Pathologie adolescent Flashcards
Régime - définition
Modification intentionnelle et souvent temporaire des
habitudes alimentaires pour perdre du poids
Pyramide du TCA
Désire perte de poids → début d’une diète → succès de la diète → diète excessive → début trouble alimentaire → TCA
Alimentation désordonnée - définition
- Recours à des comportements malsains pour perdre du
poids, sans toutefois répondre aux critères diagnostiques
d’un trouble de la conduite alimentaire.
Alimentation désordonnée - type de conduite
– Régime miracle, jeûne, sauter des repas: 22 à 46%
– Autovomissements: 5 à 12%
– Prise de laxatif: 1 à 4%
– Fumer pour contrôler son poids: 12-18 %
Pourquoi l’adolescence est une période propice à l’apparition d’un trouble alimentaire?
- Acceptation changements pubertaires
- Facilement influençables: les pairs, les médias, la mode
- Faible auto-critique, sentiment invulnérabilité
Épidémio - Trouble de la conduite alimentaire chez adolescent
- Concerne ad 5% des adolescents
- Sex Ratio: 10 filles pour 1 garçon
- Incidence en hausse au cours des 2 dernières décennies
- Morbidité et risque vital à court et moyen terme
Nombreux facteurs favorisants: Trouble de la conduite alimentaire chez adolescent
- Prédisposition génétique
- ATCD abus sexuel
- Faible estime de soi
- Distorsion image corporelle
- Insatisfaction de son image
corporelle - Pratique sport relié au poids (ex: danse de ballet)
- Maladie chronique (ex: diabète)
Trouble de la conduite alimentaire - types?
- Anorexie nerveuse
- Boulimie nerveuse
- Hyperphagie simple («Binge eating disorders»)
- Trouble de alimentation sélective et évitante (ARFID)
Anorexie nerveuse - caractéristiques
- Réduction des apports énergétiques par rapport aux
besoins physiologiques, entrainant un poids
significativement insuffisant - Peur intense de prendre du poids
- Distorsion du schéma corporel,
Anorexie nerveuse - Types
- Restrictif
- Hyperphagie/purge
Boulimie nerveuse
- Épisodes répétés d’hyperphagie
- Comportements compensateurs inappropriés (vomissements,
laxatifs,…) pour prévenir la prise de poids. - 1 x/sem pour 3 mois
- Estime de soi influencée par l’apparence
Épisodes répétés d’hyperphagie
• Importante prise d’alimentation pendant une courte période (ex: moins de
2 heures)
• Sentiment de perte de contrôle durant l’épisode d’hyperphagie.
Hyperphagie simple (Binge eating disorder)
= Les épisodes d’hyperphagie sont associés à 3 ou plus:
- Manger beaucoup plus rapidement que la normale
- Manger jusqu’à se sentir inconfortablement plein
- Manger de grandes quantités de nourriture sans ressentir la faim physiquement
- Manger seul parce qu’on se sent gêné par la quantité de nourriture que l’on absorbe
- Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir trop mangé.
= Épisode hyperphagie surviennent au moins 1x/semaine pour 3 mois
ARFID - définition
Trouble d’évitement/ou et de restriction alimentation (manque d’intérêt pour la nourriture et l’alimentation/ aversion alimentaire basée sur caractéristiques sensorielles nourritures);
ARFID - acronyme
Avoidant/Restrictive Food Intake Disorder = Trouble de l’alimentation sélective et évitante
ARFID - manifestation
Se manifeste par incapacité de rencontrer besoins nutritionnels et:
– Perte de poids ou prise de poids insuffisante
– Dénutrition significative
– Dépendance à supplément alimentaire
– Atteinte fonctionnement psychosocial
ARFID vs anorexie/boulimie
Absence de distorsion schéma corporel
Adaptation de notre organisme à une carence nutritionnelle sévère
- Baisse des apports en hydrates de carbone: métabolite pour cerveau
- ↓ insuline, ↑ glucagon
- Glycogène –> glucose
- Néoglucogénèse
- Cétogénèse
Effet de l’anorexie sur le corps
- Cerveau
- Cheveux: mince/fragile
- Coeur: ↓ TA, ↓ FC, insuffisance
- Sang: anémie
- Muscle: faible, ostéoporose, fracture, articulation enflée
- Rein: insuffisance, lithiase
- Électrolyte: ↓ K, Mg, Na
- Intestin: constipation, ballonnement
- Hormone: aménorrhée
- Peau: ecchymose facile, sèche, poils sur le corps, froid rapidement, peau jaune, ongle fragile
Quelle est la complication redouté lors de carence nutritionnelle?
