MICI Flashcards
Definition
les Maladies Inflammatoires et
Chroniques de l’Intestin (MICI),
comportent 2 maladies
- Maladie de Chron
- Rectocolite hémorragique
Cause et explication
de cause
inconnue, résultent de l’inflammation
chronique continue ou intermittente
d’une partie du tube digestif
Epid’ermiologie
55% femmes, - âge moyen des malades 48 ans.
- Evolution par poussées et rémissions
TTT
Aucun traitement ne peut prétendre a la
guérison (maladies chroniques)
§ Maladies parfois très invalidantes
§ L’alimentation ne déclenche pas de
poussées, ni ne les arrête.
Cause de la maladie
Multifactoriel :
* Génétique
* Microbiote
* Immunologie (maladies dysimmunitaires associees : SPA, psoriasis… )
* Environnement (géographie : gradient N/S – tabac – OH…)
* Appendicectomie (réduit le risque et la sévérité RCH ultérieure) –
* Antibiotiques, AINS
* Alimentation ultra-transformée
Symptomes
§ RCH :
Diarrhée glairo-sanglante
- Alternance constipation/diarrhée
- Envies impérieuses
- Peu de douleurs
MC :
- Diarrhée, parfois sanglante
- Douleurs abdominales, parfois
occlusion (syndrome Koenig)
- Symptômesz ano-perineaux
- Parfois peu symptomatique
Signes generaux :
– Fièvre
– Amaigrissement, dénutrition, cassure courbe de croissance chez les enfants
– Anémie
– Syndrome inflammatoire
Signes extradigestifs :
– Articulaires / osseux
– Cutanés– ophtalmo
– Hépatobiliaire…
Diagnostic
Faisceau d’arguments :
- Cliniques (symptômes…)
- Biologiques (syndrome
inflammatoire, anémie…)
- Endoscopie (lésions) et
anapathologie
- Imagerie
Le diagnostic de la maladie de Crohn repose sur une approche multidisciplinaire qui inclut des évaluations cliniques, biologiques, endoscopiques et d’imagerie. Voici un aperçu détaillé de chaque aspect du diagnostic :
- Diagnostic Clinique
a. Symptômes
Les symptômes de la maladie de Crohn peuvent varier d’une personne à l’autre, mais incluent souvent :
Douleurs abdominales : Souvent localisées dans la région inférieure droite, elles peuvent être crampes ou persistantes.
Diarrhée : Fréquente et parfois sanglante, elle peut être accompagnée de mucus.
Fatigue : Résultant de l’inflammation et de la malabsorption des nutriments.
Perte de poids : Due à une mauvaise absorption des nutriments et à une diminution de l’appétit.
Fièvre : Peut survenir lors des poussées inflammatoires.
Symptômes extra-intestinaux : Comme des douleurs articulaires, des éruptions cutanées ou des problèmes oculaires.
2. Diagnostic Biologique
a. Tests de Sang
Syndrome inflammatoire : Les tests sanguins peuvent montrer des signes d’inflammation, tels qu’une élévation de la protéine C-réactive (CRP) et une augmentation de la vitesse de sédimentation des érythrocytes (VS).
Anémie : Une anémie ferriprive peut être présente en raison de pertes sanguines ou de malabsorption du fer.
b. Tests de Selles
Calprotectine fécale : Un test de calprotectine dans les selles peut aider à évaluer l’inflammation intestinale. Des niveaux élevés peuvent indiquer une inflammation active.
3. Diagnostic Endoscopique
a. Endoscopie Digestive
Coloscopie : C’est l’examen clé pour diagnostiquer la maladie de Crohn. Il permet de visualiser directement la muqueuse du côlon et de l’iléon distal. Les lésions typiques incluent :
Ulcérations : Profondes et irrégulières.
Sténoses : Rétrécissements de la lumière intestinale.
Aspect en “cobblestone” : Apparence irrégulière de la muqueuse.
b. Anapathologie
Biopsies : Des échantillons de tissu peuvent être prélevés lors de la coloscopie pour une analyse histologique. Les résultats peuvent montrer des signes d’inflammation chronique, des granulomes (caractéristiques de la maladie de Crohn) et des modifications de la structure tissulaire.
