Lecture 3 Flashcards

1
Q

Quels principes peuvent déterminer le niveau, les cibles et le type d’effort de réadaptation des contrevenants ?

A

Le risque de récidive, les besoins criminogènes et la réceptivité des délinquants aux différentes options de service

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2
Q

Quel principe concerne la responsabilité des professionnels d’aller au-delà de l’application routinière du risque, du besoin et de la réceptivité lorsque les circonstances le justifient ?

A

Le dépassement professionnels

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3
Q

Expliquez le risque de récidive

A
  1. Risque : Des niveaux de service plus élevés sont réservés aux cas à risque plus élevé. En bref, le service intensif est réservé aux cas à risque plus élevé, car ils réagissent mieux au service intensif qu’à un service moins intensif, tandis que les cas à faible risque s’en sortent aussi bien, voire mieux, avec un service minimal plutôt qu’un service plus intensif.
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4
Q

Expliquez les besoins criminogènes

A
  1. Besoin : Les objectifs du service correspondent aux besoins criminogènes des délinquants. Ces besoins sont des caractéristiques de cas qui, lorsqu’ils influencent, sont associés à des changements dans les risques de récidive. Si la réduction des risques de récidive est un objectif ultime, les services les plus efficaces sont ceux qui fixent comme objectif intermédiaire la réduction des besoins criminogènes.
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5
Q

Expliquez la réceptivité

A
  1. Réceptivité : Les styles et modes de service sont adaptés aux styles d’apprentissage et aux capacités des délinquants. Un professionnel offre un type de service qui correspond non seulement aux besoins criminogènes, mais également aux attributs et aux circonstances des cas qui rendent les cas susceptibles de bénéficier de ce type particulier de service.
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6
Q

Expliquez le dépassement professionnel

A
  1. Dépassement professionnel : Après avoir pris en compte les risques, les besoins et la réceptivité, les décisions sont prises de manière appropriée dans les conditions actuelles.
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7
Q

Expliquez en quoi consiste la psychologie de la conduite criminelle

A

Premièrement, la psychologie du comportement criminel s’intéresse à la compréhension des variations dans le comportement criminel d’un individu.

Deuxièmement, la psychologie recherche la connaissance de l’ensemble des variables biologiques, personnelles, interpersonnelles, circonstancielles et structurelles/culturelles de la conduite criminelle, alors que l’orientation de la théorie et de la critique criminologiques dominantes – depuis le début des travaux jusqu’à la recherche actuelle a été de nier et négliger l’importance des facteurs de risque et de besoins au niveau individuel.

Troisièmement, la psychologie du crime est ouverte et a une expérience avec la tradition clinique de la psychologie générale, tandis que de vastes pans de la criminologie dominante croient que le service clinique est inefficace, peut-être « maléfique », et certainement pas aussi puissant ou aussi digne que la punition.

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8
Q

À qui profitent les options de services en milieu correctionnel ?

A

Jusqu’à très récemment, les examens des prédicteurs de résultats dans les échantillons thérapeutiques laissaient souvent aux lecteurs la fausse impression que seuls les cas à faible risque « bénéficiaient » du service.

Comme nous le verrons bientôt, la réponse à la question de savoir « à qui profite le service » nécessite des comparaisons non pas au sein des groupes de traitement, mais entre eux, à chaque niveau de risque.

Compte tenu des mises en garde ci-dessus, une « compréhension » psychologique de la conduite criminelle est essentielle à l’efficacité des programmes correctionnels.

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9
Q

Quel sont les risques principaux (3) de l’évaluation du risque et de la prédiction de la récidive

A

Problèmes de prédiction
Efforts futurs
Le problème de correspondance

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10
Q

Expliquez le risque: Problèmes de prédiction

A

La prédiction implique l’évaluation des facteurs de risque.

Les facteurs de risque font référence aux caractéristiques et circonstances personnelles qui peuvent être évaluées avant le service et qui permettent de prédire un comportement criminel futur.

