Migraine, névralgie du trijumeau et algies de la face Flashcards
À quoi sont dues les céphalées primaires ?
Dysfonction du SNC avec activation des voies douloureuses en l’absence d’autre affection causale
Quels sont les éléments du diagnostic d’une céphalée primaire ?
- Éliminer une céphalée secondaire : toute nouvelle céphalée, inhabituelle, à début progressif ou brutal, doit être explorée rapidement
- Examen clinique normal
- Caractéristiques des céphalées : crises/continue, durée et fréquence des crises, latéralité, topographie, type de douleur, intensité, signes dysautonomiques, nausées/vomissements, impact sur les activités, effet de l’activité physique, facteurs déclenchants des crises
Quels sont les principaux diagnostics à évoquer devant des céphalées anciennes, habituelles, survenant moins de 15 jours par mois, par crises paroxystiques ?
- Migraine
- Céphalée de tension épisodique
- Algie vasculaire de la face à crises peu fréquentes (plus rare)
Quels sont les principaux diagnostics à évoquer devant des céphalées fréquentes (> 15 jours par mois) ou quotidiennes (céphalée chronique quotidienne = CCQ) ?
- CCQ de courte durée (crises < 4h, tous les jours) : algie vasculaire de la face, hémicrânie paroxystique, névralgies essentielles de la face
- CCQ de longue durée : migraine chronique, céphalée de tension chronique, ou plus rarement hemicrania continua, CCQ de novo
Quelle est la prévalence de la migraine ?
Proche de 15%
Quelles sont les deux variétés de migraine ?
- Migraine sans aura (MSA)
- Migraine avec aura (MAA)
A quoi est due la migraine ?
- Excitabilité anormale de certaines populations neuronales, sous-tendue par une prédisposition génétique complexe et modulée par des facteurs environnementaux intrinsèques (hormones) ou extrinsèques (stress, aliments,…)
- Transmission polygénique ++, hormis migraine hémiplégique familiale (autosomique dominante)
Quelles sont les caractéristiques cliniques de la MSA ?
- Souvent précédée de prodromes (irritabilité, asthénie, somnolence, faim, bâillement,…)
- Début progressif, maximum en quelques heures, durée 1/2 journée à quelques jours
- Pulsatile, unilatérale et à bascule, intensité modérée à sévère, nausées/vomissements fréquents
- Facteurs aggravants : activités physiques, lumière, bruit
- Facteurs améliorants : repos, obscurité
Quelles sont les caractéristiques cliniques de la MAA visuelle ?
- Phénomènes positifs et/ou négatifs, binoculaires, débutent au centre ou à la périphérie du CV, progressent doucement pour gagner un hémiCV ou la totalité du CV, puis s’évacuent
- «scotome scintillant» (classique mais peu fréquent) : point lumineux dans une partie du champ visuel des deux yeux, s’élargissant en ligne brisée et laissant place à un scotome central de régression progressive
Quelles sont les caractéristiques cliniques de la MAA sensitive ?
- Débute généralement après les troubles visuels
- Phénomènes positifs (paresthésies indolores doigts/pourtour des lèvres -> coude/hémiface +/- hémicorps) ou négatifs (hypoesthésie au tact, à la douleur, perturbation du sens positionnel) plus rares
Quelles sont les caractéristiques cliniques de la MAA aphasique ?
- Débutent après les troubles visuels ou sensitifs
- Troubles du langage par manque du mot, dysarthrie ou aphasie totale
Quelles sont les caractéristiques cliniques de la MAA du tronc cérébral ?
- Aura dite «basilaire» par propagation de la dépression envahissante au TC ou aux deux hémisphères
- Troubles visuels bilatéraux, troubles sensitifs bilatéraux, vertige, hypoacousie, ataxie, diplopie, somnolence
- > éliminer une autre étiologie ++
Quelles sont les caractéristiques cliniques de la MAA motrice ?
- Migraine «hémiplégique» sporadique ou familiale
- Faiblesse motrice concernant un ou deux hémicorps, installation progressive, associée aux autres symptômes de l’aura
- > éliminer une autre étiologie ++
Sur quels critères de l’ICHD-3 repose le diagnostic positif de MSA ?