4. Diagnostic par Imagerie
a. Imagerie par Résonance Magnétique (IRM)
IRM abdominale : Utilisée pour évaluer l’extension de la maladie, en particulier dans les cas d’atteinte iléale ou de complications comme les fistules et les abcès. L’IRM est non invasive et n’expose pas le patient à des radiations.
b. Tomodensitométrie (TDM)
TDM abdominale : Permet de visualiser les structures internes et d’évaluer les complications de la maladie, telles que les sténoses, les fistules et les abcès. Elle est souvent utilisée en cas de suspicion de complications aiguës.
c. Échographie Abdominale
Échographie : Peut être utilisée pour évaluer l’inflammation et détecter des complications comme les abcès. C’est une méthode non invasive et sans radiation.
Maladie de Chron
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique qui peut affecter n’importe quel segment du tube digestif, de la bouche à l’anus
Phases d’activité (ou «poussées») d’intensité variable alternant avec des phases
de rémission plus ou moins complète et prolongée.
- Phases d’Activité
Poussées : La maladie de Crohn se manifeste par des phases d’activité, également appelées “poussées”, qui sont des périodes d’inflammation active. Ces poussées peuvent varier en intensité et en durée, entraînant des symptômes tels que douleurs abdominales, diarrhée, fatigue et perte de poids.
Rémissions : Entre les poussées, il y a des phases de rémission, où les symptômes diminuent ou disparaissent complètement. La durée de ces phases de rémission peut varier d’un patient à l’autre.
LES LOCALISATIONS DE LA MALADIE :
La maladie peut intéresser simultanément ou successivement un ou plusieurs segments du tube
digestif. Le plus souvent sur le côlon 30% (colite), sur l’iléon 35% (iléite) ou sur les 2 segments
30%(iléo-colite).
Parfois, lésions ano-périnéales, (=partie interne de l’anus + partie basse du rectum). Les lésions
des parois de l’intestin au cours de la maladie de Crohn sont appelées « ulcérations »
La maladie de Crohn peut toucher différents segments du tube digestif, souvent de manière simultanée ou successive :
Côlon (30%) : La colite est une inflammation du côlon, qui peut entraîner des symptômes tels que des douleurs abdominales et des selles fréquentes.
Iléon (35%) : L’iléite est l’inflammation de l’iléon, la dernière partie de l’intestin grêle. Cela peut provoquer des douleurs abdominales, des diarrhées et des carences nutritionnelles.
Iléo-colite (30%) : Cette forme combine l’inflammation de l’iléon et du côlon, entraînant des symptômes similaires à ceux des deux types précédents.
Lésions Ano-Périnéales : Parfois, la maladie de Crohn peut également provoquer des lésions dans la région ano-périnéale, qui inclut la partie interne de l’anus et la partie basse du rectum. Ces lésions peuvent causer des douleurs et des complications supplémentaires.
Consequences
En se creusant, ces lésions peuvent donner des fistules qui traversent la paroi intestinale et font
communiquer anormalement des organes entre eux.
§ En cicatrisant, les lésions peuvent quelquefois donner lieu à des sténoses, c’est à dire à un
épaississement de la paroi, qui rétrécissent plus ou moins le diamètre de l’intestin
- Lésions Intestinales
Ulcérations : Les lésions des parois intestinales au cours de la maladie de Crohn sont appelées ulcérations. Ces ulcérations peuvent se creuser et provoquer des complications.
Fistules : En se creusant, les ulcérations peuvent donner lieu à des fistules, qui sont des passages anormaux reliant différentes parties de l’intestin ou d’autres organes. Cela peut entraîner des infections et d’autres complications.
Sténoses : Lors de la cicatrisation des lésions, des sténoses peuvent se former. Ce sont des épaississements de la paroi intestinale qui rétrécissent le diamètre de l’intestin, pouvant provoquer des obstructions intestinales et des douleurs abdominales.
Conclusion
La maladie de Crohn est une affection complexe qui peut affecter divers segments du tube digestif, entraînant des symptômes variés et des complications potentielles. La gestion de cette maladie nécessite une approche multidisciplinaire, incluant des traitements médicaux et parfois chirurgicaux.
