FEV 5- LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE, LES TROUBLES DU LANGAGE ET DES APPRENTISSAGES Flashcards

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1
Q

LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE, LES TROUBLES DU LANGAGE ET DES APPRENTISSAGES :

  • points communs
  • comment révéler leur différence
  • même pronostic/ traitement ?
A
  • relèvent tous du fonctionnement cognitif.
  • aboutissent souvent au même résultat, à savoir des difficultés importantes sur le plan scolaire.
  • examen psychologique
  • non
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2
Q

La déficience intellectuelle

déf
étio
Sémio
évaluation

A

DEF

  • CHRONIQUE => pas trouble dc l’expression “déficience intellectuelle” est préférée à celle de “retard mental”.
  • POTENTIEL ET RENDEMENTS INTELLOS peu élevés.
  • PAS AUTONOME à école, ds cas + graves, ds vie en gl.
  • CAP CONCEPTUALISATION ts faibles-> jugement -

ETIO très variée.

 - CAS SÉVÈRES = généralement dus à des atteintes organiques présentes dès la conception ou issues de complications ou d’accidents durant la grossesse, l’accouchement ou la petite enfance. 
   - CAS PLUS LÉGERS : causes bien svt inconnues. 

SEMIO

  • QI bas (inf à 70)
  • Pas de diag avant 4 ans (retard peut pfois se résorber)
  • Le sujet atteint fonctionne à un niveau moins élevé que celui attendu pour son âge

EVALUATION (X2) :
- tests d’intelligence standardisés (QI)
- échelles d’adaptation sociale et à la vie quotidienne.
Des scores faibles sur ces deux types d’instruments sont nécessaires pour porter le diagnostic.
Echelles d’adaptation: mesurent retard dans de nombreux domaines co dvpt physique, psychomotricité, rendement scolaire, communication ou autonomie.

/retard: léger, moyen, sévère et profond

Limitation dans les capacités d’abstraction et de conceptualisation.
investissement et motivation souvent faibles : pensée passive, sens de l’initiative limité et imagination pauvre avec une absence d’anticipation et de planification des situations. tendance à rapidement capituler devant la difficulté

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3
Q

Liste troubles de la communication

A
  • TBLE PHONOLOGIQUE (trouble de l’articulation),
  • BEGAIEMENT
  • TBLES DU LANGAGE DE TYPE EXPRESSIF OU REECEPTIF/EXPRESSIF: impact sur le dvpt ++, étio neuro ou psycho
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4
Q

Le trouble des apprentissages

A
  • chez enfants et ados
  • intelligence normale
  • pas les connaissances et compétences scolaires attendues pour leur âge.
  • => retard de + d’un an au niveau primaire,
    deux ans au niveau secondaire.

-Il existe des troubles des apprentissages qui sont spécifiques à un domaine particulier comme la lecture ou les mathématiques.

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5
Q

L’intelligence marginale

A
  • pas un trouble
  • = “lenteur intellectuelle”).
  • QI entre 70 et 85
  • Conjuguée à un troubles psychopathologique (trouble conduites, déficit attention), pronostic moins favorable.
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6
Q

-Troubles associés à déficience intellectuelle

Dépistage

-prise en charge ok ?

A
  • infirmité motrice-cérébrale (=handicaps sensoriels et moteurs ipts)
    • hyperactivité
    • autisme.
    • problèmes comportementaux ou affectifs :
    • troubles oppositionnels avec colère
    • faible tolérance à la frustration
    • labilité de l’humeur avec épisodes dépressifs (mais peut en grande partie découler de soins inadéquats)

Dépistage dans les écoles.

  • pas toujours appropriée
  • risque d’erreur de diag: psychose, mutisme, graves troubles du langage
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7
Q

La prévalence de la déficience intellectuelle

A
  • 3%.

- plus de garçons ( plus grande fragilité neurologique pendant la période fœtale)

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8
Q

Étiologie de la déficience intellectuelle

A
  • Majorité des cas = plusieurs facteurs simultanés, dont l’un joue un rôle prépondérant.
  • 30% à 40% cas = causes inconnues (svt retards légers.)

-Débilité plus profonde = généralement attribuable à des causes organiques.
30% des cas= complications prénatales qui induisent des anomalies chromosomiques (par ex. : la trisomie 21) ou qui sont dues à un accident, un virus (par ex. : la rubéole) ou l’ingestion de substances toxiques comme l’alcool ou la drogue. Les complications peuvent également survenir durant la période périnatale (par ex. : prématurité, manque d’oxygène à la naissance) ou postnatale (par ex. : méningite, traumatisme crânien).

