Partie 1 : Les sources du droit administratif - Chapitre 1 : Les sources affermies Flashcards
Les sources affermies
- Sources de droit les plus hauts placées dans la hiérarchies des normes (sources subsidiaires du DA avant dernier tiers XXe)
- Bloc de légalité «classique» suffisait à résoudre litiges
=> La norme constitutionnelle
=> La norme internationale
Les articles de la C° concernant l’organisation de l’administration (dispositions organiques/institutionnelles)
- ART 34 et 37 de la C° : Répartition des compétences entre le pouvoir législatif et réglementaire
=> ART 37 al2, 38, 41 (mécanismes de garanties de la répartition) - ART 13 et 21 distribuent exercice pvr rgmtr PM/PR
- ART 19 et 22 contreseing PR et PM
- ART 61-1 : CE ds C° en tant que juridiction (QPC)
- ART 37 al 2 : CE ds C° pour attribut° consultatives
Les articles de la C° concernant l’organisation de l’administration (dispositions substantielles/matérielles)
- ART 72 : libre admin des collect terri ; préfet veille respect L (déféré préfectoral : ctrl de légalité)
- ART 55 : supériorité des TI sur les L
C° de 1946 et la normativité de son préambule
- ART 81 C° 1946 : jouissance pour tous D et lib garantis par préambule
- MAIS C° 1946 interdit comité Cnel censurer dispo contraires lib/D du préambule de 46
La normativité du préambule de 1958
- Pas d’ART 81 équivalent MAIS pas d’interdiction de censure non plus donc rien interdit CC de le faire
- CE, 1960 société EKY
- CC 1971, liberté d’association
=> NORMATIVITÉ + CONSTITUTIONNALITÉ DU PRÉAMBULE
L’opposabilité des dispositions du préambule
- PBM : principes larges trop imprécis
- Méthode : applicabilité directe des dispo vérifiée par le JA qui se fonde sur leur précision
=> DONC ; bsn de suffisamment de textes qui concrétisent les textes Cnels pr opposer les dispo
Les principes contenus dans la DDHC de 1789 que doivent respecter l’administration
=> Certains st ppes gigognes (généraux qu’on décline dans des domaines particuliers)
- ÉGALITÉ : ART 1 ppe général d’égalité
- LIBERTÉ : ART 4 : ppe lib des ind
- AUTRES PRINCIPES : ART 3 : ppe svnté réside ds la nation
Les principes PROCLAMÉS dans le Préambule de 1946 que doivent respecter l’administration
PRINCIPE PARTICULIÈREMENT NÉCESSAIRE À NOTRE TEMPS (PPNT)
=> Égalité des sexes ; D d’asile…
=> D/lib de la 2nde générat° : D de grève + D syndical…
Les principes ÉVOQUÉS dans le Préambule de 1946 que doivent respecter l’administration
Conditions d’un PFRLR:
- ppes évoqués dans 1/plsrs loi adoptée avant 1946
- adopté pdt une période républicaine
Remarques :
- Pas de la JP : c’est du D écrit
- Double-source : Préambule 46 + L républicaines
- Valeur Cnelle : CE 1956, amical des annamites de Paris = liberté associat° PFRLR
- Bcp id / le CC depuis mais CE aussi (CE, 1996 Koné : interdict° extrader qqn but po PFRLR)
Les droits et devoirs posés par la Charte de l’Environnement que doivent respecter l’administration
- Texte consacre D MAIS AUSSI des devoirs Cnels aux individus
- ART 7 : ppe info et participation en mat envtale (=si admin prend décision csquce envtale doit info la pop)
- ART 5 : ppe de précaut° (=on ne sait pas si danger, on attend, agit prudemment)
Le respect des normes constitutionnelles en droit administratif
- AA intervient souvent sur base d’une L : écran interdit ctrl Cnalité de l’AA
=> THÉORIE DE LA LOI ÉCRAN : écran qu’est L e/ AA et C° complique travail des juges/requérant - Pluralité des interprètes de la C°
Le refus du juge administratif de contrôler la constitutionnalité des lois
- AA < L
- SI AA confo à L MAIS qqn soulève AA inconstit = L est inconstit
=> CE et CCass refusent de statuer sur confo AA à la C° DONC si décide AA confo L alors c’est bon
(CE 1936 Arrighi)
Raisons du refus :
- SDP (ne peut se mêler pvr L)
- argument ap 1958 : rôle du CC (insatisfaisant car ctrl a priori pas systématique)
La remise en cause progressive de la théorie de la loi écran (Les limites)
- 1/ Interprétat° de la L pour la rendre confo à la C° (Dame Lamotte, CE 1950)
- 2/ Domaine rgmtr autonome est un domaine où la L n’a pas à intervenir => donc pas d’écran législatif
- 3/ Écran transparent (2 phases)
=> L donne compét pvr rgmtr pr encadrer un domaine donc peut pas reprocher L inconstit de l’acte car L pas pesé sur fond de la décision (CE, Quentin, 1991)
=> acte rgmtr pas borné à réitérer une R déf / légis donc on peut pas imputé inconstit de l’acte à la L (CE, Scté Air Algérie, 2012) - 4/ Ppe de rgmt de conflit de L ds le tps (L postérieure > L antérieure)
=> condition ! : JA exige que les 2 txt soient radicalement inconciliables = SI OUI alors C° fait une ABROGATION IMPLICITE dispo légis anté
Le contournement de la loi-écran
=> Le contrôle indirect par changement de norme de référence
- Nicolo, CE 1989 : JA peuvent vérifier compat L avec TI = suppress° écran légis entre AA et TI
- DONC : bcp D et lib dans TI aussi dans bloc Cnalité
=> juge fait ctrl indirect de confo de L à des D et lib du bloc de constit en les opposant aux TI
Le contournement de la loi-écran
=> Le contrôle indirect par changement de juge
=> QPC : devant JJ/JA l’une des parti au litige peut soulever inconstit L qu’on invoque sur lui => juge renvoient q° CCass/CE qui renvoient q° CC
- Contournement car le CE se contente de transmettre au CC
MAIS : Loi écran diminué et non disparue car JA/JJ peuvent pas se prononcer sur la Cnalité de la L
L’interprétation de la C° par le juge administratif
- Ppe très généraux donc difficulté d’interprétat° => infinité d’interprètes de la C°
- ART 62C° : pas l’interprétation qui s’impose mais la décision selon CE et CCass
=> JA et JJ se considèrent liés / la décision que qd cette loi est en cause
=> DONC pluralité d’interprétat° de la C°
La définition de norme internationale
- Toute norme jur incluant un élément d’extranéité organique. Cela veut dire que sera une N Unat toute N jur qui n’émane pas de la volonté d’autorités exclusivement nat.
