Dosage Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 éléments qui permettent les choix des interventions et leur dosage?

A

1) données probantes
2) donnés pertinentes de l’examen clinique
3) réponse du patient à l’application des modalités

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2
Q

Nommer 4 interventions où il est nécessaire de choisir le bon dosage?

A

1) amplitude de mouvement
2) force musculaire
3) souplesse musculaire
4) contrôle moteur ou postural, statique ou dynamique

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3
Q

Quels sont 4 exemples de paramètres pour les interventions?

A

1) fréquence
2) durée
3) position
4) charge

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4
Q

Qu’est ce que le principe d’adaptation progressive du tissu à un stress mécanique?

A

Le corps s’adapte, dans la mesure ou le stress ( tension, compression, torsion) appliqué sur le tissu n’est pas plus grand que leur capacité d’adaptation

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5
Q

Quel est le but de la quantification du stress?

A

1) favoriser la guérison
2) améliorer la résistance tissulaire
3) prévenir les risques de blessure

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6
Q

Donner un exemple de gradation du stress?

A

1) passif
2) actif position raccourci
3) actif position d’allongement
4) mouvement résiste ISO
5) exercices concentriques/ excentriques
6) augmentation de la charge
7) tache fonctionnelle

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7
Q

Comment peut-on analyser l’effet de la modification des dosage?

A

En changeant un paramètre à la fois

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8
Q

Que ce passe-t-il si le dosage ne correspond pas au stade d’adaptation tissulaire?

A

Aggravation de la douleur ou présence d’une augmentation des signes inflammatoires

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9
Q

Comment se présente un patient chez qui la capacité maximale d’adaptation des tissus à été excédée?

A

1) douleur indue pendant l’exercice
2) douleur après l’exercice de plus de 60 min
3) douleur et raideur matinale
4) apparition de signes inflammatoires

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10
Q

Qu’est-il important de cibler pour progresser dans le continuum?

A

Les objectifs du patient

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11
Q

Quelle est l’objectif des interventions qui visent à augmenter l’amplitude des mouvements physiologiques ou accessoires?

A

Atténuer ou éliminer certaines des barrières qui empêchent l’exécution des mouvements dans toute l’amplitude dite normale

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12
Q

Quelles sont les barrières modifiables par la mobilisation?

A

1) douleur
2) accumulation d’œdème
3) rétraction des structures capsulo- ligamentaires
4) raccourcissement musculaire
5) hypertonicité musculaire
6) dérangement interne
7) adhérences
8) barrière psychologiques

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13
Q

Qu’est-ce qui influence le choix des paramètres?

A

1) structures qui limite le mouvement
2) stade de guérison
3) irritabilité tissulaire
4)réponse inflammatoire
5) seuil de sensibilité de la douleur
6)précautions ou contre indications
7) réponse du client.

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14
Q

Qu’est-ce qui est un élément clé pour déterminer le choix, le dosage et les paramètres?

A

Image articulaire obtenue lors de l’examen des mouvements passifs.

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15
Q

Quelle est l’objectif des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques?

A

Étirer et désensibiliser les structures articulaires, musculaires et neurologiques au pourtour de l’articulation, pour normaliser l’amplitude des mouvements physiologiques.

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16
Q

Quels sont les 3 modes de mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques?

A

Mouvements physiologiques à une articulation :
1. Actifs : effectués par le client en utilisant l’action de ses propres muscles.
2. Actif-assistés : combine l’action musculaire du client avec une assistance passive du thérapeute ou du client lui-même, à la fin du mouvement actif.
3. Passifs : effectués passivement par une force externe (physiothérapeute ou autre personne (conjoint) le client lui-même (auto-passif) ou la gravité) alors que le client est complètement relâché.

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17
Q

De quelle intensité devraient être les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques?

A
  1. Avant la résistance mécanique tissulaire (grades Iet II) : La douleur devrait être absente ou minimale pendant la mobilisation.
  2. Dans la résistance mécanique tissulaire (grades III et IV) : La douleur peut être reproduite, mais doit demeurer tolérable pendant la mobilisation.
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18
Q

Quels sont les objectifs des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques grade 1 et 2?