  • seulement 5% des cas= facteurs héréditaires identifiables.
  • Chez certains, négligence, carences graves (malnutrition, affectives, absence de stimulation).
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9
Q

Vignette clinique déficience intello

A

Mathias, 5 ans, déficience intellectuelle légère

6envoyé en consultation par l’orthophoniste de son école qui soupçonne chez lui une condition autistique.

6 D’après elle, excelle dans certaines matières et échoue dans d’autres : il trace mieux les lettres que ses pairs ; il décode bien mais ne reconnaît pas le sens des mots. Il ne saisit pas le sens des histoires lues en classe. Il ne possède pas beaucoup de vocabulaire et il est souvent difficile à comprendre. Il ne semble pas comprendre le contexte dans lequel il se trouve : par exemple, il ne se lève que par imitation des autres enfants et non parce qu’il a compris que c’était le moment. Il a du mal à maintenir son attention de façon soutenue. Il est facilement distrait et va se mettre à parler avec les autres pendant le cours. D’ordinaire, Mathias est calme et agréable. Cependant il lui arrive de crier et de frapper lorsqu’un autre enfant “envahit son territoire”. Ce comportement contraste avec son bon caractère habituel et tend à l’isoler du fait qu’il en devient intimidant. La maîtresse trouve cela étrange que Mathias ne rit généralement pas aux plaisanteries. Même lorsqu’elle lui précise que c’est drôle, l’enfant ne rit toujours pas. D’après elle, il pourrait s’agir d’un problème émotionnel. L’année dernière, à son entrée à l’école, Mathias avait été diagnostiqué comme présentant un retard de langage expressif. Il avait aussi un défaut de prononciation. Cependant, il était aussi décrit comme “charmant” et il recherchait la compagnie des autres enfants. Lorsqu’il était frustré, il pouvait faire des colères, crier et frapper les autres. Mathias a un ami dont il aime la compagnie et qu’il colle. Cet ami est hyperactif et tolère parfois mal d’être continuellement suivi par Mathias. Les parents reprennent le discours de l’orthophoniste. Ils ont remarqué que leur fils n’effectuait pas souvent un contact visuel avec son interlocuteur, qu’il avait de la difficulté à utiliser le langage de façon appropriée et qu’il avait tendance à choisir ce qui était le plus rapide (par ex. : il prend une tranche de pain plutôt que de se verser du lait parce que c’est plus vite fait ; il termine son repas à toute vitesse pour pouvoir retourner regarder la télévision). Par contre, ils le pensent intelligent malgré son incapacité à lire. Il peut par exemple nommer 150 cartes d’un jeu à la mode. D’après eux, si Mathias est sérieux à l’école et ne rit pas à propos des plaisanteries, c’est parce qu’il sait que l’école “c’est sérieux”. À la maison, par contre, il rit beaucoup. Mathias apporte souvent de petits jeux à l’école. Il les échange avec ses amis. D’après les éducateurs, il semble souvent perdre au change et se faire berner, bien qu’il ne s’en aperçoive pas. Mathias aime pratiquer les sports avec son père. Cependant il ne veut pas faire partie du club de football. Il aime aussi aider sa mère dans la cuisine. Pendant l’évaluation, Mathias bouge beaucoup. Ce qui est le plus frappant est son manque d’initiative au niveau de la pensée : Mathias ne pose pas de questions lorsqu’il ne comprend pas, il ne s’invente pas de scénarios, ses jeux sont pauvres. Les connaissances et les intérêts de Mathias sont très limités. Il semble obnubilé par sa collection de cartes de jeu. L’enfant perçoit correctement les situations simples et les objets mais il n’est pas capable de leur imaginer un rôle ou une suite. De la même manière, il n’arrive pas à se représenter l’état mental d’autrui, que ce soit d’un adulte ou d’un autre enfant. Il ne comprend pas la plaisanterie. Aux difficultés que présente Mathias semble se greffer de la paresse: Mathias répond qu’il ne sait pas, même lorsqu’il connaît la réponse. Lorsqu’il n’a pas le choix, il répond de la façon la plus simple et la plus rapide. En regardant les images d’un livre, il saute des pages. Il parle d’un ton traînant. Il est difficile de faire la part de ce qui revient à une mauvaise habitude relevant de l’inertie ou de la facilité et de ce qui provient d’une réelle difficulté de compréhension ou d’intégration de l’enfant. Il faut noter aussi que Mathias est très attaché à sa famille. Il se dessine dans la cour de l’école avec son frère aîné plutôt que de dessiner des petits camarades. Lors d’un suivi, un an plus tard, on constate que ses problèmes d’agressivité ont disparu. Cet enfant présente probablement une déficience intellectuelle légère : il a un retard de langage sur les plans de la prononciation, de la compréhension (il ne comprend pas les histoires lues) et de l’expression. Il est lent et inerte. Il n’a pas les compétences sociales des enfants de son âge. Il ne comprend pas les situations abstraites (les plaisanteries ou le contexte dans lequel il se trouve; les règles qui régissent les jeux, comme le football). Il n’a pas d’initiative.