- A : au moins 5 crises répondant aux critères B à D
- B : crises de céphalées durant 4 à 72h (sans TTT)
- C : céphalée ayant au moins 2 des caractéristiques suivantes : topographie unilatérale, type pulsatile, intensité modérée ou sévère, aggravée par ou entraînant l’évitement des efforts physiques de routine
- D : durant la céphalée, au moins l’un des suivants : nausées et/ou vomissements, photophobie et phonophobie
- E : n’est pas mieux expliquée par un autre diagnostic de l’ICHD-3
Sur quels critères de l’ICHD-3 repose le diagnostic positif de MAA typique ?
- A : au moins deux crises répondant aux critères B et C
- B : aura comprenant des troubles visuels, sensitifs et/ou de la parole ou du langage, tous entièrement réversibles, mais pas de symptôme moteur, basilaire ou rétinien
- C : au mois deux des caractéristiques suivantes : au moins un symptôme de l’aura se développe progressivement en > 5 min et/ou les différents symptômes de l’aura surviennent successivement, chaque symptôme de l’aura dure 5-60 min, au moins un symptôme de l’aura est unilatéral, l’aura est accompagnée ou suivie dans les 60 min par une céphalée
- D : n’est pas mieux expliquée par un autre diagnostic de l’ICHD-3 et un accident ischémique transitoire a été exclu
Quels sont les différents diagnostics différentiels de la MSA ?
- Attaques de panique (céphalées avec nausées associées à une angoisse extrême ou sensation de mort imminente)
- Tumeurs cérébrales intraventriculaires (kystes colloïdes du 3ème ventricule) entraînant une HTIC aiguë
- Erreurs : méconnaître la migraine et rattacher à tort les crises à des troubles oculaires, «crises de foie», sinusites, troubles bucco-dentaires, cervicarthrose
Quels sont les différents diagnostics différentiels de la MAA ?
- AIT : déficit neuro brutal, maximal d’emblée, durée < 30 min -> explorations ++ si doute ou > 50 ans, FDR CV
- Crise d’épilepsie partielle : signes durant quelques secondes ou minutes seulement
- MAA secondaires : symptomatiques d’une MAV (affecte l’hémicorps/hémiCV opposé et l’hémicrâne ipsilatéral), lupus, SAPL, thrombocytémies, cytopathies mitochondriales, CADASIL -> angio-IRM cérébrale ++
Quelles sont les mesures générales de la prise en charge d’une migraine ?
- Identification des facteurs déclenchants
- Régularité des horaires de repas et de sommeil
- Consommation modérée de caféine, sans sevrage le week-end
- Consommation limitée d’alcool
- Rassurer et expliquer la maladie
- Apprécier le retentissement socioprofessionnel
- Evaluer les traitements déjà utilisés
- Evaluer la fréquence des crises sur les 3 derniers mois
Quels sont les éléments du traitement de la crise de migraine ?
- TTT non spécifiques : paracétamol, aspirine, AINS (AMM pour ibuprofène, kétoprofène)
- TTT spécifiques : agonistes des récepteurs sérotoninergiques 5HT1B/1D (dérivés de l’ergot de seigle et triptans ++)
- Antiémétiqies si signes digestifs importants
- A éviter : antalgiques combinés à de la caféine, opioïdes (seulement si CI aux AINS et triptants)
- Ergotés et triptans CI si ATCD vasculaire
- > Prescription sur la même ordonnance d’un triptan + un AINS : le patient commence par l’AINS, triptan en secours si absence de soulagement, d’emblée si 3 crises non calmées par l’AINS seul
Qu’est-ce qu’un état de mal migraineux ?
Crise persistant au-delà de 72h avec retentissement important sur l’état général
Quels sont les éléments du traitement de fond de la migraine ?
