Le principe de légalité Flashcards
Selon Hart, quelles sont les 2 conséquences qu’entraine l’incertitude radicale d’une société pré-juridique ?
- Il est difficile, voire impossible, de connaître précisément les règles auxquelles il faut obéir= difficile de connaitre les règles auxquels il faut obéir à un instant donné
- Il est difficile, voire impossible, d’anticiper les conséquences d’une action donnée = difficile d’anticiper dans le futur les conséquences d’1 action donnée (la peine)
Quels sont les 2 textes anciens qui montre que l’écriture a servit de remède historique à l’incertitude pré-juridique ? Quel était leur avantages (et inconvéniants le cas échéant)
Le Code de Hammurabi (v. 1772 av. J.C.) : Le code était clair et précis, et permettait un accès public et immédiat aux règles.
La loi des douze tables (451-449 av. J.-C) : L’acte fondateur du ius scriptum romain (= 1e corpus de loi écrite), avc pr objectif de rompre avec le droit oral secret et arbitraire de l’aristocratie pontificaleé Dû à la rébellion des plébéiens qui étaient fatiguées d’être sujets à un droit arbitraire. La loi écrite créait donc une stabilité dans le droit et faisait en sorte que les gens savaient ce qui tait attendus d’eux.
! limite du droit écrit : puisque les textes sont sujets à interp, les pontifes font des interp sophistiquée pr essayer de changer ce que le texte de loi voulait dire, mais le texte vient qd mm limité cette imagination.
C’est quoi le principe de légalité ?
Aucune sanction ne saurait résulter d’un acte ou d’une omission en l’absence d’une loi préalable pour les interdire
C’est quoi les 3 exigences du principe de légalité en droit canadien ?
L’existence d’un texte de loi
La clarté des lois
La non-rétroactivité des lois
C’est quoi le principe de la nécéssité de l’existence d’un texte de loi ?
Tout juge doit, pour sanctionner un comportement et punir son auteur, se fonder sur un texte de loi valide et accessible qui prévoit l’infraction et annonce les conséquences pénales qui en découlent.
Quel est le fondement jurisprudentiel du principe de nécéssité d’un texte de loi ? Quel était le principe dégagé ? Résume les faits.
Frey v. Fedoruk et al., [1950] : juges n’ont pas le pouvoir discrétionnaire de créer des infractions. L’accusé Bernard avait té accusé d’une vague infraction de commonlaw qui consistait à générer un risque de violation de paix prcq il avait regardé furtivement ds une fenêtre en mode voyeurisme. La CS lui donna alors des dommages pr détention illégale. Disent que : ‘’il appartient au Parlement et non aux tribunaux de décider qu’un comportement qui n’a pas été criminel jusqu’à présent, doit l’être désormais.’’
Quel est le fondement législatif du principe de nécéssité d’un texte de loi ? Quels sont ses exceptions ?
✱ Al. 6(1)b) C.cr. = doit avoir loi qui prévoit peine
✱ Art. 9 C.cr. = ne sont pas des infractions : infractions de Common Law non-codifiés; loi du parlement anglais ; loi de territoire ne faisaient pas parti de la confédération. ∆ On peut avoir peine d’outrage du tribunal (pas def ds le c.cr.), définit par les juges.
Exception concernant certains crimes : par. 4(3) de Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre, L.C. 2000, c. 24 : Cour Suprême dit que c pas vrm une exception car les crimes contre l’humanité sont tlmt graves/choquants qu’elles vont contre une loi qui existe ds la conscience de chacun. Elle transcende le droit positif.
Exception concernant les moyens de défense : par. 8(3) C.cr. : les principes de common law sont maintenus pr les moyens de défense, sauf s’ils sont modifiés/incompatibles avc les lois. EX : défense de nécessité (Perka)
Quel est l’arrêt de principe pour l’exigence de clarté des lois ? Quels sont les 2 objectifs de ce principe selon l’arrêt ?
R. c. Nova Scotia Pharmaceutical Society, [1992].
o Offrir un avertissement raisonnable aux citoyens = le justifiable puisse avoir une certaine conscience en lisant le texte que c un comportement répréhensible.
o Limiter le pouvoir discrétionnaire des personnes chargées d’appliquer la loi = plus on a un texte obscur/indéfinit/ambiguë, + on donne possibilité au juge de donner un sens qui correspond à leurs valeurs personnelles discrétionnaire.
Quel article confère une protection contre l’imprécision ?
L’exigence « que les lois ne soient pas trop imprécises » (Nova Scotia, p. 626) est un principe de justice fondamentale au sens de l’art. 7 de la Charte.
Quel est la différence entre l’imprécision et la portée excessive ? Donner l’arrêt pertinent.
R. c. Heywood, [1994] : argument de portée excessive d’une disposition = fait valoir que la disposition est trop large et s’applique à trop de comportements avc notions trop inclusives VS. Imprécision = son sens est obscur et inintelligible, on ne sait pas elle s’applique à quoi = les moyens pr atteindre la portée législative est imprécise en soit.
Vrai ou Faux. Il est facile de rendre une disposition imprécise nulle.
Faux. Selon Nova Scotia, la règle de la nullité pour cause d’imprécision place la barre très haute.
Quel est le critère applicable pour rendre une disposition imprécise nulle ?
Une disposition franchit le seuil de l’imprécision inconstitutionnelle lorsqu’elle ne fournit pas « un guide suffisant pour le débat judiciaire » (Nova Scotia, p. 643) = la personne raisonnable de référence ds ce cas sont les juristes, spécialistes du droit.
Comment déterminer si une disposition franchit le seuil de l’imprécision ?
Pour déterminer si c’est le cas, le tribunal « doit d’abord circonscrire tout le contexte interprétatif entourant la disposition attaquée » (Ontario c. Canadien Pacifique Ltée, [1995])
Donner des exemples de cas d’imprécision
- R. c. Nova Scotia Pharmaceutical Society, [1992] 2 R.C.S. 606 : ‘‘indûment’’
- Canadian Foundation for Children, Youth and the Law c. Canada, [2004] 1 R.C.S. 76 : ‘‘corriger’’
- R. c. Levkovic, [2013] 2 R.C.S. 204 : ‘‘l’enfant soit mort avant’’
- O’Neill v. Canada (2006), 213 C.C.C. (3d) 389 (Ont. S.C.J.) : ‘‘Officielles et secrètes officielles’’.
Vrai ou Faux. On ne saurait vraiment pas exiger davantage de certitude de la loi dans notre État moderne.
Vrai. En principe, on adopte une approche réaliste du langage humain (langage n’est pas l’instrument exact que d’aucuns pensent qu’il est), comme vu dans l’arrêt R. c. Nova Scotia Pharmaceutical Society, [1992]. L’exigence de clarté des lois demeure un idéal à poursuivre, mais son impact est à relativiser