Médecine interne Flashcards

1
Q

Cas clinique 1:
Madame C.O., 39 ans, se présente à l’urgence car sa jambe gauche est enflée et douloureuse depuis 48 heures. Elle a également remarqué que son souffle est plus court lorsqu’elle monte des escaliers. Elle n’a pas d’antécédents chirurgicaux, médicaux personnels ou familiaux pertinents. Elle prend comme médicament des contraceptifs oraux et elle est allergique à l’iode. Elle est active, ne fume pas et boit de l’alcool à l’occasion.
À l’examen physique:
Bon état général.
TA 120/70 FC 105/ min FR 22/min Saturation à l’air libre 91%
Température buccale 37,4oC
Tête et cou : normaux
Examens cardiaque, pulmonaire et abdominal normaux
Important œdème au membre inférieur gauche associé à de la chaleur, rougeur et douleur et ce, jusqu’au genou. Extrémités sont bien perfusées. Pas de signes de synovite au genou, à la cheville ou à la hanche.
Quels diagnostic(s) envisagez-vous ?

A

Embolie pulmonaire
TVP

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Q

Cas clinique 1:
À ce stade-ci, quelle est votre investigation?

A

Scintigraphie pulmonaire.
Important d’estimer la probabilité clinique d’EP (via score Wells)
Probabilité d’embolie pulmonaire selon le score total:
> 6: haute
2 à 6: intermédiaire
< 2: faible

Pour Madame C.O. la probabilité d’embolie pulmonaire est donc élevée. Dans ce contexte, le dosage des D-Dimères est peu utile puisqu’une imagerie sera nécessaire peu importe le résultat.

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3
Q

Cas clinique 1:
De façon générale, quel est le meilleur outil diagnostique non invasif pour confirmer une embolie pulmonaire?

A

Angioscan pulmonaire.
Plusieurs outils diagnostiques pour EP :
1) Gaz artériel : alcalose respiratoire + fréquente. Permet d’informer sur sévérité processus pathologique mais peu sur sa nature.
2) Rx pulmonaire: sensibilité/spécifique faible. Rx N souvent. Permet surtout d’écarter d’autres causes aux sx du patient.
Signes non spécifiques mais fréquents :
- atélectasie sous-segmentaire (en placard): signe le plus fréquent
- épanchement pleural : associé à l’infarctus pulmonaire.

Signes les plus spécifiques mais peu fréquents :
- « Hampton’s hump »: infarctus pulmonaire avec hémorragie alvéolaire secondaire. Il s’agit d’une opacité alvéolaire périphérique accolée à la plèvre, de forme triangulaire ou arrondie
- « Westermark’s sign » : Diminution localisée de la vascularisation pulmonaire distalement au thrombus avec ou sans dilatation des artères proximales

3) ECG : éliminer ddx
Tachycardie sinusale fréquente
bloc de branche droit nouveau, onde P pointue (rare)
S1Q3T3 plus rare

4) D-dimères
- Meilleure quand test négatif.

5) Doppler veineux des membres inférieurs (DVMI):
6) Scintigraphie pulmonaire:
- Combine étude perfusion + ventilation préservée.
a. si examen N : exclut EP
b. si examen haute probabilité: témoigne de larges défauts de perfusion avec une ventilation normale. En présence d’une probabilité clinique modérée ou élevée le diagnostic d’embolie pulmonaire est confirmé.
c. si examen probabilité intermédiaire: résultat fréquent et l’incidence d’embolie pulmonaire est d’environ 20 % ce qui ne permet pas d’exclure le diagnostic.

7) Angioscan pulmonaire
8) Angiographie pulmonaire.

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4
Q

Cas clinique 1:
Vous revoyez madame C.O. 18 mois plus tard, car malgré l’arrêt de ses contraceptifs oraux et sans facteur de risque apparent, elle présente une nouvelle thrombophlébite profonde au membre inférieur controlatéral (droit). L’histoire et l’examen physique complet à la recherche d’une néoplasie sont négatifs.
À ce stade-ci, quelle est votre investigation?

A

Anticorps anti-cardiolipine
Anticorps anti B2 glycoprotéine1
Antithrombine
Facteur V Leyden
Mutation de la prothrombine
Protéines C et S
Recherche d’anticoagulant circulant

Il faut rechercher une thrombophilie.
On recommande de considérer la recherche d’une thrombophilie dans les circonstances suivantes :
- thrombose en bas âge (<45 ans);
- thrombose idiopathique;
- thrombose récurrente;
- site inhabituel (ex : sous-clavière);
- histoire familiale de thrombose ou de thrombophilie;
- extension ou récurrence sous traitement;
- nécrose cutanée au coumadin (Déficience protéine C ou S).

Les causes principales à considérer sont :
1. acquise :
- syndrome antiphospholipide
- recherche d’anticoagulant circulant
- anticorps anti-cardiolipine
- anticorps anti B2 glycoprotéine1

  1. congénitale :
    - protéine S et C
    - antithrombine
    - facteur V leyden
    - mutation de la prothrombine

Il faut apporter la nuance suivante que l’on peut considérer la recherche de thrombophilie, mais on doit se poser la question sur les impacts sur le traitement (changement ou non) et sur l’assurabilité du patient si dépistage familial.