Rectocolite hémorragique
La RCH est une maladie inflammatoire intestinale pouvant atteindre le rectum et le côlon
UNIQUEMENT
La rectocolite hémorragique (RCH) est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin qui affecte spécifiquement le rectum et le côlon
Localisation de la maladie
Évolue en poussées/rémission. Lors des phases d’activité, l’inflammation atteint la
muqueuse. La maladie touche toujours le rectum et peut « remonter » sur le côlon, d’un seul
tenant, sans laisser d’intervalle
de muqueuse saine.
On peut différencier 3 types de RCH selon la localisation: les RCH distales (30 à 50 %)
atteignant le rectum (rectite), le rectum et le sigmoïde (recto-sigmoïdite) ; les RCH
pancoliques (20 %) atteignant le rectum et la totalité du côlon; et les formes intermédiaires
(20 à 30 %) ne dépassant pas l’angle gauche du côlon.
La maladie peut affecter l’ensemble du côlon, mais ne s’étend jamais vers l’intestin grêle, ni
vers l’anus et le périnée.
- Localisations de la Maladie
a. Caractéristiques Générales
Inflammation : La RCH évolue par phases d’activité (poussées) et de rémission. Lors des poussées, l’inflammation touche principalement la muqueuse du côlon et du rectum.
Distribution : La maladie commence toujours au niveau du rectum et peut remonter le long du côlon. Contrairement à d’autres maladies inflammatoires intestinales, comme la maladie de Crohn, la RCH ne laisse pas d’intervalle de muqueuse saine entre les zones touchées.
b. Types de RCH selon la Localisation
RCH Distales (30 à 50%) :
Rectite : Inflammation limitée au rectum.
Recto-sigmoïdite : Inflammation du rectum et du sigmoïde.
RCH Pancoliques (20%) :
Atteinte du rectum et de l’ensemble du côlon. C’est la forme la plus étendue de la RCH.
Formes Intermédiaires (20 à 30%) :
Inflammation qui ne dépasse pas l’angle gauche du côlon, touchant le rectum et une partie du côlon gauche.
Consequences
Lésions = ulcérations. – risque de complications à long terme (hémorragies digestives,
perforation, cancérisation).
- Lésions et Complications
a. Lésions
Ulcérations : Les lésions caractéristiques de la RCH sont des ulcérations de la muqueuse intestinale. Ces ulcérations peuvent varier en profondeur et en étendue, contribuant aux symptômes de la maladie.
b. Complications à Long Terme
Hémorragies Digestives : Les ulcérations peuvent provoquer des saignements, entraînant des hémorragies digestives.
Perforation : Dans les cas graves, l’inflammation peut entraîner une perforation de la paroi intestinale, ce qui constitue une urgence médicale.
Cancérisation : Les patients atteints de RCH présentent un risque accru de développer un cancer colorectal, en particulier après plusieurs années de maladie. Une surveillance régulière par coloscopie est donc recommandée pour détecter précocement toute anomalie.
Conclusion
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire chronique qui affecte spécifiquement le rectum et le côlon, avec des phases d’activité et de rémission.
Bases pour la dietetique
Bouche/langue/glandes salivaires :
o Digestion : amidon, lipides
§ Estomac :
o Digestion : protéines
o Absorption : eau, ions, médicaments, alcool
§ Pancréas :
o Digestion : amidon, protéines, TAG et acides nucléiques
§ Foie et vésicule biliaire :
o Bile : émulsion des lipides alimentaires dans le duodénum
§ Intestin grêle:
o Digestion et absorption : alpha-dextrine, maltose, sucrose, lactose, peptides nucléotides
§ Colon :
o Absorption : eau, ions, vitamines
Bouche / Langue / Glandes Salivaires
a. Fonctions Mécaniques
Mastication : Les dents broient les aliments, augmentant leur surface pour faciliter la digestion.
b. Digestion
Amidon : La salive contient l’enzyme amylase salivaire (ou ptyaline) qui commence la digestion de l’amidon en maltose et en dextrines.
Lipides : La digestion des lipides commence également dans la bouche grâce à l’enzyme lipase linguale, bien que ce soit en quantité limitée.