Syndrome de réalimentation
Complications cardiaque d’un trouble alimentaire
- TA < 90/60
- HTO (hypovolémie)
- Bradycardie (<50 bpm)
- Arythmie - ↑ QTc et hypoK
Les troubles électrolytiques
d’un trouble alimentaire
- Hyponatrémie: polydipsie
- Hypokaliémie: Vo, laxatif
- Hypophosphorémie relative:
Les comportements compensateurs TCA
– Vomissements
– Usage de laxatifs / coupe-faim / diurétiques
– Rages de bouffe , hyperphagie (binge)
– Exercice physique:
Autres signes associés: TCA
– Aménorrhée / irrégularités menstruelles / flux menstruel diminué
– La frilosité, la constipation
– Symptômes anxieux, symptômes dépressifs
– Difficultés de sommeil
Effet TCA sur l’école
Baisse de concentration, difficultés scolaires
Signe de Russel
Abrasion et/ou un érythème des jointures et du dos de la main observable chez une personne qui se fait vomir fréquemment en stimulant son réflexe pharyngé (réflexe nauséeux) à l’aide de sa main ou de ses doigt
Escarre
Duvet très fin qui couvre tout le corps du fœtus, particulièrement au niveau des épaules, du dos et des tempes, et à l’exception des paumes des mains et de la plante des pieds
Effet du VO sur l’E/P
- hypertrophie des glandes salivaires
- pétéchies voile du palais,
- Érosions dentaires
Ostéodensitométrie: TCA
en cas aménorrhée prolongée (plus de 1 an)
Critères d’hospitalisation: TCA
Malnutrition sévère (P< 75% poids moyen)
Déshydratation
Troubles électrolytique
Trouble du rythme
Instabilité hémo-dynamique:
Arrêt de croissance ou de développement
Échec traitement ambulatoire
Refus d’alimentation
Rage de bouffe ± vomissements
Signes cliniques de malnutrition
Urgence psychiatrique / co-morbidité sévère
Instabilité hémo-dynamique
– Bradycardie sévère (< 50/min le jour, <45/min la nuit)
– Hypotension < 90/50
– Hypothermie (<96°F ou 36°C)
– Orthostatisme: majoration >20 batt/min ou baisse PA >10 mmHg
Prise en charge trouble alimentaire: hospitalisation en pédiatrie
– Instabilité hémodynamique – Évaluation condition physique précaire – Dénutrition sévère – Troubles ioniques – Vomissements
Prise en charge trouble alimentaire: hospitalisation en pédopsychiatrie
– Transfert de l’unité de pédiatrie, après phase initiale de réalimentation – TCA avec envahissement de la pensée ++ – Comorbidité psychiatrique – Incapacité encadrement à domicile – Épuisement parental – Prise en charge en vue d’une hospitalisation à domicile
Les séquelles à long terme: physique
– Ostéoporose
– Séquelles cognitives
– Séquelles gynéco-obstétricales
Les séquelles à long terme: psychiatriques:
– Trouble anxieux
– Dépression majeure
– Trouble obsessionnel compulsif
Consommation récréative
Usage d’une substance
de manière socialement acceptable
Consommation abusive
Usage d’une substance au-
delà de la norme
Consommation: Expérimentation
pour essayer, le plus souvent avec amis
Consommation occasionnelle
moins d’une fois par mois
Consommation régulière
la fin de semaine, 1-2 fois par
semaine (pas tous les jours)
Consommation quotidienne
consommation régulière faisant
partie de son mode de vie
Dépendance: Physique
- Adaptation physiologique à une substance (=tolérance)
- Baisse de l’administration de cette substance entraîne un syndrome de sevrage
Dépendance: Psychologique
L’arrêt ou la réduction brutale d’une substance entraîne
des réactions psychologiques (émotionnelles). Besoin
intense de reprendre la substance
Tolérance
besoin de doses croissantes pour éprouver le même effet.
