FEV 4- DÉPRESSION ET CONDUITES SUICIDAIRES Flashcards
La dépression / stade de développement ?
- Formes différentes suivant l’âge de l’enfant.
- Plus il est jeune, plus il va y avoir de perturbations comportementales.
- Avec l’âge, il devient plus à même d’exprimer ses émotions et d’analyser ses états d’âme
Les différents troubles dépressifs
3 TYPES
1- l’épisode dépressif réactionnel
2- l’épisode dépressif majeur
3-la dysthymie.
Exemples de conduites suicidaires
- pensées suicidaires
- tentatives de suicide
- suicide proprement dit.
Le suicide est rare chez les enfants mais beaucoup moins chez les adolescents.
L’étiologie de la dépression (3 théories )
- PSYCHA: rôle des pulsions dans la dépression.
- THEORIE ATTACHT: lie le trouble aux situations de séparation et de carence affective
- MODELE COGNITIVO CPTAL: insiste particulièrement sur l’implication des cognitions et des attributions dans la genèse ou le maintien du trouble
Comment repérer dépression chez enfant ?
- Pas de la m manière qu’adultes: ne verbalise pas bien
- Tenir compte des compétences cognitives, affectives et interpersonnelles spécifiques à son âge
- Au lieu de s’appuyer sur des plaintes dépressives précises, observer le comportement et analyser le discours de l’enfant
- symptômes dépressifs souvent moins évidents que ceux de l’ado ou de l’adulte car moins spécifiques
dépression chez l’enfant d’âge préscolaire
Verbalise peu ses émotions.
Changements inhabituels du comportement et de l’humeur
- manque d’expression ou tristesse du visage, pleurs fréquents et immotivés, perte d’enthousiasme, léthargie, difficulté à se séparer de ses proches
- hypo- ou hyperactivité, tendance à rester à l’écart
- colères, irritabilité, sautes d’humeur
- perturbation du sommeil ou de l’appétit, plaintes physiques.
dépression entre 5 et 11 ans
A mesure que l’enfant grandit, il devient plus apte à exprimer son humeur dépressive.
Symptomatologie proche de ados/adultes :
- PERTURBATIONS SOMATIQUES caractéristiques de la dépression
- TBLES SOMMEIL APPÉTIT plus rares que chez les enfants plus jeunes.
- ÉMOTIONS: périodes de tristesse plus fréquentes et plus durables ;
- ACTIVITÉ ET RELATIONS : agitation, opposition, insolence voire même manifestations agressives, phobies, recherche excessive d’attention,tendance à avoir des accidents.
- ISOLEMENT
-À moins que son état dépressif ne soit très profond, l’enfant, à la différence de l’adulte, ne présente pas un état clairement dépressif en tout temps : il joue, rit et se comporte comme les autres enfants lorsque la situation est agréable. Cependant son enthousiasme est de courte durée et nécessite une stimulation continuelle pour être maintenu.
Sémio dépression chez Le pré-adolescent
usqu’à environ 14 ans, l’enfant commence à prendre conscience et à verbaliser ses états mentaux.
Lorsqu’il est déprimé, il peut exprimer des problèmes d’estime de soi et des sentiments de dévalorisation ou d’incompétence.
Il peut aussi faire part de son humeur dépressive, son découragement ou même, dans les cas les plus graves, son sentiment de culpabilité.
Parfois il mentionne des idées suicidaires.
dépression à L’adolescence
- Fréquente.
- tableau dépressif proche de celui de l’adulte:
- tristesse, désespoir, perte de goût pour la vie et les loisirs, isolement
- difficultés cognitives (concentration), chute rendement scolaire
- apathie
- mauvaise estime de soi, sentiments d’incompétence ou de culpabilité,
- vision pessimiste de l’avenir et du monde,
- perturbations somatiques caractéristiques: réveil prématuré, la diminution ou l’augmentation de l’appétit, la constipation, l’aménorrhée (arrêt des règles).
- Les idées suicidaires peuvent être importantes.
- pfois phobie scolaire
- difficile d’évaluer la gravité du trouble .
- parents et enseignants souvent peu lucides
-PR JUGER SÉVÉRITÉ: personnalité antérieure, contexte social (les défis, qualité de ses relations interpersonnelles ,système de soutien; traumatismes récents en particulier sentimentaux).
la dépression peut pousser à l’abus d’alcool ou drogues (effet calmant ou anesthésiant.)
Mais depressogène => combinaison pot dangereuse (augmente fortement les risques de tentative de suicide.)
Alcool + chute notes+phobie scolaire = condition sérieuse
Types de dépressions (long)
On peut classer les conditions dépressives en trois principales catégories:
1-l’épisode dépressif réactionnel,
2-l’épisode dépressif majeur
3- la dysthymie.
REACTIONNEL: à la suite d’un stress, d’une perte ou d’une situation conflictuelle chronique.
Les facteurs déclenchants les plus fréquents sont
-le divorce des parents pour les enfants d’âge primaire et les ruptures sentimentales pour les adolescents.