A

Les mobilisations effectuées avant la résistance mécanique tissulaire ont pour objectif d’atténuer la douleur (effets neurophysiologiques) et de mobiliser les fluides accumulés.

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19
Q

Quelle signe indique qu’il faut stopper les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques grade 1 et 2?

A

La douleur ne devrait pas augmenter pendant ou après les mobilisations. Si elle augmente, les tissus sont possiblement trop irritables et il faut cesser

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20
Q

Quelle est l’objectif des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques grade 3 et 4?

A

augmenter la souplesse des tissus conjonctifs ou musculaires raccourcis et de diminuer la douleur, en désensibilisant les structures périarticulaires, par des mécanismes neurophysiologiques.

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21
Q

Quels signes sont acceptables après une mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques grade 3 et 4?

A

La persistance de douleur après les mobilisations est acceptable jusqu’à environ 60 minutes si 1) l’intensité de cette douleur est à un niveau faible et qu’elle n’interfère pas avec la fonction et 2) si des gains d’amplitude ont été réalisés. 3) Les mobilisations ne devraient pas provoquer ou augmenter les signes inflammatoires

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22
Q

Quels signes nous indique qu’il faut diminuer l’intensité ou arrêter les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques grade 3 et 4?

A

Si la douleur persiste plus de 60 minutes, qu’il n’y a pas de gain d’amplitude ou que l’activité inflammatoire a augmenté

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23
Q

Combien de de temps devraient durer les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques grade 1 et 2?

A

Avant la résistance mécanique (avant R1), elles peuvent être réalisées passivement sous forme d’oscillations lentes pendant 10 à 30 secondes.

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24
Q

Combien de temps devrait durer les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques grade 3 et 4?

A

Dans la résistance mécanique tissulaire (entre R1 et R2), tenir la position ou osciller (grades 3 ou 4) pendant 15 à 60 secondes.

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25
Q

Comment détermine t-on la durée des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques?

A

La durée de la mobilisation effectuée dans la résistance mécanique devrait donc être la plus grande possible, en considérant l’irritabilité tissulaire et le niveau de douleur ressenti par le client.

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26
Q

Combien de répétitions sont suggérés pour les mobilisations articulaires et péri articulaires en mouvements physiologiques?

A

2 à 6 répétitions
Le nombre de répétitions est établi principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.

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27
Q

À quoi peuvent être combiné les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques passives ?

A

Les mobilisations passives peuvent être suivies de mouvements actifs.

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28
Q

À quelle fréquence devraient être faites les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques?

A

Un minimum de 3 à 5 séances par semaine est généralement nécessaire pour obtenir des gains. Dans les cas de raideur, le plus grand nombre de séances possible par jour favorise souvent de meilleurs gains.

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29
Q

À quoi devraient être combinés les mobilisations articulaires et péri articulaires en mouvements physiologiques fait durant le traitement ?

A

des séances d’exercices de mobilisations physiologiques à domicile.

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30
Q

Qu’est ce qui fait varier les fréquences journalière des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques?

A

La fréquence des séances quotidiennes d’exercices à domicile devra tenir compte des particularités propres à chacun des clients et aller jusqu’à plusieurs séances par jour, si une telle fréquence est requise pour assurer des gains de mobilité.

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31
Q

Quelle est l’objectif des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires?

A

Étirer et désensibiliser les structures capsuloligamentaires pour normaliser l’arthrocinématique d’une articulation et par le fait même son amplitude de mouvement physiologique. En plus de leur effet allégué sur les structures articulaires, les mouvements accessoires ont un effet neurophysiologique sur le système nerveux (périphérique et central). Ils permettent de moduler l’intensité de la douleur et de diminuer les hypertonies périarticulaires, ce qui expliquerait en grande partie le gain de mobilité observée suite à ce type de mobilisations.

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32
Q

Quels sont les modes de mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires?

