Concepts De Base Flashcards

1
Q

Quels sont les médicaments faisant partis de l’hormonothérapie?

A

Agents contraceptifs et hormone de remplacement

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Q

Quels sont les principaux effets secondaires de l’agent contraceptif ?

A

nausées, les maux de tête et un risque accru de thrombophlébites, d’AVC ischémique, et d’embolies pulmonaires.

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3
Q

À quoi servent les hormones de remplacement ?

A

Utilisées entre autres pour le contrôle des signes vasomoteurs (chaleurs), de l’ostéoporose et de l’insomnie associés à la ménopause

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4
Q

Quel est le principal effet secondaire de l’hormone de remplacement ?

A

risque accru de thrombophlébite

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5
Q

Quels sont les risques communs à l’hormonothérapie?

A

augmenteraient le risque de développer certains cancers et des maladies cardio-vasculaires.

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6
Q

À quoi servent les anti-plaquettaires?

A

utilisé pour empêcher l’agrégation des plaquettes principalement pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux et les maladies cardiaques.

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7
Q

Nommer un exemple d’anti-plaquettaire?

A

Aspirine

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8
Q

Quels sont les principaux effets secondaires des anti-plaquettaires?

A

risque de saignement, de l’anémie et divers degrés de problèmes gastro-intestinaux (brûlements, saignements, ulcères, vomissements, etc.)

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9
Q

À quoi servent les anti-coagulants?

A

utilisé pour prévenir ou retarder la coagulation sanguine. Le Coumadin est normalement cessé avant une chirurgie. L’héparine est utilisée principalement pour prévenir les thrombophlébites et embolies pulmonaires après les chirurgies

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10
Q

Nommer un autre exemple d’anti coagulant?

A

Xarelto

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11
Q

Quel est le principale effet secondaire des anti coagulants ?

A

Risque de saignement

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12
Q

Quelles sont les précautions et les contre-indications qui doivent être pris avec un patient qui prend des anti coagulants?

A

Le physiothérapeute devrait vérifier régulièrement la présence d’ecchymoses, d’œdème articulaire anormal, de sang dans les urines afin de détecter des doses trop élevées. Les mobilisations vigoureuses et les massages transverses sont contre-indiqués avec ces clients.

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13
Q

À quoi servent les stéroïdes?

A

Utilisés principalement pour réduire l’inflammation bronchique et les réponses excessives chez les patients avec asthme persistant. Aussi utilisés pour réduire l’inflammation dans les conditions arthritiques (arthrite rhumatoïde) ou musculosquelettiques (prednisone).

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14
Q

Quels sont les effets secondaires des stéroïdes ?

A

Bien que l’utilisation par inhalateur (asthme) ne comporte que peu d’effets secondaires, ceux associés à l’utilisation prolongée par voie orale peuvent être nombreux : ostéoporose, risque accru de fractures, ruptures tendineuses, atrophie musculaire et cutanée, gain de poids, susceptibilité accrue aux infections.

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15
Q

Quelle est l’autre fonction de l’aspirine?

A

utilisé pour combattre la douleur et l’inflammation (fortes doses) dans diverses conditions musculosquelettiques, arthritiques ou autres.

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16
Q

À quoi servent les AINS?

A

Utilisés principalement pour contrôler la douleur et l’inflammation dans diverses conditions

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17
Q

Quels sont les effets secondaires des AINS?

A

Les COX 1 non spécifiques (Ibuprofène, Naproxyn, Motrin, Voltaren) peuvent fréquemment causer des problèmes gastro-intestinaux et peuvent être néphrotoxiques. La classe des COX 2 (Celebrex) crée moins d’effets néfastes pour la fonction gastro-intestinale, mais est plus à risque pour les problèmes cardio-vasculaires

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18
Q

Quels types d’AINS sont utilisés post-chirurgie et pourquoi?

A

Les COX 2 sont utilisés postchirurgie parce qu’ils n’ont pas d’effets sur la coagulation sanguine et produisent moins de toxicité gastro-intestinale.

