercices passifs / actifs assistés / actifs
- Renforcement
- Thérapie manuelle
Rupture de la coiffe des rotateurs
traitement
- Chirurgie :
- Réparation de la coiffe
- Peut être fait par arthroscopie
- Réadaptation post-opératoire est très importante
- Reprise graduelle du mouvement
Capsulite rétractile
définir
- Il s’agit d’une fibrose progressive de la capsule articulaire gléno-humérale amenant une
diminution significative des amplitudes articulaires actives et passives. Le patient
présente alors de la douleur et une incapacité importante. - Épaule gelée (frozen shoulder) :
- La mobilité est ↓ autant passivement qu’activement
- La rotation latérale est habituellement le premier mouvement touché
Capsulite rétractile
épidémiologie (prévalence)
- Prévalence d’environ 2% de la population générale
- Prévalence plus élevée, jusqu’à 10 à 12% chez la population diabétique
- Cas bilatéraux observés dans 6 à 17% des cas
- Peut toucher autant le membre supérieur dominant que non-dominant
Capsulite rétractile les trois catégories (primaire,secondaire,tertiaire) survienent quand
Primaire (idiopathique) : survient n’importe
quand sans raison
* Primaire =
Pas de trauma
Pas d’arthrose
Pas de PAR
Pas d’AVC
Secondaire (maladie connue) : peut survenir
n’importe quand, mais dans
une population plus à risque
Tertiaire (post fracture/ chirurgie) : survient après une fracture de l’humérus ou post
chirurgie à l’épaule
Capsulite rétractile présentation clinique
La présentation est la même peut importe la cause
capsulite primaire systémique
Diabète
Hypothyroïdie
Hyperthyroïdie
Hypoadrénalism
capsulite secondaire extrinsèque
M. cardio-pulmonaire
M. Cérébrovasculaire
Parkinson
capsulite tertiaire intrinsèque
Tendinose coiffe / LPB
Rupture coiffe
Arthrose
Capsulite rétractile
Pathophysiologie
- Articulation gléno-humérale permet un grand éventail de mouvements→ Nécessite un
volume articulaire important. - De 1/3 à 1/4 de la tête humérale est en contact avec la cavité glénoïde lors du mouvement
→ Nécessite une stabilisation importante par les tissus mous dont la capsule articulaire et
les ligaments gléno-huméraux.
il y a de linfla
Capsulite rétractile =
- Raideur des tissus capsulaires + diminution de la quantité de liquide synovial = Diminution du
volume articulaire. - Les fibres se rétractent les unes sur les autres = perte d’élasticité = perte de capacité à bouger.
- Comme c’est la capsule qui est touchée, le mouvement est limité autant passivement qu’activement
- Affaiblissement du complexe gléno-huméral inférieur.
- Changement fibrotique / Inflammation chronique / prolifération fibroblastique
- Augmentation du nombre de fibroblastes + surproduction de collagène de type III + présence de cellules inflammatoire – cytokine.
Capsulite rétractile nommer les 4 phases
Phase 1 : phase pré-rétractile
Phase 2 : Phase rétractile - première partie
Phase 3 : Phase rétractile - deuxième partie
Phase 4 : Phase régressive
Capsulite rétractile Décrire phase 1 : phase pré-rétractile
- Douleur aux mouvements actifs ET passifs
- Diminution graduelle du mouvement (surtout au
niveau de la rotation latérale), mais demeure peu
significative - Douleur « agaçante » au repos, intense en fin de
mouvement - Durée de la phase environ 3 mois
Capsulite rétractile 2 phase rétractile - première partie
- C’est la pire phase de la maladie
- Diminution importante des amplitudes articulaires
actives et passives due à une contracture capsulaire
importante - Douleur importante aux mouvements mais aussi la
nuit et au repos - Sensation de fin de mouvement rigide (impression
que l’articulation est bloquée) - Cette phase peut durer plusieurs mois
Capsulite rétractile phase 3 phase rétractile - deuxième partie
- La contracture capsulaire s’accentue avec une
perte de mouvement plus marquée - Diminution graduelle des douleurs
Capsulite rétractile phase 4 phase régressive
- Résolution graduelle des symptômes
- Diminution significative des douleurs
- Augmentation graduelle de la mobilité
- remodelage capsulaire
- peut prendre plusieurs mois
Capsulite rétractile investigation
- Le diagnostic repose essentiellement sur l’examen physique
- Radiographie et IRM :
- Évaluation de l’espace gléno-huméral
- Évaluation de l’intégrité des structures
- Recherche de causes primaires : fracture, rupture de la coiffe, calcification)
- Arthrographie et distension articulaire :
- Injection d’un produit de contraste afin d’établir la gravité de la rétraction
- Le volume normal pouvant être contenu dans la capsule articulaire est d’environ 13
ml. Une épaule en capsulite « tolère » habituellement moins de 10 ml. - Intervention utilisée également comme traitement (infiltration d’anesthésiques et/ou
corticoïdes) - Aide au diagnostic différentiel (arthrose gléno-humérale, SAE, tendinopathie, etc.)