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5
Q

Cas clinique 2:
Vous hospitalisez Madame H.D., 69 ans, pour pneumonie multi lobaire. Celle-ci est connue MPOC avec un VEMS à 60%. Ses mobilisations sont laborieuses car elle est hypoxémique au moindre effort.

Quel est son risque de développer un problème thromboembolique lors de cette hospitalisation ? Une thromboprophylaxie est-elle indiquée?

A

Pour les patients médicaux, on classifie le risque en faible ou élevé. Il n’y a pas encore de score clinique validé nous permettant de quantifier précisément le risque. Le risque doit être évalué en recherchant les facteurs de risque constitutionnels et acquis de thrombo-embolie veineuse pour chaque patient. Le score de Padua déterminé par le tableau ci-dessous, tiré du Chest 2012, est un des premiers exemples d’évaluation systématique du risque de thrombo-embolie veineuse. Le risque est élevé en présence de 4 points ou plus. A noter que presque la totalité des patients hospitalisés présentent un risque élevé. Si le risque est faible, une prophylaxie n’est pas nécessaire. Si le risque est élevé, une prophylaxie est indiquée.
Facteurs de risques :
- Cancer active
- ATCD TVP
- Mobilité réduite
- Condition thrombophilique connue.
- Chirugie ou trauma récent (< 1 mois)
- Âge avancé (>70 ans)
- Détresse cardio-respiratoire
- IM ou AVC ischémique aigue
- Infection aigue / désordres rhumatologiques
- Obésite (IMC >30)
- Traitement hormonal active

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6
Q

Cas clinique 2:
Si nécessaire, quelle(s) mesure(s) de thromboprophylaxie prescrivez-vous ?

A
  1. Physiques
    - pneumo compression intermittent
    - bas compressifs
  2. Médicamenteuses
    - héparine s/c
    - HBPM
    - Fondaparinux

Pour les patients médicaux à faible risque, la thromboprophylaxie est non recommandée.
Pour les patients médicaux à risque élevé, toutes les mesures pharmacologiques ci-haut sont possibles. Lorsqu’il y a contre-indication à l’anticoagulation prophylactique, on opte pour une mesure physique. La prophylaxie est poursuivie tant que le patient n’est pas ambulant normalement.

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7
Q

Cas clinique 3 :
Monsieur M.P. 72 ans, s’est présenté à l’urgence, car il s’est senti subitement essoufflé. Il a craché du sang à deux reprises et se sent très anxieux. Il manque d’air et ce même au repos. Il y a 6 mois, il a eu des biopsies qui ont confirmé un cancer de la prostate pour lequel il a refusé tous traitements. Il n’a pas d’antécédents chirurgicaux, médicaux personnels ou familiaux pertinents, ne prend comme médicament et n’a pas d’allergie. Il est relativement actif, ne fume plus depuis 15 ans et boit de l’alcool à l’occasion. Il a un bon état général.

L’urgentologue a confirmé le diagnostic de thrombophlébite profonde au membre inférieur droit avec embolies pulmonaires et a débuté l’anticoagulothérapie. Vous êtes demandé comme consultant pour finaliser le traitement et assurer le suivi.

Quel traitement proposez-vous?

A

Daltéparine ou toute autre HBPM.

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8
Q

Cas clinique 3:
Quelle sera la durée du traitement ?

A

Aussi longtemps que le cancer est actif. Pour la durée de l’anticoagulothérapie, on doit déterminer s’il s’agit d’une thrombose secondaire à un facteur de risque réversible, idiopathique ou associée à un cancer:
- secondaire : 3 mois (risque de récidive 3-5% 1ère année, minime par la suite)
- idiopathique: min 3 mois, tendance à long terme (récidive 10%/an)
- associé à un cancer : tant que cancer actif (récidive 25%/an)

La difficulté est de déterminer la durée de traitement pour une thrombose idiopathique. On doit considérer plusieurs facteurs dont la sévérité du phénomène initial (embolie pulmonaire sévère vs thrombose veineuse distale), les risques hémorragiques, la facilité du traitement vs les nombreux ajustements et écarts d’INR.
En présence de récurrences de thrombo-embolies, on recommande une anticoagulation à long terme.

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9
Q

Cas clinique 3:
Est-il indiqué de rechercher un cancer chez un patient avec thromboembolie idiopathique?

A

Non. La présence d’un cancer explique environ 20 % des thrombo-embolies veineuses et le risque de présenter un cancer dans les deux ans suivant le diagnostic d’une thrombose idiopathique est de 10 %.
Les cancers les plus fréquents sont : le sein, le poumon, le colon et la prostate. Ce sont les cancers les plus fréquents dans la communauté. Les adénocarcinomes sont le plus souvent en cause.

Malgré cette association bien démontrée, il n’a pas été possible de prouver que la recherche exhaustive d’un cancer soit une stratégie efficace.
La recommandation actuelle est de faire une histoire et un examen complet avec un bilan assez sommaire. On fera des investigations en fonction des trouvailles et en fonction des recommandations générales de prévention pour un individu du même sexe et du même âge.

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10
Q

Un homme de 42 ans consulte au bureau pour un suivi de tension artérielle élevée. En effet, lors des 3 visites précédentes, vous avez noté les chiffres de tension artérielle suivants : 155/93; 167/100; 162/96. L’histoire, les antécédents et l’examen physique sont non contributoires.

Quelle investigation fait partie du bilan initial de ce patient?

