MARS 8- TROUBLES DU SPECTRE DE L'AUTISME VS PSYCHOSE Flashcards
TROUBLES DU SPECTRE DE L’AUTISME et PSYCHOSE: points communs (x2)
1/ ALTÉRATION GLOBALE CPT
2/ PERTURBATIONS DANS DOMAINE
- intello - comm - affectif - social.
Autisme diag
- critères définis de façon rigoureuse, tableau clair.
- Mais tdce à sur-diagnostiquer l’autisme, en particulier pour:
- certains déficients intellectuels,
- certains infirmes moteur-cérébraux
- ou graves troubles du langage.
- a remplacé celui co schizo infantile.
Sémio autisme LONG
x5
1-incapacité rapports sociaux normaux 2-incompréhension états mentax d'autrui. 3-poss mémoire > mais pas forcément 4-pensée abstraite -- 5-langage et communication spécifiques
LEO KANNER : notion “d’autisme infantile précoce” ( 1943).
solitude et l’intolérance au changement =symptômes essentiels
Depuis, la description sémiologique s’est beaucoup affinée.
Les théories étiologiques psychogènes de l’autismes qui prédominaient dans les années 60 n’ont jamais pu être validées.
Les recherches sur le sujet privilégient davantage la thèse d’une prédisposition endogène voire génétique.
FCT INTELLO: environ 80% des autistes présentent une déficience intellectuelle. Les perturbations consécutives à chacun de ces deux troubles peuvent alors se confondre. se distinguent davantage lorsque les enfants sont plus âgés et/ou de niveau de développement plus élevé.
Tests QI indiquent dans l’autisme (et non dans la déficience intellectuelle) l’existence d’une disparité entre les différentes compétences intellectuelles. =tâches verbales, conceptuelles et abstraites inférieures / tâches visuo-spatiales +
Talents :mécanique, musique, art, calcul Bien que dans l’ensemble, il n’est, certains cas isolés ont des capacités mnésiques exceptionnelles.
LANGAGE ET COMMUNICATION
La maîtrise du langage fait défaut à une grande partie (environ la moitié) des autistes.
Pour ceux qui ont quelques bases, le langage n’est généralement pas utilisé à des fins de communication. -> écholalie (= répétition ss forcément compréhension sens) , s’accentue quand situations inconnues et anxiogènes. l’écholalie fait partie de l’apprentissage normal du langage, mais l’écholalie autistique n’a pas pour fonction de familiariser l’enfant avec les mots qu’il répète.
-l’enfant utilise son prénom ou la troisième personne du singulier pour se désigner, alors qu’il parle des autres en utilisant le “je”. Les perturbations langagières ne sont cependant pas toujours aussi nettes, même si la manière de parler des enfants autistes paraît souvent étrange. Cette étrangeté peut notamment provenir de la prosodie, la tonalité, le rythme ou même le volume de la voix pouvant être inappropriés. Norma, 8 ans, parle à la psychologue en la regardant fixement dans les yeux. Le ton de sa voix est monocorde, son discours est dépourvu de prosodie; chaque syllabe est clairement articulée. La psychologue comprend par exemple “un chawké”, alors que l’enfant a voulu dire “un chat, OK”. Par ailleurs, l’expression émotionnelle des autistes tend à être pauvre et figée. Le discours de ces enfants peut aussi paraître bizarre en raison d’un déficit au niveau de la pragmatique de la communication. Ils ne semblent pas parvenir à décoder tous les signaux para-verbaux qui ne sont pas directement explicités par le langage, ni comprendre comment adapter leur manière de parler à la situation ou à l’interlocuteur. Ainsi les informations contenues dans les intonations, les métaphores, l’humour ou les sous-entendus ne sont-elles pas saisies par l’enfant. De fait, il ne module pas correctement son discours en fonction de l’interlocuteur. Par exemple, il se contentera simplement de répondre aux questions sans chercher à établir une conversation ou il continuera de parler d’un sujet sans tenir compte des manifestations de désintérêt de celui qui l’écoute.