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19
Q

Est ce que une personne qui réagit à un AINS réagira à tous les AINS?

A

Non

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20
Q

À quoi servent les acetaminophenes?

A

utilisé pour combattre la douleur et la fièvre. Ses effets anti-inflammatoires sont très faibles.

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21
Q

Donnez deux exemples d’acétaminophene ?

A

Tylenol et paracetamol

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22
Q

Quels sont les effets secondaires des acetaminophenes ?

A

A peu d’effets secondaires à doses normales et peut donc être utilisé pour des périodes prolongées. Constitue une bonne solution de rechange dans les personnes atteintes d’ostéoarthrite qui ne tolèrent pas les AINS.

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23
Q

À quoi servent les opiacés ?

A

Utilisés pour le traitement de la douleur sévère.

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24
Q

Quels sont les effets secondaires des opiacés ?

A

Les opiacés puissants (morphine ou MS-contin, Dilaudid, Demerol) et les opiacés plus faibles (codéïne, percocet, percodan, Oxycontin) ont des effets secondaires similaires : effet sédatif (diminution de l’activité mentale et du raisonnement), dépression respiratoire, suppression de la toux, nausées, vomissements, constipation, rétention urinaire, bronchospasmes, diminution de l’immunité.

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25
Q

Chez qui la dépendance aux opiacés est elle la plus probable?

A

La dépendance est inhabituelle chez les personnes âgées et chez les cancéreux. Elle est plus probable chez les gens qui ont déjà des problèmes de dépendance (ex.: alcoolisme, drogues) ou lorsque la médication est donnée alors que le besoin de soulager la douleur n’existe plus. Lorsqu’indiqué, les médicaments opiacés devraient être utilisés pour la plus courte période possible.

26
Q

À quoi servent les relaxants musculaires ?

A

Utilisés pour réduire les signes et symptômes associés à un spasme qui provient d’une blessure musculosquelettique (lombalgie/cervicalgie, rétraction musculaire douloureuse, maux de tête).

27
Q

Donnez deux exemples de relaxants musculaires ?

A

Flexiril, Fluori-Méthane

28
Q

Quels sont les effets secondaires des relaxants musculaires?

A

La somnolence, les étourdissements et la sensation d’avoir la muqueuse buccale sèche. Peuvent augmenter les effets de l’alcool, des barbituriques et des dépresseurs du système nerveux central.

29
Q

Dans quelles conditions un physio peut collaborer avec le pharmacien ?

A

Conditions neuromusculosquelettiques

30
Q

Que doit contenir le formulaire envoyer au pharmacien?

A

le motif de consultation du physiothérapeute par le patient ;
le diagnostic physiothérapique;
les mesures thérapeutiques recommandées par le physiothérapeute;
la suggestion d’utilisation d’une thérapie médicamenteuse;
la date de suivi.

31
Q

Que doit faire le physio une fois l’échange terminé ?

A

Conserver tous les documents au dossier

32
Q

À quoi sert la radiographie simple ?

A

Permettent de visualiser principalement les anomalies osseuses et à un degré moindre, les tissus graisseux et l’accumulation de fluides.

33
Q

Quels anomalies peuvent être détecté par la radiographie simple?

A

• Fractures ou état de consolidation;
• Anomalies congénitales ou déformations osseuses (incluant la guérison des fractures dans des positions non anatomiques);
• Dépôts calcaires, myosites ossifiantes;
• Plaques de croissance;
• Signes dégénératifs articulaires (ostéophytes, pincements articulaires, zones sclérotiques, etc.);
• Fixations ou implants internes (plaques, vis, prothèses, etc.);
• Maladies de l’os ou des articulations (Ex. : ostéoporose, nécrose, cancer);
• Pads graisseux, œdème/ hémorragies importantes.

34
Q

La radiographie est elle sensible aux manifestations initiales de certaines pathologies (ex. fractures de stress, tumeurs, infections) ?

