Module 4 Flashcards
L’intervenant travail au service de qui?
Le client: Rapprocher le client de la normalité, l’amener à faire des meilleures choix.
L’institution: Les directives institutionelles, les règles qui peuvent s’y trouver.
Soi: Oui, parce qu’on trouve ça gratifiant, ça nous aide à développer notre identité professionnel (nos valeurs, comment on intervient), aide à évaluer le côté éthique de notre pratique. On grandit, on bonifie notre intervention, on chemine en intervention.
La société: la protection de la société et, sous la LPJ, la parens expatrie, on peut prendre en charge un enfant. La société nous donne des pouvoirs.
Aider ou contrôler?
L’aide c’est un rôle thérapeutique et de résolution de problème. Il faut trouver des schémas des comportements que nos clients adoptent.
Rôle légale de surveillance malgré tout, on doit réduire les imprévus - le comportement humain est imprévu dans une certaine mesure, il faut donc réduire la récidive et adopter des comportements prévisibles et socialement acceptable.
Explique la théorie des 4 agents correctionnels de Tait:
2 axes: Sécure et insécure, engagée et dégagée.
Sécure et engagé: facile et vrai carrière, comme ça que c’est agréable. C’est le plus prolifique. Plus on travail plus on acquiert de la sécurité.
Dans le cadre de la balance entre aide et autorité, certains facteurs font pencher la balance: explique les 4.
- La perception du mandat de contrôl: chez nous ou chez le client
- La légitimité ou non d’imposer des normes, des conséquence: Si le client ne respecte pas notre autorité, alors on a juste du contrôle.
- La légitimité de faire appel à la justice: Bris de conditions.
- Facteurs personels et situationnels
Il y a 6 méthodes pour gérer le paradoxe entre l’aide et contrôle:
- Expliquer l’ensemble du processus et des pratiques
- Clarifier les ordonnances et les obligations reliées au mandat judiciaire: On explique le mandat légal. On clarifie aussi les conséquences d’un manquement aux ordonnances.
- Fixer des objectifs communs
- Démontrer l’aspect co-constructif de la relation: Travailler ensemble c’est plus facile, et c’est pas moi qui fait le travail c’est toi.
- Comprendre la relation tel un processus continu: Moi je vais être là tout au long, je vais t’accompagner mais je ferai pas le travail à ta place.
- Importance de bien expliquer le rôle de l’intervenant
Quelles sont les conditions indispensables à l’établissement d’une alliance thérapeutique?
Le client se sent accepté et respecté
L’intervenant est capable de confronter efficacement son client.
Quels sont les qualités que doit posséder un criminologue ou un intervenant social?
Capacité d’empathie
Être en mesure d’établir des limites
Faire face à l’hostilité et la violence du client
Connaitre ses propres faiblesses et limites
Avoir une certaine humilité
Être impliquée dans un processus de formation continue
Bienveillance
Authenticité
Amour : de ce qu’on fait
Humour: doit être de l’humour bienveillant.
Comment fonctionne la confidentialité?
Le secret professionnel on peut le briser s’il y a un danger réel et immédiat pour la vie ou la sécurité. Blessures graves ou décès.
Dans un contexte involontaire, l’information donner doit être relayé entre certaines personnes, peut être utilisé à la cour, etc.
Il faut donc démontrer l’importance de la transparence.
Quel est le dilemme du rôle de criminologue, ce qu’on nous demande vs ce que nous voulons faire? Et sur le plan social?
Nous voulons réinsérer mais on nous demande de contrôler.
De plus, notre travail est politisé, médiatisé et demande de rendre des comptes.
Qu’est ce qu’une résistance?
Comportement ou attitude qui entrave l’engagement dans un processus de réhabilitation, de changement ou de traitement.
Elles peuvent être consciente ou inconsciente.
Elles réflètent souvent des méchanismes de défense face à des émotions, des pressions ou des attentes extérieurs.
Quels sont les 4 types de résistance?