A

Glissements ou tractions effectués passivement par le physiothérapeute alors que le client est complètement relâché.

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33
Q

Quelles sont les 5 intensités possibles des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires?

A
  1. Grade I : Oscillations de courte amplitude avant le début de la première résistance mécanique (R1).
  2. Grade II : Oscillations de grande amplitude avant le début de la première résistance mécanique (R1).
  3. Grade III : Oscillations de grande amplitude se situant dans la résistance, entre R1 et la limite élastique des tissus (R2).
  4. Grade IV : Oscillations de courte amplitude se situant dans la résistance, près de R2.
  5. Grade V(manipulation): mouvement exécuté à haute vélocité et de petite amplitude à R2 en présence d’une sensation de fin de mouvement abrupte.
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34
Q

Pour quoi les mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires de grade 1 et 2 sont utilisés ?

A

Les grades I et II sont utilisés surtout pour leurs effets neurophysiologiques visant à diminuer la douleur et pour mobiliser les fluides accumulés dans la région lésée. Ils sont généralement utilisés avec un rythme lent et pour une courte durée.

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35
Q

Pour quoi les mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires de grade 3 et 4 sont utilisés?

A

Les grades III et IV sont utilisés pour créer un stress mécanique sur les structures capsuloligamentaires avec l’intention de créer une élongation des tissus et un effet neurophysiologique, visant à diminuer la douleur et les hypertonies périarticulaires. Ils sont généralement utilisés avec un rythme plus rapide et saccadé, pour une plus longue durée que les grades I et II.

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36
Q

Quelles est la progression possible au niveau de l’intensité des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires?

A

Initialement, les mobilisations sont effectuées en position de repos articulaire. Pour progresser, la mobilisation pourra être effectuée près de la limite d’amplitude articulaire du mouvement physiologique, si l’irritabilité tissulaire le permet et que le client le tolère bien.

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37
Q

Combien de temps devrait durer les mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires?

A

Oscillations à 1-2 Hz (1-2 oscillations par seconde) pendant 15 à 60 secondes

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38
Q

Combien de répétitions de mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires devraient être faites?

A

2 à 6 séries* de 15 à 60 secondes.

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39
Q

Comment détermine-t-on le nombre de répétition de mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires?

A

Le nombre de répétitions est établi principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.

40
Q

Qu’est ce qui peut être combiné aux mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires?

A

Les mobilisations passives accessoires peuvent être précédées ou suivies de mobilisations physiologiques.

41
Q

À quelle fréquence devrait-on effectuer les mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires?

A

Un minimum de 2 séances par semaine est nécessaire pour obtenir des gains. De façon générale, le plus grand nombre possible de séances favorise de meilleurs gains.

42
Q

Qu’est ce que l’approche Mulligan?

A

Les mobilisations accessoires peuvent être exécutées simultanément à un mouvement physiologique selon l’approche Mulligan. Cette approche consiste à combiner un mouvement accessoire à un mouvement physiologique et vise à réduire la douleur lors de ce mouvement physiologique et à augmenter l’amplitude.

43
Q

Quel est l’objectif de la mobilisation des structures neuroméningées?

A

1- Mobiliser les adhérences intra neurales,
2) désensibiliser les structures neuroméningées pour rétablir la mobilité et la fonction du système nerveux périphérique.

44
Q

Quels sont les 2 modes de la mobilisation des structures neuroméningées?

A

Les différentes articulations d’un quadrant sont positionnées et mobilisées de façon à créer soit :
1) Un glissement («slider») qui consiste à mobiliser simultanément deux régions (ou articulations) d’un quadrant, de façon à ce que les structures neuroméningées soient étirées par une région et relâchées par l’autre. Ceci permet de créer un glissement du tissu neural relativement aux structures anatomiques adjacentes. Les techniques de glissement peuvent également être exécutées en mobilisant une seule articulation en zone moyenne de son amplitude sans créer de tension dans le tissu neural.
2) une tension («tensioner») des structures neuroméningées qui consiste à positionner les articulations d’un quadrant de façon à mettre de la tension sur les structures neuroméningées.