A

Non

35
Q

Chez qui la radiographie doit être fait de manière plus méticuleuse et seulement si aucune alternative existe?

A

Femme enceintes

36
Q

À quoi sert l’IRM?

A

Permet de visualiser l’os et un large éventail de tissus mous avec une excellente résolution.

37
Q

Quelles anomalies peuvent être détectées avec l’IRM?

A

• Déchirures méniscales;
• Lésions tendineuses et musculaires;
• Lésions des ligaments, capsules ou de la membrane synoviale;
• Fractures de stress;

38
Q

Qu’est ce que l’ajout d’agent contraste (arthro IRM) met en évidence ?

A

certaines structures fibrocartilagineuses (déchirures labrales) ou des lésions du cartilage articulaire (ostéochondrite disséquante).

39
Q

Chez qui l’IRM est contre-indiqué?

A

patients porteurs d’implants métalliques qui pourraient être délogés par le champ magnétique de l’appareil (« clips » d’anévrisme cérébral, pacemaker, matériel orthopédique instable). Il est parfois impossible chez les gens trop obèses ou claustrophobes à cause de la configuration de l’appareil.

40
Q

À quoi sert la tomographie ?

A

Utilisée entre autres pour détecter des lésions osseuses occultes non apparentes à la radiographie simple. Offre une meilleure résolution (excellente définition de l’os cortical et spongieux) et une reconstruction 3D. Utilise des doses élevées d’ionisation, mais pour des régions généralement assez restreintes.

41
Q

À quoi sert la scintigraphie ?

A

La détection de régions d’activité métabolique intense

42
Q

Qu’est ce qui est détecté par la scintigraphie ?

A

• Les fractures de stress
• Plusieurs formes de cancer
• Infections

43
Q

À quoi sert l’ultrasonographie ?

A

Permet de visualiser en temps réel (test dynamique) les lésions des tissus mous généralement avec un niveau de sensibilité élevé. Plus performant avec les tissus plus superficiels et chez des patients plus minces.

44
Q

Qu’est ce qui peut être détecté avec l’ultrasonographie?

A

• Lésions musculaires et tendineuses;
• Contraction musculaire, glissement des tendons;
• Synovites ou œdème capsulaire d’articulations peu profondes;
• Hémarthrose traumatique du genou.

45
Q

À quoi sert le test de vitesse de sédimentation ?

A

marqueur sensible, mais non spécifique de l’activité inflammatoire (plutôt un test de dépistage qu’un test diagnostique). Augmentée dans les cas d’infection, de néoplasies, certaines maladies inflammatoires, hyper/hypothyroïdie, infarctus du myocarde et insuffisance rénale.

46
Q

À quoi sert le test d’hémoglobine ?

A

Marqueur de la concentration sanguine de globules rouges dans le sang. Une baisse d’hémoglobine (anémie) entraîne une diminution de la capacité de transporter l’oxygène et a pour conséquence une plus grande fatigabilité, de l’essoufflement et des manifestations angineuses. Il y a de multiples causes d’anémie (ex. : saignement, déficit en fer, maladie inflammatoire chronique, grossesse)

47
Q

Dans quel cas est ce que le taux d’hémoglobine est un drapeau rouge?

A

Moins de 70

48
Q

À quoi sert le test de coagulation sanguine ?

A

Mesurent le temps de coagulation. Utilisés pour le contrôle de la prise de Coumadin (INR) et d’héparine (TCA). Des valeurs trop élevées placent le patient à risque important de saignement.

49
Q

Dans quel cas l’INR et le TCA est un drapeau rouge?

A

INR : plus que 5
TCA plus de 150

50
Q

Quelles sont les principales données cliniques dites « génériques » qui amènent à penser à une pathologie sérieuse?