A. Bilan hépatique
B. Catécholamines urinaires
C. Dosage d’aldostérone
D. Échographie cardiaque
E. Fonction rénale et analyse d’urine (SMU)

A

E. Fonction rénale et analyse d’urine (SMU)

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11
Q

Une femme de 35 ans consulte à la clinique pour un problème musculo-squelettique qui évolue depuis quelques mois. Quel élément clinique est le plus compatible avec un tableau de polyarthrite rhumatoïde (PAR)?

A. Douleur au niveau des articulations métacarpophalangiennes (MCP)
B. Douleur lombo-sacrée
C. Raideur de l’articulation de la hanche droite
D. Rougeur et douleur au niveau du gros orteil
E. Tuméfaction des articulations interphalangiennes distales des doigts (IPD)

A

A. Douleur au niveau des articulations métacarpophalangiennes (MCP)

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12
Q

Un patient de 59 ans consulte à l’urgence pour une dyspnée d’apparition récente. Le score de Wells est à 7. Quel élément paraclinique est le plus compatible avec ce diagnostic?

A. Alcalose respiratoire au gaz artériel
B. Échographie cardiaque démontrant la veine cave inférieure qui diminue de calibre à l’inspiration
C. Radiographie pulmonaire qui démontre un infiltrat parenchymateux au lobe moyen
D. Scintigraphie ventilation perfusion présentant des déficits de ventilation sans déficit de perfusion
E. Sus-décalage dans les dérivations inférieures à l’ECG

A

A. Alcalose respiratoire au gaz artériel

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13
Q

Vous voyez au bureau une femme de 62 ans pour un problème de faiblesse progressive depuis quelques temps. À l’examen neurologique, vous notez une faiblesse au bras et à la jambe gauches de façon prédominante. La main droite semble aussi être légèrement faible. Il y a par ailleurs une hyper-réflexie assez généralisée bilatéralement. Finalement, vous notez des fasciculations aux muscles de la main gauche.
Cette présentation clinique est typique de quelle maladie?

A. Accident vasculaire cérébral sylvien droit subaigu
B. Hernie cervicale gauche
C. Sclérose en plaques
D. Sclérose latérale amyotrophique
E.Syndrome du tunnel carpien

A

D. Sclérose latérale amyotrophique

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14
Q

Une femme de 55 ans consulte à l’urgence nausée, vomissements et confusion récente. Cette dame est aussi connue pour un cancer du poumon. À la revue des systèmes, elle avoue être constipée et aller uriner plus souvent. Que suspectez-vous?

A. Hypercalcémie
B. Hyperkalliémie
C. Hyperphosphorémie
D. Hypomagnésémie sévère
E. Hyponatrémie

A

A. Hypercalcémie

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15
Q

Un homme de 56 ans est admis à l’urgence pour une détresse respiratoire aigüe associée à une altération de l’état de conscience. Le patient est léthargique et somnolent. Il ne parvient pas à répondre à vos questions. Son épouse vous informe qu’il disait éprouver une douleur en point à la poitrine. Signes vitaux: TA 68/40, FC 128/min, FR 40/min, saturation 79%. Remplissage capillaire 3 secondes. L’homme est pâle, cyanosé, en sueur et présente du tirage important.

Sur le plan respiratoire, quelle option thérapeutique est LA PLUS appropriée ?
A. Intubation endotrachéale
B. LN 2L/min
C. Ventilation non invasive BIPAP
D. Ventimask 40% O2
E. Ventimask 100% avec réservoir

A

A. Intubation endotrachéale

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16
Q

Un homme de 85 ans est suivi pour hypercholestérolémie, diabète de type II traité aux hypoglycémiant oraux et maladie coronarienne athérosclérotique stable. Depuis quelques semaines, il présente des myalgies diffuses importantes. Un dosage de CK démontre une élévation très significative.

Quel médicament est responsable de ce tableau clinique?
A. AAS
B. Atorvastatine
C. Glyburide
D. Metformine
E. Métoprolol

A

B. Atorvastatine

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17
Q

Un homme de 66 ans présente un tableau clinique de dyspnée, fièvre et hémoptysie. La radiographie pulmonaire montre des infiltrats diffus bilatéraux. Le sommaire des urines révèle de l’hématurie et de la protéinurie.
Quel diagnostic est le plus compatible avec cette présentation clinique?

A. EP
B. Granulomatose avec polyangéite (maladie de Wegener)
C. Néoplasie rénale
D. Pneumonie virale
E. Syndrome de Waldenstrom

A

B. Granulomatose avec polyangéite (maladie de Wegener)

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18
Q

Une femme de 63 ans, fumeuse, consulte au bureau pour une dyspnée d’effort chronique.
L’investigation démontre:

radiographie pulmonaire: compatible avec un emphysème pulmonaire
gaz artériel: pH à 7,40; pCO2 à 45; pO2 à 59 à l’air libre
dernière spirométrie: VEMS/CVF <70% et VEMS à 60%

Mise à part l’arrêt tabagique, quel traitement est LE PLUS approprié pour cette patiente?

