Le développement affectif et social de 3 à 6 ans Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le concept de soi

A

Il s’agit de la représentation globale de nous-même, de nos traits.

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Q

Quelles sont les deux dimensions du concept de soi

A

l’image de soi et l’estime de soi

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Q

Expliquez l’image de soi

A

la dimension cognitive qui correspond à l’ensemble des connaissances factuelles sur soi et qu’on peut expliciter dans une description

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4
Q

Expliquez l’estime de soi

A

la dimension affective qui correspond à l’évaluation subjective positive ou négative à propos des infos détenant sur soi

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Q

Expliquez la centralité dans le développemet de l’image de soi

A

Certains attributs sont plus centrales que d’autres et cette centralité peut varier avec le temps et selon le contexte

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6
Q

À quoi correspond l’image corporelle

A

Elle correspond aux aspects physiques de l’enfant dans sa représentation mentale de son corps (taille, poids, etc.)

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7
Q

Quelles sont les différentes étapes du développement de l’image de soi

A

Image de soi concrète (3-4 ans), les premières dimensions sociales et émotionnelles (4-5 ans) et l’image de soi plus différencié et influencer par les autres (5-6 ans)

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8
Q

Expliquez l’étape de l’image de soi concrète

A

Les enfants se décrivent par leurs capacités physiques et leurs compétences (ex:Je suis grand). Ils ont souvent une perception optimiste centré sur les aspects positifs

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9
Q

Expliquez l’étape des premières dimensions sociales et émotionnelles

A

Il commence à inclure ses préférences, ses émotions et ses traits de personnalité dans son image de soi. Il reconnait les relations sociales et se décrit selon ses intéractions (ex: j’aime jouer à…, je joue avec ma soeur, etc.)

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10
Q

Expliquez l’étape de l’image de soi plus différencié et influencer par les autres

A

l’enfant est plus sensible aux comparaisons sociales et aux retours extérieurs, il commence à reconnaître ses forces et faiblesses, l’estime de soi est plus fragile, car elle dépend plus des jugements extérieurs (ex: je suis bon en dessin, mais je n’aime pas les maths)

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11
Q

Quelles sont les différents étapes du développement de l’estime de soi

A

À 3-4 ans: estime élevée et globale, à 4-5 ans: influence croissante des relations sociales et à 5-6 ans: début de la différenciation et de la fragilité

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12
Q

Expliquez l’étape de l’estime de soi élevée et globale

A

Les enfants ont en général une estime de soi positive et optimiste. Ils se perçoient capable de réussir sans se soucier des échecs. l’estime de soi est à cette étape, fondé sur des expériences de réussite immédiates et les encouragements des adultes

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13
Q

Expliquez l’étape de l’influence croissante des relations sociales dans le développement de l’estime soi

A

l’estime est élevée, mais influencé par les pairs et les adultes, ils recherchent l’approbation d’autrui et les jugements extérieurs ont un impact sur leur perception d’eux-même. Ils ont une sensibilité accrue aux comparaisons sociales et peuvent se sentir moins compétent en se comparant

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14
Q

Expliquez l’étape du début de la différenciation et de la fragilité dans le développement de l’estime de soi

A

L’estime devient plus nuancé, car il y a une reconnaissance des points forts et faibles, l’estime est plus fragile, car ils sont plus conscients des critiques et des échecs. Ils peuvent exprimer des doutes sur leurs compétences dans certains domaines

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15
Q

Quelles sont les différentes composantes de l’estime de soi

A

le sentiment de sécurité, l’identité positive, le sentiment de compétence et le sentiment d’appartenance

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16
Q

Vrai ou faux, les composantes de l’estime de soi interagissent entre elles pour former une estime de soi stable, saine, favorisant le bien-être et le développement de l’enfant

A

Vrai

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17
Q

Expliquez la composante du sentiment de sécurité de l’estime de soi

A

Correspond à la perception d’être en sécurité physiquement et émotionnellement ainsi qu’à la capacité de pouvoir explorer sans crainte. Permet de prendre des risques et d’explorer de nouvelles choses (importance). (ex: enfant sait qu’il peut revenir vers un adulte de confiance pour chercher un sentiment de sécurité lorsqu’il a peur)

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18
Q

Quelles sont les principales pratiques éducatives permettant d’assurer un sentiment de sécurité

