Module 2 Flashcards

1
Q

Quelle est la première chose à faire lors du questionnaire des symptômes?

A

déterminer avec précision la localisation des sensations anormales, douloureuses ou non.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Comment peut on représenter la douleur?

A

L’utilisation d’un schéma permet de représenter chacun des symptômes en leur associant un symbole distinct
|||| engourdissement
◼️ douleur
◻️picotement
⬇️douleur référée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Comment peuvent être les douleurs ?

A

-La douleur produite par une lésion se situant au niveau d’une structure superficielle ou localisée à une articulation distale est généralement assez bien circonscrite.
-À l’inverse, les structures plus profondes et situées aux articulations proximales, ou encore les affections aigues ou systémiques, tendent à produire des douleurs plus diffuses.
-Une douleur peut aussi être référée, c’est-à-dire qu’elle est perçue à un site anatomique distal par rapport à la lésion.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Que peut faire avec la description des douleurs ?

A

-Mise à part quelques exception, comme des douleurs de type causalgie qui produisent une vive sensation de brûlure associées à une lésion nerveuse périphérique, il n’est pas très utile de demander au client de décrire ses symptômes douloureux, parce cette information est habituellement peu révélatrice de la nature de la lésion. De plus, les clients ont souvent de la difficulté à trouver les mots pour décrire la douleur et n’ont pas tous le même interprétation des descripteurs qui leurs sont proposés.
-À l’inverse, il est important de recueillir de l’information sur la nature et le comportement des signes et symptômes non douloureux qui peuvent fournir une indication précieuse sur le type de lésion.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelles sont les caractéristiques des engourdissements?

A

Les engourdissements sont une diminution de sensibilité à la stimulation tactile ou douloureuse qui sont plus souvent associée à une pression sur un nerf ou une racine nerveuse. La diminution totale de sensibilité est une anesthésie alors qu’une diminution partielle est une hypoesthésie. Les picotements ou paresthésies sont une sensation de fourmillements également plus souvent associées à une pression sur un nerf ou une racine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quelles sont les caractéristiques des raideurs?

A

La sensation de raideur est un manque de souplesse à la mobilisation d’un membre. Elle peut être associé à une diminution réelle de mobilité articulaire ou de souplesse musculaire ou encore à des stases veineuses, c’est-à-dire au ralentissement du retour veineux à la suite de périodes de repos prolongées qui favorisent l’accumulation des métabolites de l’inflammation. Si la raideur se résorbe rapidement avec la reprise des mouvements, on considère que l’activité inflammatoire est négligeable. Si la raideur persiste plus de 15 minutes, on considère que l’activité inflammatoire est possiblement plus importante. Au-delà d’une heure, on peut penser à un problème arthritique systémique, en particulier si la raideur se manifeste à plusieurs articulations.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelles sont les causes des faiblesses?

A

-l’immobilisation prolongée d’un membre.
-lésion nerveuse
-occlusion vasculaire
-inhibition arthrogénique qui attribuable à la présence de douleur ou d’œdème intra-articulaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les caractéristiques des signes trophiques ?

A

Les signes trophiques comme l’œdème ou des changements de coloration ou de température de la peau sont des manifestations associées à l’inflammation ou à un dérèglement du système nerveux autonome qu’il faut questionner lors de l’entrevue parce qu’elles peuvent se manifester à certains moments de la journée et ne pas être observables lors de l’examen.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles sont les trois échelles d’évaluation de l’intensité de la douleur?

A

-visuelles analogues
-numériques
-nominales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Comment peuvent être présentée les échelles de la douleur?

A

-Verbalement
-Représentation visuelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelle est généralement la fidélité et validité des échelles de la douleur?

A

Bonnes à excellentes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est ce qui peut faire varier la fidélité et la sensibilité des échelles ?

A

Le temps depuis la blessure du au biais de mémoire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelle est la différence minimalement détectable des échelles de la douleur?

A

10 à 15%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

L’intensité de la douleur devrait être évaluée en relation avec quoi?

A

avec un critère significatif pour le client. Il peut s’agir par exemple de la douleur ressentie lors d’une activité courante ou à un moment précis de la journée. La réévaluation plus tard dans le temps pourra alors se faire en relation avec le même critère, ce qui rendra la comparaison beaucoup plus valide.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Que faut il questionner sur le comportement des symptômes?

A

Il faut initialement déterminer si le symptôme est constant ou intermittent.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est ce qu’une douleur constante ?