Le comportement social et l’affectivité
Le comportement social de l’enfant autiste se distingue clairement de celui des autres enfants par le fait qu’il ne manifeste aucun intérêt pour les autres en tant que personnes. Il préfère être seul, au point d’éviter le contact avec autrui. Cet évitement est généralement manifeste au niveau du regard. Bien que l’enfant autiste puisse être attaché à ses parents, il ne présente souvent pas de comportements d’attachement à leur égard : il ne recherche pas leur affection spontanément. En tant que nourrisson, il ne se love pas dans leurs bras : il reste raide ou au contraire amorphe. Plus tard, il ne se tourne pas vers eux pour être réconforté lorsqu’il est contrarié. En dehors du cercle familial, il est inhabituel que l’enfant autiste se fasse des amis. Il importe cependant de signaler que certains cas présentent des comportements d’attachement proches de ceux des enfants sains (Sigman & Mundy, 1989). Pour certains auteurs, la perturbation essentielle des enfants autistes réside dans le fait qu’ils n’arrivent pas à se représenter les états mentaux et ne possèdent pas (ou peu) la théorie de l’esprit (Baron-Cohen et al., 1985). Autrement dit, ils ne conçoivent pas que chacun (y compris eux-mêmes) ait une pensée qui lui est propre. Ainsi les enfants autistes se trouvent-ils dans l’incapacité de comprendre et de partager le point de vue d’autrui. Même s’il n’est pas clair que leur déficit au niveau de l’intersubjectivité soit représentationnel (voir Rogers & Pennington, 1991), on peut repérer très tôt chez eux (dès l’âge de 18 mois) une absence d’attention conjointe : l’enfant ne cherche pas à partager son expérience et à amener ses proches à porter leur attention sur quelque chose qui l’intéresse. Par conséquent et contrairement aux autres enfants, il ne montre pas les choses du doigt et n’amène pas le regard d’autrui sur un objet particulier. D’après Baron-Cohen (1993), l’absence d’une théorie de l’esprit expliquerait les problèmes rencontrés par les enfants autistes sur les plans social, symbolique et du langage. Bien que d’autres auteurs s’accordent avec l’idée que les autistes ne possèdent pas la théorie de l’esprit, ils pensent qu’avant d’être un problème cognitif comme le suggère Baron-Cohen, le déficit de ces enfants se situe au niveau de la réactivité affective (Hobson, 1993). Un déficit sur les plans de la perception et de la compréhension des affects a effectivement été mis en évidence. Ce serait d’abord en raison de ce déficit et avant même que les enfants soient en âge d’avoir une théorie de l’esprit, qu’ils n’arrivent pas à partager une expérience commune avec autrui et à comprendre ses comportements. Notons par ailleurs que l’analyse de films familiaux suggère, dès la première année, l’existence de perturbations dans le domaine de l’intention et de l’imitation (Malvy et al., 1994 ; voir aussi Nadel & Potier). Signalons enfin que les enfants autistes ont tendance à avoir une affectivité émoussée, des sautes d’humeur et/ou des réactions émotionnelles exagérées. Les réactions de peur de ces enfants peuvent être particulièrement frappantes et inappropriées : ils peuvent se montrer totalement effrayés par des situations ou des objets anodins tout en se montrant extrêmement calmes et sereins face à des dangers manifestes. Ceci est sans doute dû d’une part, au fait qu’ils sont submergés par les sensations provoquées par certains objets ou situations, sans en comprendre la signification (par ex.: bruit d’aspirateur, sensation d’élévation provoquée par un ascenseur) et d’autre part, qu’en l’absence de tels stimuli, ils ne mesurent pas les risques qui leur sont associés (par ex.: risque d’accident en traversant la rue). Les comportements, intérêts et activités à caractère restreint, répétitif et stéréotypé L’autisme s’accompagne d’une forte tendance à la ritualisation. Celle-ci se remarque