Les problèmes à l'adolescence Flashcards
Tr alimentaire: Les régimes à l’adolescence
“être mince = être en bonne santé”
- 50% des adolescents canadiens (12-18 ans): insatisfaits de leur poids
- 1 ado sur 5 est, à 1 moment ou l’autre, au régime.
- 41-66% des ♀ et 20-31% des ♂ ont déjà tenté de perte du poids
- Régime: modification intentionnelle et souvent temporaire des habitudes alimentaires pour perdre du poids
Tr alimentaire: Définir l’alimentation désordonnée
Recours à des comportements malsains pour perdre du poids, sans toutefois ré pondre aux critères diagnostiques d’un trouble de la conduite alimentaire.
– Régime miracle, jeûne, sauter des repas: 22 à 46%
– Autovomissements: 5 à 12%
– Prise de laxatif: 1 à 4%
– Fumer pour contrôler son poids: 12-18 %

Tr alimentaire: Pourquoi l’adolescence est une période propice?
Plusieurs raisons:
- Acceptation changements pubertaires
- Facilement influençables: les pairs, les médias, la mode
- Faible auto-critique, sentiment invulnérabilité
relié au poids (ex: danse de ballet), maladie chronique (ex: diabète)
Tr alimentaire: Épidémio & FDR
Trouble de la conduite alimentaire chez adolescent
- 5% des ados
- Sex Ratio: 10 filles pour 1 garçon
- Incidence en hausse au cours des 2 dernières décennies
- Morbidité et risque vital à court et moyen terme
Nombreux facteurs favorisants:
prédisposition génétique, ATCD abus sexuel, faible estime de soi, distorsion image corporelle, insatisfaction de son image corporelle, pratique sport relié au poids (ex: danse de ballet), maladie chronique (ex: diabète)
Tr alimentaire: Physiopatho

Tr alimentaire: Nommer les différents troubles
- Anorexie nerveuse
- Boulimie nerveuse
- Hyperphagie simple («Binge eating disorders»)
• Autre trouble alimentaire spécifique:
– Anorexie nerveuse atypique; Boulimie nerveuse à durée limitée
– Hyperphagie de durée limitée
– Désordre purgatif
– Syndrome du mangeur nocturne
- PICA
- Rumination
- Trouble de alimentation sélective et évitante (ARFID)
• Trouble alimentaire non spécifié
Tr alimentaire: Définir l’anorexie nerveuse
- Réduction des apports énergétiques par rapport au besoin, entrainant un petit poids
- Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros
- Distorsion du schéma corporel
- Type: Restrictif ou hyperphagie +/- purge
- Spécifier si rémission partielle ou totale, ainsi que la sévérité
Déni de maladie, Patient très contrôlant & Risque vital à court et moyen terme
Tr alimentaire: Décire la boulimie nerveuse
- Épisodes répétés d’hyperphagie:
- Importante prise alimentaire pendant une courte période
- Sentiment de perte de contrôle.
- Comportements compensateurs inappropriés (vomissements, laxatifs,…) pour prévenir la prise de poids.
- Hyperphagie et comportement inapproprié surviennent au moins 1x / semaine pour 3 mois.
- Estime de soi influencée par l’apparence
- N’apparait pas au cours d’un épisode d’anorexie mentale
Tr alimentaire: Décire l’Hyperphagie simple
• Prise intense de nourriture sans phénomènes compensatoires
- Nouvellement intégré dans le DSMV
- Jusqu’à 10-15% des adolescentes
- Entité semble spécifique: Suivi 150 femmes avec hyperphagie:
- 1 seule remplira lescritères Dx de l’Anorexie
- 10 rempliront les critères Dx de la Boulimie
Tr alimentaire: Adaptation de l’organisme à une carence nutritionnelle sévère
Baisse des apports en hydrates de carbone: Métabolite de base pour le cerveau (20-25% du métabolisme)
Adaptation de l’organisme: ↓ insuline, ↑ glucagon:
– Transformation du glycogène en glucose
– Néoglucogénèse:
- Catabolisme protéique (fonte musculaire)
- Lipolyse: oxydation des acides gras
– Cétogénèse:
- Corps cétoniques: substrat pour le SNC
- Acido-cétose de famine
- Passage du phosphore en extra-cellulaire
Tr alimentaire: Effets de l’anorexie sur le corps

