Les problèmes à l'adolescence Flashcards

1
Q

Tr alimentaire: Les régimes à l’adolescence

A

“être mince = être en bonne santé”

  • 50% des adolescents canadiens (12-18 ans): insatisfaits de leur poids
  • 1 ado sur 5 est, à 1 moment ou l’autre, au régime.
  • 41-66% des ♀ et 20-31% des ♂ ont déjà tenté de perte du poids
  • Régime: modification intentionnelle et souvent temporaire des habitudes alimentaires pour perdre du poids
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2
Q

Tr alimentaire: Définir l’alimentation désordonnée

A

Recours à des comportements malsains pour perdre du poids, sans toutefois ré pondre aux critères diagnostiques d’un trouble de la conduite alimentaire.

– Régime miracle, jeûne, sauter des repas: 22 à 46%

– Autovomissements: 5 à 12%

– Prise de laxatif: 1 à 4%

– Fumer pour contrôler son poids: 12-18 %

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3
Q

Tr alimentaire: Pourquoi l’adolescence est une période propice?

A

Plusieurs raisons:

  • Acceptation changements pubertaires
  • Facilement influençables: les pairs, les médias, la mode
  • Faible auto-critique, sentiment invulnérabilité

relié au poids (ex: danse de ballet), maladie chronique (ex: diabète)

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4
Q

Tr alimentaire: Épidémio & FDR

A

Trouble de la conduite alimentaire chez adolescent

  • 5% des ados
  • Sex Ratio: 10 filles pour 1 garçon
  • Incidence en hausse au cours des 2 dernières décennies
  • Morbidité et risque vital à court et moyen terme

Nombreux facteurs favorisants:

prédisposition génétique, ATCD abus sexuel, faible estime de soi, distorsion image corporelle, insatisfaction de son image corporelle, pratique sport relié au poids (ex: danse de ballet), maladie chronique (ex: diabète)

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5
Q

Tr alimentaire: Physiopatho

A
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6
Q

Tr alimentaire: Nommer les différents troubles

A
  • Anorexie nerveuse
  • Boulimie nerveuse
  • Hyperphagie simple («Binge eating disorders»)

• Autre trouble alimentaire spécifique:

– Anorexie nerveuse atypique; Boulimie nerveuse à durée limitée

– Hyperphagie de durée limitée

– Désordre purgatif

– Syndrome du mangeur nocturne

  • PICA
  • Rumination
  • Trouble de alimentation sélective et évitante (ARFID)

• Trouble alimentaire non spécifié

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7
Q

Tr alimentaire: Définir l’anorexie nerveuse

A
  • Réduction des apports énergétiques par rapport au besoin, entrainant un petit poids
  • Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros
  • Distorsion du schéma corporel
  • Type: Restrictif ou hyperphagie +/- purge
  • Spécifier si rémission partielle ou totale, ainsi que la sévérité

Déni de maladie, Patient très contrôlant & Risque vital à court et moyen terme

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8
Q

Tr alimentaire: Décire la boulimie nerveuse

A
  • Épisodes répétés d’hyperphagie:
    • Importante prise alimentaire pendant une courte période
    • Sentiment de perte de contrôle.
  • Comportements compensateurs inappropriés (vomissements, laxatifs,…) pour prévenir la prise de poids.
  • Hyperphagie et comportement inapproprié surviennent au moins 1x / semaine pour 3 mois.
  • Estime de soi influencée par l’apparence
  • N’apparait pas au cours d’un épisode d’anorexie mentale
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9
Q

Tr alimentaire: Décire l’Hyperphagie simple

A

• Prise intense de nourriture sans phénomènes compensatoires

  • Nouvellement intégré dans le DSMV
  • Jusqu’à 10-15% des adolescentes
  • Entité semble spécifique: Suivi 150 femmes avec hyperphagie:
  • 1 seule remplira lescritères Dx de l’Anorexie
  • 10 rempliront les critères Dx de la Boulimie
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10
Q