Comportementale
Cognitive
Émotionnelle
Relationnelle
Résistance comportementale
action qu’on peut observer pour éviter ou saboter les interventions. Absence ou retard aux rencontres, pas suivre les règles, se moquer, être agressif. Les causes? méfiance envers vous (autorité ou intervenant). Sentiment que le cheminement leur est imposé. Peur de perdre le contrôle ou d’être jugé.
Résistance cognitive
Cognitive: Se manifeste dans les pensées ou les croyances. Souvent sous forme de rationalisation ou de déni. Pas de ma faute, tout le monde le fait donc c’est pas grave, j’ai pas besoin d’aide. On a pas intégrer le fait que tu avais le choix de ne pas le faire. nie les conséquences de leur actes pour se protéger. Manque de consicence de leur problématique ou des impactes de leur gestes sur la société.
Résistance émotionnelle
Émotionnelle: Le délinquant résiste car il vit des émotions négatives (la peur, la colère, la honte, qui les empêche d’embarquer complètement dans un processus de changement). Une personne qui dit ne pas avoir de honte ou de regret. manque de confiance en vous (pas capable de former un lien thérapeutique), refus de parler de leur émotions (surtout celles du passé). Causes: Expériences traumatisantes ou relations conflictuelles par le passé avec des intervenants. Honte. Difficultés à gérer leur émotions.
Résistance relationnelle
découle de la relation entre vous, la personne, ou l’institution. S’il vous perçoit comme autoritaire, il va résister activement, il ne va pas créer de lien. Hostilité envers le personnel judiciaire ou thérapeutique. Voir l’intervenant comme un adversaire, pas comme quelqu’un qui peut l’aider. Trouble d’opposition. Causes: expérience négatives avec les figures d’autorité ou le personnel institutionnel. Sentiment d’injustice, manque de connection ou d’empathie dans sa relation avec vous (ça peut venir de nous ou de vous).
Résistance passive
Participation minimale au programme (meeting de chaise, il est là de corps mais pas d’esprit). Silence ou absence dans les discussions. N’applique pas vraiment ce qu’il apprend dans sa vie de tous les jours. Causes: non-désir de changement, manque de motivation, désespoir, manque de compréhension des objectifs.
Résistance contextuelle
Facteurs environnementaux ou sociaux influence le délinquant. La pression des paires criminels, leur conditions de vie ou leur environment (la pauvreté ou la criminalité), manque de soutient familial ou communautaire. Les causes: influence des dynamiques sociales ou culturelles négatives, absence de ressources ou d’opportunité chez le délinquant.
Résistance identitiaire
Il résiste en raison de son identité ou de son image personnel. Il résiste car son statut criminel est important, son image de force, son identité il la connait uniquement dans la criminalité. Cause: sentiment d’appartenance dans les gang, peur de l’inconnu, peur de perdre son identité criminel, le sentiment que le changement équivaut à lui retirer une partie de ce qu’il est (identifie et glorifie comme un bum, je suis qui sans?).
Résistance culturelle ou institutionnelle
Les délinquants résiste car il y a un conflit entre leurs valeurs culturelles ou institutionnel et les exigeances du programme. Refuse une thérapie car c’est incompatible avec leur culture, méfiance d’un système qu’il juge biasé. Causes: différence culturelles ou linguistiques, sentiment d’injustice, expériences traumatisantes avec les institutions.
Quels sont les 5 étapes pour gérer une résistance?
- Relation de confiance. La personne comprend que vous êtes là pour aider.
- Identifier les sources de résistance: comprend les craintes, et c’est quoi les résistances qui viennent avec. Ça nous permet de mieux intervenir de façon adapté.
- Utiliser les approches adaptées
- Renforcer la motivation intrinsèque. C’est quoi les avantages et les désavantages.
- Impliquer le réseau de soutient. Quand qu’il y a une famille, des amis, un soutient positif, c’est magique.
Plus dans l’aide ou dans l’autorité:
surveillance
prévention de la récidive
Réinsertion sociale
Autorité
Milieu
Aide