A. Antibiothérapie préventive
B. Bronchodilatateur à courte action QID régulier
C. Oxygène à long terme à domicile
D. Programme structuré de réadaptation cardiorespiratoire
E. Théophylline per os

A

D. Programme structuré de réadaptation cardiorespiratoire

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19
Q

Un homme de 82 ans se plaint de lipothymie transitoire lorsqu’il se lève rapidement du lit ou d’un fauteuil. Il est suivi pour dyslipidémie, insuffisance rénale chronique et insuffisance cardiaque. Toutes ses conditions médicales sont bien controlées et stables sous la médication actuelle.

Quel traitement est LE PLUS approprié pour la lipothymie de ce patient?

A. Arrêt des diurétiques
B. Bas compressifs
C. Diète riche en sodium
D. Fludrocortisone
E. Midodrine

A

B. Bas compressifs

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20
Q

Une femme de 49 ans consulte au bureau pour prise de poids excessive. L’examen révèle une obésité tronculaire, des vergetures violacées très inhabituelles et de l’hirsutisme. Quel diagnostic est suggestif de ce tableau clinique ?

A. Maladie de Hashimoto
B. Syndrome de Barter
C. Syndrome de Cushing
D. Syndrome de Reiter
E. Syndrome métabolique

A

C. Syndrome de Cushing

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21
Q

Une patiente de 24 ans consulte au bureau pour une fatigue importante présente depuis quelques mois. Le bilan thyroïdien montre une TSH à 15 (N 0.3-5.0). Quel autre signe clinique devrait être retrouvé chez cette patiente?

A. Exophtalmie bilatérale
B. Peau moite et chaude
C. Réflexes ostéotendineux à retour lent
D. Tachycardie sinusale
E. Tremblement des mains au repos

A

C. Réflexes ostéotendineux à retour lent

22
Q

Une femme de 53 ans, connu pour de l’éthylisme chronique, se présente à l’urgence pour de la confusion d’apparition récente. Les signes vitaux sont normaux et la nuque est souple. La dame présente de l’astérixis évident. Les réflexes ostéotendineux sont normaux. L’abdomen est souple mais distendu.

Au laboratoire:
Hb à 98g/l (N : 120-160), VGM à 85 fL (N : 80-99)
RIN à 2,3
légère élévation des enzymes hépatiques
ponction d’ascite est négative.

Quel est le traitement LE PLUS approprié?

A. Antibiotique à large spectre
B. Kayexalate
C. Lactulose
D. Naloxone
E. Sandostatin

A

C. Lactulose

23
Q

Un patient de 68 ans est hospitalisé pour un tableau de pneumonie sévère acquise en communauté. L’état clinique de l’homme s’améliore progressivement. Au 7e jour après le début des antibiotiques, le patient présente un tableau de diarrhées aqueuses profuses associées à des douleurs abdominales diffuses. La fièvre est légère et les autres signes vitaux sont normaux. La formule sanguine montre une leucocytose significative.

En attendant le résultat de recherche de toxines dans les selles, quel est le meilleur choix thérapeutique pour ce patient?

A. Ciprofloxacine per os
B. Lopéramide per os
C. Métronidazole per os
D. Probiotiques per os
E. Vancomycine intra-veineuse

A

C. Métronidazole per os

24
Q

Un homme de 67 ans consulte à l’urgence pour de la toux, des expectorations colorées et des hémoptysies. Depuis environ 3 mois, il est de retour au Canada après un séjour de 2 ans en Afrique comme missionnaire. L’homme aurait perdu du poids (environ 10 kg) depuis 3 mois. L’examen physique révèle des adénopathies cervicales non spécifiques et quelques crépitants à l’auscultation pulmonaire. La radiographie démontre des infiltrats réticulo-nodulaires diffus bilatéraux.
Quelle condition d’isolement doit être instaurée?

A. Isolement aérien
B. Isolement de contact
C. Isolement de gouttelettes
D. Pas de mesure spécifique
E. Quarantaine

A

A. Isolement aérien

25
Q

Un homme de 43 ans, sans antécédent, consulte à l’urgence pour un tableau clinique de frissons solennels, asthénie et douleur au flanc gauche. À l’examen physique, le patient est en diaphorèse. Signes vitaux: TA 110/64, FC 125/min et FR 22/minute, T° rectale 39,9 °C. L’examen cardio-pulmonaire est sans particularité. L’abdomen est souple et la percussion du flanc gauche est douloureuse.

Le sommaire des urines est anormal avec la présence de neutrophile et de bactéries abondantes. Il y a quelques globules rouges par champs. Un culture d’urine et des hémocultures ont été demandées.

Quel autre examen complémentaire doit être fait en priorité?

A. Bilan hépatique
B. Coagulogramme
C. Échographie cardiaque
D. Échographie rénale
E. Pro-calcitonine

A

D. Échographie rénale

26
Q

Un homme de 76 ans consulte au bureau pour de l’œdème aux quatres membres dont l’apparition est progressive depuis quelques mois. L’examen physique confirme les dires du patient.
Quel diagnostic est le plus compatible avec ce tableau clinique?

A. Hyperthyroïdie
B. Insuffisance cardiaque gauche
C. Insuffisance veineuse aux membres inférieurs
D. Obstruction lymphatique
E. Syndrome néphrotique

A

E. Syndrome néphrotique

27
Q

Une femme de 69 ans consulte au bureau pour une douleur exquise au flanc gauche persistante depuis 2 jours. Au site de la douleur, on note de petites vésicules claires sur fond érythémateux diffus. Les lésions suivent le trajet d’un dermatome.
Quel est le meilleur traitement pour cette patiente?