notamment lors du jeu. Plutôt que de symboliser les choses et à plus forte raison les relations, l’enfant autiste préfère collectionner, classer, catégoriser ou aligner des objets en fonction de leurs caractéristiques physiques (couleur, forme, texture). Stéphane, 5 ans, passe des heures à faire tomber les petits personnages comment s’il faisait couler du sable de ses mains. Il semble fasciné par le bruit qu’ils font en tombant. Ce rapport particulier aux objets peut parfois prendre la forme d’un fort attachement voire d’une fascination obsédante. Ainsi toutes les pensées de l’enfant semblent focalisées sur l’objet qu’il a choisi et il refuse catégoriquement de s’en séparer au moment où il s’y intéresse. L’enfant peut aussi se montrer particulièrement préoccupé par des chiffres, des couleurs ou certaines formes géométriques. L’enfant autiste a également tendance à s’adonner à des stéréotypies qui peuvent prendre de nombreuses formes. Parmi les plus courantes, on peut recenser les balancements, l’agitation des mains et des bras ou encore les déambulations. D’autres peuvent être plus discrètes, comme le fait de renifler, de saliver, de regarder la lumière du coin de l’œil ou de marcher sur la pointe des pieds. Les réactions aux stimulations sensorielles Les enfants autistes présentent souvent des réactions à leur environnement qui paraissent paradoxales et qui sont difficiles à comprendre. Par exemple, un enfant peut sembler ne pas voir un objet placé directement devant ses yeux mais tout de suite remarquer la présence d’un trombone. L’absence de réaction face à certains stimuli (comme le fait qu’on lui parle) amène souvent les parents à suspecter une surdité ou un problème de vue. Sur le plan du toucher, peuvent aussi coexister une sensibilité extrême à certaines stimulations (ex. les chatouillements) et une insensibilité totale à la douleur. On peut signaler à ce sujet que dans certains cas graves, l’autisme s’accompagne de comportements d’auto-mutilation. D’une manière générale, l’enfant peut, curieusement, réagir de façon très différente à un même stimulus selon le moment. Certaines études montrent que de nombreux enfants autistes ne portent leur attention et ne réagissent qu’à une partie des stimuli qui leur sont présentés, plutôt qu’à leur ensemble (voir Lovaas, Koegel & Schreibman, 1979). Bien que leurs fonctions sensorielles soient intactes, on observe chez eux des dysfonctionnements dans le traitement des stimulations visuelles, auditives, tactiles, olfactives ou douloureuses (Ornitz, 1985 ; Prior, 1986). Selon Ornitz et Ritvo (1968 ; Ornitz, 1985), une défaillance dans la régulation et l’intégration des informations sensorielles empêcherait l’enfant autiste de se construire une représentation stable de son environnement, représentation pourtant nécessaire à son bon développement. Schreibman et Lovaas (1973) stipulent par ailleurs que la tendance à ignorer certains aspects des stimuli pourrait être impliquée dans les perturbations du comportement social des enfants autistes.
Étiologie autisme LONG
- résumé
- dvpt
1-inconnue
2- s’oriente de + en + vers causes physiolq
3-Thèse d’une prédispo génétique sérieusement envisagée.
HYPOTHÈSES ORGANIQUES
- 30% à 75% des autistes présentent des symptômes neurologiques, notamment des anomalies au niveau du cervelet, ( associées à déficit dans l’orientation de l’attention). Difficulté à diriger son attention sur éléments pertinents => difficultés de généralisation et réponses inappropriées.
- Malformations peuvent survenir durant la période prénatale. Pbs grossesse ou accouchement
- Toutefois, d’après Rutter (1993), certaines complications durant la naissance peuvent résulter d’une anomalie génétique chez le fœtus.
- facteurs génétiques, études épidémio: /population générale, les frères et sœurs d’autistes sont 50 à 100 fois plus de risques être autistes eux-mêmes (Rutter et al., 1993).