Tr alimentaire: Complications cardiaques
Modifications hémodynamiques:
– Résistances vasculaires périphériques augmentées
– PA<90/60
– Hypotension orthostatique secondaire à l’hypovolémie
Modifications du rythme cardiaque:
– Bradycardie (< 50 battements / minute)
– Diminution variabilité du rythme cardiaque
– Arythmie secondaire à un QTc prolongé et une hypoK+ < 3
– Mort subite
Modifications structurelles:
– Atrophie myocardique
– Masse ventriculaire diminuée
– Prolapsus de la valve mitrale
– Effusion péricardique
– Cardiomyopathie induite par Ipeca
Tr alimentaires: Complications ioniques
Hyponatrémie:
– Contexte de polydipsie (intoxication à l’eau)
Hypokaliémie:
– Vomissements auto-induits: associée avec alcalose métabolique
– Abus de laxatifs
Hypophosphorémie relative:
– Déficit global en phosphore
– Taux sanguin normal mais phosphorurie accrue

Tr alimentaires: Éléments importants de l’anamnèse

Tr alimentaires: Éléments de l’examen physique à rechercher

Tr alimentaires: Les examens complémentaires
Le dx est clinique, mais les examens servent à chercher les complications et/ou les maladies associées
– Exclure tout autre diagnostic, recherche complications associées
– S’assurer de la stabilité hémodynamique et ionique (vomissements)
Bilan biologique:
– FSC, urée, créatinine, ionogramme, Ca phosphore, Mg, glycémie, gaz
capillaire, ALT,AST, TSH, T4, ferritine, VS, IgA, Ac transglutaminase
– Bilan endocrinien: si doute diagnostique
ECG ± échographie cardiaque
– Bradycardie, trouble du rythme, anomalie QT
Ostéodensitométrie: en cas aménorrhée prolongée
Tr alimentaires: Critères d”hospitalisation
- Malnutrition sévère (P< 75% poids moyen pour âge, le sexe et la taille)
- Déshydratation
- Troubles électrolytique (hyponatrémie, hypokaliémie, hypophosphorémie) l Trouble du rythme
- Instabilité hémo-dynamique:
– Bradycardie sévère (< 50/min le jour, <45/min la nuit)
– Hypotension < 80/50
– Hypothermie (<96°F)
– Orthostatisme: >20 batt/min ou >10 mmHg
- Arrêt de croissance ou de développement
- Échec traitement ambulatoire
- Refus d’alimentation
- Rage de bouffe ± vomissements
- Signes cliniques de malnutrition
- Urgence psychiatrique / co-morbidité sévère
Tr alimentaires: La prise en charge selon le type de médecin
Le médecin en bureau:
– Confirmer le diagnostic, éliminer autre pathologie
– Objectif d’un poids-santé (selon âge statural, IMC),
– cadre familial (alimentation, activités)
Le médecin à l’urgence:
– Éliminer un trouble cardiaque et/ou ionique
– Stabiliser les fonctions vitales (monitoring cardiaque, éviter les bolus IV, pas atropine)
Le pédiatre en milieu hospitalier:
– Réalimentation progressive
– Cadre thérapeutique, avec objectifs d’hospitalisation
Tr alimentaires: Comment se fait la prise en charge?
Équipe multidisciplinaire
– Médecin et / ou pédopsychiatre:
- Définir le cadre thérapeutique
- Objectifs de poids, suivi des signes vitaux
- Médication anxiolytique, antidépresseur PRN
– Infirmier: signes vitaux, symptômes physiques
– Nutritionniste: apports nutritionnels adéquats
– Psychologue: thérapie individuelle avec la jeune
– Travailleur social: support parental, thérapie familiale
– Ergothérapeute: travail sur l’image corporelle
Unité d’hospitalisation, hôpital de jour, clinique externe
Thérapie cognitivo-comportementale, thérapie Maudsley
Tr alimentaires: Les séquelles à long terme
Mortalité:
– 3-6% chez adolescentes (phase initiale)
– Jusqu’à 15% lors études de follow-up de 20 ans et plus ⇒ Risque suicidaire multiplié par 9
Séquelles physiques:
– Ostéoporose
– Séquelles cognitives
– Séquelles gynéco-obstétricales
Séquelles psychiatriques:
– Trouble anxieux
– Dépression majeure
– Trouble obsessionnel compulsif
Abus de substances: Nommer et décrire les différents types de consommation
- Consommation récréative: usage d’une substance de manière socialement acceptable
- Consommation abusive: usage d’une substance au- delà de la norme
- Les différents types de consommation:
– Expérimentation: pour essayer, le plus souvent avec amis
– Consommation occasionnelle: moins d’une fois par mois
– Consommation régulière: la fin de semaine, 1-2 fois par semaine (pas tous les jours)
– Consommation quotidienne: consommation régulière faisant partie de son mode de vie
Abus de substances: Dépendance vs tolérance
Dépendance