A. Acétaminophène
B. Antibiotique intra-veineux
C. Antibiotique per os
D. Anti-inflammatoire non-stéroïdien
E. Antiviral

A

E. Antiviral

28
Q

Un homme de 72 ans consulte à l’urgence pour une baisse de l’état général. Il est connu uniquement pour un lymphome. L’examen physique est, par ailleurs, normal pour l’âge. L’investigation révèle une hypercalcémie légère.

Quel traitement spécifique est le plus approprié pour l’hypercalcémie de ce patient?

A. Furosémide seul
B. Hydratation vigoureuse
C. Hydrochlorothiazide
D. Méthylprednisolone
E. Phosphate intra-veineux en perfusion continue

A

D. Méthylprednisolone

29
Q

Depuis une semaine, un patient cirrhotique est hospitalisé pour un premier épisode de rupture de varices oesophagiennes. Il est maintenant en encéphalopathie subclinique. Son état est cliniquement stabilisé: TA est à 106/45, Hb à 93 g/L (N : 140-180), RNI est 1,7 (N : 0,9-1,1).

Quelle médication doit maintenant être au profil de ce patient afin de prévenir une récidive de saignement?

A. Azithromycine
B. Lactulose
C. Benzoate de sodium
D. Pantoprazole
E. Nadolol

A

E. Nadolol

30
Q

Un homme de 56 ans, connu pour une cirrhose alcoolique, consulte à l’urgence en raison d’une accumulation importante d’ascite au cours de la dernière semaine. Lequel des éléments suivants vous permettra d’éliminer une péritonite bactérienne spontanée ?

A. Absence de fièvre
B. Culture négative du liquide péritonéal
C. Décompte de globules blancs dans l’ascite < 250 x 109/L
D. Décompte de neutrophiles dans l’ascite < 250 x 109/L
E. Décompte de globules blancs normal dans le sang (N : 4,8-10,8)

A

D. Décompte de neutrophiles dans l’ascite < 250 x 109/L

31
Q

Un homme de 85 ans est amené à l’urgence par sa famille en raison de 2 chutes nocturnes récentes. Le patient éprouve aussi des troubles de mémoire notables depuis quelques mois. Anomalies à l’hémogramme: Hb 76 g/L (N:140-180) et VGM 106 fl (N:80-99).

Quel est le diagnostic le plus probable?

A. Déficience en acide folique
B. Déficience en vitamine B12
C. Hydrocéphalie normotensive
D. Maladie d’Alzheimer
E. Syndrome myélodysplasique

A

B. Déficience en vitamine B12

32
Q

Un homme de 77 ans est amené à l’urgence pour une paralysie de novo. La tomodensitométrie cérébrale révèle des hémorragies intra-parenchymateuses lobaires. Quelle est la condition médicale la plus fréquemment reliée à cette trouvaille radiologique?

A. Angiopathie congophile (ou amyloïde)
B. Dissection artérielle
C. Dyslipidémie
D. Hypertension artérielle
E. Rupture d’anévrysme
F. Tumeur cérébrale

A

A. Angiopathie congophile (ou amyloïde)

33
Q

Un patient de 70 ans est hospitalisé sur l’étage de cardiologie pour un infarctus du myocarde aigu. Voici les résultats de l’investigation:

Troponines maximales: 45 (N<0,017)
Échographie cardiaque: akinésie apicale, fraction d’éjection à 35%
La coronarographie: sténose de 80% de l’interventriculaire antérieure avec pose d’un tuteur non-médicamenté

L’état clinique est maintenant stabilisé. Le patient est asymptomatique, sans angine.

Outre atorvastatine 80 mg id, ramipril 5 mg id et le pantoprazole 40 mg id, quel est le meilleur traitement au congé pour ce patient ?

A. ASA 80 mg id, métoprolol 50 mg bid, ticagrélor 90 mg id, warfarine
B. ASA 80 mg id, clopidogrel 75 mg id, bisoprolol 5 mg id
C. ASA 80 mg id, clopidogrel 75 mg id, diltiazem 240 mg id
D. Clopidogrel 75 mg id, bisoprolol 5 mg id, warfarine
E. Métoprolol 50 bid, ticagrélor 90 mg id, warfarine

A

B. ASA 80 mg id, clopidogrel 75 mg id, bisoprolol 5 mg id

34
Q

Un homme de 84 ans consulte à la clinique pour une douleur lombaire persistante suite à une chute dans l’escalier. Il s’agit d’une première chute pour ce patient. Aucun prodrome. Au questionnaire, l’homme avoue que depuis quelques temps, il a de la difficulté à ressentir le sol sous ses pieds lorsqu’il marche, comme s’ils portaient des pantoufles en tout temps. Il nie la présence d’étourdissement, de perte de conscience ou de palpitation. Le patient est alerte et répond bien aux questions. À l’examen neurologique des membres inférieurs, les forces sont symétriques. Il y a cependant une diminution du sens de la position du 1er orteil bilatéralement.

Quelle autre anomalie sera présente à l’examen neurologique de ce patient?