- 2 hypothèses:
=> N en q n’est pas le fait uniquemt d’autorité nat
=> N en q est le fait d’autorité exclusivemt non nat
La 1ère hypothèse de norme internationale
=> la norme n’est pas uniquement le fait d’autorités nationales
- hyp des TI et accords Unat : contrat conclu entre 2/plsrs É, qui s’accordent sur un certains nb d’engagements réciproques et le signent
- DROIT ORIGINAIRE : source d’engagement dans la sphère Unat
La 2ème hypothèse de norme internationale
=> la norme est le fait d’autorités exclusivement non-nationales
- Hyp : lorsqu’un TI du D originaire fait naître une I Unat a laquelle É reconnus D d’émettre des actes qui vaudront pr les É signataires
- DROIT DÉRIVÉ : UE créée sur base de TI qui ont crée des I €PN qui émettent des actes qui s’app aux syst jur nationaux
Les deux catégories de normes du droit dérive (UE)
- Règlements européens : obligatoires et directement applicables ds tous les É membres à compter de leur publication au JOUE (Art 288 al2 du TFUE)
- Directives européennes : - contraignantes car se bornent à fixer des objectifs à atteindre à une certaine date ; suppose adopt° mesures de transposit° de la directive (Art 288 al3 du TFUE)
Les conditions de la normativité des normes internationales (1/3)
- TI signé / Fr + ratifié/approuvé + publié JORF (ART 55 C°)
- JA ctrl régularité publicat° + signature + acte d’approbat°/ratificat° du TI
=> MAIS a refusé lgtps ce ctrl car pas compét vérif si bonne auto a signée
Les conditions de la normativité des normes internationales (2/3)
- TI app réciproquemt / autres É signataires
=> Possibilité d’invoquer devant JA fait que TI pas app réciproquement mais JA renvoi la difficulté devant min aff étrangR - PBM : litige particulier/autorité étatique avec le min aff étrangR est une atteinte au D à un procès équitable (EX : condamnation FR / la CEDH 2003 Chevrol c. France)
=> CE changé JP dans 2010, Cheriet-Benseghir => renvoi tjrs au min aff étrangR mais n’est plus lié par son avis (avis simple ≠ avis conforme)
Les conditions de la normativité des normes internationales (3/3)
- vérificat° que la stipulat° invoquée / 1 justiciable c/ l’É est d’effet direct
=> CE 2012, GISTI = abandon formule pouvait laisser penser qu’il y’a une présomption d’effet direct des N Unat => depuis, si présomption, il faut trouver l’effet direct (/ des critères n(-) et cumulatifs) - 1/ stipulat° / justiciable doit pas avoir pr objet exclusif de régler les relat° e/ É signatR d’un TI
- 2/ stipulat° / justiciable doit pas requérir des R internes d’app, doit pas ê nécessR de les préciser
Préambule de la Constitution de 1946 sur les normes internationales
- France se conforme aux R du DIP
- MAIS dit pas si C°/TI > à l’autre
Titre VI de la Constitution sur les normes internationales
- Évoque les TI et accords Unat mais pas d’élément de hiérarchie éventuelle
Article 55 de la Constitution de 1958 sur les normes internationales
- TI > L
- MAIS pose pas > sur la C°
Article 54 de la Constitution de 1958 sur les normes internationales
- Mécanisme préventif de vérification de la compatibilité des traités et de la C°
=> dmd CC avant TI ratifié : si incomp => modif C°
=> MAIS signifie pas que C° s’incline car peut refuser de modif (EX : Ch €PN des langues régionales mino)
Article 61 alinéa 2 de la Constitution de 1958
- Ctrl a priori de Cnalité des L
=> L de ratif inconstit car TI incomp à la C° car la C° s’impose à la L - MAIS TI signé pas ratifié pas accord avec exigence Cnelles : D interne tant pis MAIS tens° sphère Unat
- ≠ pr N Unat particulières (EX : CJUE tolèrent pas que É mb respectent pas leurs obligat°)