A

La reconnaissance des besoins de l’enfant, un environnement stable et prévisible (venir les cherchers à même heure = les rassure de savoir ce qui va se passer) et l’adoption des règles claires et cohérentes (se laver les mains avant le repas)

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19
Q

Expliquez la composante de l’identité positive de l’estime de soi

A

Correspond à l’inclusion des qualités, talents et des limtes de l’enfant dans sa perception de lui-même. Cette composante aide l’enfant à se voir de façon favorable et à se sentir valorisé (importance). Ex: encourager l’enfants pour des efforts créatifs (dessin) l’aide à développer une vision positive de soi

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20
Q

Quelles sont les principales pratiques éducatives permettant d’assurer une identité positive

A

Accepter les préférences de l’enfant dans le choix des activités, aider l’enfant à nommer ses émotions, nommer les forces de l’enfant, utiliser des qualifcatifs pour enrichir le concept de soi de l’enfant (ex: tu as fait…, tu es très créative) et aider l’enfant à se projeter dans l’avenir lorsqu’il vit des difficultés (ex: la prochaine fois, tu fera encore mieux)

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21
Q

Expliquez la composante du sentiment d’appartenance de l’estime de soi

A

Correspond à la perception d’être accepté et d’avoir une place dans un groupe. Cela favorise le sentiment de valorisation et d’acceptation, ce qui renforce la confiance en soi (importance). Ex: enfant inclus dans les activités de groupe à l’école = sentiment d’appartenance plus fort

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22
Q

Quelles sont les principales pratiques éducatives permettant d’assurer un sentiment d’appartenance

A

l’organisation des activités de groupe et des sorties, avoir des rituels en famille et être un modèle de comportement prosocial (ex: demander à l’enfant s’il veut nous aider à arroser les plantes du voisins durant ses vacances)

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23
Q

Expliquez la composante du sentiment de compétence de l’estime de soi

A

Correspond à la perception de l’enfant de ses capacités de réussite et à surmonter les défis. Cela permet de renforcer la confiance en soi et encourage les enfants à persévérer. Ex: réussir un puzzle = sentiment de fierté et de compétence

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24
Q

Quelles sont les principales pratiques éducatives permettant d’assurer un sentiment de compétence

A

Créer des opportunités de faire des nouvelles activités, donner des petites responsabilités à l’enfant et mettre l’accent sur les conséquences positives des efforts

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25
Q

Quelles sont les composantes de la compréhension et la régulation des émotions

A

l’expression des émotions, la compréhension des émotions et la régulation des émotions

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26
Q

Expliquez la composante de l’expression des émotions

A

Il ressent des émotions autoévaluatives complexes (honte, fierté, culpabilité) et manifeste de l’empathie envers les sentiments d’autrui

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27
Q

Expliquez la composante de la compréhension des émotions

A

Il comprend que l’émotion ressentie par une personne en lien avec une situation donné dépend de se perception, de son expérience et de ses désirs. Il comprend aussi que le souvenir d’un évènement passé ou l’anticipation d’un évènement futur peut un influer les émotions. Il ne sait pas que les expressions des gens ne correspond pas toujours à leur état interne et ne comprend pas les émotions contradictoires (être heureux et triste à la fois)

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28
Q

Expliquez la composante de la régulation des émotions

A

Il développe progressivement des habiletés qui lui permettent de mieux réguler ses émotions et ses comportements. Le parent agit encore à titre de régulateur externe, ce qui aide l’enfant à développer des stratégies d’autocontrôle et à se les approprier

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29
Q

Quelle est la définition du genre

A

il s’agit de la représentation social qui correspond à ce qu’une culture attribue comme caractéristique à un individu selon son sexe biologique

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30
Q

Quelle est la définition des stéréotypes sexuels

A

Croyances personnelles souvent partagées avec un groupe culturel sur les dispositions que détient une personne en fonction de son genre et qui repose sur des traits associés à la masculinté ou à la féminité. Ce que nous percevons que les hommes ou les femmes sont

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31
Q

Quelle est la définition des rôles sexuels

A

Croyances culturellement répendues à propos des comportemens que devrait privilégier les gens selon leur genre et qui repose sur des stéréotypes sexuels. ce que les hommes ou les femmes devraient faire

