Cours 2: Perspective historique Flashcards

1
Q

Dans l’étude de Hilton et Simmons concernant les décisions de la Commission d’examen dans le cas de libération d’individus acquittés pour cause de non-responsabilité criminelle: quels sont les facteurs qu’ils ont déterminé comme étant non empiriquement associés aux décisions prises par le comité ?

A

o Le QI (Niveau d’intelligence)

o Réseau social et l’isolement (Ne joue pas un rôle non plus sur la décision de libérer la personne ou non.)

o Durée de l’hospitalisation

o Résultats de l’évaluation actuarielle (Outils avec lequel on évalue la personne contrevenante et qui lui attribue un score, par exemple, si elle avait un score de 9 sur 10 elle avait un plus grand risque de récidive. Encore une fois, cela n ‘était pas un facteur pris en compte.)

**Ce sont des facteurs qui ne sont pas pris en compte par le comité pour les décisions rendues.

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2
Q

Dans l’étude de Hilton et Simmons concernant les décisions de la Commission d’examen dans le cas de libération d’individus acquittés pour cause de non-responsabilité criminelle: quels sont les facteurs qu’ils ont déterminé comme étant empiriquement associés aux décisions prises par le comité ?

A

o Antécédents judiciaires

o Présence de comportements problématiques durant l’hospitalisation (Est-ce que la personne a eu des comportements agressifs ?)

o Se conforme à l’ordonnance de médication (Est-ce que la personne prend les médicaments prescrits ?)

o Opinion du psychiatre (Le comité se ralliait généralement dans la même direction que le psychiatre).

o Apparence physique du « patient » (Les chercheurs ont évalué dans quelle mesure cela jouait un rôle. Ils ont remarqué que plus la personne était considérée comme attirante, plus elle avait de chance d’obtenir sa libération)

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3
Q

Comment expliquer la surestimation du risque et les nombreuses erreurs de prédiction ?
- Réponse en lien avec recherche de Dr. Daniel Kahneman

A

Recherche sur la notion de jugement dans différents domaines (finance, médecines, droit, marketing, etc.).

Il distingue deux sources d’erreurs importantes qui s’appliquent au contexte correctionnel et à l’évaluation du risque:

  1. Les biais
  2. Les bruits
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4
Q

Expliquez la source d’erreur importante (Les biais) qui peut expliquer la surestimation du risque/erreurs de prédictions au contexte correctionnel/éval du risque à l’époque

A

Les biais font références aux situations où 2 experts (et plus) arrivent aux mêmes conclusions fausses, erronées, inexactes. Ici, il y a un certain consensus entre les experts (conscient ou non) qui ne représentent pas nécessairement bien la réalité empirique. Ce qui peut arriver lorsque les experts s’entendent, mais que les conclusions sont fausses:

o La culture organisationnelle et institutionnelle des cliniciens.
- Cela reflète la vision de l’institution où ils travaillent par exemple.

o Résistance au changement de pratiques
- Insuffisance quant à l’adaptation aux nouvelles pratiques.

o Peu de lien entre le milieu de la recherche et le terrain (la pratique)
- La collaboration entre ses différents milieux est essentielle. Lorsque ce lien n’est pas solide il peut y avoir plusieurs biais.

o Peu ou pas de recherches sur sa propre clientèle.

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5
Q

Expliquez la source d’erreur importante (Le bruit) qui peut expliquer la surestimation du risque/erreurs de prédictions au contexte correctionnel/éval du risque à l’époque

A

Difficultés des experts à s’entendre sur la dangerosité d’une personne contrevenante (désaccord entre experts)

Ceux qui travaillent dans un contexte où il y a peu de données scientifiques, sans outils… dont le jugement repose sur l’expérience personnelle, le flair et l’intuition.

o Allégeance à une théorie / perspective théorique / paradigme.

o Expériences personnelles de l’expert. (À ce moment-là ils ne vont pas statuer de la même façon concernant la personne.)

o Formation académique

o Expériences professionnelles. (Pas le même bagage professionnel que les autres.)

o Préférence pour un outil plutôt qu’un autre.

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6
Q

Monahan et Steadman (1994) : Ils ont détruit et reconstruit le concept de dangerosité.

Selon eux, l’évaluation de la dangerosité est invalide, car le concept est beaucoup trop vague, arbitraire et subjectif à chaque professionnel. Ils suggèrent:

A

o Qu’il faut décomposer le concept de dangerosité

o Que le concept de dangerosité est composé de 3 différentes dimensions (composantes)

o Que reconnaître et nommer ces dimensions permet de mieux en saisir l’essence et d’en discuter plus clairement entre professionnels et acteurs du système.

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7
Q

Quels sont les 3 composantes (dimensions) dans concept de dangerosité selon Monahan et Steadman (1994) ?

A
  1. La nature et la gravité du risque
  2. Les facteurs de risque (associés à la récidive)
  3. Les probabilités de récidive (on réfère aux outils actuariels)
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8
Q

Expliquez la dimension de la dangerosité suivante: 1. La nature et la gravité du risque

A

Il faut être en mesure de préciser la nature du risque et par conséquent du ou des comportements criminels qualifiant ce risque.