On peut éliminer le diagnostic d’autisme en raison de sa sociabilité (avec les autres enfants et avec ses parents). Les problèmes que Mathias a dans ce domaine sont dus à ses limitations ; l’enfant ne pouvant exprimer verbalement les raisons de sa frustration et ne pouvant trouver par lui-même de solutions, il a tendance à utiliser des moyens d’expression physiques. Les problèmes d’attention résultent probablement du fait que le programme est trop difficile pour lui. En évitant l’effort, il s’adapte à ses difficultés.

Dans cette observation, on observe que l’hypothèse diagnostique de l’orthophoniste produit un effet de halo auprès de la maîtresse et des parents : le peu de contact visuel, dû probablement à de la timidité, les difficultés de langage et de compréhension des situations, l’incapacité à comprendre les plaisanteries et les problèmes sociaux sont vus comme confirmant le diagnostic d’autisme ; par contre, les éléments infirmant ce diagnostic ne sont pas pris en compte.

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10
Q

troubles du langage et de la communication

Liste
Dépistage

A

trois grdes catégories:

1- phonologiques,
2- du langage de type expressif et
3- du langage de type réceptif-expressif.

TESTS PSYCHOLOGIQUES pr dépistage
en partic les trbles d’expression et de compréhension: =écart important entre les résultats aux tâches verbales / autres tâches (performance, perception visuo-spatiale).
QI non-verbal normal, mais QI verbal significativement inférieur.

langage est essentiel à l’école=> grosses difficultés dans leur travail scolaire. = incapacité à comprendre les consignes et donc à effectuer le travail demandé.

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11
Q

trouble phonologique

A

= difficultés à se faire comprendre car (ou):

1-défaut de prononciation
2-ne prononce pas/confond certains phonèmes (par ex. : utilise le son t à la place du k)
3- bégaie.

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12
Q

De type expressif

A

= incapable de s’exprimer oralement
de façon adaptée à son niveau d’âge,
MALGRE ABSENCE AUTRE TROUBLE phonologique/ déficience intellectuelle etc…

Le déficit peut concerner différents aspects du langage :

VOCABULAIRE =

  • mots peu informatifs (par ex. : machin, chose),
  • difficulté à trouver ses mots
  • erreurs dans les termes employés.
  • totalité du lexique affectée ou peut être limité à seulement certains types de mots. ( mots abstraits, concepts spatio-temporels)

GRAMMAIRE =
-simplification (emploi exclusif du présent /voie active),
- agencement de mots inapproprié ou combinaison erronée de formes grammaticales
. - omission des prépositions, des pronoms indéfinis, verbes auxiliaires, conjonctions, négations, terminaisons de verbes

=> limitation dans la complexité des phrases, voire discours décousu

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13
Q

Le retard simple de langage

A
  • Age d’apparition du langage varie dc pas de diag avant 4 ans.
  • pas d’anomalies
  • X3
  • milieu pauvre / verbal et culturel
  • enfant négligé
  • enfant bilingue
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14
Q

Le mutisme électif (ou sélectif)

A

= refus délibéré (électif) de parler
dans certaines circonstances (sélectif).
Cependant, capable de comprendre et d’utiliser le langage normalement.

  • trouble d’origine émotionnelle et non cognitive ou neurologique (il n’est d’ailleurs pas répertorié dans les troubles de la communication dans le DSM-V).
  • débute le plus souvent à l’entrée à l’école
  • s’accompagne fréqnt de
    • comportements d’opposition
    • anxiété,
    • trouble du langage
    • retard mental léger.
  • survient svt suite anxiété de séparation traumatisme grave (par ex. : agression sexuelle).
  • traitement difficile, mais leur état peut s’améliorer avec le temps.
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15
Q

Le trouble du langage de type réceptif-expressif

A
  • moins fréquent que les précédents
  • plus sérieux.

= ne comprend pas ce qui lui est dit, messages longs ou complexes,
soit parce qu’il ne comprend pas les mots,
soit parce qu’ils ne comprend les phrases (agramm) ou ensembles de phrases.