A

• Histoire personnelle ou familiale de cancer ;
• Présence de facteurs de risque (usage de tabac ou abus d’alcool/drogues, âge (> 50 ans), le sexe, l’indice de masse corporelle, mode de vie sédentaire);
• Origine incertaine des symptômes;
• Incapacité de modifier les symptômes au cours de l’examen ou par le repos;
• Symptômes hors proportion par rapport au traumatisme;
• Symptômes non soulagés par l’intervention en physiothérapie;
• La présentation clinique ne correspond pas à un patron connu;
• Perte de poids importante et involontaire;
• Douleurs nocturnes intenses;
• Douleur mal localisée;
• État de santé général détérioré;
• Sudations nocturnes.

51
Q

De quoi les anomalies posturales peuvent elles découler ?

A

d’une déficience anatomique, de la présence de douleur ou d’un problème neurologique sous-jacent

52
Q

La mobilité excessive est elle toujours problématique ?

A

Non, pas si le patient exerce un bon contrôle moteur

53
Q

Quels sont les deux types de laxité?

A

1) mécanique : augmentation de mouvement accessoire
2) anatomique : diminution de congruence

54
Q

Quels sont les éléments à évaluer au niveau de la peau ?

A

Changement de coloration
Température
Changement de texture ou intégrité
Présence de bosses
Sudation
Perte de poils
Changement de l’aspect des ongles

55
Q

Que fait on lorsque la douleur domine à la mobilisation passive et qu’aucune résistance active ou passive n’est perçue à la fin du mouvement (SFM vide)?

A

La condition est habituellement très irritable et il est fréquent d’observer des signes et symptômes d’activité inflammatoire. La stratégie POLICE peut être indiquée, mais il faut parfois référer au médecin sans tarder lorsque le problème ne s’améliore pas.

56
Q

Que doit on faire lorsque la douleur domine à la mobilisation passive et qu’un spasme (contraction musculaire soudaine et incontrôlée dans antagonistes au mouvement) ou une forte résistance du patient perçue à la fin du mouvement passive?

A

il s’agit habituellement d’une pathologie au stade aigu qui ne répond pas favorablement aux mobilisations articulaires. La condition est habituellement très irritable et il est fréquent d’observer des signes et symptômes d’activité inflammatoire. La stratégie POLICE est habituellement indiquée.

57
Q

Que doit on faire lorsque la douleur domine à la mobilisation passive, mais qu’une résistance mécanique commence à apparaitre?

A

il s’agit d’une pathologie qui demeure aiguë, mais qui pourrait répondre favorablement aux mobilisations accessoires en traction de grade I et II. Cette technique permet de créer un effet neurophysiologique visant à atténuer la douleur et la résistance du patient qui se manifeste souvent à ce stade. Pour ne pas accroitre l’irritabilité tissulaire encore importante à ce stade, la durée des mobilisations est très courte (15 secondes avec des oscillations à 0.5-1Hz) et on effectue un nombre limité de répétitions (3). L’effet neurophysiologique obtenu avec des mobilisations accessoires est habituellement de courte durée. Si l’intervention est efficace, il est souhaitable d’effectuer quelques mouvements physiologiques actifs ou actifs assistés à l’intérieur d’une limite douloureuse ne dépassant pas 1-2/10, avec un nombre limité de répétitions (5-10) pour tenter d’obtenir un gain de mobilité et sans accroitre l’irritabilité.

58
Q

Que doit on faire lorsque la douleur domine à la mobilisation passive, mais qu’une résistance mécanique est nettement perceptible?

