JANV 2- NOTIONS DE BASE Flashcards

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1
Q

Outils pr répertorier troubles enfants/ados ?

A

x3

1- systèmes de classification catégorielle (DSM + CIM)
2- systèmes dimensionnels (ex: axe internalisation/externalisation)
3- approche développementale (= évo dans le tps+situation/pairs)

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2
Q

Délimiter normal/pathologique chez enfants

A

+ dur que pour adultes car:

  • incomplètement socialisé
  • influence milieu + ipte ( pas aussi autonome)
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3
Q

Etiologie (d’un point de vue général)

A
  • ? la + délicate

- ensemble complexe de facteurs constitutionnels et environnementaux

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4
Q

Def psychopathologie de l’enfant ?

Inconvénients ?

A

= description des différents troubles de nature
psychologique de l’enfant et de l’adolescent

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5
Q

Def symptôme

A

= unité de base de la psychopathologie.

=signe de trouble ou de maladie.

Peut ê

  • un comportement ( vol chronique)
  • altération de l’humeur (tristesse)
  • processus cog (difficulté de concentr).
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6
Q

Def syndrome

A

= ensemble de symptômes habituellement associés.

Ex: dans l’hyperactivité, on note aussi un déficit de l’attention et de l’impulsivité.

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7
Q

Def tableau clinique

A

= ensemble des troubles psychopathos d’un sujet

peut consister en un ou plusieurs syndromes et divers symptômes ou traits de personnalité.

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8
Q

Def établissement d’un diagnostic

A

= processus par lequel on arrive à déterminer
le tableau clinique d’un sujet.

  • observations en milieu naturel,
  • entretiens (avec l’enfant et les membres de la famille),
  • tests et des questionnaires.
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9
Q

L’évolution d’un trouble = ?

A

= son déroulement dans le temps

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10
Q

Pronostic = ?

A

= prévision de l’état futur d’une personne

Ex: trouble dépressif s’améliore voire disparaît avec le temps dans la plupart des cas = pronostic favorable.
Ex 2: pronostic de l’autisme plus réservé.

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11
Q

Différentes formes possibles des troubles ?

A

peut être AIGU = est limité dans le temps (divorce des parents)
ou CHRONIQUE = qd a tendance à être permanent (déficience intellectuelle)

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12
Q

1- Approche catégorielle

A

DEF= syndromes psychiatriques des enfants
identifiés par des comités d’experts
sur la base d’importantes études épidémiologiques
qui permettent une déf relativement précise des trbles

= regrouper les sujets en qq grandes classes d’après des critères précis. -> définition claire et généralisée des troubles, => utile dans recherche.

POSTULAT: certains symptômes sont toujours présents, alors que d’autres ne le sont que souvent.

MAIS :

  • pas pertinent pour certains troubles
  • certaines déf pour adultes ( ex. : troubles psychotiq).
  • regroupe indifféremment enfants petite, moyenne enfance ou adolescence (conso d’alcool n’a pas la même signification à 7 et à 14 ans, cauchemars sont fréquents à 5 ans, beaucoup plus anormaux + tard.)

1- CIM: classification internationale des maladies
= système international, publiée par l’OMS
2- DSM-V (Diagnostic and Statistical Manual - 5ème édition), mis au point par l’American Psychiatric Asso

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13
Q

2- Approche dimensionnelle

A
  • Continuum
  • Se base sur utilisation de questionnaires + échelles.

-> INTERNALISANT= troubles anxieux et dépressifs… sujet qui est le plus incommodé par sa pathologie.
->EXTERNALISANT: troubles à symptomatologie
bruyante qui posent un problème à l’entourage (agr, opp, hyperactivité).

+ = pas de diag (et donc d’étiquette)

  • pas aussi holistique/précis
  • regroupe indifféremment enfants ( petite/ moyenne enfance, ado).
  • Or conso d’alcool n’a pas la même signification à 7 et à 14 ans, cauchemars sont fréquents à 5 ans, beaucoup plus anormaux plus tard.
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14
Q

3- Approche développementale

A
  • enfant = être en devenir.
  • étapes de son développement
    + en le comparant aux jeunes de son groupe d’âge.

+: - dimension temporelle, essentielle chez enfants-ados
et qi n’est pas considérée dans les 2 autres approches.
- dévpt de l’enfant dans son ensemble = dépasse la simple description des troubles, car permet de mieux comprendre leur dynamique.

EX: enfant en retard dans son développement= aptitudes sociales pas très développées= motricité pour arriver à ses fins (par ex. : agressivité physique)

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15
Q

Le normal et le pathologique: pertinent ?

A

NON

  • normes relatives (âge/ sexe/l’environnement/ culture/époque.)
  • > frontières floues

EX: enfant incomplètement socialisé-> pas même degré de conformité aux normes de la société attendu.
Ex: enfant qui crie dans un supermarché pas même chose qu’un adulte

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16
Q

Ce qui différencie le normal du patho ? (long)

A
  1. INTERFÈRE AVEC
    ÉPANOUISSEMENT /BIEN ETRE /ADAPTATION au milieu familial ou scolaire.
    tempérament des enfants diffère : + ou - ajusté aux situations ds lq ils se trouvent.

Ex: dans le milieu scolaire, certains enfants ont souvent des difficultés, pleins d’énergie.