=> évite de parler et ne peut participer à une conversation à plusieurs.
=> peut avoir des répercussions sérieuses sur le développement (langage =donner un sens au monde / liens interpersonnels/ capacité d’abstraction et de conceptualisation.)

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16
Q

Le trouble de la communication sociale (pragmatique)

Def

Description

A

= difficulté à saisir et à utiliser à bon escient les signes de communication verbale et non verbale.

peut se traduire par un mode d’expression inapproprié à la situation ou au contexte social avec une difficulté à ajuster son discours en fonction de l’interlocuteur et des signaux qu’il envoie.
La personne ne comprend pas non plus ce qui n’est pas explicite dans la communication (ex. humour, métaphores, intonation…). Les premiers signes du trouble doivent apparaître tôt dans l’enfance.

17
Q

La surdité partielle

A
  • provoque nbx troubles du langage
  • prise en charge impérative et précoce
  • pas rare qu’on les prenne pr autistes
    ( dans leur monde ) ou débiles légers
18
Q

troubles associés /troubles langage

evolution

A
  • autisme (fqt)
  • autres troubles envahissants du développement

=> l’enfant n’étant pas porté à communiquer avec autrui utilise un langage incompréhensible, parle sur un ton monocorde, etc.
Parfois difficile de distinguer traits autistiques suite à un problème auditif ou trouble du langage/ des cas relevant de véritables conditions autistiques avec perturbation de la communication.

EVOLUTION

  • Poss troubles oppositionnel ou dépressif.(échec à l’école => se démotive = chercher à attirer l’attention OU se replier sur lui-même. )
  • évo à + long terme dépend de la manière dont géré:
    - Si problème pas traité, risque, à l’adolescence, de “décrocher” de l’école
    - Si aménagements, l’enfant aura eu l’occasion de s’investir dans des domaines où l’usage du langage n’est pas essentiel (mécanique, l’informatique…).
19
Q

Étiologie troubles langage

A
  • 3/4 =ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX
    ( études sur jumeaux. )
  • SHAYWITZ (1999):
    facteurs génétiques+retard ou anomalie maturation du cerveau(+) lésions cérébr mineures non détectables.
  • CARENCES GRAVES mais PARENTS pas en cause dans la survenue des troubles de leur enfant. Influencent progression, c’est tout. (Tallal et al., 1996).
  • OTITES ET INFECTIONS OREILLE = perte de l’audition = sous-stimulation à un stade critique du développement du langage. Mais si le pb réglé tôt, ok.
  • DEFICIT NEUROLOGIQUE/ traitement des phonèmes (Pennington, 1999). Diff à reconnaître certains sons ( “da” et “na”), peut laisser présager un trouble durable+ répercussions sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.
20
Q

Vignette clinique : Lucie, 10 ans, trouble du langage

A

Lucie est une enfant qui a présenté un problème de surdité pendant toute son enfance et n’a reçu des prothèses adaptées qu’à l’âge de 8 ans. À l’heure actuelle, elle présente de sérieux problèmes en classe. Son niveau en matière de compréhension verbale est significativement en dessous de la moyenne. Elle est facilement distraite et a des difficultés à se concentrer. Elle fait beaucoup de fautes en dictée, même après avoir appris les mots. Son niveau en mathématiques est également très faible. Elle a beaucoup de mal à compléter les tâches complexes. A ces moments-là, elle ne suit plus et peut devenir agitée. Elle est mal organisée : elle oublie ses cahiers par exemple. Lucie est une petite fille agréable et coopérante. Cependant, lorsqu’elle ne se croit pas capable de faire quelque chose, elle abandonne facilement et déclare qu’elle ne comprend pas. Cette habitude nuit à son apprentissage et il lui faut être encouragée à persévérer dans ses efforts. Selon l’institutrice, Lucie a fait de gros progrès cette année. “Elle se réveille; elle est sortie de son petit monde.” Elle est moins gênée, par exemple, pour parler devant la classe. Elle travaille minutieusement lorsqu’elle comprend ce qu’elle a à faire. Elle aime la lecture. Il est probable que toutes les années que l’enfant a passées dans un isolement important ont eu des séquelles sur son développement cognitif. Un enfant qui n’a pas de problème de surdité tente de donner un sens aux paroles qu’il entend. Il fait des hypothèses quant à la signification des différents mots, il se familiarise avec la structure des phrases et apprend à prévoir ce qui va arriver. En d’autres termes, l’enfant n’apprend pas seulement à parler et à communiquer, il apprend aussi à réfléchir. Lucie ne sait pas faire ce travail de réflexion. En conséquence, lorsqu’elle ne comprend pas tout de suite, elle ne sait où se tourner et reste passive. Il ne lui vient pas à l’esprit de tenter de deviner le sens de ce qui est dit. De fait, elle n’arrive pas à comprendre les situations. Pour ce qui est de l’attention, elle n’a pas encore appris à sélectionner les sons pertinents et à ignorer les bruits . En résumé, la surdité de Lucie a entraîné un retard important dans le développement du langage, du raisonnement et de la compréhension des situations. A l’heure actuelle, les problèmes de surdité sont beaucoup moins importants et Lucie a fait de gros progrès. Cependant le retard est encore important, surtout dans le domaine de la pensée abstraite.