– Physique
- adaptation physiologique à une substance (=tolérance)
- une baisse de l’administration de cette substance entraîne un syndrome de sevrage
– Psychologique: L’arrêt ou la réduction brutale d’une substance entraîne des réactions psychologiques (émotionnelles). Besoin intense de reprendre la substance
Tolérance:
besoin de doses croissantes pour éprouver le même effet.
Abus de substances: Décrire l’usage de tabac à l’adolescence
- Âge moyen d’initiation à la cigarette: 13.3 ans
- Usage tabac chez ado:
– 12 % en 2013 (était de 15% en 2008)
– Comparable pour 2 sexes (était plus marqué ♀)
- Les modes: chicha, tabac « aromatisé », cigarillos.
- Cigarette électronique : 28% ados disent l’avoir essayée – Dont 20% des ados n’ayant jamais fumé tabac
- 19% des ados fumeurs se décrivent « assez ou très dépendant » – 39 % d’entre eux ont essayé au moins 1 fois d’arrêter de fumer et La moitié ont rechuté
Abus de substances: Le vapotage
Le vapotage, une hausse inquiétante:
– De plus en plus populaire
– En 2018-2019: 20% des élèves du secondaire ont utilisé une vapoteuse dans le dernier mois:
- 90% utilisé produits base de nicotine
- 40% utilisait tous les jours ou presque
- 42% n’avait jamais utilisé de cigarettes
Abus de substances: Facteurs influancant l’initiation et le maintien de tabac
– Démographiques et génétiques: âge, sexe, composition de la famille
– Environnement social: parents, amis, professeurs fumeurs ou non
– Facteur personnel: estime de soi, rendement scolaire, efficacité personnel, avantages et inconvénients perçus de la consommation
– Marketing des produits du tabac et normes entourant son usage
Abus de substances: Pourquoi dit-on que le tabagisme est une maladie pédiatrique?
- Un adolescent fumeur sur 3 mourra d’une maladie lié au tabac
- 90% des fumeurs adultes ont développé leur habitude de consommation avant âge de 20 ans
- Dépendance à la nicotine:
– S’installe sur 2 ans, après moins de 100 cigarettes
– Peut se développer avant une prise quotidienne
- Dépendance à la nicotine chez les adultes anciens
- consommateurs de cannabis
Abus de substances: Généralités sur la consommation excessive d’alcool à l’adolescence
- Âge moyen d’initiation à l’alcool: 12.8 ans
- Le phénomène des alcopops; phénomène des boissons énergisantes
- Buveurs occasionnels versus buveurs réguliers
- Consommation excessive d’alcool: en baisse de puis 2002
Abus de substances: Nommer les différentes drogues de rue
Les dépresseurs du SNC: Le GHB, lesopiacés, les tranquillisants
Les stimulants du SNC: Amphétamines(speed,Ecstasy), cocaïne, cathinones (sels de bain)
Les perturbateurs du SNC: Cannabis, PCP, champignons, LSD, Salvia, cathinones (sels de bain)
Abus de substances: Les amphétamines
- Présentation: speed, billy, bennies, co-pilots
- Effets systémiques recherchés:
– Libération de dopamine, catécholamines et sérotonine
– Confiance en soi, stimulant puissant, euphorie…
- Intoxication:
– HTA, tachycardie, agitation, trouble du sommeil
– Importante toxicité: contaminé par plomb, autres métaux… l Détection dans les urines: 3-4 jours
Abus de substances: Méthamphétamines
- Présentation : Peach, Crystal meth
- Effets systémiques recherchés:
– Stimulant puissant (Libération de dopamine +++)
– Humeur
– Activité physique
- Intoxication:
– HTA, tachycardie, psychose toxique
– Risque élevé de dépendance
- Métabolisme: Durée 24 heures, Descente désagréable!
Abus de substances: Ecstasy
- La drogue des « Rave Party »: Méthylène-Dioxy-MéthAmphétamine: XTC, X, E, Adam, Love pill
- Canada = 3ème producteur mondial (world drugs report 2012)
- Effets recherchés: (activité sérotoninergique): sentiment d’euphorie
– Le rush: (effets en 30-60 minutes) intensification des sensations tactiles et des émotions positives / expériences sexuelles plus intenses
– Le plateau (1-3 heures) stimulation des capacités motrices (danse)
– La descente (3-6 heures après la prise): désagréable, ad 24-48 heures
- Détection urinaire: ad 3-4 jours
- Intoxication:
– Tachycardie, hypertension, hyperthermie, spasmes musculaires, trismus, bruxisme, trémulations, tics, nystagmus, ataxie, nausées, anorexie
– Déshydratation hyponatrémique, (risque convulsions)
Abus de substances: Ecstasy
Les effets secondaires
– Risque ITSS plus élevé (orgasme difficile, rapports prolongés)