A. Démarche de type cérébelleuse
B. Diminution des réflexes achilléens
C. Perte d’équilibre importante lors de l’épreuve de Romberg
D. Réflexes cutanés plantaires en flexion bilatéralement
E. Réflexes cutanés plantaires en extension bilatéralement

A

C. Perte d’équilibre importante lors de l’épreuve de Romberg

35
Q

Une patiente de 44 ans consulte à la clinique pour de multiples symptômes qui évoluent depuis 1 à 2 mois. Elle accuse une toux avec dyspnée, des douleurs abdominales, des engourdissements aux membres inférieurs et une faiblesse du membre inférieur gauche avec boiterie. Dans ses antécédents, on note de l’asthme, de l’endométriose et une rhinite allergique.

L’examen physique démontre des sibilances pulmonaires bilatérales, une sensibilité légère à la palpation abdominale diffuse sans organomégalie, une diminution de sensibilité aux membres inférieurs, un pied tombant à droite ainsi que des lésions purpuriques aux membres inférieurs.

Le bilan montre :

FSC : Hb 101 g/l (N : 120-160), VGM 83 (N: 80-100) / GB 11,8 x 109/L (N : 4,8-10,8) avec neutrophiles 60% (N: 42-75), lymphocytes 20% (N: 20-50), éosinophiles 15% (N: 0-10)
Vitesse de sédimentation : 70 (N : 0-30)
Électrolytes : normaux
Créatinine : 135 (50-100)
Bilan hépatique : normal
cANCA : négatifs
pANCA : positifs

Quel est le diagnostic le plus probable ?

A. Granulomatose de Wegener
B. Périartérite noueuse
C. Polyangéite microscopique (PAM)
D. Purpura d’Henoch-Schönlein
E. Syndrome de Churg-Strauss

A

E. Syndrome de Churg-Strauss

36
Q

Une femme de 32 ans consulte pour démangeaisons diffuses ayant débutées suite à un repas dans un restaurant asiatique. Pendant le diner, elle a consommé plusieurs aliments, comme du poisson, des crevettes, des nouilles chinoises, du kiwi, etc. Bien qu’elle ne mange pas souvent de ces aliments, elle ne se rappelle toutefois pas avoir eu de problèmes avec aucun d’eux dans le passé. La dame a aussi remarqué des lésions prurigineuses sur ses bras. Par ailleurs, elle ressent également une sensation anormale au niveau de sa bouche, une sensation de gonflement et de masse. Par ailleurs, elle ne rapporte pas de toux, de dysphonie ou de dyspnée. La femme ne consomme actuellement aucun médicament, ni prescrit, ni en ventre libre. Son seul antécédent médical est une rhinite allergique saisonnière.

Les signes vitaux sont normaux.
Quel est votre diagnostic principal ?

A. Choc anaphylactique
B. Psoriasis
C. Syndrome d’allergie orale
D. Urticaire aigu
E. Urticaire aigu avec angioedème

A

E. Urticaire aigu avec angioedème

37
Q

Un homme de 65 ans, suite à une hospitalisation prolongée pour exacerbation d’MPOC sévère, nécessite de l’oxygène afin de maintenir une saturation acceptable. Un retour à domicile est envisageable AVEC oxygène. Lequel de ces bénéfices peut généralement être attendu d’une oxygénothérapie à domicile dans un contexte de MPOC?

A. Amélioration de l’espérance de vie
B. Amélioration de la tolérance à l’effort
C. Amélioration de la qualité de vie
D. Amélioration du VEMS
E. Réduction de la fréquence des exacerbations infectieuses

A

A. Amélioration de l’espérance de vie

38
Q

Un jeune homme de 22 ans, sans antécédent d’allergie, se présente à votre clinique pour un problème de gonflement du visage et des lèvres récidivant. Le gonflement se situe au niveau du visage et des lèvres. Il apparaît dans des situations diverses, parfois suite à un entrainement très intense à la course à pied. C’est aussi arrivé deux fois lors d’une IVRS. Le patient ressent des maux de ventres qui accompagnent le gonflement. Sa peau ne « pique pas » et il n’a pas remarqué de rougeur. Il n’a jamais remarqué de changement au niveau de sa voix ni de difficulté respiratoire. Il a déjà essayé de prendre des antihistaminiques, sans aucun effet. Finalement, il n’y a pas non plus d’hitoire d’allergie dans sa famille.

Quel est le diagnostic le plus probable ?

A. Anaphylaxie
B. Asthme
C. Oedème cyclique idiopathique
D. Oedème de Quincke héréditaire
E. Réaction vasovagale

A

D. Oedème de Quincke héréditaire
L’oedème de Quincke (angiooedème) héréditaire est caractérisé par des œdèmes récidivants sous-cutanés ou sous-muqueux habituellement au niveau du visage, du larynx, du tractus gastro-intestinal et des extrémités. Ces oedèmes ne sont pas associés à un prurit ni à une urticaire. Ils apparaissent après un traumatisme, un stress ou une infection. L’administration d’adrénaline, de corticostéroïdes ou d’antihistaminiques est inefficace.

39
Q

Une femme de 57 ans se présente à l’urgence pour toux avec expectorations colorées et fièvre depuis 5 jours. Elle est connue pour diabète type 2 traité avec metformine. Signes vitaux : température rectale 38,6oC, FC 95/min, FR 16/min, SpO2 96% (air libre). L’état général est bon. Vous avez demandé une radiographie. Quel est le traitement le plus approprié?