A

il s’agit d’une pathologie subaigüe qui pourrait répondre favorablement aux mobilisations physiologiques et accessoires de grade I et II. Ces techniques créent un effet neurophysiologique visant à atténuer la douleur et la résistance du patient se manifeste souvent à ce stade. Les mobilisations accessoires (sous forme d’oscillation) sont sélectionnées lorsque la capsule articulaire est une cause de la limitation des mouvements alors que les mobilisations physiologiques (étirements soutenus) sont appropriées pour les causes d’origine capsulaire ou non capsulaire de limitation des mouvements. À ce stade, la durée des mobilisations et le nombre de répétitions sont fonction de l’irritabilité articulaire. Plus l’irritabilité tissulaire diminue, plus la durée et le nombre de répétitions sont augmentés. Si l’effet neurophysiologique est obtenu, il est souhaitable d’effectuer quelques mouvements physiologiques actifs, actifs-assistés ou passifs à l’intérieur d’une limite douloureuse ne dépassant pas 1-2/10 et un nombre limité de répétitions pour obtenir un gain de mobilité sans accroitre l’irritabilité. Lorsque la résistance du patient est perçue à la fin des mouvements, les techniques PNF permettent parfois de diminuer la barrière de protection musculaire et d’optimiser les gains d’amplitude.

59
Q

Que doit on faire lorsque la douleur est présente à la mobilisation passive, mais que la résistance mécanique (élastique capsulaire ou musculaire) domine et est la cause de la limitation des mouvements?

A

il s’agit d’une pathologie plutôt mécanique qu’inflammatoire qui répond favorablement aux mobilisations physiologiques (étirements soutenus) et accessoires (oscillations 1 Hz) de grade III et IV. Ces techniques visent à étirer mécaniquement les tissus rétractés pour obtenir des gains de mobilité. Les mobilisations accessoires sont sélectionnées lorsque la capsule articulaire est une cause de la limitation des mouvements alors que les mobilisations physiologiques sont appropriées pour les causes d’origine capsulaire ou non capsulaire de limitation des mouvements. À ce stade, l’irritabilité tissulaire est habituellement faible à modérée, mais des mobilisations trop vigoureuses pourraient l’augmenter. La durée des mobilisations et le nombre de répétitions sont donc encore fonction de l’irritabilité des tissus. Lorsque des mobilisations accessoires sont réalisées, il est impératif de compléter avec des mobilisations physiologiques actives ou passives à l’intérieur d’une limite douloureuse ne dépassant pas 3-4/10 pour obtenir un gain de mobilité et sans toutefois accroitre l’irritabilité. Lorsque la résistance du patient est perçue à la fin des mouvements, les techniques PNF peuvent diminuer la barrière de protection musculaire et optimiser les gains d’amplitude. Les mobilisations physiologiques ne devraient pas être utilisées si la sensation de fin de mouvement est os à os, par exemple lorsque des ostéophytes créent un abutement dans les cas d’arthrose sévère. À ce stade, les tractions articulaires sont inefficaces pour gagner de la mobilité à l’exception des situations où une souris articulaire bloque le mouvement (springy block). Elles sont alors parfois utiles, lorsque combinées avec des mouvements passifs physiologiques, pour déloger le fragment qui limite un mouvement. L’effet peut être de courte durée, si le fragment se déplace et s’interpose plus tard à nouveau entre les deux surfaces articulaires.

60
Q

Que doit on faire lorsque la résistance mécanique (élastique capsulaire ou musculaire) est la cause l’arrêt des mouvements et la douleur, faible à modérée, est essentiellement mécanique?

A

Il s’agit d’une pathologie purement mécanique qui répond favorablement aux mobilisations physiologiques et accessoires de grade III et IV. La durée des mobilisations et le nombre de répétitions peuvent dépasser 6 X 60 secondes (ou 6 fois 60 oscillations à 1 Hz). L’étirement statique prolongé (10-20 minutes) peut être une option pour les cas où une très grande raideur est présente lorsque les mobilisations accessoires ou physiologiques oscillatoires ne sont plus efficaces. Il est aussi possible de mobiliser en combinant des mouvements physiologiques ou encore des mouvements physiologiques et accessoires (techniques de Mulligan) afin de gagner les derniers degrés de mouvements. Lorsque des mobilisations accessoires sont réalisées, il est impératif de compléter avec des mobilisations physiologiques actives ou passives à l’intérieur d’une limite douloureuse ne dépassant pas 3-4/10 pour obtenir un gain de mobilité.