– Trouble de l’érection
– Risque de cardiotoxicité (surtout si utilisé avec Viagra)
Abus de substances: La cocaine
- Crack, free base
- La drogue de la performance
- Intoxication aigue: HTA, arythmies cardiaques, infarctus du myocarde, hémorragie intracrânienne, convulsions, sudations profuses, mydriase
- Consommation chronique: arythmie cardiaque, anorexie, perte de poids, atrophie de la muqueuse nasale
- Effets psychologiques: irritabilité, insomnie, agitation paranoïde, dépression
- Tolérance forte, d’apparition rapide, dépendance psychologique
Abus de substances: Cannabis
Sx d’intoxication selon le degré
Intoxication mineure: (celle recherchée)
– Ivresse, euphorie, logorrhée
– Distorsion temporelle: la mesure du temps est abolie
– Distorsion auditive
– Somnolence,
Intoxication modérée:
– Désinhibition
– Labilité de l’humeur, irritabilité, perturbation de la mémoire
– Céphalées, nausées
Intoxication sévère:
– Dysarthrie, Bradypnée, hypotension orthostatique
– Syndrome cérébelleux, myoclonies
– Troubles psychiatriques: anxiété, trouble anxieux (sévère), panique, psychose toxique
– Dose létale (?)
Abus de substances: Cannabis
Son effet sur le cerveau des ados
- Développement cérébral ad ± 25 ans
- Effets du THC documentés:
– Module sécrétion GABA et glutamate: (neurotransmetteurs avec effet important sur développement cérébral)
– Système endocannabinoïde participe maturation neurones corticaux (via dopamine)
– Région avec changements rapides (ex: lobe frontal) plus sensible
- Changements visibles sur IRM cérébrale et IRM fonctionnelle
Abus de substances: Cannabis
Les différents troubles de santé mental lié au cannabis
Trouble en santé mentale associé à consommation de cannabis:
– TDAH, trouble apprentissage
– Trouble anxieux, dépression majeure
– Psychose toxique , maladie psychotique
Trouble de l’usage du cannabis (DSM-V):
– Surconsommation cannabis
– Dépendance cannabis
Sevrage du cannabis: (DSM-V): ≥ 2 symptômes:
- Irritabilité
- Anxiété
- Symptômes dépressifs
- Trouble du sommeil
- Diminution de l’appétit
Abus de substances: Cannabis
Recommandation de la société cannadienne de ped
- Interdiction vente avant âge 18-19 ans (comme tabac et alcool) l Envisager de limiter les concentrations de THC ad 25 ans
- Adopter règlementation rigoureuse:
– Pas de point de vente près école, quartiers résidentiels, centre jeunesse
– Interdire cannabis dans étalages ou distributrice libre-service
– Normes d’étiquetage rigoureuses composition
– Avertissement sur emballage (comme cigarette)
– Interdiction de toute publicité
- Interdiction vente forme « attractive » pour enfant et adolescent (ex: muffins,…) l Restreindre vente en ligne; Harmoniser les lois anti-tabac
- Financer campagne d’éducation publique
- Programme de dépistage / financement recherche
- Consulter les communautés autochtones (ex: enjeux culturels)
- Surveiller attentivement les effets de la légalisation
Abus de substances: Cannabis
Autres effets secondaires
– Toux, majoration des sécrétions bronchiques
– Stimulation appétit
– Syndrome d’hyperémèse cannabinoïde
– Dépendance à la nicotine à l’âge adulte
– Baisse de la mémoire et de la concentration
Abus de substances: Cannabis
Détection
– Détection urinaire: 30 à 60 jours (ad 3 mois)
– Détection sang: ad 3 semaines
Abus de substances: Principaux indices et signes d’une consommation de substances intoxicantes chez un adolescent
- Changement de comportement: anxiété, paranoïa, repli sur soi, agitation, …
- Troubles de la mémoire
- Modification du rendement scolaire
- Odeurs d’alcool, de pot, de substances chimiques (colles)
- Yeux rouges (cannabis), nez qui coule (inhalants, cocaïne), brûlures péri-buccales.
- Douleurs épigastriques, douleurs abdominales
- Modifications du diamètre des pupilles (myosis, mydriase)
- Douleurs thoraciques (stimulants), arythmies (cannabis)
Abus de substances: Évaluation de la consommation chez l’ado
- Est-ce que tu fumes la cigarette ou cigarette électronique?
- T’arrive-t-il de consommer de l’alcool (bière, vin, du fort,…). Si oui, combien de fois par semaine et en quelle quantité?
- T’arrive-t-il de consommer des drogues? Si oui, lesquelles et en quelles quantité?
- Au cours de ta vie as-tu déjà consommé un produit (alcool, drogues) de façon régulière (1x par semaine pendant au moins un mois)