- Justifié en cas de crises fréquentes (> 2-3/mois depuis > 3 mois), sévères, longues ou répondant mal au TTT des crises
- Pas de TTT curatif
- 1ère intention : propanolol, métoprolol
- 2ème intention (selon terrain, comorbidités, sévérité, bénéfice/risque) : antisérotoninergiques, antidépresseurs, anticalciques, antiépileptiques,…
- Augmentation très lente des doses
- Prise régulière pendant 2-3 mois, poursuivi 6 à 18 mois si efficace
- Tenue d’un agenda des crises pour apprécier l’efficacité
- TTT non médicamenteux : relaxation, biofeedback, TCC de gestion du stress
Quels sont les éléments de la prise en charge d’une migraine avant et pendant une grossesse ?
Désir de grossesse :
- Rassurer : migraine non associée à une mauvaise évolution de la grossesse, souvent rémission des crises
- Ne pas débuter un TTT de fond ou s’il est indiqué, choisir un bêtabloquant ou l’amitriptyline
- Stopper les dérivés de l’ergot de seigle, le valproate de sodium ou le candésartan
- Mise en place d’un TTT de crise en expliquant l’arrêt nécessaire des triptans et AINS au début de la grossesse
Grossesse :
- Suivi mensuel en l’absence de rémission
- TTT de crise par paracétamol avec AINS en secours jusqu’à la 24eme SA
- Arrêt des éventuels TTT de fond, si nécessaire bêtabloquant ou amitriptyline (devront être arrêtés avant l’accouchement)
- Déclaration à la pharmacovigilance de toute exposition médicamenteuse
Quels sont les éléments de la prise en charge contraceptive d’une patiente migraineuse ?
- Influence variable de la COP, pas de CI
- MAA = FDR indépendant d’infarctus cérébral avec risque x 2, encore augmenté si cofacteurs :
-> fréquence élevée des crises
-> âge < 45 ans
-> sexe féminin (++ si tabagisme et COP)
COP non recommandée dans ce cas, privilégier une contraception purement progestative ou un autre moyen de contraception
Quelle est la prise en charge d’une crise de migraine rebelle ou d’un état de mal migraineux ?
- Sumatriptan SC (sauf si prise de 2 doses de triptan en 24h)
- Si échec : hospitalisation pour réhydratation, perfusion d’AINS et de métoclopramide, voire perfusion de tricycliques
- Drapeaux rouges/crise rebelle -> rechercher une étiologie de céphalée secondaire
Quelle est la prévalence de la céphalée de tension épisodique ?
30-80%
Quels sont les mécanismes en cause dans la céphalée de tension ?
Douleurs dysfonctionnelles avec interaction de facteurs :
- Myogènes (crispation des muscles péricrâniens)
- Neurologiques centraux (dysfonction des systèmes de contrôle de la douleur)
Quelle est la différence entre une céphalée de tension épisodique et chronique ?
- Épisodique : < 15 jours/mois
- Chronique : > 15 jours/mois depuis > 3 mois
Quelles sont les caractéristiques cliniques de la céphalée de tension ?
- Siège bilatéral, antérieur (barre frontale) ou postérieur (avec cervicalgies)
- Type variable : serrement, étau, brûlure, fourmillement, écoulement liquidien, sentiment de tête vide
- Intensité légère à modérée (possibilité de poursuivre les activités)
- Pas de signes digestifs (anorexie possible), ni phono-photophobie significative
- Peut être améliorée par l’activité physique
- Épisodes à limites floues, durée très variable
- Examen clinique : crispation, sensibilité à la pression des muscles faciaux ou cervicaux
- Examens complémentaires normaux ou révélant des anomalies annexes, sans lien de causalité avec les douleurs
Quels sont les éléments de la prise en charge d’une céphalée de tension ?
- Formes épisodiques : paracétamol, aspirine, AINS lors des crises sans dépasser 8-10 jours de prise/mois
- Éviter les opiacés
- Formes épisodiques fréquentes ou chroniques
- > TTT de fond : amitriptyline avec doses à déterminer au cas par cas (faible dose le soir puis augmentation si nécessaire), ou autres molécules
- > En cas d’abus médicamenteux : sevrage indispensable sous couvert d’amitriptyline
- > PEC non médicamenteuse : hygiène de vie, physiothérapie, relaxation, TCC de gestion du stress
Quels sont les mécanismes d’apparition d’une céphalée chronique quotidienne ?