Capsulite rétractile traitement conservateur
- But du traitement :
- Soulager les douleurs
- Améliorer / maintenir les amplitudes articulaires
- Médication orale:
- AINS, Analgésie
- Corticostéroïdes oraux
- La médication sert essentiellement à favoriser la réalisation des exercices. Elle n’a pas d’effet sur la
maladie en tant que tel. - Infiltrations ou distensions capsulaires:
- Sous fluoroscopie
- Pour s’assurer de l’emplacement optimal de l’infiltration
- Corticostéroïdes
- Pour diminuer les douleurs
- Réadaptation:
- Programme d’exercices actifs et auto-passifs
- Étirement de la capsule raccourcie
- Mobilisations passives ou thérapie manuelle
- Adaptation des activités significatives
- Cas plus sévère = réadaptation + longue … adaptation environnement, travail, loisirs…
Capsulite rétractile traitement chirurgical
- Mobilisations passives sous anesthésie (arthrolyse) :
- On procède à une anesthésie régionale où tout le membre supérieur est anesthésié… comme pour une
chirurgie… On essaie donc d’étirer les fibres capsulaires en bougeant l’articulation, sans douleur pour le
patient . - Demeure assez rare comme intervention. S’il y a une atteinte des tendons, ça pourrait nuire à la
guérison. - On ne peut le faire avec de l’ostéoporose en raison du risque de fracture .
- Bonne efficacité selon la littérature en termes de gain de mobilité, de fonction et diminution globale des
douleurs. - Contre-indications : Tendinopathie/rupture de la coiffe des rotateurs ; diabète insulino-dépendant ; ostéopénie/ostéoporose.
- Arthroscopie (pas très utilisé) :
- Bonne option si échec ou contre-indication à l’arthrolyse.
- Permet un plus grand contrôle sur la relâche articulaire.
- Demeure plus invasif au niveau de l’épaule.
- Peu utilisé comme modalités.
- Efficace selon la littérature
Capsulite rétractile récupération et pronostic (bon pas bon)
- La beauté de la capsulite c’est qu’il y a une phase régressive avec diminution des douleurs et retour de la mobilité… Pour une raison inconnue, les tissus se
relâchent graduellement ! - Toutefois, le patient peut demeurer avec des limitations, le plus souvent une perte de mobilité (jusqu’à 40% des cas selon la littérature )
- Seulement 10% des cas demeureront avec des limitations fonctionnelles significatives.
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale définir
- Incapacité à maintenir la tête humérale centrée dans la cavité glénoïde lors de mouvements : Allant de la subluxation à la luxation franche
- Articulation la plus mobile du corps… et la moins stable ! : * La plus à risque d’instabilité
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale Classification instabilité gléno-humérale
- Traumatique ou atraumatique
- Atraumatique : Présence d’hyperlaxité ligamentaire
- Traumatique :L’épaule demeure instable suite un premier épisode traumatique de luxation
- L’instabilité peut être : antérieure, postérieure, inférieur ou supérieur.
- Unidirectionnelle, bidirectionnelle ou multidirectionnelle.
- L’instabilité _____ traumatique (86%) et ______ sont les plus communes :
- L’instabilité antérieure traumatique (86%) et atraumatique sont les plus communes : Il y a clairement une plus grande faiblesse en antérieur. Le plus souvent (86% des cas) il y a une instabilité à l’épaule résultant d’un premier épisode de luxation qui n’a pas guéri adéquatement.
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale
- Luxation de l’épaule et instabilité :
- Incidence annuelle 8 -24 / 100 000
- Plus fréquent chez les jeunes de 18 à 25 ans
- Moins fréquent après 40 ans
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale
Pathophysiologie
Instabilité antérieure traumatique
* Le trauma initial de luxation est souvent
une chute avec abduction et rotation
latérale du membre supérieur ou un
coup en postérieur.
* Trauma initial amène une lésion au
niveau des éléments stabilisateurs
statiques dont la guérison incomplète
est à l’origine des récidives.