A. Amoxicilline-clavulanate PO
B. Amoxicilline-clavulanate ET Clarithromycine PO
C. Clarithromycine PO
D. Lévofloxacine PO
E. Pipéracilline/tazobactam IV

A

B. Amoxicilline-clavulanate ET Clarithromycine PO

40
Q

Vous investiguez un épanchement pleural droit important chez d’un homme de 62 ans qui a consulté pour douleur thoracique et dyspnée. Il a été hospitalisé il y a 1 mois pour infarctus du myocarde. La ponction pleurale révèle des protéines à 50 g/L, des LDH à 230 U/L, un pH pleural à 7,12. Le liquide est trouble. La protéinémie est à 60 g/l (N: 60-70) et les LDH sériques à 250 U/L (N: < 210). L’examen direct et les cultures sont demandés, mais ne sont pas encore disponibles. Quelle est la cause la plus probable de cet épanchement?

A. Empyème
B. Embolie pulmonaire
C. Insuffisance cardiaque
D. Syndrome de Dressler

A

A. Empyème

41
Q

Une patiente de 62 ans est amenée à l’urgence par son mari pour confusion depuis son réveil ce matin. La veille elle était nauséeuse et a vomi à plusieurs reprises. Elle est connue pour polyarthrite rhumatoïde traitée avec adalimumab depuis 3 ans et dépression récente traitée avec sertraline depuis 1mois. Signes vitaux : température 37,2 oC, TA 110/70, FC 80/min. Elle est désorientée et irritable. Les muqueuses sont humides. Il n’y a pas d’œdème périphérique. L’examen est par ailleurs normal. Vous avez son bilan (cf. plus bas). Que suspectez-vous?

Électrolytes sériques: Na 125 mmol/L (N : 135-145), K 4,0 (N : 3,5-5,1), Cl 104 (N : 98-110)
Créatinine 80 umol/L (N : 45-95)
Glucose 5,8 (N : 3,3-6,1)
Osmolalité sérique 260 mOsm/L
Osmolalité urinaire 500 mOsm/L
Na urinaire : 56 mmol/L

A. Diabète insipide
B. Effet secondaire d’un médicament
C. Hypovolémie
D. Polydipsie
E. Tumeur cérébrale

A

B. Effet secondaire d’un médicament

42
Q

Vous avez évalué une femme de 60 ans pour constipation. La revue des systèmes et l’examen physique étaient normaux. Elle est fumeuse de 40 paquets/années. Au laboratoire, la calcémie à 3,3 mmol/L (N : 2,2-2,5), confirmée à 2 reprises. La fonction rénale, la formule sanguine et les autres électrolytes sont normaux. Quelle investigation serait la plus appropriée à ce stade?

A. Calciurie des 24 heures
B. Dosage de la PTH
C. Dosage de la PTHrP (PTH related protein)
D. Dosage de la vitamine D
E. Radiographie pulmonaire

A

B. Dosage de la PTH

43
Q

Un homme de 70 ans est amenée en ambulance à l’urgence. Il a été retrouvé étendu sur le plancher de sa cuisine, confus et léthargique. Il est connu et traité pour HTA, diabète de type 2, maladie coronarienne et insuffisance rénale chronique. Sa température est normale et sa TA 140/70. Vous recevez son bilan et son ECG (cf. plus bas). Quelle est votre conduite?

Électrolytes : Na 133 mmol/L (N : 135-145), K 7,4 (N : 3,5-5,1), Cl 104 (N : 98-110)
Créatinine 255 umol/L (N : 45-95)
Acide urique 12,9 (N : 2,5-8,0)
Glucose 11,5 (N : 3,3-6,1)

A. Bolus salin 0,9% IV
B. Cardioversion électrique
C. Glucagonate de calcium IV
D.Insuline SC

A

C. Glucagonate de calcium IV

44
Q

Un homme de 51 ans se présente à l’urgence pour œdème et douleur du mollet gauche depuis 3 jours. Il n’a pas de dyspnée, ni de douleur thoracique. Il n’a pas voyagé récemment. Il est en bonne santé par ailleurs, n’a pas d’antécédent personnel, ni familial pertinent et ne prend aucun médicament. Il est fumeur 30 paquets/années. Il n’a pas perdu de poids et la revue des systèmes est négative. Les signes vitaux et l’examen physique sont normaux sauf pour un œdème du mollet gauche. L’échographie doppler a démontré une thrombose profonde de la veine fémorale gauche. La radiographie pulmonaire est normale. Outre l’anticoagulothérapie, quelle est votre conduite?

A. Dépistage de cancer approprié pour l’âge
B. Dosage protéine C, protéine S et facteur V Leiden
C. Tomodensitométrie thoraco-abdominale
D. Tomographie par émission de positrons (TEP

A

A. Dépistage de cancer approprié pour l’âge

45
Q

Un homme de 68 ans est admis pour infiltration pneumonique du lobe inférieur gauche. Il est connu pour diabète type 2 bien contrôlé. Il est fumeur 35 paquets/année et boit 2-3 bières/jour. Signes vitaux normaux sauf SpO2 93% (air ambiant). À l’examen vous palpez des adénopathies de 2-3 cm, indolores, aux chaines cervicales et axillaires bilatéralement et une légère splénomégalie. Vous recevez sa formule sanguine (cf. plus bas). Quelle est le diagnostic le plus probable?