45
Q

Quelles types de mouvements sont requis pour la mobilisation des structures neuroméningées?

A

Réalisées passivement par le physiothérapeute ou le client lui-même ou activement par le client.

46
Q

Donner un exemple de mobilisation des structures neuroméningées par glissement?

A

Par exemple, en position de slump, le client produit une extension du genou et en même temps, il fait une extension cervicale. Cette façon de mobiliser le tissu neuroméningé est utilisée pour les cas irritables ou en début de traitement pour s’assurer de ne pas irriter la condition.

47
Q

Donner un exemple de mobilisation des structures neuroméningées par tension?

A

Par exemple, en position de slump, le client produit une extension de son genou lorsque son cou est maintenu en position de flexion

48
Q

Qu’est ce qui est recommander pour l’exécution de mobilisation des structures neuroméningées de type tension?

A

Malgré que la mobilisation se nomme « tensionner », il n’est pas conseillé de mettre de la tension dans le tissu neural de façon prolongée. Un mouvement d’aller-retour de la position de tension vers la position de «non- tension » est plutôt recommandé.

49
Q

Quand utilise-t-on la mobilisation des structures neuroméningées de type tension?

A

Cette façon de mobiliser le tissu neuroméningé est utilisée pour les cas non irritables ou en progression suite à une approche de type glissement.

50
Q

Quelle intensité est recommandée pour la mobilisation des structures neuroméningées?

A

Les oscillations de grande amplitude effectuées de chaque côté de R1 (grade III-) sont priorisées au départ. On peut progresser vers un grade III pour les clients non irritables.
La douleur ressentie par le client lors des mobilisations devrait toujours être tolérable et devrait cesser immédiatement à la fin de la mobilisation. On doit toujours s’assurer de ressortir de l’amplitude douloureuse à chacune des oscillations.

51
Q

Quand est ce qu’une intensité de mobilisation des structures neuroméningées grade 4 peut être observée?

A

Les mobilisations de grade IV sont parfois effectuées dans les conditions chroniques lorsque les mobilisations de grade III ne permettent pas de conserver les gains obtenus à la fin d’une séance. Le tissu neural étant plutôt irritable, toute augmentation du grade de mobilisation devrait être effectuée progressivement en demeurant attentif aux réponses du client.
On ne devrait jamais reproduire de paresthésies.

52
Q

Quelle devrait être la durée de la mobilisation des structures neuroméningées?

A

5 à 30 secondes.

53
Q

Combien de répétitions de la mobilisation des structures neuroméningées devraient être faites?

A

3 à 10 répétitions.

54
Q

À quelle fréquence la mobilisation des structures neuroméningées devrait être faites?

A

Un minimum de 2 à 3 séances par semaine est généralement nécessaire pour obtenir des gains.

55
Q

À quoi devrait être combiné la mobilisation des structures neuroméningées?

A

des séances d’exercices de mobilisations neuroméningées à domicile

56
Q

Quel est l’objectif des techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF)?

A

Obtenir un relâchement de la résistance musculaire involontaire du client à la limite de l’amplitude du mouvement physiologique passif.

57
Q

Qu’est ce que le relâchement musculaire du client induit par les techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF) amène?

A

permet au physiothérapeute de repousser progressivement le point de première résistance (R1) dans l’amplitude du mouvement passif. Fréquemment, la résistance involontaire du client s’estompe et laisse place à une autre sensation de fin de mouvement (SFM).

58
Q

Quel est le mode des techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF)?

A

La première phase consiste à faire exécuter une contraction isométrique du muscle agoniste ou antagoniste au point de première résistance (R1). La seconde phase consiste à obtenir un relâchement complet du client, ce qui permet au physiothérapeute de mobiliser passivement jusqu’à la nouvelle position de R1.

59
Q

À quelle intensité devrait être fait les techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF)?