- Etude jumeaux monozygotes / dizygotes de même sexe : lorsqu’un des jumeaux est autiste, l’autre l’est aussi dans 36% des cas pour les vrais jumeaux contre 0% des cas pour les faux (Folstein & Rutter, 1978). Ces résultats ont été confirmés par d’autres études
- l’autisme pourrait être une manifestation sévère d’un dysfonctionnement héréditaire plus général, qui toucherait la sphère cognitivolinguistique: frères et soeurs d’autistes souvent atteints de troubles aux niveaux cognitif, social et du langage. concordance de 82% chez les vrais jumeaux contre 10% chez les faux jumeaux de déficits cognitivo-linguistiques incluant l’autisme (Folstein & Rutter, 1978). => pouvant aller des troubles du langage ou des apprentissages à l’autisme, en passant par le retard mental.
- possible que plusieurs modes de transmission génétique, et non un seul, soient à l’origine du trouble. Dans certains cas, un facteur peut à lui seul expliquer le trouble, tandis que dans d’autres cas, ce peut être la combinaison de plusieurs facteurs
HYPOTHESES PSYCHOGENES
- KANNER : profil de parents d’enfants autistes ;reconnaissait cependant que ces mêmes parents pouvaient avoir d’autres enfants qui, eux, n’étaient pas atteints ; Et des comportements semblables se retrouvaient dans familles non concernées par l’autisme. => pensait que l’autisme = = résultat combinaison d’un environnement familial défavorable + prédisposition génétique
- BETTELHEIM (1967): incriminé la mère. Aujourd’hui, Kanner et Bettelheim invalidés car très nombreuses recherches empiriques. et aucune a pu établir différence entre les parents d’enfants autistes et les autres (/personnalité et interactions sociales)
- cpdt la gravité de la symptomatologie et l’évolution de l’enfant dépendent beaucoup de la manière dont le trouble est géré. Les relations familiales difficiles occasionnées par le trouble affectent l’enfant => perturbations supplémentaires ( opposition, anxiété, absence de progrès). => informer les parents de la nature du trouble, soutien psychologique très important (groupes de parole). L’enfant bénéficiera également d’une éducation spécialisée dans différents domaines ( langage, motricité, vie pratique). aide pratique et matérielle à la famille = +
Autres troubles du spectre de l’autisme
court
- altérations des relations sociales pas aussi importantes
- ou qui se manifestent différemment.
Psychose ado/enfants ?
- pas enfants
- mêmes maladies psychiatriqu que adulte
- en particulier la schizophrénie.
Vignette clinique autisme
Lorsqu’on demande à Adélaïde (8 ans) de compléter des débuts de phrases elle répond ainsi : Lire…“Un livre.” - Et alors ? Qu’est-ce que tu en penses ? - Je lis une histoire d’une fille… une petite fille qui est perdue dans la forêt. - Continue. - Une petite fille est… perdue dans la forêt. Puis ça dit… Il y avait un papier… une petite fille, elle est dans sa maison; elle mange son déjeuner, je veux dire sa soupe. J’ai tourné la page… puis la fille avait peur… et je tourne la page. Elle essaie de trouver sa maison… Je tourne la page. Elle a demandé à un monsieur… et je tourne la page et elle a retrouvé sa maison… je tourne la page. Sa maman l’a embrassée… et je tourne la page… parce qu’elle pense qu’elle est morte et c’est la fin de mon histoire. L’enfant mélange deux niveaux différents : celui de l’histoire, plus abstrait et celui du support sur lequel elle a trouvé l’histoire, plus concret.