Hb : 110 g/L (N : 140-180)
Plaquettes : 120 x109/L (N : 150-400)
Globules blancs : 43,5 x109/L (N : 4,8-10,8)
- Neutrophiles : 4,3 (N : 2,0-6,5)
- Lymphocytes : 36,9 (N : 1,2-4,0)

A. Leucémie lymphoïde aiguë
B. Leucémie lymphoïde chronique
C. Lymphome
D. Mononucléose
E. Réaction leucémoïde

A

B. Leucémie lymphoïde chronique

46
Q

Un homme de 18 ans se présente au bureau pour fatigue et dyspnée d’effort progressives. Vous l’avez traité pour pneumonie il y a 3 semaines avec amoxicilline. Il n’a pas d’autre antécédent. La revue de systèmes est négative. Les signes vitaux sont normaux. À l’examen, vous notez des conjonctives jaunâtres et vous palpez la rate 2 cm sous le rebord costal. L’examen physique est par ailleurs normal. Vous avez sa formule sanguine (cf. plus bas). Quelle serait la meilleure investigation pour confirmer votre diagnostic?

Hb : 78 g/L (N : 140-180)
VGM 90 fL (N : 80-99)
Plaquettes : 176 x109/L (N : 150-400)
Globules blancs : 7,8 x109/L (N : 4,8-10,8)
Réticulocytose : 10% (N : 0,5-2,0)

A. Bilan martial
B. Dosage acide folique et vitamine B12
C. Ponction de moelle osseuse
D. Recherche d’hémoglobine S
E. Test direct à l’antiglobuline (Coombs)

A

E. Test direct à l’antiglobuline (Coombs)

47
Q

Une patiente de 25 ans se présente à l’urgence pour éruption cutanée et fatigue. Elle a été traitée pour infection urinaire il y a 1 semaine avec TMP-SMX, sans symptôme résiduel. Elle a un nouveau partenaire sexuel depuis quelques semaines. Sa mère est connue pour lupus. Signes vitaux : température 38,0oC, TA 115/75, FC 80/min. L’examen démontre un rash maculopapulaire diffus. Le reste de l’examen physique est normal. Vous avez son bilan (cf. plus bas). Quel est le diagnostic le plus probable?

Créatinine 175 umol/L (N : 45-95)
Analyse d’urine : Globules rouges 2-5/champ, Protéines +, Leucocytes ++, Cylindres de globules blancs ++

A. Glomérulonéphrite post-infectieuse
B. Gonococcémie
C. Néphrite interstitielle
D. Néphrite lupique

A

C. Néphrite interstitielle

48
Q

Un homme de 62 ans, connu pour polyarthrite rhumatoïde traitée avec prednisone 15 mg id et plaquenil 200 mg id, se présente à l’urgence en raison d’une lipothymie. Il demeure très asthénique, mais ne présente aucun autre symptôme. Signes vitaux : TA 70/45, FC 155/min, FR 22/min, température rectale 37,4 °C et SpO2 96% (air ambiant). L’examen physique est pour le reste non-contributoire. Au laboratoire, la formule sanguinest normale. Parmi les diagnostics suivants, lequel est le plus probable?

A. Choc cardiogénique
B. Choc neurogénique
C. Choc septique
D. Embolie pulmonaire

A

C. Choc septique

49
Q

Une patiente de 28 ans vous a consulté pour palpitations depuis quelque mois. Elle se sent plus fatiguée et a aussi noté de fréquents épisodes de sudations. Elle a perdu 10 kg au cours de la dernière année, sans diète particulière. Signes vitaux : FC 105/min, TA 140/90. La thyroïde est diffusément augmentée de volume. Il y a une exophtalmie bilatérale avec œdème périorbitaire. Les analyses laboratoires démontrent TSH à 0,05 mIU/L (0,34–4,25), T4 libre à 22,2 pmol/L (9,0–16,0) et bêta-HCG négatif. Quelle investigation sera la plus utile?

A. Anticorps anti-TPO
B. Anticorps anti-récepteurs TSH
C. Échographie thyroïdienne
D. Imagerie par résonance magnétique hypothalamo-hypophysaire
E. Thyroglobuline sérique

A

B. Anticorps anti-récepteurs TSH

50
Q

Un patient de 62 ans, léthargique, est amené à l’urgence. Un gaz artériel est fait alors qu’il respire à l’air ambiant : pH 7,50 (N: 7,35-7,45), pO2 55 mmHg (N: 80-100), pCO2 30 mmHg (N: 35-45), HCO3 21 mmol/L (N :22-28) . Le gradient alvéolo-artériel est calculé à 65 mmHg (N: <15 mmHg). Laquelle des causes suivantes est la plus susceptible d’expliquer ces résultats?

A. Anémie
B. Intoxication à un narcotique
C. Intoxication au méthanol
D. Pneumonie

A

D. Pneumonie

51
Q

Un homme de 48 ans, se présente à votre clinique pour le suivi de sa tension artérielle. Lors de ses 2 premiers rendez-vous, sa TA était à 165/95 et 170/100. Il a fait une MAPA avec moyenne 165/95. Aujourd’hui, sa TA est à 170/95. Il ne prend aucune médication et ne ressent aucun symptôme. La revue de systèmes est négative. L’examen physique, notamment cardio-vasculaire, est normal.

Quelle est votre investigation?

A

Analyse d’urine
ECG
Électrolytes
Fonction rénale
Hb1Ac
Profil lipidique