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32
Q

Qu’est-ce que le sexe biologique

A

Réfère aux attributs biologiques d’un individu

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33
Q

Qu’est-ce que l’identité de genre

A

Réprésentation qu’une personne à d’elle-même selon son idenfication à un sexe (cisgenre, transgenre)

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34
Q

Qu’est-ce que l’expression de genre

A

Correspond à la façon dont une personne agit de manière plus ou moins stéréotypée en se conformant ou non aux rôles sexuels

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35
Q

Quelles sont les étapes du dévelopement de l’identité de genre

A

La conscience du genre (2-3 ans), la stabilité du genre (4 ans) et la constance du genre (5-6 ans)

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36
Q

Expliquez l’étape de la conscience du genre

A

Il comprend la notion de genre masculin et féminin et son appartenance à l’une de ces deux catégories. l’enfant juge le genre en se basant sur des attributs physiques. Il ne comprend pas que les genre est une caractéristique interne de l’identité et qui demeure stable toute la vie

37
Q

Expliquez l’étape de la stabilité du genre

A

l’enfant conçoit que le genre demeure stable dans le temps et que les filles deviennent des femmes et les garçons des hommes. Il ne comprend pas qu’un changement d’apparence ne change pas le genre (ex: un garçon refuse de porter une robe)

38
Q

Expliquez l’étape de la constance du genre

A

L’enfant prend conscience que son genre s’inscrit dans son concet de soi de façon stable dans le temps et qu’il n’est pas influencé par les changements dans son apparence physique

39
Q

Quelles sont les origines de l’identité de genre et de son expression

A

Ce concept résulte du développement du cerveau (biologique), de la socialisation ainsi qu’une combinaison de ces facteurs

40
Q

Expliquez en quoi l’identité de genre résulte en partie du développement du cerveau

A

En raison des types d’hormones et de la nature des gènes. À 5 ans, les garçons ont un cerveau 10% plus large que les filles. Cependant, le sexe biologique expliquerait seulement 1% de l’organisarion cérébrale

41
Q

Expliquez en quoi l’identité de genre résulte en partie de la socialisation

A

En raison du fait que les normes culturelles influencent l’expression de l’identité de genre. Les enfants apprennent les rôles de genre par l’intéraction sociale et la socialisation peut renforcer ou remettre en question les attentes de genre

42
Q

Expliquez en quoi l’identité de genre résulte d’une combinaison de facteurs

A

En raison du fait que l’identité de genre résulte d’une intéraction complexe de facteurs biopsychosociaux et qu’aucun facteur unique explique entièrement l’identité de genre. Une approche multidimensonnelle est essentielle pour comprendre ce développement

43
Q

Expliquez le développement de l’identité de genre selon la théorie psychanalytique de Freud

A

l’identification est un processus par lequel les enfants adoptent les caractéristiques, les croyances, les attitudes, les valeurs et les comportements du parent qu’ils considèrent comme un modèle, car il est du même genre. l’identité de genre se développe selon la présence ou l’absence d’un pénis (aucune distinction entre le sexe et le genre)

44
Q

Expliquez le développement de l’identité de genre selon la théorie sociale cognitive de Bandura

A

-l’apprentissage par observations: les enfants imitent les comportements des modèles de leur entourage
-Renforcement et punition: les comportements conformes aux attentes de genre sont encouragés et les autres découragés
-Normes sociales: les enfants intègrent les normes et les attentes de genre de leur culture
-Auto-régulation: les enfants ajustent leur comportement en fonction des réactions qu’ils reçoivent

45
Q

Expliquez le développement de l’identité de genre selon la théorie du schème du genre de Bem

A

Selon cette théorie, l’enfant se socialise en fonction des rôles appropriés a son sexe en se représentant ce qui signifie être une fille ou un garçon
-Schème de genre: représentation mentale d’un ensemble de comportements qui aide l’enfant à traiter l’infos à ce que signifie être une fille ou un garçon
-Androgynie: Une personne qui possède à la fois des caractéristiques féminines et masculines (personnalité la plus saine)

46
Q

Quelles sont les différents niveaux d’influence sociale qui orientent l’identité de genre et son expression selon le modèle bioécologique de Bronfenbrenner