Âge moyen d’initiation à la cigarette
13,3 ans
Facteurs influençant l’initiation et maintient usage du tabac:
– Démographiques et génétiques
– Environnement social: parents, amis, professeurs
– Facteur personnel: estime de soi, rendement scolaire, efficacité personnel, avantages et inconvénients perçus de la
consommation
– Marketing des produits du tabac et normes entourant son usage
Dépendance à la nicotine
– S’installe sur 2 ans, après moins de 100 cigarettes
– Peut se développer avant une prise quotidienne
Âge moyen d’initiation à l’alcool
12.8 ans
Drogues dépresseurs du SNC
- GHB
- Opiacés
- Tranquillisants
Drogues stimulantes du SNC
- Amphétamines (speed, Ecstasy)
- Cocaïne
- Cathinones (sels de bain)
Drogues perturbatrices du SNC
- Cannabis
- PCP
- Champignons
- LSD
- Salvia
- Cathinones (sels de bain)
Les amphétamines - effets systémiques recherchés
– Libération de dopamine, catécholamines et sérotonine
– Confiance en soi, stimulant puissant, euphorie…
Les amphétamines - Autres noms
speed, billy, bennies, co-pilots)
Les amphétamines - Intoxication
– HTA, tachycardie, agitation, trouble du sommeil
– Importante toxicité: contaminé par plomb, autres métaux…
Les amphétamines - détection dans les urines
3-4 jours
Méthamphétamines - Autres noms
Peach, Crystal meth
Méthamphétamines - Effets systémiques recherchés
– Stimulant puissant (Libération de dopamine +++)
– Humeur
– Activité physique
Méthamphétamines - Intoxication
– HTA, tachycardie, psychose toxique
– Risque élevé de dépendance
Méthamphétamines - métabolisme
– Durée 24 heures. Descente désagréable!
L’ecstasy - Autres nom
La drogue des « Rave Party »:
– Méthylène-Dioxy-MéthAmphétamine: XTC, X, E, Adam, Love pill
*MDMA
L’ecstasy - Effets systémiques recherchés
Activité sérotoninergique: sentiment d’euphorie
– Le rush: (effets en 30-60 minutes) intensification des sensations tactiles
et des émotions positives / expériences sexuelles plus intenses
– Le plateau (1-3 heures) stimulation des capacités motrices (danse)
– La descente (3-6 heures après la prise): désagréable, ad 24-48 heures
L’ecstasy - détection urinaire
ad 3-4 jours
L’ecstasy - intoxication
– Tachycardie, hypertension, hyperthermie, spasmes musculaires, trismus, bruxisme, trémulations, tics, nystagmus, ataxie, nausées, anorexie
– Déshydratation hyponatrémique, (risque convulsions)
L’ecstasy - Effets secondaires
– Risque ITSS plus élevé (orgasme difficile, rapports prolongés)
– Trouble de l’érection
– Risque de cardiotoxicité (surtout si utilisé avec Viagra)
La cocaïne - autre noms
- Crack, free base
- La drogue de la performance
Cocaïne - intoxication aigu
HTA, arythmies cardiaques, infarctus du myocarde, hémorragie intracrânienne, convulsions, sudations
profuses, mydriase
Cocaïne - Consommation chronique
arythmie cardiaque, anorexie, perte de
poids, atrophie de la muqueuse nasale
Cocaïne - Effets psychologiques
irritabilité, insomnie, agitation paranoïde, dépression
Cocaïne - dépendance
Tolérance forte, d’apparition rapide, dépendance psychologique
Cannabis - quoi?
- Delta-9 tétrahydrocannabinol (THC): concentration 5-10x
sur les 40 dernières années
– 4 différentes formes: cannabis séché, haschich, huile de haschich, extraits concentrés de THC
– Consommation: - inhalation, ingestion, topique
- isolé ou mélangé (tabac, cocaïne, PCP,…)
Cannabis - Intoxication mineure
– Ivresse, euphorie, logorrhée
– Distorsion temporelle: la mesure du temps est abolie
– Distorsion auditive
– Somnolence,
Cannabis - Intoxication modérée
– Désinhibition
– Labilité de l’humeur, irritabilité, perturbation de la mémoire
– Céphalées, nausées
Cannabis - Intoxication sévère
– Dysarthrie, Bradypnée, hypotension orthostatique
– Syndrome cérébelleux, myoclonies
– Troubles psychiatriques: anxiété, trouble anxieux (sévère),
panique, psychose toxique
– Dose létale (?)
Le cannabis et cerveau des
adolescents
- Développement cérébral ad ± 25 ans
– Module sécrétion GABA et glutamate: (neurotransmetteurs
avec effet important sur développement cérébral)
– Système endocannabinoïde participe maturation neurones
corticaux (via dopamine)
– Région avec changements rapides (ex: lobe frontal) plus
sensible
Cannabis et santé mentale
Trouble en santé mentale associé à consommation de cannabis:
– TDAH, trouble apprentissage
– Trouble anxieux, dépression majeure
– Psychose toxique , maladie psychotique
Trouble de l’usage du cannabis
– Surconsommation cannabis
– Dépendance cannabis
Chez 1 abdo/6 consommateurs
Sevrage du cannabis
≥ 2 symptômes
- Irritabilité
- Anxiété
- Symptômes dépressifs
- Trouble du sommeil
- Diminution de l’appétit
Autres effets secondaires: cannabis
– Toux, majoration des sécrétions bronchiques
– Stimulation appétit
– Syndrome d’hyperémèse cannabinoïde
– Dépendance à la nicotine à l’âge adulte
– Baisse de la mémoire et de la concentration
Cannabis - Détection:
– Détection urinaire: 30 à 60 jours (ad 3 mois)
– Détection sang: ad 3 semaines
Principaux indices et signes d’une consommation de
substances intoxicantes chez un adolescent
- Changement de comportement: anxiété, paranoïa, repli sur soi, agitation, …
- Troubles de la mémoire
- Modification du rendement scolaire
- Odeurs d’alcool, de pot, de substances chimiques
- Yeux rouges (cannabis), nez qui coule (inhalants, cocaïne),
brûlures péri-buccales.