A

Contraction musculaire sous-maximale, non douloureuse, au point de première résistance (R1). La sensation d’étirement perçue par le client devrait être tolérable lors de la phase d’étirement.

60
Q

De quelle durée devraient être les techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF)?

A

La contraction est maintenue pendant environ 5 à 10 secondes. On peut demander 2 à 3 contractions isométriques avant de chercher à gagner de l’amplitude.
L’étirement passif réalisé par le physiothérapeute après la contraction musculaire est maintenu pendant 5 à 20 secondes selon tolérance.

61
Q

Combien de répétitions les techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF) devraient être faites?

A

Généralement 3 à 5 répétitions.

62
Q

Comment détermine-t-on si les techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF) ont été efficaces?

A

le physiothérapeute devrait observer un gain d’amplitude passive sans augmenter la douleur perçue par le client.

63
Q

Que devrait-on faire si les techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF) ne sont pas efficaces?

A

en premier lieu d’essayer de modifier les paramètres ou le dosage (ex. : demander un autre type de contraction (agoniste ou antagoniste) que le premier choix utilisé, demander une contraction légèrement plus forte ou plus prolongée). Si aucun gain d’amplitude n’est obtenu, il est recommandé de cesser la procédure.

64
Q

À quelle fréquence devrait-on faire les techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF)?

A

Au besoin à chaque séance de mobilisation, lorsque la SFM perçue par le physiothérapeute est une résistance musculaire du client et que le relâchement permet de repousser la barrière de première résistance.

65
Q

Donne-t-on les techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF) comme exercice à domicile?

A

Non

66
Q

Quel est l’objectif des exercices d’assouplissement musculaire?

A

Produire un stress de tension sur le muscle, les jonctions musculo tendineuses ou téno périostées de façon à augmenter ou préserver l’amplitude des mouvements.

67
Q

Quelles sont les deux composantes qui permettent d’expliquer l’augmentation de amplitudes avec des exercices d’assouplissement musculaire?

A

Traditionnellement, l’augmentation des amplitudes de mouvement était attribuée à l’allongement des fascicules et autres composantes inertes du muscle. Les données plus récentes suggèrent que le fait de devenir plus « souple » serait également le résultat d’une adaptation du système nerveux, permettant une plus grande tolérance au stress de tension.

68
Q

Quels sont les modes possibles des exercices d’assouplissement musculaire?

A

L’étirement peut être fait activement ou passivement, de façon statique ou dynamique (ou balistique).

69
Q

À quelle intensité devrait être réalisé les exercices d’assouplissement musculaire?

A

En mode statique, le stress de tension doit être tolérable et permettre au client de demeurer relâché tout au long de l’étirement.
L’étirement est exécuté à une intensité faible à modérée

70
Q

Quel durée est recommandée pour les exercices d’assouplissement musculaire?

A

Maintenir l’étirement de 15 à 60 secondes en mode statique.
Il est préférable de maintenir la position plus longtemps pour laisser le temps aux structures de se désensibiliser.

71
Q

Combien de répétitions sont recommandées pour les exercices d’assouplissement musculaire?

A

2 à 6 répétitions.

72
Q

À quelle fréquence devraient être faits les exercices d’assouplissement musculaire?

A

3 à 5 séances par semaine apparaitraient suffisantes pour avoir des gains.

73
Q

Est ce que les étirements statiques devraient être effectués avant ou après l’exercice?

A

L’étirement statique prolongé (plus de 60 secondes) ne devrait pas être effectué en guise d’échauffement avant une performance musculaire ou aérobie; certaines études ont même démontré un effet négatif sur la performance. On souhaitera privilégier un échauffement actif, par des mouvements fonctionnels, qui simulent l’activité. L’étirement statique exécuté à la suite d’une activité intense ne permettrait pas de diminuer la douleur post exercices, qui se manifeste 24-48 heures après l’activité. Les évidences actuelles ne soutiennent pas cette pratique.

74
Q

Quel est l’objectif des exercices de renforcement musculaire ?

