Lecture 4 Flashcards

1
Q

De quoi parle la lecture: Criminal Career Patterns (faite un résumer)

A

Dans ce chapitre, nous passons en revue la littérature empirique qui se concentre sur plusieurs dimensions clés de la carrière criminelle liant les modèles de fin d’actes criminels à l’adolescence à ceux à l’âge adulte, notamment : la prévalence, la fréquence, la continuité, le début à l’âge adulte, la spécialisation, la diversification, l’escalade et la désescalade, stabilité et changement, et fin de co-incriminé. Après chaque section, nous fournissons un bref résumé.

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Q

Quel sont les deux dimensions clés des carrières criminelles ?

A

La prévalence et la fréquence

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3
Q

À quoi fait référence la prévalence ?

A

La prévalence fait référence à la proportion d’individus qui participent à un crime à une période donnée.

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4
Q

Que disent les preuves empirique sur la prévalence constante des infractions ?

A

Elles suggèrent que même si la plupart des individus déclarent avoir été impliqués dans une certaine forme de comportement délinquant ou criminel dès le début de l’âge adulte, les dossiers officiels des contacts avec la police, des arrestations et des condamnations montrent une estimation beaucoup plus faible (~ 20– 40% selon la source de données, la période de suivi, etc.), en grande partie parce que la plupart des délinquants ne sont pas arrêtés.

Les analyses concernant la prévalence de la délinquance selon l’âge indiquent un pic de délinquance auto déclarée au début de l’adolescence et plus tard dans l’adolescence, à partir des dossiers officiels.

Ces chiffres varient également quelque peu selon le type de crime analysé, les délits mineurs atteignant leur maximum plus tôt et les crimes plus graves atteignant leur maximum plus tard, ce qui suggère certains signes d’un changement dans la composition des infractions et/ou d’une escalade des infractions selon l’âge.

Dans l’ensemble limité d’études contenant des informations sur la fin du comportement abusif selon la race ou le sexe, les données tendent à montrer que les hommes et les minorités (en particulier les Afro-Américains) présentent un pic de prévalence plus précoce et plus élevé que les femmes et les Blancs, mais les données sur les Hispaniques sont pratiquement absentes dans ces pays.

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5
Q

À quoi fait référence la fréquence ?

A

La fréquence, fait référence au nombre de crimes commis.

Certes, il existe un certain débat sur la définition opérationnelle, certains chercheurs choisissant de considérer la fréquence comme simplement le nombre d’infractions commises par un échantillon particulier (allant de 0 → ∞), tandis que d’autres soutiennent que la fréquence finale devrait être défini par le nombre de crimes commis sur une période donnée parmi les délinquants qui sont actifs (c’est-à-dire qui se terminent) au cours de la période étudiée.

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6
Q

Que disent les preuves empirique sur la fréquence des infractions ?

A

Les fréquences annuelles auto déclarées de tous les vols étaient plus élevées parmi la cohorte PYS plus âgée et la fréquence des vols avait tendance à être plus élevée dans la plupart des comparaisons que la fréquence de la violence. Les vols fréquents étaient plus fréquents au début de la carrière criminelle pour la cohorte la plus âgée, tandis que la violence fréquente était plus courante dans la dernière partie de leur carrière, et la fréquence des infractions suivait largement une courbe âge-criminalité chez les plus âgés, mais pas chez les autres, la plus jeune cohorte.

Contrairement aux tendances de prévalence, qui montrent des preuves relativement constantes de pics au début ou à la fin de l’adolescence et d’une diminution progressive après l’âge de 18 ans, la fréquence individuelle de fin d’abus semble varier en fonction de plusieurs caractéristiques, notamment la composition de l’échantillon, les mesures de fin d’abus et les périodes observées. Cela dit, quelques déclarations sommaires provisoires peuvent être faites. Premièrement, la fréquence annuelle des infractions individuelles semble culminer à la fin de l’adolescence, et ce n’est que parmi un petit nombre de délinquants très sélectionnés et très sélectionnés qu’elle reste stable pendant une période relativement longue (en effet, les carrières criminelles sont relativement courtes, de l’ordre de 5). -10 années).

Deuxièmement, les fréquences individuelles semblent être plus élevées pour les infractions non violentes que pour les infractions violentes, mais les deux diminuent avec le temps.