-Une situation familiale difficile
- Le deuil peut durer quelques mois; il se caractérise principalement par une tristesse et une perte de motivation temporaires. Pathologique lorsque sa durée dépasse le laps de temps généralement observé (par ex. : au-delà de 3 ans) ou que les réactions au décès du proche sont excessives (par ex. : tentative de suicide). les perturbations somatiques ne sont pas nécessairement importantes.
MAJEUR: beaucoup plus rare, le fonctionnement de la personne (outre son humeur) est profondément affecté. Les causes de l’épisode ne sont pas toujours évidentes. On observe une dysphorie importante, un désintérêt, de l’irritabilité, des plaintes somatiques et un retrait social. Les symptômes somatiques sont manifestes.
DYSTHYMIE: affecte la personnalité en raison de sa chronicité (au moins un an) et de sa résistance à toute thérapie. symptomatologie moins sévère que dans les deux conditions précédentes.
- manque d’énergie
- mauvaise estime de soi
- sentiments d’impuissance
- pessimisme
- difficulté à se concentrer
- parfois, des troubles du sommeil.
Nouvelle version du DSM
= “trouble disruptif avec dyrégulation de l’humeur”
= crises de rage récurrentes sur fond d’irritabilité ou de colère et qui serait, selon certains chercheurs, caractéristique d’un trouble bipolaire (i.e. maniaque) chez l’enfant.
Prévalence et évolution dépression
- enfants 2%
- ados: + de 4%
La sévérité du pronostic varie en raison inverse de l’âge : une dépression majeure à un jeune âge est de plus mauvais pronostic que le même trouble à l’adolescence.
Parmi les adolescents, les filles sont plus souvent déprimées que les garçons (2 versus 1).
Le pronostic de la dépression est généralement positif.
La durée de la maladie varie généralement entre 3 mois et un an : elle évolue souvent spontanément vers la guérison.
Cependant, un traitement approprié peut réduire les risques de tentative de suicide, écourter la durée du trouble et améliorer la qualité de vie du sujet et de sa famille
Troubles associés à dépression
ENFANTS
- troubles anxieux
- réactions traumatiques au stress
- troubles des apprentissages
- déficience intellectuelle
- hyperactivité/déficit de l’attention -
- de façon plus épisodique aux troubles oppositionnels et des conduites.
ADOS
- troubles anxieux
- abus d’alcool,
- troubles graves comme la schizophrénie.
Diagnostic différentiel de la dépression
ETATS ANXIEUX : probablement parce que ces troubles, tous deux internalisants, sont fréquemment associés l’un à l’autre. troubles différents qu’il est important de distinguer car leurs traitements respectifs divergent et le vécu est également différent.
DEUIL: s’apparente à la dépression mais s’en distingue clairement. Comme dans les dépressions réactionnelles, le facteur déclenchant est manifeste, mais la rémission spontanée est généralement plus rapide. L’adaptation du sujet n’est pas toujours perturbée au même degré et surtout son image de lui-même n’est pas altérée.
Vignette clinique
: Albert, 11 ans, trouble dysthymique Albert n’est jamais content. Ses parents déclarent qu’ “il ne voit que le négatif”. Il refuse systématiquement tout ce qu’on lui propose, tout en le faisant parfois. Il n’aime pas l’école et est peu motivé par le travail scolaire. Il marmonne continuellement, en général pour dire qu’il ne veut pas faire son travail. Lorsqu’on lui demande ce qu’il préfère à l’école, il répond: “quand on rentre à la maison”. Son instituteur le surnomme “Grinchu”. Il se plaint de continuellement s’ennuyer. Il dit ne rien aimer faire. Un jour, il assiste avec ses parents à un défilé de Noël. Après l’événement, ses parents l’ayant vu rire et s’agiter lui disent : “Tu t’es bien amusé cette fois ?”. L’enfant les contredit: “Non. Il n’y avait pas assez de voitures. C’était ennuyeux.” Pendant l’évaluation psychologique, il s’applique à faire un dessin qui est bien réussi. Comme il n’en finit pas, la psychologue demande : “- Il est fini ?” et l’enfant répond : “ Je ne pense pas qu’il soit vraiment bon. - Qu’est-ce qui n’est pas bien ? - Regarde toute la place où il n’y a rien”. Parmi les symptômes, on peut citer l’humeur maussade, l’attitude négative, le désintérêt généralisé, le manque d’enthousiasme, le mauvais rendement scolaire, la lenteur, l’irritabilité et la mauvaise estime de soi (illustrée par le commentaire : “Je ne pense pas qu’il soit vraiment bon.”). Le diagnostic est un trouble dysthymique.
Sémiologie des conduites suicidaires
A distinguer des états dépressifs.
souvent associés, mais pas la règle
: la plupart des états dépressifs ne s’accompagnent pas de conduites suicidaires; par ailleurs, les conduites suicidaires peuvent avoir lieu chez quelqu’un qui n’est pas dépressif (dans environ un quart des cas).