Tr alimentaire: Adaptation de l’organisme à une carence nutritionnelle sévère

A

Baisse des apports en hydrates de carbone: Métabolite de base pour le cerveau (20-25% du métabolisme)

Adaptation de l’organisme: ↓ insuline, ↑ glucagon:

– Transformation du glycogène en glucose

– Néoglucogénèse:

  • Catabolisme protéique (fonte musculaire)
  • Lipolyse: oxydation des acides gras

– Cétogénèse:

  • Corps cétoniques: substrat pour le SNC
  • Acido-cétose de famine
  • Passage du phosphore en extra-cellulaire
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11
Q

Tr alimentaire: Effets de l’anorexie sur le corps

A
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12
Q

Tr alimentaire: Complications cardiaques

A

Modifications hémodynamiques:

– Résistances vasculaires périphériques augmentées

– PA<90/60

– Hypotension orthostatique secondaire à l’hypovolémie

Modifications du rythme cardiaque:

– Bradycardie (< 50 battements / minute)

– Diminution variabilité du rythme cardiaque

– Arythmie secondaire à un QTc prolongé et une hypoK+ < 3

– Mort subite

Modifications structurelles:

– Atrophie myocardique

– Masse ventriculaire diminuée

– Prolapsus de la valve mitrale

– Effusion péricardique

– Cardiomyopathie induite par Ipeca

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13
Q

Tr alimentaires: Complications ioniques

A

Hyponatrémie:
– Contexte de polydipsie (intoxication à l’eau)

Hypokaliémie:

– Vomissements auto-induits: associée avec alcalose métabolique

– Abus de laxatifs

Hypophosphorémie relative:

– Déficit global en phosphore

– Taux sanguin normal mais phosphorurie accrue

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14
Q

Tr alimentaires: Éléments importants de l’anamnèse

A
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15
Q

Tr alimentaires: Éléments de l’examen physique à rechercher

A
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16
Q

Tr alimentaires: Les examens complémentaires

A

Le dx est clinique, mais les examens servent à chercher les complications et/ou les maladies associées

– Exclure tout autre diagnostic, recherche complications associées

– S’assurer de la stabilité hémodynamique et ionique (vomissements)

Bilan biologique:

– FSC, urée, créatinine, ionogramme, Ca phosphore, Mg, glycémie, gaz

capillaire, ALT,AST, TSH, T4, ferritine, VS, IgA, Ac transglutaminase

– Bilan endocrinien: si doute diagnostique

ECG ± échographie cardiaque

– Bradycardie, trouble du rythme, anomalie QT

Ostéodensitométrie: en cas aménorrhée prolongée

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17
Q

Tr alimentaires: Critères d”hospitalisation

A
  • Malnutrition sévère (P< 75% poids moyen pour âge, le sexe et la taille)
  • Déshydratation
  • Troubles électrolytique (hyponatrémie, hypokaliémie, hypophosphorémie) l Trouble du rythme
  • Instabilité hémo-dynamique:

– Bradycardie sévère (< 50/min le jour, <45/min la nuit)

– Hypotension < 80/50

– Hypothermie (<96°F)

– Orthostatisme: >20 batt/min ou >10 mmHg

  • Arrêt de croissance ou de développement
  • Échec traitement ambulatoire
  • Refus d’alimentation
  • Rage de bouffe ± vomissements
  • Signes cliniques de malnutrition
  • Urgence psychiatrique / co-morbidité sévère
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18
Q

Tr alimentaires: La prise en charge selon le type de médecin

A

Le médecin en bureau:

– Confirmer le diagnostic, éliminer autre pathologie

– Objectif d’un poids-santé (selon âge statural, IMC),

– cadre familial (alimentation, activités)

Le médecin à l’urgence:

– Éliminer un trouble cardiaque et/ou ionique

– Stabiliser les fonctions vitales (monitoring cardiaque, éviter les bolus IV, pas atropine)

Le pédiatre en milieu hospitalier:

– Réalimentation progressive

– Cadre thérapeutique, avec objectifs d’hospitalisation

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19
Q

Tr alimentaires: Comment se fait la prise en charge?