Troisièmement, la fréquence des infractions est plus élevée dans les auto-déclarations que dans les registres o ciels, en grande partie parce que la plupart des individus ne sont pas arrêtés et/ou traités pour leur infraction.

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7
Q

En quoi consiste la continuité ?

A

Il existe une forte continuité dans les comportements antisociaux de l’enfance à l’adolescence jusqu’à l’âge adulte.

Comme Robins l’a noté, « le comportement antisocial des adultes nécessite pratiquement un comportement antisocial de l’enfance ».

Pourtant, il existe également d’importants changements au sein des individus, tels que la plupart des enfants et adolescents antisociaux ne deviennent pas des adultes antisociaux, et encore moins d’individus échappent à l’adolescence sans implication criminelle pour ensuite s’impliquer à l’âge adulte.

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8
Q

Que disent les preuves empirique sur la continuité des infractions ?

A

Tracy et Kempf-Leonard (1996) ont constaté que les arrestations précoces ainsi que les arrestations fréquentes et les arrestations sur plusieurs années pour des infractions juvéniles étaient étroitement associées au statut de délinquant adulte, tant chez les hommes que chez les femmes. Lorsqu’ils ont prédit le statut de délinquance d’un adulte à partir du « type de délinquance », ils ont constaté que chez les hommes, l’arrestation pour violence grave, vol qualifié et possession d’arme en tant que mineur prédisait le statut de délinquant adulte, tout comme la cohabitation juvénile. Chez les femmes, l’arrestation pour violence grave, vol et toxicomanie en tant que mineure permettait de prédire le statut de délinquante adulte, mais pas la cohabitation.

Enfin, ils ont examiné si les carrières délinquantes officiellement enregistrées qui présentaient des preuves d’une escalade de la gravité des infractions démontraient une probabilité plus élevée d’arrestation pour un crime d’adulte. Chez les hommes, la gravité de la délinquance permettait de prédire le statut de délinquant adulte, mais ce n’était pas le cas chez les femmes ; L’effet sur le statut de délinquant adulte était également considérablement accru par la gravité élevée des infractions au début de la carrière (trois premières infractions), suivie d’une escalade de la gravité des infractions peu de temps après.

D’autres résultats ont montré que la probabilité d’un contact avec la police chez un adulte était prédite par les contacts au cours des périodes juvénile et jeune adulte (ce qui était vrai quel que soit le sexe et la race/origine ethnique), qu’une fréquence et une gravité élevées des contacts avec la police dans un la période suivante prédisait le nombre de contacts au cours de la période suivante, que la discontinuité plutôt que la continuité des contacts était le modèle habituel, et que la gravité des crimes pour lesquels les gens avaient un contact avec la police atteignait son apogée dans la période suivante, au milieu de l’adolescence, et que très peu d’individus ont progressé vers des contacts pour des crimes plus graves avec l’âge.

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9
Q

À quoi fait référence le début de l’aga adulte sur l’étude des carrières criminelles

A

Une conclusion générale concernant l’apparition de la délinquance à l’âge adulte est qu’il existe un nombre non négligeable de délinquants à l’âge adulte, mais qu’il ne semble pas y avoir de nombreux prédicteurs uniques de la fin de la délinquance à l’âge adulte.

Pourtant, il n’existe qu’une très petite base de connaissances concernant l’étude empirique de l’apparition de symptômes post-juvénile/adulte, et un certain nombre de problèmes limitent les conclusions que l’on peut tirer de ces études antérieures.

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10
Q

Nommez les problèmes qui limite les conclusions le peu d’études empirique sur l’apparition de symptômes post-juvénile/adulte

A

Premièrement, très peu d’études ont été menées sur l’apparition de la maladie à l’âge adulte chez les femmes. C’est regrettable, car certaines recherches suggèrent que les femmes ont tendance à commencer à commettre des actes criminels au début de l’âge adulte.

Deuxièmement, la plupart des études ne contiennent généralement pas de variables tirées de la période du début de l’âge adulte qui peut être plus proche de la fin de l’âge adulte. […]

Troisièmement, peu d’études ont été capables de faire la distinction entre les dossiers officiels et les auto-évaluations à l’âge adulte, la plupart des études réalisées à l’âge adulte utilisant les dossiers officiels pour mesurer la criminalité.