Néanmoins, il convient de distinguer la pathologie de la marginalité.
EX: Un enfant précieux. Mais si l’on tient compte de la profession et de la personnalité des parents, l’enfant n’apparaît plus comme inadapté. Son intégration à l’école est difficile, mais il est heureux chez lui = personnalité marginale

  1. FRÉQUENCE/ SÉVÉRITÉ/ CHRONICITÉ des symptô
  • Qq crises = pas pour autant un trouble oppositionnel (fréquence).
  • Jeune “vie vaut pas peine d’être vécue” = pas nécessairement des tendances suicidaires.
  • Ado fume drogue avec amis = pas pour autant trouble psychologique (sévérité).
  • Pour établir un diagnostic, on tient également compte aussi de la persistance des symptômes, au delà de 6 mois dans bien des cas.
  1. PB SUFFISAMMENT GENERALISE ET ENVAHISSANT
    Un seul symptôme = généralement pas suffisant pour établir un diagnostic.
    Perturbation = psychopathologie que si généralisée.
    Ex: l’hyperactivité dans diverses circonstances ( maison, à l’école….) + en présence de personnes différentes (parents, institutrice, camarades…).
  2. TENIR CPTE DES SOURCES D INFOS ET CONDITIONS D OBSERVATION/
  • CONDITIONS : hyperactivité d’un enfant, bien visible à l’école, peut ne pas être détectée par les parents (habitués+ pas de point de comparaison) ou le psychologue (accorde attention individuelle= aide enfant à se concentrer).
  • OBSERVATEUR : troubles du comportement sont mieux perçus par son entourage. Mais certains parents exagèrent/ minimisent les problèmes de leur enfant,
  • CONTEXTE : enseignants plus sensibles aux problèmes de comportement des enfants qu’à leurs symptômes anxieux ou dépressifs.car leurs posent directement problème
  • CONNAISSANCES ET ORIENTATIONS DES INFORMATEURS: un enseignant peut parler d’hyperactivité (= diagnostic) alors que simplement turbulence (=caractéristique du comportement). Les psychologues diffèrent dans leur orientation théorique.
  1. PHENOMENE DE HALO = tendance exagérée à considérer des comportements comme symptomatiques. Travail du psychologue = isoler, parmi la myriade de comportements ceux qui constituent des symptômes. Pas parce qu’un cpt sort de l’ordinaire /considéré comme problématique qu’il est anormal.

Ex : Les parents d’un jeune schizophrène trouvent anormal le fait qu’il gesticule dans sa chambre comme un joueur de guitare électrique alors qu’il n’y a ni musique, ni guitare.

Les symptômes observés peuvent renvoyer à d’autres troubles, même si diag posé.

17
Q

Comment juger du normal/patho ?

A
  • COMPARER A PAIRS du même âge et vivant dans des conditions similaires.
  • ATTENTION: difés courantes à cert étapes du dvpt
       - retards de langage avant l’âge de 4 ans
       - cauchemars à 5 ans
       - attitude rebelle ou qq actes délictueux à l'ado 

=> problème isolé est pas signe d’une pathologie

  • ERREUR INVERSE: attribuer les perturbations à leur seule phase de développement. L’enfant agité, l’ado déprimée, le jeune indiscipliné peuvent chacun présenter une psychopatho caractérisée
18
Q

L’axe génétique-environnement (long)

A

1- FACTEUR GENETIQUE
= capital chromosomique d’un individu (ou génotype) qui lui vient de ses parents.
- Certaines altérations chromosomiques poss
- Capital génétique et vécu intra-utérin (avec parfois traumatismes ou infections) = ce qui est inné.
On pense que tempérament (i.e. style
réactionnel) en gde partie déterminé par facteurs innés.
Lien entre le tempérament et certaines psychopathologies: terrain favorable à leur apparition (ex: certains troubles anxieux.)

2- FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
- FAMILLE: identification aux parents, dynamique des rapports affectifs avec parfois du contrôle et du
pouvoir, place que l’on définit pour l’enfant…
- EVTS DE VIE: peuvent causer des perturbations s’ils sont stressants et que le sujet n’a pas les ressources suffisantes pour les surmonter.
- ADEQUATION ENFANT/ MILIEU
Ex: si un enfant a un tempérament qui diffère radicalement de celui d’un de ses parents (par ex. : un enfant très actif avec un parent très calme), ce dernier peut avoir du mal à comprendre son enfant et avoir à son égard des attentes irréalistes. Ces attentes mettent l’enfant en échec et le font paraître comme désobéissant=> conflits au sein de la famille et à terme, certaines perturbations chez le jeune.

Enfant au centre de sphères concentriques dont l’influence est plus ou moins grande selon leur proximité. ENDOSPHERE= famille et proches, impact sur l’enfant maximum.
MESOSPHERE= l’environnement immédiat (école, amis, voisinage)
EXOSPHERE= conditions de travail et socio-économiques de la famille. La pauvreté n’est bien sûr pas la cause directe de la psychopathologie chez l’enfant mais elle affecte la famille et, par
ce biais, touche l’enfant également.

3- INTERACTION FACTEURS GENETIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX
-comprendre la genèse et l’évolution de chaque trouble clinique.
-Etiologie.
-degré auquel chaque facteur intervient varie. La combinaison des différents facteurs peut
démultiplier ou au contraire compenser les effets de chacun, ce qui rend l’analyse étiologique ts complexe.
-sémiologie des troubles assez clairement définie,
- étiologie = le plus svt hypothèses théoriques.