A

Une douleur constante est ressentie 24 heures/ 24, même si elle est de faible intensité, peu importe la position articulaire ou le moment de la journée.

17
Q

Qu’est ce qu’une douleur constante suggère ?

A

Elle est souvent un indice de la présence d’inflammation, mais peut aussi suggérer une condition médicale plus grave.

18
Q

Qu’est ce qu’une douleur intermittente?

A

La douleur intermittente est plutôt mécanique, c’est-à-dire qu’elle apparait en adoptant certaines positions ou en effectuant certains mouvements et disparait lorsque le stress mécanique imposé à la structure lésée est relâché.

19
Q

Quel autre élément est il important de documenter sur le comportement des symptômes ?

A

L’horaire de la douleur. Lorsque la douleur fluctue de façon typique durant la journée, il est important de décrire précisément l’horaire de la douleur, ce qui facilite ensuite le suivi en cours de traitement.

20
Q

Que questionne on pour poser un hypothèse sur la structure lésée ?

A

Il faut poser des questions sur les positions ou les mouvements qui font varier les symptômes, assurer-vous d’obtenir beaucoup d’exemples très précis. C’est souvent en comparant plusieurs exemples que l’on arrive à identifier une constante relative au stress tissulaire et que l’on peut poser une hypothèse sur la structure lésée.

21
Q

Que faut-il faire lorsqu’il n’est pas possible d’identifier un patron de douleur connu?

A

Lorsque vous n’êtes pas capables d’identifier un patron de douleur connu, compatible avec une lésion musculosquelettique, il faut habituellement penser à une pathologie d’un autre système, effectuer les procédures de dépistages requises et considérer l’option de référer au médecin.

22
Q

Quelles sont les questions à poser sur les symptômes nocturnes?

A

-Le patient est-il réveillé la nuit et si oui, pour quelle raison et comment de fois en moyenne par nuit?
-Si le patient est réveillé par la douleur, que fait-il pour s’en débarrasser?
-Position de sommeil, type de matelas/oreiller?

23
Q

Quel information peut-on tirer de la question sur ce qui élimine ou diminue la douleur la nuit?

A

Une douleur qui diminue ou disparait avec le changement de la position de sommeil est plutôt mécanique. Si elle ne varie pas avec le changement de position, ceci peut indiquer un problème inflammatoire aigu ou une condition médicale sérieuse.

24
Q

Quelles sont les 3 classes de douleurs?

A

-la douleur nociceptive
-la douleur neuropathique
-la douleur nociplastique

25
Q

À quoi est attribuable la douleur nociceptive?

A

Elle est attribuable à un dommage aux tissus mous ou à la présence d’inflammation

26
Q

À quoi est associé la douleur neuropathique?

A

Elle est associée à un dommage nerveux

27
Q

Qu’est ce que la douleur nociplastique ?

A

La douleur aigue, l’immobilisation et l’altération des patrons de mouvements seraient à l’origine d’une modification de l’excitabilité du cortex sensorimoteur chez certains individus.

28
Q

Comment se caractérise la douleur nociplastique?

A

Ce phénomène, se caractérise par une intensité douloureuse et une distribution de la douleur qui sont disproportionnés par rapport à ce qui est attendu pour la lésion présumée.

29
Q

Qu’est ce qui peut aggraver les douleur nociplastique?

A

la douleur peut être aggravée par des stimulations habituellement non-nociceptives comme le toucher léger ou le froid, de même que par certains facteurs cognitifs ou émotionnels, par exemple le stress ou un état dépressif

30
Q

Qu’est ce qui peut être engendré par une douleur nociplastique ?

A

La sensibilisation centrale peut aussi altérer la coordination intermusculaire et la capacité d’activer les muscles de façon isolée, ce qui peut contribuer à une diminution du contrôle moteur.

31
Q

Quels sont les dernières questions à poser avant l’examen physique?

A

le physiothérapeute pose des questions de dépistage qui concernent des manifestations qui sont typiquement associés aux hypothèses qu’il a en tête concernant le problème de santé du client

32
Q

Donner des exemples de questions de dépistage si on suspecte une lésion du ménisque?

A

on pourrait demander au client s’il ressent une sensation d’accrochage lorsqu’il mobilise sont genou, ce que l’on sait être fréquemment associé à cette lésion.

33
Q

À quoi servent les questions de dépistage ?

A

Ceci permet de planifier l’examen physique en sélectionnant les procédures qui viseront prioritairement à vérifier les hypothèses restantes qui sont plus probables