Abus de substances: Évaluation de la consommation chez l’ado
Qu’est-ce que le DEP-ADO?
– Questionnaire validé en français pour adolescents de 14-17 ans
– Utilisé comme outil de dépistage dès l’âge de 12ans
– Passation 3-5minutes
– Résultats:
- Feu vert: conseils, guidance
- Feu orange: intervenant scolaire ou CSSS en toxicomanie
- Feu rouge: programme spécialisé jeunesse et toxicomanie
Abus de substances: Évaluation des répercussions de al consommation
- Perturbation du sommeil, perte d’appétit, insomnie, blessures, mauvaise hygiène
- Aggravation des conflits parentaux, familiaux
- Décrochage scolaire
- Arrestation, implication judiciaire
- Perturbation développement identitaire
- Décompensation psychiatrique: psychose organique, dépression
- Marginalisation: prostitution, vol, revente de drogue, implication dans une gang
Abus de substances: Principes de prise en charge
- Évaluer la sévérité de la consommation (DEP-ADO)
- Évaluer les conséquences physiques:
– Liées à la drogue elle-même
– Liées à son administration (thrombophlébite, nécrose septum nasal,…)
– État nutritionnel
– Risques infections transmises sexuellement
- Rechercher les co-morbidités psychiatriques
- Évaluer la motivation à arrêter la consommation:
– Entretien motivationnel
– Cadre parental, support social. Implication DPJ si jeune en danger
- Réduction des méfaits en lien à la consommation
Sexualité: Statistiques générales