A

Créer une adaptation des fonctions organiques relatives à la force musculaire dans le but d’augmenter ou limiter la perte de force maximale volontaire développée par le muscle, ce qui permet d’améliorer ou maintenir la stabilité dynamique des articulations et leur capacité à soutenir ou déplacer des charges, incluant le poids duc corps.

75
Q

Qu’est ce qui peut être amélioré par le renforcement musculaire ?

A

différentes caractéristiques de la force, par exemple l’endurance (quantité maximale de force que l’on peut générer pendant une longue période de temps) ou la puissance (le taux de développement de la force musculaire maximale).

76
Q

Quels sont les 3 modes des exercices de renforcement musculaire ?

A

L’entraînement de la force musculaire est l’utilisation d’une résistance en opposition à la force générée par les muscles pour augmenter la force maximale volontaire. L’entraînement peut être effectué selon 3 modes :
1) Concentrique : l’exercice résisté implique un raccourcissement du muscle.
2) Excentrique: l’exercice résisté implique un allongement du muscle.
3) Isométrique: l’exercice résisté est effectué sans changement de la longueur du muscle et donc, sans mouvement articulaire.

77
Q

Quand est ce que le mode isométrique des exercices de renforcement musculaire est utilisé?

A

Le mode isométrique est souvent utilisé dans les stades initiaux de l’entraînement de la force musculaire, lorsque les structures périarticulaires présentent une certaine irritabilité et que le mouvement articulaire pourrait détériorer la condition.

78
Q

Qu’est ce qui peut produire une résistance au mouvement dans le exercices de renforcement musculaire ?

A

La résistance au mouvement peut être produite par un objet inamovible (en mode isométrique), un poids libre (altère), une bande élastique (Theraband), le poids du corps du client ou un appareil (isocinétique ou isotonique).

79
Q

Quelle devrait être l’intensité dans les exercices de renforcement musculaire en mode concentrique?

A

En mode concentrique ou excentrique, 60 % à 70 % de la charge que le client peut déplacer une seule fois dans toute l’amplitude de mouvement (1 répétition maximale (RM)) sera utilisé. Cette charge correspond à 8-12 RM (charge que l’on peut déplacer 8 à 12 fois maximum, dans toute l’amplitude de mouvement).

80
Q

Quelle devrait être l’intensité des exercices de renforcement musculaire dans le mode isométrique?

A

En mode isométrique, l’intensité optimale est la contraction maximale que le client peut produire à chaque répétition.

81
Q

Qu’est ce qu’il faut pour que les exercices de renforcement musculaire soient optimales?

A

la contraction musculaire qui se produit lors des exercices de renforcement ne devrait pas reproduire la douleur de consultation. En présence de douleur, il faut réduire l’intensité de la contraction sous le seuil d’apparition de la douleur.

82
Q

Qu’est ce que l’on peut faire lors des exercices de renforcement musculaire isométrique pour éviter la douleur?

A

la modification de la position articulaire où l’exercice est effectué permet parfois d’éliminer la douleur pendant l’exercice.

83
Q

Dans quels cas peut on accepter des la douleur les des exercices de renforcement musculaire ?

A

dans les conditions chroniques, on peut accepter une douleur minimale pendant les exercices de renforcement, mais son intensité ne devrait pas contraindre le client à réduire son effort.

84
Q

Quelle devrait être la durée des exercices de renforcement musculaire ?

A

Les exercices concentriques et excentriques sont effectués à vélocité angulaire faible à modérée. Une répétition durera un minimum 5-6 secondes. Il en est de même pour la durée des exercices isométriques.

85
Q

Combien de répétitions devraient être fait pour les exercices de renforcement musculaire ?

A

1 à 3 séries de 8 à 12 répétitions.
Des périodes de repos de 2 à 3 minutes sont intercalées entre les séries.

86
Q

Comment devrait être effectué la progression des exercices de renforcement musculaire ?

A

Une progression de 2 % à 10 % de la charge doit être effectuée lorsque le client peut effectuer 1 à 2 répétitions de plus que le nombre prescrit pour 2 sessions d’entraînement consécutives.