* Lésion de Bankart
* Bris de la glénoïde antérieure et de la capsule
antérieure
* Stabilité de l’épaule compromise
* Fracture de Hills-Sachs
* Encoche au niveau de la tête humérale
* Plus le patient est jeune, plus le risque
de récidive est élevé.
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale
Présentation clinique
- 1er épisode traumatique :
- Histoire de chute, blessures sportives ou accident de travail.
- Typiquement avec le bras en abduction et rotation latérale.
- Douleur et incapacités importantes
- Déformation
- ↓ Amplitudes articulaires
- Spasmes
- Signes neurologiques et vasculaires
- Nerf axillaire ou atteinte du plexus brachial
- Spasmes et signes neuro-vasculaires à surveiller régulièrement après le trauma et après
la réduction de la luxation. Si atteinte, situation plus urgente (pour éviter hématome,
déficit vasculaire, atteinte nerveuse) - Si luxation récidivante :
- Répétition d’épisodes de luxation de l’épaule (peut être luxation complète ou
seulement une subluxation – donc pas toujours de déformation visible) - Antécédent de luxation à l’épaule atteinte.
- Invalidant puisque peut survenir à tout moment (ex : en voulant s’attacher en voiture,
en lançant une balle, en vélo sur surface inégale, en enfilant un chandail , un manteau
ou un soutien-gorge). - A chaque subluxation ou luxation, il y a un risque d’atteinte nerveuse ou vasculaire +
risque plus élevé d’arthrose précoce. - Après le deuxième épisode de subluxation/luxation, le risque d’un nouvel épisode
grimpe à plus de 80 %
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale
investigations
- Examen physique / Manœuvre d’instabilité
- Histoire traumatisme s’il y a lieu
- Historique des mouvements qui crée l’instabilité
- Test / manœuvre d’instabilité
- degré d’instabilité, direction de l’instabilité, etc.
- Radiographie :
- Position de la tête humérale par rapport à la cavité glénoïde
- Présence de fracture
- IRM ou arthro-IRM
- Permet d’explorer les atteintes du bourrelet glénoïdien et de l’ensemble des ligaments
afin de voir la présence de déchirures.
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale investigations
- Examen physique / Manœuvre d’instabilité
- Histoire traumatisme s’il y a lieu
- Historique des mouvements qui crée l’instabilité
- Test / manœuvre d’instabilité
- degré d’instabilité, direction de l’instabilité, etc.
- Radiographie :
- Position de la tête humérale par rapport à la cavité glénoïde
- Présence de fracture
- IRM ou arthro-IRM
- Permet d’explorer les atteintes du bourrelet glénoïdien et de l’ensemble des ligaments
afin de voir la présence de déchirures.
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale
traitement
- Le premier épisode de luxation est souvent très douloureux et nécessite souvent un acte par autrui pour la réduction fermée.
- Habituellement suivi d’une période d’immobilisation de 4 à 6 semaines par attelle thoraco-brachiale.
- Traitement de la douleur par médication.
-
La réadaptation d’un premier épisode de luxation vise à prévenir la
récidive : - Amélioration des amplitudes articulaire et de la force.
- Rétablir une bonne biomécanique du rythme scapulo-huméral et du contrôle
moteur - Chirurgie :
- Habituellement chez instabilité avec luxation récidivante après échec d’un
traitement conservateur. - But de la chirurgie :
- Stabiliser l’épaule en réduisant le volume capsulaire + plicature capsulaire
inférieur. - Chirurgie par voie traditionnelle ouverte ou arthroscopie
- Taux de réussite élevé (moins de 10% de luxation récidivante post chirurgie).
- Période de réadaptation post chirurgie
- Habituellement un minimum de 3 mois avant le retour aux sports.
Fracture de l’humérus
fréquent endroit les plus communs combiné à quoi
- 5% de toutes les fractures
- Chute sur l’épaule ou le bras au
dessus de la tête - Les plus communes :
- Tubercule majeur
- Col chirurgical
- Tubercule mineur
- Diaphyse humérale
- Peut être combiné à une luxation,
une rupture de la coiffe des
rotateurs et à une atteinte nerf
radial
Fracture de l’humrérus
traitement
- Fracture non-déplacée :
- Immobilisation :
- Attelle thoraco-brachiale
- Orthèse Humérale
- Principe de Sarmiento (1977). La stabilisation de la fracture se fait grâce aux forces de compression des tissus mous (voir dans capsule)
- Fracture déplacée ou instable :
- Réduction ouverte par fixation interne (ROFI):
- Plaque et vis le plus souvent
- Réadaptation :
- Mobilisation graduelle à l’épaule et au coude
- Traitement des autres atteintes (ex : nerf radial)
- Reprise graduelle des activités