Ex: On parle des caractéristiques des délinquants sexuelles(Comportements qui vont permettre de QUALIFIER la nature du risque )
* De quoi parle-t-on ? Soyons précis
* Caractéristiques des victimes potentielles et le contexte qui entoure le passage à l’acte.
* Le niveau de violence, les stratégies utilisées pour commettre le délit (utilisation d’une arme par exemple), planification/préméditation, contexte du passage à l’acte, etc.
* Pour évaluer la dangerosité du risque, cela requiert une bonne analyse et compréhension de la carrière criminelle il ne faut pas se baser seulement sur le dernier crime qui a été commis.

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9
Q

Expliquez la dimension de la dangerosité suivante: 2. Les facteurs de risque (associés à la récidive)

A

Les facteurs de risque sont des caractéristiques individuelles, familiales, sociales, contextuelles dont la recherche empirique démontre une association empirique et statistique avec le comportement futur de la personnes contrevenantes.

  • Cela implique qu’il faut tenir des études longitudinales, d’identifier des caractéristiques permettant potentiellement d’informer sur le risque de récidive, puis de les suivre plusieurs années dans la collectivité pour voir quelle(s) caractéristique(s) sont associés à la récidive criminelle. Par exemple, lorsque ce facteur est présent, cette personne a plus de risque de récidiver.

On se demande de qui on parle, Soyons méthodique.

Centrer l’analyse du risque sur des facteurs connus et documentés par la recherche.

C’est important d’aller bien au-delà des traits de personnalité: le contexte, milieu de vie, style de vie, etc.

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10
Q

Expliquez la dimension de la dangerosité suivante: 3. Les probabilités de récidive (on réfère aux outils actuariels)

A

Les cliniciens doivent connaître et comprendre les probabilités (statistiques) que l’individu pose un comportement criminel / violent dans le futur.

Parle-t-on d’un événement rare, occasionnel, fréquent. Soyons rigoureux

Le risque fluctue à travers le temps (caractère dynamique)

Important de réévaluer le contexte/la personne change/évolue (on aborde le risque sur un continuum)

Nous informe sur les taux de récidives

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11
Q

Qu’est que la perspective historique de la dangerosité permet t’elle de constater ?

A

Passage d’une vision dichotomique du risque (distinguer personnes dangereuses des personnes non dangereuses) à une vision reflétant davantage un continuum du risque (risque très faible, faible, modéré, élevé, très élevé), c’est donc beaucoup plus nuancé.

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12
Q

Nommez les Trois conséquences immédiates (des dimensions proposé par de Monahan et Steadman) pour les chercheurs dans le champ de recherche sur l’évaluation de la dangerosité.

Donc à travers la recherche scientifique il faut:

A
  1. Élargir le bassin de facteurs de risque
  2. Améliorer la précision du comportement
  3. Passer d’une vision dichotomique de la dangerosité à un continuum de risque.
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13
Q

Expliquez la conséquence des dimensions proposés par Monahan et Steadman suivante: 1. Élargir le bassin de facteurs de risque

A

Il faut élargir le bassin de facteurs de risque pouvant informer sur la récidive criminelle future d’une personne.

o Dangerosité (personnalité) est remplacé par celui de facteurs de risque.

o Début des études prospectives longitudinales. (Maintenant, on peut suivre les personnes durant 10 ans et + suite à leur incarcération)

o Facteurs sociaux, familiaux, psychologiques/cliniques pris en compte.

o Facteurs en lien avec l’intervention graduellement pris en compte (est-ce que la personne a participé à des programmes ou thérapies)

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14
Q

Expliquez la conséquence des dimensions proposés par Monahan et Steadman suivante:
2. Améliorer la précision du comportement

A

Il faut améliorer la précision du comportement qui est prédit.
- On peut apporter des précisions concernant ce qu’on veut traiter.

o L’intérêt des chercheurs se tourne vers la « récidive criminelle ».

o Le concept de récidive va être préciser avec le temps

o Récidive violente, récidive sexuelle, violence conjugale, etc. (on voit qu’il y a plusieurs types de récidive)

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15
Q

Expliquez la conséquence des dimensions proposés par Monahan et Steadman suivante: 3. Passer d’une vision dichotomique de la dangerosité à un continuum de risque

A

A. Il faut Passer d’une vision dichotomique de la dangerosité à un continuum de risque.
- Étiquette plus nuancée et précise qu’auparavant. Ex : faible, moyen, élevé…

o L’idée selon laquelle il y a des individus dangereux et non-dangereux est révolue (on n’utilise plus ça maintenant. Elles sont classées plutôt selon différents niveaux de risque)

o Le continuum de risque permet de mieux décrire et communiquer le risque

o Est-ce que les probabilités que la personne récidive sont de 95 %, 50 %, 10 % ?
 Dans le passé, lorsqu’on disait que la personne était dangereuse, cela voulait dire un risque de 100 % de récidive… Maintenant on est plus précis.

o Sur quelle période la personne représente un risque, 1 an, 5 ans, 15 ans ?

o Débat encore entourant la façon de mieux communiquer ce risque (probabilité statistiques, étiquette, etc.)

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16
Q

Vrai ou faux: L’expérience de la psychiatrie avec l’évaluation de la dangerosité va servir de cadre à l’élaboration de l’expertise en milieu correctionnel.

Nous allons se servir de ses savoirs/erreurs pour apporter cette expertise en milieu correctionnel, maintenant utilisé par les criminologues

A

Vrai

17
Q

Étudier document word cours 2

A