2. Estomac
a. Fonctions Mécaniques
Mélange : Les contractions musculaires de l’estomac (péristaltisme) mélangent les aliments avec les sucs gastriques.
b. Digestion
Protéines : Les sucs gastriques contiennent de l’acide chlorhydrique et la pepsine, une enzyme qui dégrade les protéines en peptides.
c. Absorption
Eau, ions, médicaments, alcool : L’estomac permet l’absorption de petites quantités d’eau, d’ions, de certains médicaments (comme l’aspirine) et de l’alcool.
3. Pancréas
a. Fonctions Enzymatiques
Digestion : Le pancréas sécrète des enzymes digestives dans le duodénum :
Amidon : Amylase pancréatique.
Protéines : Protéases (trypsine, chymotrypsine).
Triglycérides (TAG) : Lipase pancréatique.
Acides nucléiques : Nucléases.
4. Foie et Vésicule Biliaire
a. Fonctions Mécaniques
Production de bile : Le foie produit de la bile, qui est stockée dans la vésicule biliaire.
b. Digestion
Émulsion des lipides : La bile est libérée dans le duodénum et émulsifie les lipides alimentaires, facilitant leur digestion par les lipases.
5. Intestin Grêle
a. Fonctions Digestives et Enzymatiques
Digestion : Les enzymes intestinales (disaccharidases, peptidases) décomposent les nutriments :
Alpha-dextrine : Dégradée en glucose.
Maltose : Dégradé en glucose.
Sucrose : Dégradé en glucose et fructose.
Lactose : Dégradé en glucose et galactose.
Peptides : Dégradés en acides aminés.
b. Absorption
Nutriments : L’intestin grêle est le principal site d’absorption des nutriments, y compris les monosaccharides, les acides aminés, les acides gras et les vitamines.
6. Côlon
a. Fonctions d’Absorption
Absorption : Le côlon absorbe principalement :
Eau : Récupération de l’eau pour former des selles solides.
Ions : Équilibre électrolytique (sodium, potassium).
Vitamines : Certaines vitamines, comme la vitamine K, produites par la flore intestinale.
Conclusion
Chaque segment du tube digestif joue un rôle spécifique dans la digestion et l’absorption des nutriments
Recommendations HAS pour la maladie de chrohn
- Traitements Nutritionnels
a. Alimentation Entérale
Débit Continu : L’alimentation entérale à débit continu est utilisée pour fournir des nutriments directement dans le tube digestif, ce qui peut être particulièrement efficace lors des poussées de la maladie. Elle aide à corriger la dénutrition et à maintenir un apport nutritionnel adéquat.
Rôle : Elle est souvent utilisée en milieu spécialisé et peut être exclusive ou complémentaire, surtout chez les enfants, en raison de leurs besoins spécifiques en croissance.
b. Nutrition Parentérale Exclusive
Utilisation : La nutrition parentérale exclusive est une méthode où les nutriments sont administrés par voie intraveineuse, contournant le tube digestif. Elle est indiquée lorsque l’alimentation entérale n’est pas possible ou insuffisante.
Efficacité : Elle a une efficacité démontrée dans le traitement des poussées et la correction de la dénutrition.
c. Compléments Nutritionnels Orales
Indication : Pour les patients dont la dénutrition ne peut être corrigée par l’alimentation naturelle, des compléments nutritionnels oraux peuvent être nécessaires. Cela peut inclure des boissons enrichies en protéines ou en calories. - Alimentation
a. Malabsorption
Problèmes de Malabsorption : La malabsorption concerne principalement les patients ayant une atteinte iléale ou ceux ayant subi des résections intestinales. Dans ces cas, une attention particulière doit être portée à l’apport nutritionnel.
b. Régime Alimentaire
Régime Équilibré : En général, l’alimentation n’influence pas le cours de la maladie de Crohn, et il n’est pas nécessaire d’imposer un régime particulier. Un régime équilibré est recommandé.
Régime d’Épargne Intestinale : Lors des poussées marquées, un régime d’épargne intestinale peut être prescrit, avec des apports restreints en fruits et légumes. Cependant, un régime sans résidu strict n’est pas justifié.
c. Intervention d’un Diététicien
Rôle du Diététicien : L’intervention d’un diététicien peut être sollicitée pour s’assurer que les besoins nutritionnels des patients sont bien couverts, en particulier en cas de dénutrition ou de malabsorption.