A

Les influenes ontosystémiques, microsystémiques et macrosystémiques

47
Q

Expliquez les influences ontosystémiques

A

fait référence à l’âge de l’enfant: les enfants plus jeunes ont plus stéréotypés (à 7 ans comparativement à 10 ans = plus rigide dans leur raisonnement et recourent davantage aux stéréotypes sexuels

48
Q

Expliquez les influences microsystémiques

A

-La famille: attitude des parents envers des comportements associés au genre ou non, modèle genré (imitation des parents) et le rang dans la fratrie (ainés = plus influencés par parents, cadets = imitent plus les ainés)
-Le milieu de garde: les pairs peuvent décourger des comportements stéréotypés

49
Q

Expliquez les influences macrosystémiques

A
  1. La culture et la religion:
    -Conception binaire: perception selon laquelle il existe deux types de genres (féminin et masculin) et qui organise notre univers social
    -Conception non-binaire: perception selon laquelle le féminin et le masculin ne sont pas conçus comme deux catégories distinctes, mais plutôt comme étant en continuité, en combinaison
  2. Les livres pour enfants: personnages masculins plus nombreux, personnages féminins prennent souvent soin des autres et ne semblent pas avoir d’emploi rémunéré, les pères sont souvent absents et lorsque présents ils sont inefficaces et effacés
  3. Les films: hommes plus susceptibles d’avoir des rôles principaux et les femmes sont représenter comme étant jeune et ont des caractéristiques tels que l’intelligence et la beauté. Films de Disney = très stéréotypés
  4. La télévison
50
Q

À quelle étape du développement psychosexuel de Freud sont les enfants de 3 à 6 ans

A

Au stade phallique

51
Q

Expliquez le stade phallique de la théorie psychosexuelle de Freud

A

La zone érogène: organes génitaux
activités gratifiantes: attouchement des parties génitales
Tâche à accomplir: Résolution du complexe d’OEdipe par un processus d’identification au parent de même sexe.
C’est à ce stade que le surmoi apparait. Celui-ci intègre les valeurs et les règles sociales dont l’interdit de l’inceste qui contribue à la résolution du complexe d’OEdipe

52
Q

Expliquez le complexe d’OEdipe

A

attachement au parent du sexe opposé et rivalité avec le parent de même sexe. Pour un garçon : attaché à sa mère et ressent de la jalousie et de la rivalité pour son père, car il le perçoit comme un concurrent pour l’amour de sa mère

53
Q

Expliquez le complexe d’Électre

A

Même chose que le complexe d’OEdipe mais pour une fille: attachement pour son père et rivalité avec sa mère

54
Q

À quel stade du développement psychosocial d’Erikson sont les enfants de 3 à 6 ans

A

Le stade initiative vs culpabilité

55
Q

Expliquez le stade initiative vs culpabilité d’Érikson

A

La résolution de la crise consiste à acquérir le courage de poursuivre ses propres objectifs sans être inhibé par la culpabilité ou la peur d’être puni. la force adaptative est la capacité de se donner des buts

56
Q

Quelles sont les caractéristiques principales du stade initiative vs culpabilité de la théorie psychosociale d’Erikson

A

Il s’agit de la période durant laquelle l’enfant développe son sens de l’initiative, commence à planifier des activités, faire des choix et exprimer ses idées. Il exprime un désir d’explorer et de prendre des initiatives dan les jeux et les interactions

57
Q

Expliquez la résolution positive du stade initiative vs culpabilité d’Érikson

A

l’enfant se sent encouragé et valorisé lorsqu’il prends des initiatives et il développe un sentiment de confiance en soi et de compétence

58
Q

Expliquez la résolution négative du stade initiative vs culpabilité d’Erikson

A

si l’enfant est critiqué ou puni pour ses initiatives = ressent de la culabilité. Cela peut freiner son développement ce qui le rend plus hésitant à essayer de nouvelles choses

59
Q

Que permettent les premières amitiés établit par l’enfant

A

Elles permettent d’apprendre l’empathie et la résolution de conflits

60
Q

Que recherchent les enfants dans l’amitié

A

des amis qui ont des caractéristiques semblables aux leurs et ont des comportements prosociaux, faire des activités ensemble et s’apprécier et s’aider, habiter à proximité et aller à la même école

61
Q

Qu’est-ce qu’un comportement prosocial

A

Il s’agit d’un comportement volontaire à l’égard d’autrui et dont l’objectif est le bénéfice de l’autre, sans attente de quelque chose en retour. Les comportements altruistes entre 15 et 18 mois et leur fréquence tend à augmenter avec le temps.