Notre spécification des facteurs évaluables avant le service indique que nous nous concentrons ici sur la prédiction uni-onde.

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11
Q

Expliquez le risque: Efforts futurs

A
  1. La formation devrait comparer directement les techniques pseudo-scientifiques de destruction des connaissances, si répandues dans les manuels de criminologie, avec des activités plus sérieuses sur le plan intellectuel consistant à examiner les menaces à la validité à des fins de construction de connaissances. La formation doit également considérer la valeur de l’évaluation systématique comme condition préalable à la prise de décision clinique. Les prédictions basées sur les statistiques se sont révélées aussi bonnes, voire meilleures, que les prédictions cliniques.
  2. Le deuxième effort consiste à affiner les instruments existants tels que l’évaluation des risques et des besoins du Wisconsin, la prévision de la récidive et l’inventaire du niveau de surveillance.
  3. Le troisième effort est finalement plus important que les deux premiers. Ici, la tâche consiste à explorer les limites supérieures de la précision prédictive. À la fin des années 1970, il était largement admis que le « mur du son » .30/.40 ne pouvait pas être franchi (Monahan, 1981). Désormais, des améliorations définitives de la précision prédictive sont possibles lorsque nous allons au-delà du simple ajustement des pratiques actuelles.
  4. En ce qui concerne les erreurs de conceptualisation, la prévisibilité de la récidive peut être accrue par l’inclusion des variables personnelles, interpersonnelles et circonstancielles suggérées par les théories psychodynamiques, de contrôle et d’apprentissage social et par l’exclusion des variables liées aux origines sociales qui sont les cœurs des théories anomiques et sous-culturelles.
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12
Q

Expliquez le risque; Le problème de correspondance

A

Glueck a été le premier à suggérer que le but des évaluations systématiques des risques était d’identifier les cas à haut risque nécessitant un service intensif.

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13
Q

Expliquez comment les besoins criminogènes sont un sous-ensemble de facteurs de risque.

A

Il s’agit d’attributs dynamiques des délinquants et de leur situation qui, lorsqu’ils changent, sont associés à des changements dans les risques de récidive.

Il est évident que tous les « besoins » ne sont pas criminogènes.

Les besoins criminogènes sont ceux dans lesquels les évaluations de changement (ou tests rest) possèdent un niveau de validité de critère prédictif qui s’ajoute à la validité de critère des prétests.

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Perfectly
14
Q

Nommez des critères prédictifs pour divers facteurs de besoins criminogènes potentiels

A

a) Attitudes antisociales
b) Associés antisociaux
c) Personnalité antisociale
d) Trouble à l’école/maison
e) Abus de drogues
f) Aliénation
g) Empathie
h) Détresse personnelle

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5
Perfectly
15
Q

Quel est la littérature générale sur le principe de réactivité ?

A

Les éléments de base d’un service efficace semblent donc avoir une applicabilité très générale et, à notre avis, leur succès dépend principalement de la mise en œuvre simultanée des principes de risque et de besoin.

L’efficacité de certains styles et modes de service semble toutefois dépendre de certaines caractéristiques du cas. Ces considérations spécifiques en matière de réceptivité sont présentées ci-dessous sous la forme d’hypothèses cliniques de travail soumises à une évaluation de routine.

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16
Q

Quels sont les considérations spécifiques en matière de réactivité

A

Alternativement, à notre avis, ce n’est que dans des conditions de haute structure que les détenus de faible maturité ont eu l’occasion d’entendre et d’apprendre des messages anticriminels. […] De même, de nombreuses conclusions basées sur le système de niveau conceptuel et le système de niveau I suggèrent que les délinquants fonctionnant à de faibles niveaux conceptuels/maturité réagissent mieux aux programmes structurés.

Cependant, nous continuons de croire que les considérations relatives aux risques et aux besoins sont cruciales et que le principal aspect de la réceptivité est celui du choix des approches thérapeutiques jugées efficaces auprès des échantillons de délinquants en général.