- Patient migraineux avec crises de plus en plus fréquentes -> souffrance quotidienne ou presque
- Terrain souvent anxieux ou déprimé -> crises de migraine augmentées ou intriquées à des céphalées de tension fréquentes voire chroniques
- Prise des TTT de crise dès la moindre céphalée voire préventivement puis quotidiennement -> accoutumance, diminution de l’efficacité, apparition de céphalées permanentes
- Prise d’opiacés ++ (prescrits pour une autre affection, souvent rhumato)
Quels sont les éléments de la prise en charge d’une CCQ ?
- Abus médicamenteux : sevrage total en TTT de crise en ambulatoire ou en hospitalisation avec amitriptyline à doses progressives ou topiramate
- A l’issue du sevrage, reprise d’un TTT de crise par triptan et/ou AINS
- Prescription d’un TTT de fond chez les migraineux avec crises fréquentes
- Si pas d’amélioration a l’issue du sevrage = migraine chronique : injections de toxine botulinique (pas d’AMM en France actuellement)
Quelles sont les différentes formes de céphalées trigémino-autonomiques (CTA) ?
- Algie vasculaire de la face (AVF)
- Hémicrânie paroxystique : crises brèves et fréquentes, prépondérance féminine, formes épisodiques et chroniques
- Hemicrania continua : douleur quotidienne et permanente avec exacerbations d’allure migraineuse et crises avec symptômes trigémino-autonomiques
- Syndrome SUNCT (très rare) : crises brèves et fréquentes, très intenses, par épisodes de quelques jours à quelques mois + larmoiement et injection conjonctivale
Quelles sont les caractéristiques cliniques de l’algie vasculaire de la face (AVF) ?
- Douleur atroce, toujours du même côté, centrée sur l’œil, durée 15-180 min, «cluster headache» = crises quotidiennes (1-8/jour) souvent à heures fixes, après les repas ou durant la nuit
- Signes végétatifs homolatéraux (larmoiement, congestion nasale, injection conjonctivale, œdème palpébral, signe de CBH, sudation)
- Agitation psychomotrice
- Forme épisodique (épisodes de 2-8 semaines 1-2 fois/an) ou chronique (répétition des crises, pas de rémissions de plus d’un mois, comorbidité psychiatrique ++ : signes dépressifs, agoraphobie, tendances suicidaires)
Sur quels critères de l’ICHD-3 repose le diagnostic positif de l’AVF ?
- A : au moins 5 crises répondant aux critères B à D
- B : douleur sévère à très sévère, unilatérale, orbitaire, sus-orbitaire et/ou temporale durant 15-180 min sans TTT
- C : au moins l’un des éléments suivants : signes/symptômes du même côté que la douleur (injection conjonctivale et/ou larmoiement, congestion nasale et/ou rhinorrhée, œdème palpébral, transpiration du front et/ou de la face, impression de plénitude de l’oreille, myosis et/ou ptosis), impression d’impatience ou agitation
- D : fréquence des crises comprise entre une tous les 2 jours et 8 par jour en période active
- E : n’est pas mieux expliquée par un autre diagnostic ICHD-3
Quelles sont les mesures générales de la prise en charge d’une AVF ?
- Confirmer le diagnostic par l’interrogatoire
- IRM cérébrale (qui sera normale)
- Éviction de la consommation d’alcool
- Horaires de sommeil réguliers, éviter les siestes
- Rassurer, expliquer la maladie
- Apprécier le retentissement socioprofessionnel et psychologique (AVF chronique ++)
Quels sont les éléments du traitement de crise de l’AVF ?
- Sumatriptan SC prescrit sur ordonnance de médicament d’exception, maximum 2 injections/jour
- Oxygénothérapie nasale (12-15 L/min 15-20 min) au masque facial, efficace et remboursée, prescription par un neurologue, un ORL ou dans un centre d’algologie
Quels sont les éléments du traitement de fond de l’AVF ?