Vignette clinique, autisme
Gabriel présente une condition autistique classique. Son autisme a été diagnostiqué lorsqu’il avait 5 ans. À 10 ans, bien qu’il ait grandi, sa condition n’a pas changé. Gabriel présente un retard intellectuel léger. Il a 3 ans de retard en compréhension de textes et en écriture. Cependant il a des atouts : il a une grande facilité pour les tâches visuelles ; par exemple, en lecture, il décode mieux que les autres élèves de son âge. Sa mémoire est très précise en ce qui concerne les lieux et les événements. Il maîtrise aussi les opérations mathématiques de base, y compris les multiplications et les divisions. Gabriel est très handicapé dans le domaine de la pensée abstraite. Il peut lire mais ne comprend pas ce qu’il lit, si ce n’est quelques mots. Il peut calculer mais ne comprend pas les données des problèmes. Il mémorise dates d’anniversaire, âges et chiffres divers mais ne peut se servir de ses connaissances de façon appropriée. Ses jeux de faire-semblant ne restent pas à un simple niveau symbolique. Par exemple, lorsqu’il fait le chien, il se met à en imiter les sons et va jusqu’à uriner et déféquer comme lui. Gabriel n’est pas capable de se décentrer de son propre vécu : en parlant de son chat, il le décrit comme ayant une patte cassée alors qu’en réalité, c’est lui qui a un bras cassé. Dans le domaine moteur, Gabriel fonctionne comme un enfant de 5 ans. Il ne peut courir aussi vite qu’un enfant de son âge. Il peut difficilement sauter sur un pied. Il présente aussi des tics nerveux comme d’agiter ses mains lorsqu’il est excité ou de faire des mouvements compliqués avec ses doigts. Il adopte des comportements inutiles et parfois dangereux qu’il reproduit inlassablement et dont il est difficile de le détourner (par ex.: grimper aux arbres). Lorsqu’il était plus jeune, il avait une tendance à l’auto-stimulation excessive (par ex.: se frapper le front ou les coudes contre des surfaces dures, s’arracher les cheveux); cette tendance semble avoir aujourd’hui disparu. Gabriel a un intérêt tout particulier pour certaines parties d’objets (comme les jours des enjoliveurs) ou leurs caractéristiques sensorielles. Par exemple, il est fasciné par les bruits répétitifs et nouveaux des conversations, mais ne s’intéresse pas à leur contenu. Dans le domaine pragmatique et social, les handicaps de Gabriel sont très sévères (niveau de 5 ans). Il ne sait pas répondre au téléphone. Il ne peut aider à la préparation des repas (par ex.: mettre le couvert, couper le pain). Il ne peut être laissé seul car il pourrait se blesser ou faire des choses dangereuses. Par exemple, pour aller regarder un objet fascinant, comme les jours des enjoliveurs, il peut traverser la route de façon inopinée. Gabriel est un enfant qui a un contact social très infantile. Il craint les personnes étrangères. Il est attaché aux personnes qui lui sont familières, mais ne peut dialoguer avec elles ou leur poser des questions. Il ne s’intéresse que peu à ses pairs. Il reste totalement indifférent à sa sœur de 3 ans et ne semble même pas remarquer sa présence. Gabriel n’est pas opposant. Cependant, comme il ne fonctionne pas au même niveau que les autres enfants et surtout comme il est incapable de s’adapter à une réalité sociale qu’il ne comprend pas, il pose à ses éducateurs un gros problème d’encadrement. Il présente notamment une certaine hyperactivité et de grosses difficultés de concentration. Comme c’est le cas pour beaucoup d’enfants avec sa condition, il a besoin de fonctionner à l’intérieur d’une routine et supporte mal les changements.
Autres troubles du spectre de l’autisme (long)
- points communs
- exemples
1- DVPT ENTRAVE
2- ANOMALIES : perception, fonctionnement cognitif, affectivité et relations sociales
-> mauvaise adaptation.
- Dans cette catégorie, l’autisme est le syndrome le plus facile à diagnostiquer et le plus connu.
- Il en existe d’autres tels que le syndrome d’Asperger (abandonné dans le DSM-V), syndrome proche de l’autisme, dans lequel le langage paraît cependant peu affecté.
- Toutefois, bien d’autres troubles appartiennent aux troubles du spectre de l’autisme: formes atypiques d’autisme, altérations globales du fonctionnement et du développement, ainsi que ce que l’on nommait autrefois la psychose infantile.