A

Équipe multidisciplinaire

– Médecin et / ou pédopsychiatre:

  • Définir le cadre thérapeutique
  • Objectifs de poids, suivi des signes vitaux
  • Médication anxiolytique, antidépresseur PRN

– Infirmier: signes vitaux, symptômes physiques

– Nutritionniste: apports nutritionnels adéquats

– Psychologue: thérapie individuelle avec la jeune

– Travailleur social: support parental, thérapie familiale

– Ergothérapeute: travail sur l’image corporelle

Unité d’hospitalisation, hôpital de jour, clinique externe

Thérapie cognitivo-comportementale, thérapie Maudsley

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20
Q

Tr alimentaires: Les séquelles à long terme

A

Mortalité:

– 3-6% chez adolescentes (phase initiale)

– Jusqu’à 15% lors études de follow-up de 20 ans et plus ⇒ Risque suicidaire multiplié par 9

Séquelles physiques:

– Ostéoporose

– Séquelles cognitives

– Séquelles gynéco-obstétricales

Séquelles psychiatriques:

– Trouble anxieux

– Dépression majeure

– Trouble obsessionnel compulsif

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21
Q

Abus de substances: Nommer et décrire les différents types de consommation

A
  • Consommation récréative: usage d’une substance de manière socialement acceptable
  • Consommation abusive: usage d’une substance au- delà de la norme
  • Les différents types de consommation:

– Expérimentation: pour essayer, le plus souvent avec amis

– Consommation occasionnelle: moins d’une fois par mois

– Consommation régulière: la fin de semaine, 1-2 fois par semaine (pas tous les jours)

– Consommation quotidienne: consommation régulière faisant partie de son mode de vie

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22
Q

Abus de substances: Dépendance vs tolérance

A

Dépendance

– Physique

  • adaptation physiologique à une substance (=tolérance)
  • une baisse de l’administration de cette substance entraîne un syndrome de sevrage

– Psychologique: L’arrêt ou la réduction brutale d’une substance entraîne des réactions psychologiques (émotionnelles). Besoin intense de reprendre la substance

Tolérance:

besoin de doses croissantes pour éprouver le même effet.

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23
Q

Abus de substances: Décrire l’usage de tabac à l’adolescence

A
  • Âge moyen d’initiation à la cigarette: 13.3 ans
  • Usage tabac chez ado:

– 12 % en 2013 (était de 15% en 2008)

– Comparable pour 2 sexes (était plus marqué ♀)

  • Les modes: chicha, tabac « aromatisé », cigarillos.
  • Cigarette électronique : 28% ados disent l’avoir essayée – Dont 20% des ados n’ayant jamais fumé tabac
  • 19% des ados fumeurs se décrivent « assez ou très dépendant » – 39 % d’entre eux ont essayé au moins 1 fois d’arrêter de fumer et La moitié ont rechuté
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24
Q

Abus de substances: Le vapotage

A

Le vapotage, une hausse inquiétante:

– De plus en plus populaire

– En 2018-2019: 20% des élèves du secondaire ont utilisé une vapoteuse dans le dernier mois:

  • 90% utilisé produits base de nicotine
  • 40% utilisait tous les jours ou presque
  • 42% n’avait jamais utilisé de cigarettes
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25
Q

Abus de substances: Facteurs influancant l’initiation et le maintien de tabac

A

– Démographiques et génétiques: âge, sexe, composition de la famille

– Environnement social: parents, amis, professeurs fumeurs ou non

– Facteur personnel: estime de soi, rendement scolaire, efficacité personnel, avantages et inconvénients perçus de la consommation

– Marketing des produits du tabac et normes entourant son usage

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26
Q

Abus de substances: Pourquoi dit-on que le tabagisme est une maladie pédiatrique?

