obesité 2 Flashcards
Quels sont les 5 principes clés dans la gestion de l’obésité ?
L’obésité est un problème chronique.
La gestion de l’obésité vise à améliorer la santé et le bien-être, pas seulement à réduire le poids.
Une intervention précoce doit explorer les origines et lever les obstacles.
La mesure du succès est individuelle.
Le “meilleur poids” n’est pas toujours le poids “idéal”.
Quels outils permettent de déterminer les risques liés à l’obésité ?
IMC (Indice de masse corporelle).
Tour de taille.
Stade d’obésité (EOSS : Edmonton Obesity Staging System, stades 0 à 4).
Quels sont les deux grandes catégories de facteurs liés au gain pondéral ?
Facteurs modifiables : Activité physique, alimentation, comportement.
Facteurs non modifiables : Génétique, âge, certaines pathologies.
En quoi consiste le “génotype économe” et pourquoi est-il pertinent dans le contexte de l’obésité ?
Le génotype économe favorise la survie en stockant efficacement de l’énergie sous forme de graisse.
Dans un environnement d’abondance alimentaire et de faible activité physique, ce mécanisme devient défavorable, augmentant le risque d’obésité.
Quelle est la différence entre l’obésité commune et l’obésité monogénique ?
Obésité commune : Résulte de l’interaction entre l’environnement et des gènes polygéniques, représentant 45-75 % de la variabilité de l’IMC.
Obésité monogénique : Causée par une mutation unique, rare (5 % des cas), sévère et précoce, affectant souvent la voie de la leptine ou des mélanocortines.
Quelles hormones favorisent la prise alimentaire ?
Ghréline : Sécrétée par l’estomac, elle stimule l’appétit (effet orexigène).
Problème : Ses niveaux augmentent après une perte de poids, favorisant la reprise pondérale.
Quelles hormones inhibent la prise alimentaire ?
Insuline : Sécrétée par le pancréas après les repas, elle inhibe les signaux de faim.
Leptine : Sécrétée par le tissu adipeux, elle signale les réserves d’énergie et inhibe l’appétit.
Incrétines (GLP-1, GIP) : Hormones gastro-intestinales qui renforcent l’effet de l’insuline et inhibent la faim.
Pourquoi les personnes obèses sont-elles résistantes à la leptine et à l’insuline ?
Malgré des niveaux élevés de leptine et d’insuline (proportionnels à la masse grasse), leur effet anorexigène est réduit, entraînant une prise alimentaire excessive.
Quels sont les changements alimentaires mondiaux ayant contribué à l’obésité ?
Consommation accrue d’aliments transformés riches en sucre, sel et gras saturés.
Diminution de la cuisine à domicile et augmentation des repas pris à l’extérieur.
Quels facteurs socioculturels influencent la surconsommation alimentaire ?
Traditions et habitudes alimentaires.
Disponibilité d’aliments transformés et restauration rapide.
Publicité et contexte social (repas devant la télévision, dîners d’affaires).
Quels facteurs psychologiques peuvent pousser à surconsommer ?
Stress, solitude, anxiété, frustration.
Troubles mentaux comme la dépression ou les troubles alimentaires.
Quelles sont les composantes de la dépense énergétique quotidienne ?
Métabolisme de base : Environ 70 % de la dépense quotidienne, influencé par la masse musculaire.
Activité physique : Varie selon l’intensité et la fréquence des mouvements.
Thermogénèse : Production de chaleur lors de la digestion et l’absorption des aliments.
Pourquoi la musculation est-elle bénéfique pour le métabolisme de base ?
Elle augmente la masse musculaire, qui consomme 3 fois plus d’énergie au repos que le tissu adipeux.
Quelle est la différence entre inactivité physique et sédentarité ?
Inactivité physique : Ne pas atteindre les recommandations en activité modérée à vigoureuse.
Sédentarité : Passer beaucoup de temps assis ou couché avec une dépense énergétique minimale (< 1,5 MET).
Quelles sont les intensités d’activité physique et leurs caractéristiques ?
Légère : 1,5-3 MET, pas de transpiration ni essoufflement.
Modérée : 3-5,9 MET, augmentation de la fréquence cardiaque, possibilité de parler mais pas de chanter.
Élevée : ≥ 6 MET, essoufflement marqué, phrases courtes seulement.