62
Q

Par quoi les comportements prosociaux sont influencé

A

l’hérédité (plus chez les filles, mais différence minime), le milieu éducatif (apprendre à gérer ses émotions) et la culture (collectivisme vs individualiste)

63
Q

Quelles sont les deux types de problèmes de comportements

A

Les comportements internalisés et les comportements externalisés

64
Q

Expliquez les comportements internalisés

A

Il s’agit de troubles de comportement qui prennent la forme d’un retrait de l’enfant de ses interactions avec les autres (se replier sur eux-mêmes)

65
Q

Expliquez les comportements externalisés

A

Il s’agit de troubles de comportement qui prennent la forme de manifestations antisociales et souvent agressives, le TDAH, le trouble oppositionnel avec provocation et l’agressivité

66
Q

Comment peut-on distinguer un comportement dérangeant d’un problème de comportement

A

Cela dépend de l’intensité et la durée du comportement ainsi que la degré de tolérance des adultes qui s’occupent de l’enfant

67
Q

Comment faire la différence entre un enfant souffrant de retrait social et l’enfant solitaire

A

un enfant n’est pas considéré comme ayant un problème de comportement si son jeu est actif et s’il fonctionne bien tout en préférant la solitude

68
Q

Comment se manifeste l’agressivité de 2 à 5 ans

A

Ils ont souvent recours à l’agressivité physique et essentiellement instrumental. Plus que les habiletés lanagière se développe et que le contrôle de soi s’améliore, plus l’agressivité physique diminue et l’agressivité verbale augmente

69
Q

Vrai ou faux, les garçons ont tendance à avoir plus d’agressivité indirecte, tandis que les filles ont plus tendance à avoir de l’agressivité directe

A

Faux, c’est l’inverse

70
Q

Comment s’explique l’agressivité chez les jeunes enfants

A

Il s’explique par une combinaisons de facteurs biologiques et sociaux tels que le tempérament ou l’hérédité ainsi que l’éducation ou l’exposition à la violence.

71
Q

Comment se caractérise la sexualité infantile

A

Elle est caractériser par de la curiosité et de la spontanéité. Elle implique la découverte du plaisir que peut procurer le corps et également la dimension liée à l’affection, l’attachement et l’identité de genre.

72
Q

Comment se manifeste la sexualité chez l’enfant

A

À l’âge préscolaire, les comportements sexuels sont fréquents et normaux

73
Q

Quels sont les comportements sexuels inquiétants

A

Lorsque les activités de l’enfant sont essentiellement orientées vers la sexualité, les comportements s’expliquent mal par des situations courantes et lorsque les jeux sexuels ne sont pas spontanés et n’ont pas lieu entre enfants du même âge

74
Q

Quelles sont les réactions à éviter face aux comportements sexuels des jeunes enfants

A

Éviter de réagir intensément à ces comportements, ignorer que l’enfant se masturbe, punir l’enfant pour cela, laisser l’enfant toucher les organes génitaux des autres, ignorer les questions de l’enfant et questionner l’enfant sur ce qu’il fait dans sa chambre ou y entrer sans prévenir

75
Q

Quelles sont les réactions à privilégier face aux comportements sexuels des jeunes enfants

A

Modérer sa réaction et se rappeler que c’est normal, reconnaître et nommer le plaisir que ressent l’enfant, indiquer que l’endroit et non le geste est mal choisi, expliquer la notion des parties intimes, répondre aux questions de l’enfant dans un langage simple et respecter l’intimité de l’enfant.