A
  • Un adolescent fumeur sur 3 mourra d’une maladie lié au tabac
  • 90% des fumeurs adultes ont développé leur habitude de consommation avant âge de 20 ans
  • Dépendance à la nicotine:

– S’installe sur 2 ans, après moins de 100 cigarettes

– Peut se développer avant une prise quotidienne

  • Dépendance à la nicotine chez les adultes anciens
  • consommateurs de cannabis
27
Q

Abus de substances: Généralités sur la consommation excessive d’alcool à l’adolescence

A
  • Âge moyen d’initiation à l’alcool: 12.8 ans
  • Le phénomène des alcopops; phénomène des boissons énergisantes
  • Buveurs occasionnels versus buveurs réguliers
  • Consommation excessive d’alcool: en baisse de puis 2002
28
Q

Abus de substances: Nommer les différentes drogues de rue

A

Les dépresseurs du SNC: Le GHB, lesopiacés, les tranquillisants

Les stimulants du SNC: Amphétamines(speed,Ecstasy), cocaïne, cathinones (sels de bain)

Les perturbateurs du SNC: Cannabis, PCP, champignons, LSD, Salvia, cathinones (sels de bain)

29
Q

Abus de substances: Les amphétamines

A
  • Présentation: speed, billy, bennies, co-pilots
  • Effets systémiques recherchés:

– Libération de dopamine, catécholamines et sérotonine

– Confiance en soi, stimulant puissant, euphorie…

  • Intoxication:

– HTA, tachycardie, agitation, trouble du sommeil

– Importante toxicité: contaminé par plomb, autres métaux… l Détection dans les urines: 3-4 jours

30
Q

Abus de substances: Méthamphétamines

A
  • Présentation : Peach, Crystal meth
  • Effets systémiques recherchés:

– Stimulant puissant (Libération de dopamine +++)

– Humeur

– Activité physique

  • Intoxication:

– HTA, tachycardie, psychose toxique

– Risque élevé de dépendance

  • Métabolisme: Durée 24 heures, Descente désagréable!
31
Q

Abus de substances: Ecstasy

A
  • La drogue des « Rave Party »: Méthylène-Dioxy-MéthAmphétamine: XTC, X, E, Adam, Love pill
  • Canada = 3ème producteur mondial (world drugs report 2012)
  • Effets recherchés: (activité sérotoninergique): sentiment d’euphorie

– Le rush: (effets en 30-60 minutes) intensification des sensations tactiles et des émotions positives / expériences sexuelles plus intenses

– Le plateau (1-3 heures) stimulation des capacités motrices (danse)

– La descente (3-6 heures après la prise): désagréable, ad 24-48 heures

  • Détection urinaire: ad 3-4 jours
  • Intoxication:

– Tachycardie, hypertension, hyperthermie, spasmes musculaires, trismus, bruxisme, trémulations, tics, nystagmus, ataxie, nausées, anorexie

– Déshydratation hyponatrémique, (risque convulsions)

32
Q

Abus de substances: Ecstasy

Les effets secondaires

A

– Risque ITSS plus élevé (orgasme difficile, rapports prolongés)

– Trouble de l’érection

– Risque de cardiotoxicité (surtout si utilisé avec Viagra)

33
Q

Abus de substances: La cocaine

A
  • Crack, free base
  • La drogue de la performance
  • Intoxication aigue: HTA, arythmies cardiaques, infarctus du myocarde, hémorragie intracrânienne, convulsions, sudations profuses, mydriase
  • Consommation chronique: arythmie cardiaque, anorexie, perte de poids, atrophie de la muqueuse nasale
  • Effets psychologiques: irritabilité, insomnie, agitation paranoïde, dépression
  • Tolérance forte, d’apparition rapide, dépendance psychologique
34
Q

Abus de substances: Cannabis

Sx d’intoxication selon le degré

A

Intoxication mineure: (celle recherchée)

– Ivresse, euphorie, logorrhée

– Distorsion temporelle: la mesure du temps est abolie

– Distorsion auditive

– Somnolence,

Intoxication modérée:

– Désinhibition

– Labilité de l’humeur, irritabilité, perturbation de la mémoire

– Céphalées, nausées

Intoxication sévère:

– Dysarthrie, Bradypnée, hypotension orthostatique

– Syndrome cérébelleux, myoclonies

– Troubles psychiatriques: anxiété, trouble anxieux (sévère), panique, psychose toxique

– Dose létale (?)