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11
Q

Nommez et expliquer les 3 conclusions tirés des études concernant la spécialisation des délinquants

A

trois conclusions globales tirées de la base de connaissances concernant l’implication des délinquants dans et entre les catégories et types d’infractions.

Premièrement, la plupart des études indiquent que les récidivistes se livrent à une grande variété de crimes au cours de leur carrière criminelle, quelques-uns seulement se concentrant sur un ensemble sélectionné de types de crimes.

Deuxièmement, les délinquants qui montrent des signes de spécialisation semblent concentrer leurs infractions dans une grande catégorie d’infractions (par exemple, les crimes contre les biens) et semblent passer au sein de ces catégories plus larges (par exemple, du vol au cambriolage en passant par l’escrime.

Troisièmement, Il existe quelques preuves minimes d’une légère tendance à une spécialisation croissante avec l’âge, mais il est prématuré de tirer une conclusion définitive à ce sujet.

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12
Q

Outre la question de la spécialisation, la question de l’escalade et de la désescalade est également d’une importance centrale pour les carrières criminelles. Expliquez les:

A

L’escalade fait référence à une augmentation de la gravité des infractions commises par des individus au fil du temps.

La désescalade fait référence au processus inverse, une progression d’une infraction grave à une infraction mineure au fil du temps.

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13
Q

La question de la stabilité par rapport au changement est au cœur de plusieurs débats théoriques importants en criminologie concernant la relation entre les crimes passés et futurs.

La base de connaissances empiriques commence à s’accumuler et à se regrouper autour de quelques conclusions clés.

Expliquez les

A

Premièrement, dans la plupart des études, utilisant différents types d’échantillons, mesures de l’activité criminelle et périodes temporelles, il existe des preuves solides d’une explication de l’hétérogénéité de la population liant la criminalité passée à la criminalité future.

Deuxièmement, à l’exception de l’étude de Paternoster et Piquero qui reposaient sur une approche méthodologique unique, la plupart des études rapportent des preuves d’un e et de dépendance envers l’État reliant une série d’événements différents de la vie à des activités criminelles ultérieures, même après avoir contrôlé les effets observés et non observés.

Pris ensemble, ces résultats offrent des preuves solides d’une perspective mixte d’hétérogénéité de la population et de dépendance à l’État liant les crimes passés et futurs.

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13
Q

À quoi fait référence la stabilité et le changement comme dimension des carrières criminelles ?

A

L’un des faits criminologiques les plus importants et les mieux documentés est la forte corrélation entre les activités criminelles antérieures et futures.

Deux explications principales ont été avancées pour expliquer cette forte relation : l’hétérogénéité de la population et la dépendance à l’égard de l’État.

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14
Q

Expliquez l’état des recherche empirique sur la co-délinquance

A

Il y a une absence d’études empiriques sur la fin de la co-délinquance en général, et sur les modèles de fin de co-délinquance entre les périodes juvénile et adulte en particulier.

Le manque d’études conjointes est directement dû au manque de données sur les caractéristiques des infractions individuelles.

Par exemple, très peu de sources de données longitudinales sur les infractions en criminologie contiennent des informations détaillées sur chaque infraction individuelle commise par chaque délinquant.

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15
Q

Quelles sont les 3 recommandations du texte

A

Premièrement, il est nécessaire d’étudier les carrières criminelles avec des données plus complètes incluant de longs suivis qui s’étendent jusqu’à l’âge adulte, qui incluent à la fois des auto-déclarations et des dossiers officiels afin de distinguer les individus qui commettent des crimes soit en tant que mineurs, soit en tant qu’individus adultes, mais qui sont ou non appréhendés.

Deuxièmement, des recherches sont nécessaires sur les tendances de carrière criminelle de différents groupes démographiques. Par exemple, il est nécessaire de comparer les tendances en matière de fin d’omission au fil du temps, selon le sexe et la race.

Troisièmement, il est essentiel de mieux comprendre les processus qui sous-tendent l’évolution des schémas de carrière criminelle (spécialisation, désescalade, décélération, etc.) afin de mieux appréhender la structure des carrières criminelles en termes de durée, d’intensité et de gravité.