76
Q

Qu’est-ce que la discipline

A

Ce concept renvoie aux méthodes utilisées pour apprendre à l’enfant à se contrôler et à se comporter selon les attentes des parents et de la société

77
Q

Quelles sont les différentes formes de discipline

A

Les techniques béhavioristes (récompenses, punitions), l’utilisation du pouvoir et le retrait de l’amour, la surprotection et le soutien à l’autonomie

78
Q

Expliquez la discipline des techniques béhavioristes

A

Utilisation des parents de récompenses pour encourager les bons comportements et de punitons pour réduire les comportements innapropriés. Il est important d’avoir un équilibre entre les punitions et les récompenses (trop de punitions = effet négatifs à long terme)

79
Q

Expliquez la discipline de l’utilisation du pouvoir et le retrait de l’amour

A

Utilisation de l’autorité des parents pour imposer les règles (menaces de punitions). Le retrait de l’amour est une méthode ou l’affection est conditionnée par le comportement de l’enfant. Le retrait de l’amour peut affecter la sécurité émotionelle de l’enfant (touche les besoins fondamentaux de stablilité et d’acceptation)

80
Q

Expliquez la discipline de la surprotection

A

En cherchant la protection de l’enfant, les parents limitent ses opportunités d’exploration et de prise de décision. Cela peut nuire au développement de l’autonomie et de la confiance en soi

81
Q

Expliquez la discipline du soutien à l’autonomie

A

Les parents encourage l’enfant à prendre des décisions et à apprendre de ses erreurs (ex: lui donner le choix de choisir ses vêtements), ce qui l’aide à développer un sens de responsabilité et renforce sa confiance en soi

82
Q

Qu’est-ce que le modèle de Baumrind

A

Ce modèle correspond à une vision nord américaine du développement et qui ne s’applique pas à toutes les cultures. Propose 4 styles parentaux. Niveau de chaleur et d’affection élevée (démocratique et permissif), faible chaleur et affection (autoritaire et négligent). Niveau d’encadrement élevé (démocratique et autoritaire), faible niveau d’encadrement (permissif et négligent).

83
Q

Expliquez les différents styles parentaux

A

Autoritaire: Domination, contrôle et soumission aveugle, comportements des parents peu chaleureux et exigeant, punitions sévères et arbitraires, enfant plus renfermé et méfiant
Permissif: expression de soi et autodiscipline, comportements des parents chaleureux et peu exigeants, peu de punitions, enfant plus immature et manque de maitrise de soi
Démocratique: Individualité de l’enfant et respect des contraintes, comportements des parents chaleureux, ouverts, ferme, mais offrant du soutien, soutien à l’autonomie, puniton justifié si nécessaire, enfants autonome, affirmatif et curieux
Négligent: valeurs indéterminée, comportements des parents centrés sur leurs besoins, discipline absente, entraîne retard développement et trouble de comportement chez l’enfant

84
Q

Quelles sont les facteurs d’influence des conduites parentales

A

les attitudes et les croyances du parent à propos du développement de l’enfant, les caractéristiques des parents et leur relation de couple (âges des parents, présence de conflits conjugaux, soutien social, bien-être psycho) et le contexte de vie et le bagage personnel des parents (expériences de vie négatives, statut socio-économique)

85
Q

Quelles sont les cinq formes principales de maltraitance

A

Abus physique, sexuel et émotionnel ainsi que négligence physique et émotionnel

86
Q

Quels sont les facteurs de risque de maltraitance lié aux parents

A

jeune, monoparental, difficulté financière, stress, histoire de maltraitance, consommation d’alcool ou de drogue, santé mental et physique, activité criminelle, etc.

87
Q

Quels sont les facteurs de risque de maltraitance lié aux enfants

A

Bébé non-souhaité, besoins spéciaux, tempérament difficile et problèmes de comportements

88
Q

Quelles sont les conséquences à court terme et à long terme de la maltraitance

A

Socioaffectif: troubles internalisés (anxiété, dépression) et externalisés (agressivité, impulsivité)
comportemental: abus de substances, comportements sexuels à risque (ITS)
Cognitif: problème de langage (retard), déficits au niveau des fonctions cognitives (attention, mémoire), difficultés scolaires et décrochage scolaire
Neurobiologique: dérèglement des systèmes biologiques de réponse aux stress, altération de la maturation du cerveau et vulnérabilité au développement de maladies psychiatriques
Physique: blessures physiques et retard développementaux, troubles alimentaires, maladies pulmonaires chroniques, maladies cardiovasculaire et syndrome du colon irritable

89
Q

Comment prévenir la maltraitance

A
  1. Favoriser des environnements bienveillants pour les familles (soutien économique, éducatif et social)
  2. Programme se soutien parental (visites à domiciles et formation pour renforcer les capacités parentales et relations saines)
  3. Renforcement des réseaux communautaires (campagnes de sensibilisation à la non-violence dans les familles)