35
Q

Abus de substances: Cannabis

Son effet sur le cerveau des ados

A
  • Développement cérébral ad ± 25 ans
  • Effets du THC documentés:

– Module sécrétion GABA et glutamate: (neurotransmetteurs avec effet important sur développement cérébral)

– Système endocannabinoïde participe maturation neurones corticaux (via dopamine)

– Région avec changements rapides (ex: lobe frontal) plus sensible

  • Changements visibles sur IRM cérébrale et IRM fonctionnelle
36
Q

Abus de substances: Cannabis

Les différents troubles de santé mental lié au cannabis

A

Trouble en santé mentale associé à consommation de cannabis:

– TDAH, trouble apprentissage

– Trouble anxieux, dépression majeure

– Psychose toxique , maladie psychotique

Trouble de l’usage du cannabis (DSM-V):

– Surconsommation cannabis

– Dépendance cannabis

Sevrage du cannabis: (DSM-V): ≥ 2 symptômes:

  • Irritabilité
  • Anxiété
  • Symptômes dépressifs
  • Trouble du sommeil
  • Diminution de l’appétit
37
Q

Abus de substances: Cannabis

Recommandation de la société cannadienne de ped

A
  • Interdiction vente avant âge 18-19 ans (comme tabac et alcool) l Envisager de limiter les concentrations de THC ad 25 ans
  • Adopter règlementation rigoureuse:

– Pas de point de vente près école, quartiers résidentiels, centre jeunesse

– Interdire cannabis dans étalages ou distributrice libre-service

– Normes d’étiquetage rigoureuses composition

– Avertissement sur emballage (comme cigarette)

– Interdiction de toute publicité

  • Interdiction vente forme « attractive » pour enfant et adolescent (ex: muffins,…) l Restreindre vente en ligne; Harmoniser les lois anti-tabac
  • Financer campagne d’éducation publique
  • Programme de dépistage / financement recherche
  • Consulter les communautés autochtones (ex: enjeux culturels)
  • Surveiller attentivement les effets de la légalisation
38
Q

Abus de substances: Cannabis

Autres effets secondaires

A

– Toux, majoration des sécrétions bronchiques

– Stimulation appétit

– Syndrome d’hyperémèse cannabinoïde

– Dépendance à la nicotine à l’âge adulte

– Baisse de la mémoire et de la concentration

39
Q

Abus de substances: Cannabis

Détection

A

– Détection urinaire: 30 à 60 jours (ad 3 mois)

– Détection sang: ad 3 semaines

40
Q

Abus de substances: Principaux indices et signes d’une consommation de substances intoxicantes chez un adolescent

A
  • Changement de comportement: anxiété, paranoïa, repli sur soi, agitation, …
  • Troubles de la mémoire
  • Modification du rendement scolaire
  • Odeurs d’alcool, de pot, de substances chimiques (colles)
  • Yeux rouges (cannabis), nez qui coule (inhalants, cocaïne), brûlures péri-buccales.
  • Douleurs épigastriques, douleurs abdominales
  • Modifications du diamètre des pupilles (myosis, mydriase)
  • Douleurs thoraciques (stimulants), arythmies (cannabis)
41
Q

Abus de substances: Évaluation de la consommation chez l’ado

A
  • Est-ce que tu fumes la cigarette ou cigarette électronique?
  • T’arrive-t-il de consommer de l’alcool (bière, vin, du fort,…). Si oui, combien de fois par semaine et en quelle quantité?
  • T’arrive-t-il de consommer des drogues? Si oui, lesquelles et en quelles quantité?
  • Au cours de ta vie as-tu déjà consommé un produit (alcool, drogues) de façon régulière (1x par semaine pendant au moins un mois)
42
Q

Abus de substances: Évaluation de la consommation chez l’ado

Qu’est-ce que le DEP-ADO?