87
Q

Quelle devrait être la fréquence des exercices de renforcement musculaire ?

A

Un minimum de 2 à 3 sessions d’entraînement par semaine est requis pour obtenir des gains de force.

88
Q

Quel est l’objectif des exercices de contrôle postural (ou de contrôle moteur)?

A

Les exercices de contrôle postural (ou moteur) visent à maintenir une posture ou à exécuter un mouvement de façon fluide et coordonnée, en conservant un alignement optimal des segments du corps. L’objectif est de créer un changement permanent de la performance motrice (apprentissage) afin d’assurer une bonne stabilité articulaire, une posture adéquate du corps ou des segments du corps, pendant le maintien de positions statiques ou lors de l’exécution d’activités fonctionnelles

89
Q

Quels sont les 2 modes des exercices de contrôle postural (ou de contrôle moteur)?

A

Les exercices visant à améliorer le contrôle postural (ou moteur) peuvent prendre différentes formes. Les principaux types d’exercices sont les suivants :
1) Exercices visant à améliorer le recrutement des muscles stabilisateurs articulaires pendant le maintien de posture (activité statique) ou lors de l’exécution de mouvements (activité dynamique).
2) Exercices visant à améliorer le patron des mouvements lors de l’exécution de tâches fonctionnelles.L’emphase est mise sur la séquence (coordination) et la fluidité des mouvements de même que sur l’alignement des segments.

90
Q

Quel est le nombre de répétition des exercices de contrôle postural nécessaire pour un apprentissage optimal?

A

Pour créer un apprentissage optimal, un exercice doit être exécuté le plus souvent possible jusqu’à ce que le client réussisse à accomplir la tâche en maintenant un contrôle moteur/postural automatique et permanent (reproductible lors des séances subséquentes).

91
Q

Dans quel cas faut il cesser les exercices de contrôle postural (ou de contrôle moteur) ?

A

L’exercice doit être cessé si la qualité de la performance se détériore, par exemple à cause de la fatigue ou de la douleur.

92
Q

Comment peut on favoriser l’adhésion du client au exercices de contrôle postural (ou de contrôle moteur)?

A

Le client doit entrevoir un lien entre l’exercice et une tâche significative pour lui. Il doit être capable de réussir la tâche.

93
Q

Comment progresse- t-on les exercices de contrôle postural (ou de contrôle moteur)?

A

L’exercice est exécuté lentement au début et sans distraction externe. La progression est réalisée lorsque le mouvement de base est bien exécuté et que la performance est stable dans le temps. Elle peut se faire en augmentant par exemple l’amplitude, la charge, la vitesse d’exécution, en ajoutant des doubles tâches ou en modifiant les contraintes de l’environnement (ex. surface instable, yeux fermés, etc.).

94
Q

Qu’est ce qui est essentiel entre les séances pour consolider les apprentissages?

A

Les périodes de repos

95
Q

Qu’est ce qui est facilitant dans les stades précoces dans les exercices de contrôle postural (ou de contrôle moteur)?

A

Les rétroactions visuelles, tactiles ou verbales pendant l’exécution de l’exercice peuvent être facilitantes dans les stades précoces de l’apprentissage, afin d’améliorer la compréhension de l’exercice par le client.
La guidance manuelle ou l’usage d’une orthèse ou d’un « taping » neuro proprioceptif sont appropriés dans les phases initiales d’apprentissage, mais doivent être cessés dès que possible.

96
Q

Comment la rétroaction doit être utiliser avec les exercices de contrôle postural (ou de contrôle moteur) dans le stade avancé?

A

Dans les stades avancés, une fréquence élevée de rétroactions (>50%) peut être un distracteur qui empêche le client de garder son attention sur la tâche et ainsi nuire à l’apprentissage. Les rétroactions sont préférablement données après, plutôt que pendant l’exercice. Le client devrait développer la capacité de juger sa propre performance (auto-estimation) et de trouver lui-même les solutions adéquates.