Module 3 Flashcards

1
Q

Que faut il faire avant de commencer l’examen physique?

A

il faut prendre le temps de planifier les procédures qui seront réalisées pour vérifier vos hypothèses en gardant en tête qu’aucun préjudice ne doit être causé au client. Vous devez déterminer si les informations recueillies à l’étape de l’histoire lèvent un drapeau rouge ou jaune qui nécessite de cesser l’examen et référer un médecin ou faire davantage de dépistage ou éviter certaines procédures potentiellement préjudiciables

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2
Q

Quelle autre élément est il important de constater à propos de l’entrevue?

A

il faut avoir une bonne idée de l’ampleur de la réponse inflammatoire de même que l’état d’irritabilité des tissus. Si la condition est à un stade aigu ou très irritable, il faudra procéder avec un minimum de procédures et minimiser la quantité de forces appliquées lors des procédures.

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3
Q

Que se passe-t-il dans l’examen physique d’une atteinte unilatérale ?

A

le côté sain est habituellement évalué en premier et considéré comme la norme à laquelle on compare le côté lésé.

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4
Q

Pourquoi ne prend-t-on pas systématiquement le côté sain comme référence?

A

Il arrive toutefois que le côté opposé à la lésion ne soit pas un bon point de comparaison, par exemple à cause de la présence de séquelles d’une blessure antérieure. Il faut alors référer à des normes publiées pour déterminer le déficit.

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5
Q

Est ce qu’on peut toujours se fier aux normes proposer de la littérature?

A

Les normes doivent toutefois être interprétées avec discernement parce qu’elles comportent habituellement un certain degré de variabilité en fonction de l’âge, du sexe et de l’occupation.

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6
Q

Pourquoi doit on évaluer les articulations autour de l’articulation lésée?

A

il faut toujours garder en tête qu’une lésion à une articulation du membre inférieur peut entraîner une modification du patron moteur lors des activités en chaine fermée, c’est-à-dire avec le pied au sol. Ceci impose des stress mécaniques qui peuvent occasionner des lésions aux autres articulations du membre inférieur et du rachis.

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7
Q

Comment appelle-t-on la partie incluant le MI et le rachis lombaire?

A

Quadrant inférieur

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8
Q

Comment devrait être effectué l’examen physique pour être efficace?

A

Pour être efficace, l’examen physique devrait être réalisé par position, habituellement debout, puis assis et finalement en décubitus, sauf lorsqu’une procédure effectuée dans une position subséquente est préalable pour éviter un préjudice au client.

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9
Q

Avec quoi l’examen physique commence-t-il?

A

L’examen physique débute souvent avec l’évaluation de la posture en observant le client de devant, d’arrière et de côté.

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10
Q

Qu’est ce que le physiotherapeute recherche dans l’observation de la posture?

A

Le physiothérapeute recherche les anomalies d’alignement entre les segments et les asymétries qui peuvent le pister sur certaines déficiences anatomiques ou de fonctions organiques comme la diminution de mobilité ou de force musculaire.

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11
Q

Qu’est ce qu’une déformation fonctionnelle?

A

elle sont présentes dans certaines positions et pas dans d’autres. Par exemple le rétraction des fléchisseurs de la hanche peut exagérer la lordose en position debout et être imperceptible en position assise. Ce type de déformation est souvent corrigeable par une intervention en physiothérapie.

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12
Q

Qu’est ce qu’une déformation structurelle?

A

celles qu’on observe peu importe la position. Elles sont plus souvent de cause anatomique, congénital ou acquise, et habituellement non modifiable par une intervention en physiothérapie.

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13
Q

Devrait-on toujours corriger les anomalies trouvées à l’observation de la posture?

A

Non, Seules les anomalies posturales réversibles que l’on pense être liées au problème de fonctionnement du patient devrait faire l’objet d’une intervention.

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14
Q

Qu’est ce qui suit l’évaluation de la posture debout?

A

L’examen de la posture debout se poursuit habituellement en position d’équilibre unipodal si le client en est capable

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15
Q

Qu’observe t-on dans la vue frontale de la position unipodale ?

A

En vue frontale, le bassin et les épaules restent normalement en position horizontale.
Chez une personne qui présente une faiblesse des muscles abducteurs de la hanche ou de la douleur du côté en mis en charge, on peut observer un abaissement du bassin controlatéral, que l’on appelle le signe de Trendelenburg, ou une flexion latérale du tronc du côté de la mise en charge.

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16
Q

Que peut on faire à partir de la position unipodale?

A

on peut demander au patient une flexion du membre inférieur que l’on appelle un squat.

17
Q

Qu’observe-t-on lors du squat unipodale?

A

Lorsque le mouvement est bien exécuté, la projection verticale de la patella est alignée avec le second orteil, et le bassin ainsi que les épaules restent à l’horizontal. Cet alignement peut toutefois être différent pour certains en présence de particularités anatomiques.