Autres troubles du spectre de l’autisme VIGNETTE
- 6 ans, trouble du spectre de l’autisme non spécifié
- rit continuellement.
- ne prête que peu attention à ce qui l’entoure., vit en souriant dans un petit monde imaginaire agréable.
- Son comportement dans la salle de classe et dans les situations sociales est inadapté.
- ne progresse pas dans le domaine scolaire, bien qu’il ait un potentiel intellectuel proche de la moyenne.
- s’exprime d’une façon étrange. il dit: “Pourquoi tu vis là moi?” au lieu de “Pourquoi tu me vois là?” (Pourquoi veux-tu me voir ?) ou encore à propos d’un dessin qu’il vient de terminer : “le cœur, il s’en va en l’aibre” (néologisme à partir de “en l’air” et “dans l’arbre”).
- a aussi de graves troubles de l’attention
: il ne prête pas attention aux détails ; il ne peut se concentrer sur quoi que ce soit ; il bouge sans arrêt. - Son discours suggère parfois une fuite des idées.
- aussi très immature : se comporte souvent comme s’il était seul, ne tenant pas compte de la présence des autres ; et intérêts d’un enfant plus jeune. S
- condition atypique car il ne présente pas de résistance aux changements et il n’a pas d’intérêts restreints, répétitifs ou stéréotypés. De plus, il est capable d’interagir avec autrui (d’expliquer ses idées, de poser des questions), bien que sur un mode infantile.
- Il a une vie imaginaire importante mais ne délire pas.
- Son symptôme essentiel, présent aussi dans l’autisme, est l’absence de contact avec la réalité.
- C’est ce qui le différencie d’un cas grave de trouble de l’attention avec hyperactivité.
- Un diagnostic de trouble du langage serait, quant à lui, insuffisant car il ne rendrait pas compte de l’ensemble de la symptomato
schizophrénie et états psychotiques enfants/ados
Enfants et surtout ados
1 - VIE MENTALE plus importante que celle des autistes. psychotiques capables d’abstraction et de manipulation de concepts, bien qu’ils le fassent souvent d’une manière idiosyncratique, qui leur est propre (on nomme cette forme de pensée “paralogique”). Ils peuvent en conséquence avoir des idées délirantes et des hallucinations.
2 - EVO DE LA CONDITION; l’autisme est présent dès la petite enfance, la psychose apparaît plus tardivement, après une période de développement relativement normal. On arrive généralement à dater le début de la maladie. Celle-ci par ailleurs, évolue de façon imprévisible, parfois avec des périodes de rémission.
- un contact social perturbé mais d’un niveau beaucoup plus élaboré que celui des autistes.
Vignette clinique trouble psychotique
- crises de rage intempestives, dont la cause est difficile à saisir.
- attaquer un autre enfant car celui-ci avait touché un arbre.
- cet arbre représente pour lui son père, décédé il y a peu de temps.
Un an plus tard, plus d’idées délirantes et ne fait plus de crises. mais toujours très agité et incapable de diriger le cours de sa pensée (pensée diffluente).
2 vignettes autisme
- ne s’intéresse qu’aux papillons : en parle sans cesse, il ne dessine que ça, il les recherche dans chaque livre qu’il consulte.
- A 6 ans, il manifeste toujours la même préoccupation obsédante.
- caractère restreint et stéréotypé de ses actes se manifeste
- volonté inflexible de maintenir inchangés les rituels et les habitudes quotidiennes; l’environnement doit rester immuable. L’enfant a du mal à accepter de nouvelles personnes dans son cadre de vie habituel.
- L’occurrence d’un changement peut fortement le contrarier et donner lieu chez lui à une agitation extrême.
Benjamin, 7 ans, vient de déménager. Alors qu’il connaît sa nouvelle adresse, il dit encore habiter à l’ancienne. Il semble considérer son adresse comme définitive et indissociable de sa personne.