- Vérapamil (après ECG pour vérifier l’absence de CI), possible augmentation lente des doses jusqu’à des posologies élevées
- Carbonate de lithium : formes chroniques uniquement
- CTC thérapie orale : efficace mais risque de rebond des crises a l’arrêt -> à éviter
- Injections sous occipitales de CTC visant le grand nerf occipital (sans effet rebond)
- Formes chroniques pharmaco-résistantes : stimulation bilatérale du grand nerf occipital proposée après PEC et avis d’une équipe multidisciplinaire spécialisée
Quelles sont les caractéristiques cliniques de la névralgie du trijumeau essentielle ?
- Douleur très intense, fulgurante, à type d’éclair ou de décharge électrique, durée de quelques secondes, répétition en salves sur 1-2 min (5-10 slaves/jour), suivies d’une période réfractaire et entrecoupées de périodes libres
- Douleur unilatérale et strictement localisée au territoire du trijumeau (1, 2 ou 3 branches, fréquence V2/V3 > V1)
- Déclenchement par l’excitation d’une zone cutanée précise («zone gâchette»), la parole, la mimique, le rire, la mastication
- Examen clinique normal : sensibilité faciale et cornéenne, force des muscles masticateurs normale, absence de toute atteinte neurologique, peau normale
Quelles sont les caractéristiques cliniques de la névralgie du glossopharyngien ?
- Caractéristiques de la douleur comparables à la névralgie du trijumeau
- Topographie : territoire sensitif du IX (base de la langue, fond de la gorge, amygdale, CAE)
- Facteurs déclenchants : parole, déglutition, mouvements du cou
- Examen clinique normal (réaliser une IRM pour éliminer une névralgie symptomatique)
Quelles sont les caractéristiques cliniques de la névralgie d’Arnold ou du nerf grand occipital ?
- Douleurs à type de décharge électrique ou d’élancement
- Région occipitale, irradiant vers le vertex et parfois jusqu’à la région orbitaire, unilatérale
- Fond douloureux permanent (paresthésies, brûlures) avec accès névralgiques pouvant être déclenchés par les mouvements de la tête et du cou
Comment fait-on le diagnostic différentiel d’une névralgie essentielle faciale/crânienne avec une névralgie faciale secondaire ?
- Doit être évoquée devant un âge de survenue jeune, des décharges moins intenses, une prépondérance dans le territoire V1, la persistance d’un fond douloureux entre les accès avec paresthésies/hypoesthésie, diminution du réflexe cornéen, déficit du V3 moteur ou atteinte d’autres nerfs crâniens du même côté
- Réaliser une IRM cérébrale avec coupes fines sur le TC et le nerf V sur tout son trajet, avec injection de gadolinium + bilan bio +/- PL
Quels peuvent être les diagnostics différentiels d’une névralgie essentielle faciale/crânienne ?
- Atteinte intra-axiale au niveau du tronc cérébral : SEP, syringobulbie, tumeur intra-axiale, infarctus latéro-bulbaire
- Atteinte de l’angle ponto-cérébelleux : neurinome du VIII ou autre tumeur, anévrisme de l’artère basilaire, zona du ganglion trigéminal
- Atteinte de la base du crâne : tumeur locale, méningite carcinomateuse ou infectieuse, fractures, thrombose veineuse du sinus caverneux, microangiopathie du nerf V (diabète, Gougerot-Sjögren, sclérodermie,…)
Quels sont les éléments de la prise en charge d’une névralgie du trijumeau essentielle ?
- Carbamazépine : augmentation progressive de la posologie, 2-3 prises/jour avant les repas pour permettre un repas sans salves douloureuses
- Si intolérance : oxcarbamazépine, baclofène (seul ou association)
- Autres médicaments (seuls ou association) : antiépileptiques, antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques
- Si échec des TTT médicamenteux : TTT chir (thermocoagulation percutanée du ganglion trigéminal, décompression vasculaire microchirurgicale)