Sexualité: Statistiques sur la contraception

Sexualité: Décrire les caractéristiques chez les ados Canadiens
- Relations sexuelles plus précoces
- Monogamie sériée
- Manque de connaissances générales sur les ITSS et la sexualité… bien que les jeunes pensent le contraire
- Phénomène des partenaires occasionnels
- Rôle des parents dans l’éducation à la sexualité
Sexualité: Préoccupations chez les 11-13 ans

Sexualité: Préoccupations chez les 14-16 ans

Sexualité: Préoccupations chez les 17-18 ans

Sexualité: Consentement légal
– Âge légal pour consentir à une relation sexuelle: 16 ans
– Pour les 14-16 ans: peut consentir si moins de 5 ans de différence d’âge
Sexualité: Comment formuler les questions lors de l’anamnèse?
– Utiliserdesquestionssimplesetcourtes,duplus évasif au plus direct.
– Éviter les sous-entendus,les jugements,les prises de position. (attitude neutre et ouverte)
– Éviter les anamnèses stéréotypées
– Garder aspect «éducatif » en parallèle avec votre anamnèse
– Recours à l’humour…
Sexualité: Anamnèse chex les moins de 13 ans

Sexualité: Anamnèse chez les 14 ans et +

Sexualité: Examen clinique
Examen gynécologique:
– Le premier examen
– Dépistage ITSS annuel dès que active sexuellement
Dépistage:
– Infections transmises sexuellement: annuellement ou si symptômes:
- PCR Chlamydia et gono sur endocol (♀)
- PCR Chlamydia et gono sur urine (♂ et ♀)
- Prélèvement vaginal auto-administré
– Pap-test: Plus d’indication avant l’âge de 18 ans
Sexualité: Orientation sexuelle
- Orientation sexuelle: mode durable d’attirance physique et/ou affective pour une personne de sexe opposé, de même sexe ou des deux. (n’implique pas d’être actif sexuellement)
- Orientation sexuelle: PAS un diagnostic
- Rôle du médecin: permettre à l’adolescent de poser ses questions, exprimer ses craintes et/ou ses incertitudes par rapport à son orientation sexuelle.
- Un adolescent qui a des relations sexuelles avec une personne du même sexe n’est pas toujours gai, et bien des adolescents gais n’ont jamais eu de relations sexuelles avec une personne du même sexe.
- Les adolescents qui finiront par se percevoir comme gais, lesbiennes ou bisexuels ne se perçoivent pas toujours ainsi pendant l’adolescence
- Presque tous les enjeux psychosociaux qu’affrontent les jeunes homosexuels découlent de la réprobation plutôt que de leur orientation même:
- Isolement/rejet, décrochage scolaire, intimidation
- Abus de substances
- Faible estime de soi, dépression, anxiété, tentative de suicide
Sexualité: Dysphorie de genre
Définition: discordance prononcée (sentiment inadéquation), pour au moins 6 mois, entre l’identité de genre (= sexe ressenti) et le genre sexuel (= sexe physique)
- Condition associée à une souffrance/détérioration significative fonctionnement psychosocial
- Prévalence: 1/12 000 chez ♂, 1/30 000 ♀
- Évolution :
– Chez l’enfant: <20% persiste à l’adolescence
– Chez l’adolescent: plus constant au-delà de 18 ans
Sexualité: Dysphorie de genre
Prise en charge
Soutien psychologique ++ (adolescent et entourage)
– En lien avec discordance entre leur corps et leur identité
– En lien avec stigmatisation, intimidation
– Diagnostic et prise en charge des co-morbidités
Traitement hormonal.
– Approche avec une équipe multidisciplinaire (santé mentale et physique)
– Enjeux en lien avec fertilité à aborder avant tout Tx
– Blocage pubertaire (analogue GnRH) début de puberté (Tanner 2 et plus)
– Hormones sexuelles (estrogènes ou testosterone), en général >16 ans
– Approche chirurgicale après 18 ans
Sexualité: Rappel des causes d’aménorrhée secondaire
en rouge = les 3 + fréquentes

Sexualité: ITSS
- Le trio infernal: VPH, Chlamydia, Herpès
- Traitement comparable à l’adulte + Traitement des partenaires
- Éducation, prévention ++
– Condoms
– Vaccination VPH (4ème primaire)
Sexualité: Les particularités de la contraception à l’adolescence
- Pas d’âge minimum pour prescription d’une contraception hormonale combinée:
– Aucune preuve effet sur la croissance (faible dosage)
– Gain de poids minimal (associé à la croissance)
– Effet favorable sur la minéralisation osseuse
- En continu versus discontinu
- Double contraception (condom et contraception hormonale)
- Les gains liés à la contraception:
– Réduction de l’acné, l’hirsutisme, de la dysménorrhée
– Régularisation cycles menstruels, diminution du flux
– Diminution risque cancer endomètre et ovaires
Sexualité: Rappel des options de contraception

Sexualité: Prise en charge lors de la prescription de concetraception
- Réévaluer la tolérance médicale et l’efficacité de la méthode contraceptive 3 mois après le premier RDV
- Suivi Q6-12 mois
- Dépistage ITSS annuel
- Conseils / Guidance
Sexualité: Recommandations de la société canadienne de pédiatrie
- Parler de santé sexuelle, fertilité, planification de naissance et contraception dès début puberté
- Approche coopérative pour favoriser adhérence contraception
- Recommandations par ordre efficacité:
– Contraceptif réversible à longue durée action (1er choix)
– Méthodes hormonales (oestro-progestatif et medroxyprogestérone)
– Méthodes utilisées lors rapports sexuels
Pour les patientes non à l’aise avec DIU, la combinaison d’une méthode hormonale et condom presque aussi efficace.
- Condom pour prévention ITSS
- Examen gynéco non requis pour débuter contraception (sauf DIU)
- Contraception à débuter dès que possible (sans attendre prochaines menstruations) ; Contraception du lendemain à enseigner