Lorsque squat unipodal est déficient, on observe souvent une rotation médiale du membre inférieur provenant de la hanche, un abaissement du bassin controlatéral et la projection verticale de la patella plus médiale.

18
Q

À quoi attribue-t-on généralement le déficit de contrôle moteur?

A

à un manque de force des muscles abducteurs et rotateur latéraux de la hanche, ce qui devrait être validée avec un test de force dynamométrique. La présence d’oscillations du genou et de pertes d’équilibre, surtout si le phénomène est bilatéral, pointe plutôt vers un déficit de contrôle neuromusculaire qui origine du système nerveux central.

19
Q

Qu’observe-t-on en vue sagittale lors du squat unipodale?

A

le squat unipodal devrait être effectué avec une inclinaison du tronc vers l’avant d’environ 30 à 40 degrés à la hanche par rapport à la verticale. Si le tronc est trop vertical, on peut suspecter une faiblesse des extenseurs de la hanche et une sur utilisation du quadriceps, ce qui peut créer un problème au genou.

20
Q

Que peut on depister avec le squat bipodale?

A

dépistage rapidement des limitations d’amplitude de flexion des articulations du membre inférieur. Il peut aussi être limité à cause d’un déficit de force ou à cause de la douleur.

21
Q

Que peut on conclure des résultats du squat bipodale?

A

Un squat complet, symétrique et non douloureux permet d’exclure des limitations d’amplitude de flexion des articulations du membre inférieur. Dans le cas contraire, il faut procédé à un examen plus détaillé de la mobilité et de la force musculaire au besoin.

22
Q

Comment s’effectue le dépistages des problèmes de mobilité?

A

mobilité active et passive dans les trois plan de mouvement pour chaque articulation est effectué en non mise en charge.

23
Q

Que fait on avec le dépistage de mobilité?

A

Seuls les mouvements qui sont limités au test de dépistage seront par la suite mesurés avec un goniomètre ou un inclinomètre. Les problèmes détectés peuvent être une diminution ou une augmentation de mobilité.

24
Q

Pourquoi dit on que le bilan musculaire est un test de dépistage?

A

parce que ses propriétés de base (fidélité, sensibilité au changement) sont extrêmement faibles et ne permettent pas d’établir avec précision le déficit de force et de faire le suivi dans le temps.

25
Q

Quel autre information permet le dépistage du manque de force?

A

L’observation d’atrophie musculaire, c’est-à-dire une diminution de volume musculaire

26
Q

Que fait on en même temps que l’examen posturale?

A

L’observation de l’état de la peau (qualité des cicatrices, coloration, texture, température), de la présence d’œdème et d’atrophie des groupes musculaires

27
Q

Comment évalue-t-on la présence d’œdème ?

A

On recherche la présence d’œdème intra ou périarticulaire en observant l’effacement des proéminences osseuses ou des dépressions normalement présentes sur la peau. L’œdème accumulé dans les tissus est mis en évidence en comparant visuellement le volume des membres. Les différences seront plus tard confirmés par une mesure circonférentielle avec un gallon à mesurer.

28
Q

Comment differencie-t-on l’œdème récent de celui qu’il ne l’est pas ?

A

Si l’œdème est accumulé dans les tissus sous-cutanés depuis longtemps, la peau peut sembler plus épaisse et indurée, et la pression avec le pouce laisse une marque. C’est ce qu’on appelle l’œdème à godet. Ce type d’œdème est souvent le signe d’un système veineux et lymphatique déficient et n’est généralement pas associé à un phénomène inflammatoire récent

29
Q

Quel test doit on faire en plus après une chirurgie ?

A

Si on croit que la circulation est compromise, il faut les pouls fémoral, poplité, tibial postérieur ou pédieux.
Le rythme respiratoire et l’encombrement bronchique devraient être examinés pour dépister des problèmes ventilatoires

30
Q

Que test doit t-on faire en plus si un patient présente des facteurs de risques de complications cardio-vasculaire?

A

La mesure de la tension artérielle, de la saturation en oxygène et de la fréquence cardiaque

31
Q

Quel signe nous porterait à penser à une infection ?

A

Augmentation de la température corporelle

32
Q

En plus du dépistage des facteurs psycho-sociaux à l’entrevue, que doit on dépister à l’examen physique?

A

Les attitudes par rapport à la douleur, la peur de bouger (kinésiphobie), la diminution de sensation d’efficacité, les appréhensions et le sentiment de dépression peuvent entraver la démarche et influencer grandement la réponse à l’examen et à l’intervention. De même, les problèmes de communication, la satisfaction au travail, les conflits avec l’employeur ou la famille, les conditions d’emploi peuvent avoir une influence sur la motivation et l’implication dans la gestion de son propre problème.