A

– Questionnaire validé en français pour adolescents de 14-17 ans

– Utilisé comme outil de dépistage dès l’âge de 12ans

– Passation 3-5minutes

– Résultats:

  • Feu vert: conseils, guidance
  • Feu orange: intervenant scolaire ou CSSS en toxicomanie
  • Feu rouge: programme spécialisé jeunesse et toxicomanie
43
Q

Abus de substances: Évaluation des répercussions de al consommation

A
  • Perturbation du sommeil, perte d’appétit, insomnie, blessures, mauvaise hygiène
  • Aggravation des conflits parentaux, familiaux
  • Décrochage scolaire
  • Arrestation, implication judiciaire
  • Perturbation développement identitaire
  • Décompensation psychiatrique: psychose organique, dépression
  • Marginalisation: prostitution, vol, revente de drogue, implication dans une gang
44
Q

Abus de substances: Principes de prise en charge

A
  • Évaluer la sévérité de la consommation (DEP-ADO)
  • Évaluer les conséquences physiques:

– Liées à la drogue elle-même

– Liées à son administration (thrombophlébite, nécrose septum nasal,…)

– État nutritionnel

– Risques infections transmises sexuellement

  • Rechercher les co-morbidités psychiatriques
  • Évaluer la motivation à arrêter la consommation:

– Entretien motivationnel

– Cadre parental, support social. Implication DPJ si jeune en danger

  • Réduction des méfaits en lien à la consommation
45
Q

Sexualité: Statistiques générales

A
46
Q

Sexualité: Statistiques sur la contraception

A
47
Q

Sexualité: Décrire les caractéristiques chez les ados Canadiens

A
  • Relations sexuelles plus précoces
  • Monogamie sériée
  • Manque de connaissances générales sur les ITSS et la sexualité… bien que les jeunes pensent le contraire
  • Phénomène des partenaires occasionnels
  • Rôle des parents dans l’éducation à la sexualité
48
Q

Sexualité: Préoccupations chez les 11-13 ans

A
49
Q

Sexualité: Préoccupations chez les 14-16 ans

A
50
Q

Sexualité: Préoccupations chez les 17-18 ans

A
51
Q

Sexualité: Consentement légal

A

– Âge légal pour consentir à une relation sexuelle: 16 ans

– Pour les 14-16 ans: peut consentir si moins de 5 ans de différence d’âge

52
Q

Sexualité: Comment formuler les questions lors de l’anamnèse?

A

– Utiliserdesquestionssimplesetcourtes,duplus évasif au plus direct.

– Éviter les sous-entendus,les jugements,les prises de position. (attitude neutre et ouverte)

– Éviter les anamnèses stéréotypées

– Garder aspect «éducatif » en parallèle avec votre anamnèse

– Recours à l’humour…

53
Q

Sexualité: Anamnèse chex les moins de 13 ans

A
54
Q

Sexualité: Anamnèse chez les 14 ans et +

A
55
Q

Sexualité: Examen clinique

A

Examen gynécologique:

– Le premier examen

– Dépistage ITSS annuel dès que active sexuellement

Dépistage:

– Infections transmises sexuellement: annuellement ou si symptômes:

  • PCR Chlamydia et gono sur endocol (♀)
  • PCR Chlamydia et gono sur urine (♂ et ♀)
  • Prélèvement vaginal auto-administré