21
Q

Les troubles des apprentissages
Définition et liste
Diag

A

= retard dans les acquisitions scolaires supérieur à un an au niveau primaire et supérieur à deux ans au niveau secondaire, en l’absence d’une quelconque autre condition pouvant rendre compte du retard. (=pas déficience intellectuelle, déficit de l’attention ou troubles oppositionnel ou des conduites. ) intelligence normale

  • LECTURE (dyslexie). =décoder les mots sans cprendre
  • ECRITURE
  • MATHS

TESTS de performance scolaire : l’enfant doit accomplir certaines tâches et ses performances sont comparées à celles des enfants du même âge. .

22
Q

troubles des apprentissages:

Dépistage
résultat prise en charge
troubles associés

A

DÉPISTAGE: milieu scolaire

PRISE EN CHARGE bof: souvent incidence sur leur fonctionnement général.

TROUBLES ASSOCIES:
-20% :TBLES CONDUITES
car met dans une position d’échec
A l’adolescence, peuvent s’associer à un groupe d’autres jeunes en échec scolaire et s’engager dans des activités délinquantes/ drogue /alcool/ école buissonnière.

-20%: TDAH

23
Q

ETIO Troubles de la lecture et de l’écriture (dys)

A
  • 35% à 45% dys = antécédents familiaux de trouble des apprentissages.
  • 60% de la variance de la dyslexie (Muir)
  • Le trouble des appr n’a pas forcément même forme chez le parent et chez l’enfant (père dysgraphique /enfant dyslexique),
  • Pas rare : pb pr différencier des stimuli visuels etc
24
Q

Trouble de l’apprentissage non verbal :

- Def
- Etio
A

DEF

= difficultés à comprendre les signes non verbaux (mimiques…)
=> perturbations sur le plan des habiletés sociales + - diff d’adaptation à de nouvelles situations
. poss difficultés d’orientation ds l’espace et mauvaise coordination motrice.

ETIO

-Maladies neurologiques ou tbles du dévpt

EX. :autisme, diabète

25
Q

Vignette clinique : Cédric, 6 ans, trouble des apprentissages

A
  • plein de bonne volonté et bon rapport avec les adultes.
  • . Il coopère de son mieux pendant l’évaluation psychologique
  • amis et il pratique quelques sports.
  • Cependant, ne peut ni lire ni écrire. Il déchiffre beaucoup trop lentement les mots pour comprendre ce qu’il lit. il confond de nombreuses lettres entre elles ou saute des syllabes lorsqu’il lit.
  • Retard sur le plan de la motricité fine : par exemple, il appuie trop sur son crayon lorsqu’il essaye d’écrire. L’année dernière, Cédric bégayait. Une thérapie orthophonique a considérablement amélioré cette condition qui ne tend à revenir qu’en état de stress.

-beaucoup de retard à l’école. Il fait beaucoup d’efforts mais malgré cela, il ne réussit pas, en lecture surtout. Il en vient à se décourager. Il est toutefois bon en mathématiques. Pour compliquer la situation, Cédric est asthmatique. Il doit souvent s’absenter de l’école parce qu’il est malade ou pour des examens médicaux. De plus, il arrive qu’il ait mal à la tête ce qui l’empêche de se concentrer.

  • On peut éliminer le diagnostic de trouble oppositionnel
  • Il ne semble pas non plus s’agir de déficience intellectuelle (notamment en raison des bonnes performances en mathématiques).
  • Il semble s’agir de dyslexie (trouble d’apprentissage de la lecture). Le retard scolaire est probablement dû au trouble d’apprentissage et aux absences motivées par la condition asthmatique.
26
Q

Que mesurent échelles adaptation ?

A

retard dans:

  • dvpt physique,
  • psychomotricité,
  • rendement scolaire,
  • communication
  • autonomie.