-Douleurs épigastriques, douleurs abdominales - Modifications du diamètre des pupilles (myosis, mydriase)
- Douleurs thoraciques (stimulants), arythmies (cannabis)
Les 4 questions sur la consommation d’un adolescent
Est-ce que tu fumes la cigarette ou cigarette
électronique?
T’arrive-t-il de consommer de l’alcool (bière, vin, du
fort,…). Si oui, combien de fois par semaine et en
quelle quantité?
T’arrive-t-il de consommer des drogues? Si oui,
lesquelles et en quelles quantité?
Au cours de ta vie as-tu déjà consommé un produit
(alcool, drogues) de façon régulière (1x par semaine
pendant au moins un mois)
Le DEP-ADO
Questionnaire validé en français pour adolescents de
14-17 ans
Le DEP-ADO - résultats
- Feu vert: conseils, guidance
- Feu orange: intervenant scolaire ou CSSS en toxicomanie
- Feu rouge: programme spécialisé jeunesse et toxicomanie
Âge moyen premières relations
15 ans
Les préoccupations/ besoins des 11-13 ans sur la sexualité
- Apparence du corps: suis-je normal
- Émergence des comportements sexualisés (Rêves, comportements masturbatoires)
- Orientation sexuelle
- Quand avoir ses premières relations sexuelles
- Les fausses croyances
Les préoccupations/ besoins des 11-13 ans sur la sexualité - GÉNÉRALE
Difficultés dire NON
Besoins information/ éducation ITSS et grossesse
Les préoccupations/ besoins des 14-16 ans sur la sexualité
◦ Désir de contraception / danger des ITSS
◦ Comportements à risque multiples / Désir de
provocation
◦ Désir de grossesse non avoué
◦ Orientation sexuelle
◦ Jalousie, dépendance affective
◦ Angoisse de performance
Les préoccupations/ besoins des 14-16 ans sur la sexualité - GÉNÉRALE
- Proposer suivi contraception adapté, dépistage des ITSS régulier, prévention des agressions sexuelles
- Encourager le dialogue plutôt que l’affrontement familial…
Les préoccupations/ besoins des 17-18 ans sur la sexualité
– Relation sexuelle durable
– Relation amoureuse plus «construite»
Projet de vie, orientation
Responsabilisation / souci de l’autre
Les préoccupations/ besoins des 17-18 ans sur la sexualité - GÉNÉRALE
Besoins souvent exprimés par le/la patiente (contraception, ITSS)
Planification de naissance, infertilité
Transfert en milieu adulte PRN
Âge légal pour consentir à une relation sexuelle
16 ans
Âge légal pour consentir à une relation sexuelle (pour les 14-16 ans)
peut consentir si moins de 5 ans de différence d’âge
Examen gynécologique
– Le premier examen
– Dépistage ITSS annuel dès que active sexuellement
Dépistage: ITSS
– Infections transmises sexuellement: annuellement ou si
symptômes:
PCR Chlamydia et gono sur endocol (♀)
PCR Chlamydia et gono sur urine (♂ et ♀)
Prélèvement vaginal auto-administré
– Pap-test:
Plus d’indication avant l’âge de 18 ans
Orientation sexuelle
mode durable d’attirance physique et/ou
affective pour une personne de sexe opposé, de même sexe ou des deux. (n’implique pas d’être actif sexuellement)
Dysphorie de genre
Discordance prononcée (sentiment inadéquation),
pour au moins 6 mois, entre l’identité de genre (= sexe
ressenti) et le genre sexuel (= sexe physique)
Aménorrhée secondaire - causes
- Grossesse
- Trouble de conduits alimentaires
- SPOK
Infections transmises sexuellement: trio infernal
VPH, Chlamydia, Herpès
Les gains liés à la contraception
– Réduction de l’acné, l’hirsutisme, de la dysménorrhée
– Régularisation cycles menstruels, diminution du flux
– Diminution risque cancer endomètre et ovaires