Conclusion
Les traitements nutritionnels, y compris l’alimentation entérale et la nutrition parentérale, jouent un rôle crucial dans la gestion de la maladie de Crohn, en particulier lors des poussées et en cas de dénutrition. Une approche personnalisée, en tenant compte des besoins spécifiques de chaque patient, est essentielle pour optimiser la prise en charge nutritionnelle
recommendation HAS RCH
mpact de l’Alimentation sur la Maladie
Pas d’Influence Directe : L’alimentation n’influence pas le cours de la RCH Il n’est donc pas nécessaire d’imposer un régime alimentaire particulier.
2. Recommandations Alimentaires
a. Alimentation Équilibrée
Diversifiée et Équilibrée : Les patients sont encouragés à maintenir une alimentation diversifiée et équilibrée, comprenant tous les groupes alimentaires pour assurer un apport nutritionnel adéquat.
b. Régime d’Épargne Intestinale
Poussées Marquées : Lors des poussées marquées de la maladie, un régime d’épargne intestinale peut être prescrit. Cela implique des apports restreints en fruits et légumes pour réduire l’irritation intestinale.
Transitoire : Ce régime est généralement temporaire et doit être suivi jusqu’à ce que les symptômes s’améliorent.
c. Retour à l’Alimentation Normale
Après la Poussée : Il est important de revenir à une alimentation normale à court terme après la phase de poussée pour garantir un apport nutritionnel suffisant.
d. Régime Sans Résidu
Non Justifié : Un régime sans résidu strict n’est pas justifié dans la gestion de la maladie de Crohn, sauf dans des situations spécifiques et sous supervision médicale.
3. Rôle du Diététicien
Intervention Spécialisée : L’intervention d’un diététicien peut être sollicitée pour s’assurer que les besoins nutritionnels des patients sont bien couverts, en particulier en cas de dénutrition ou de malabsorption.
Conclusion
Les recommandations alimentaires pour les patients atteints de la maladie de Crohn soulignent l’importance d’une alimentation équilibrée et diversifiée, tout en permettant des ajustements temporaires lors des poussées
Interets de l’alimentation pauvre en fibre en periode de poussée
Choix des Aliments : Opter pour des aliments non irritants.
Soulagement Digestif : Réduire le travail digestif.
Cicatrisation : Favoriser la cicatrisation des lésions intestinales.
Réduction des Selles : Diminuer le volume et la quantité des selles pour atténuer la diarrhée.
Confort du Patient : Améliorer le confort et limiter les douleurs abdominales.
Attention
Risque de Carences : Ce régime est très restrictif, ce qui peut entraîner des carences et une perte d’appétit.
Retour à une Alimentation Normale : Élargir le régime dès que l’état du patient le permet (retour des selles moulées) et en l’absence de symptômes graves (douleurs, saignements, diarrhées).
Conclusion
Cette alimentation vise uniquement à améliorer l’inconfort physique lié aux symptômes, sans avoir d’impact sur l’évolution de la maladie.
Comment adapter l’alimentation aux symptomes
- Fractionnement des repas : en cas de
ballonnements, douleurs abdominales,
faux-besoins … - Choix des aliments : en cas de
diarrhées (fibres solubles), constipation
(fibres insolubles), sténoses … - Mode de préparation (découpe, sans
peau, pépin, cuisson, texture) : en cas de
douleurs abdominales, diarrhées,
sténoses …
Objectives dietetiques
Maintien de l’État Nutritionnel : Prévenir une éventuelle dénutrition en surveillant le poids du patient si nécessaire.
Alimentation Variée : Aider le patient à retrouver une alimentation diversifiée, alliant plaisir et convivialité.
Rassurer le Patient : Apporter du soutien concernant ses phobies alimentaires.
Conseils Culinaires : Fournir des recommandations sur la texture et la cuisson des aliments pour réintroduire certains d’entre eux.
Utilisation de Compléments : Conseiller sur l’utilisation de compléments nutritionnels oraux, ainsi que des pré- ou probiotiques.
Écoute et Réponses : Être à l’écoute des questions du patient et répondre aux idées reçues, notamment celles provenant d’internet