– Pap-test: Plus d’indication avant l’âge de 18 ans

56
Q

Sexualité: Orientation sexuelle

A
  • Orientation sexuelle: mode durable d’attirance physique et/ou affective pour une personne de sexe opposé, de même sexe ou des deux. (n’implique pas d’être actif sexuellement)
  • Orientation sexuelle: PAS un diagnostic
  • Rôle du médecin: permettre à l’adolescent de poser ses questions, exprimer ses craintes et/ou ses incertitudes par rapport à son orientation sexuelle.
  • Un adolescent qui a des relations sexuelles avec une personne du même sexe n’est pas toujours gai, et bien des adolescents gais n’ont jamais eu de relations sexuelles avec une personne du même sexe.
  • Les adolescents qui finiront par se percevoir comme gais, lesbiennes ou bisexuels ne se perçoivent pas toujours ainsi pendant l’adolescence
  • Presque tous les enjeux psychosociaux qu’affrontent les jeunes homosexuels découlent de la réprobation plutôt que de leur orientation même:
  • Isolement/rejet, décrochage scolaire, intimidation
  • Abus de substances
  • Faible estime de soi, dépression, anxiété, tentative de suicide
57
Q

Sexualité: Dysphorie de genre

A

Définition: discordance prononcée (sentiment inadéquation), pour au moins 6 mois, entre l’identité de genre (= sexe ressenti) et le genre sexuel (= sexe physique)

  • Condition associée à une souffrance/détérioration significative fonctionnement psychosocial
  • Prévalence: 1/12 000 chez ♂, 1/30 000 ♀
  • Évolution :

– Chez l’enfant: <20% persiste à l’adolescence

– Chez l’adolescent: plus constant au-delà de 18 ans

58
Q

Sexualité: Dysphorie de genre

Prise en charge

A

Soutien psychologique ++ (adolescent et entourage)

– En lien avec discordance entre leur corps et leur identité

– En lien avec stigmatisation, intimidation

– Diagnostic et prise en charge des co-morbidités

Traitement hormonal.

– Approche avec une équipe multidisciplinaire (santé mentale et physique)

– Enjeux en lien avec fertilité à aborder avant tout Tx

– Blocage pubertaire (analogue GnRH) début de puberté (Tanner 2 et plus)

– Hormones sexuelles (estrogènes ou testosterone), en général >16 ans

– Approche chirurgicale après 18 ans

59
Q

Sexualité: Rappel des causes d’aménorrhée secondaire

A

en rouge = les 3 + fréquentes

60
Q

Sexualité: ITSS

A
  • Le trio infernal: VPH, Chlamydia, Herpès
  • Traitement comparable à l’adulte + Traitement des partenaires
  • Éducation, prévention ++

– Condoms

– Vaccination VPH (4ème primaire)

61
Q

Sexualité: Les particularités de la contraception à l’adolescence

A
  • Pas d’âge minimum pour prescription d’une contraception hormonale combinée:

– Aucune preuve effet sur la croissance (faible dosage)

– Gain de poids minimal (associé à la croissance)

– Effet favorable sur la minéralisation osseuse

  • En continu versus discontinu
  • Double contraception (condom et contraception hormonale)
  • Les gains liés à la contraception:

– Réduction de l’acné, l’hirsutisme, de la dysménorrhée

– Régularisation cycles menstruels, diminution du flux

– Diminution risque cancer endomètre et ovaires

62
Q

Sexualité: Rappel des options de contraception

A
63
Q

Sexualité: Prise en charge lors de la prescription de concetraception

A
  • Réévaluer la tolérance médicale et l’efficacité de la méthode contraceptive 3 mois après le premier RDV
  • Suivi Q6-12 mois
  • Dépistage ITSS annuel
  • Conseils / Guidance
64
Q

Sexualité: Recommandations de la société canadienne de pédiatrie

A
  • Parler de santé sexuelle, fertilité, planification de naissance et contraception dès début puberté
  • Approche coopérative pour favoriser adhérence contraception
  • Recommandations par ordre efficacité:

– Contraceptif réversible à longue durée action (1er choix)

– Méthodes hormonales (oestro-progestatif et medroxyprogestérone)

– Méthodes utilisées lors rapports sexuels

Pour les patientes non à l’aise avec DIU, la combinaison d’une méthode hormonale et condom presque aussi efficace.

  • Condom pour prévention ITSS
  • Examen gynéco non requis pour débuter contraception (sauf DIU)
  • Contraception à débuter dès que possible (sans attendre prochaines menstruations) ; Contraception du lendemain à enseigner