La vision Flashcards

1
Q

Généralité sur l’oeil

A

L’oeil est un organe sphérique de 25mm de diamètre , il possède un segment antérieur transparent et un segment posterieur

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2
Q

Les enveloppes de l’oeil

A

Il comporte trois enveloppes :
Ø Une enveloppe externe qui comprend : La sclérotique avec la cornée (en avant) qui est recouverte
de la conjonctive ;
Ø Une enveloppe moyenne : La choroïde ;
Ø Une tunique interne : La rétine de laquelle part le nerf optique puis les voies visuelles.

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3
Q

L’oeil et le système nerveux

A

On considère que l’oeil est deja dans le système nerveux grave a la retine.

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4
Q

Le cristallin anatomiquement

A

sépare l’œil en deux chambres :
Ø La chambre antérieure qui contient l’humeur aqueuse ;
Ø La chambre postérieure qui contient le corps vitré ayant pour rôle notamment de maintenir la
rétine.

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5
Q

Les milieux transparents de l’oeil

A

Les milieux transparents, qui sont au nombre de trois, de différentes matières, certains sont solides, d’autres liquides :
Ø L’humeur aqueuse est liquide ;
Ø Le cristallin est une lentille qui permet l’accommodation ;
Ø Le corps vitré constitue une masse gélatineuse.

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6
Q

L’uvée c’est

A

Ø L’iris : partie colorée de l’œil avec au centre la pupille qui, en fonction de la lumière, va changer
de taille et également lors de troubles neurologiques (myosis : pupille de taille réduite / mydriase :
pupille de taille augmentée).
Ces particularités de taille de la pupille feront partie de nombreux tableaux neurologiques et permettront d’orienter le médecin (e.g. : syndrome de Claude Bernard Horner associant enophtalmie, myosis et ptosis).
Ø Le corps ciliaire ;
Ø La choroïde.

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7
Q

C’est quoi la retine

A

La rétine est la tunique nerveuse de l’œil.

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8
Q

Arrivée de la lumière sur la retine

A

Les milieux optiques permettent la convergence des rayons lumineux sur la rétine. Puis, le nerf optique et les voies visuelles transfèrent les informations jusqu’à la région calcarine
On va de l’ile de Ré aux canaries

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9
Q

L’oeil est fait de lentilles et de muscles

A

2 lentilles convergentes
La cornée et le cristallin( les cons crient corps )
2 muscles lisses
Corps ciliaires et Iris ( Iris a un beau corps et une peau lisse )

La cornée
Quand elle est lésée et qu’il existe une cicatrice, le patient peut présenter une taie cornéenne qui
pourra gêner sa vision ;
Le corps ciliaire
Accommoder permet de voir de près ou de loin. Cette accommodation dépend de la forme du cristallin, qui elle-même est déterminée par l’état de contraction du corps ciliaire ;
- L’iris est un diaphragme qui contrôle l’entrée des rayons lumineux en changeant de diamètre et de ce fait, modifie la taille de la pupille.

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10
Q

Structure de la retine

A

La retine est une struture inversée

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11
Q

Les couches de la retine et lumière

A

La lumière doit traverser la retine pour atteindre les photorécepteurs
La retine est composée de 3 couche
Ganglionnaires ( gang )
Granulaires internes = bipolaires
PhotoRC

La lumière va devoir traverser la couche des cellules ganglionnaires puis celle des cellules bipolaires avant de rencontrer les photorécepteurs qui sont de deux types (les cônes et les bâtonnets).
Il est à noter qu’il existe d’autres cellules importantes dans la rétine : les cellules amacrines et les cellules horizontales (dans la couche granulaire interne).

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12
Q

Les photorécepteurs

A

Deux types de photorécepteurs :
Ø 95% de bâtonnets soit environ 120 millions : vision nocturne ;
Ø 5% seulement de cônes pourtant ils sont tout aussi importants : vision diurne.
Les bâtonnets ne sont sensibles qu’à la différence entre obscurité et lumière mais avec une grande sensibilité : ils perçoivent de faibles variations de luminosité. Ils sont adaptés à de faibles quantités de lumière ; c’est pour cela qu’ils sont plus performants la nuit.
Les cônes ont besoin d’une luminosité intense ; par contre, ils permettent de voir les détails et les couleurs. Il existe trois types de cônes qui ont une spécificité pour une couleur donnée : rouge, vert, bleu.
Il est à noter une répartition non uniforme des photorécepteurs :
Ø Les cônes sont plus nombreux au niveau de la fovéa ;
Ø Les bâtonnets sont plus nombreux au niveau de la rétine périphérique.
La tache jaune est dans la région centrale de la rétine avec en son milieu la fovéa où se trouvent des cônes très serrés qui donnent la vision la plus détaillée et précise de la rétine. Elle est très sensible aux mouvements et elle reçoit la majeure partie de l’information visuelle qui va être traitée par notre cerveau.
La tache aveugle de Mariotte correspond à la papille optique d’où nait le nerf optique ; elle n’a pas de photorécepteur ; elle est donc aveugle.`
Marion est aveugle

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13
Q

La couche granulaire interne

A

Les cellules bipolaires :
Elles constituent la voie de transmission directe du message nerveux entre les photorécepteurs et les cellules ganglionnaires.
deux types :
- certaines vont relier des bâtonnets à une cellule ganglionnaire : ce sont les cellules bipolaires de bâtonnets ;
- d’autres vont relier 1 ou plusieurs cônes à une cellule ganglionnaire : ce sont les cellules bipolaires de cônes. (phénomène de convergence moins important pour les connes que pour les bâtonnets. )

2 autres groupes de NEURONES : cellules horizontales et amacrines modulent latéralement la transmission de l’information. Ce système de contrôle permet à la rétine de tenir compte des évènements issus du voisinage pour s’adapter au contexte (par exemple, aux contrastes ou aux bords des objets et au mélange des couleurs).

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14
Q

Les cellules ganglionnaires

A

Les cellules ganglionnaires sont les seuls neurones de la rétine transmettant le signal nerveux sous forme de Potentiels d’Action (PA). C’est-à-dire de façon « classique » selon la loi du « tout ou rien » tandis que les autres neurones de la rétine n’émettent que des potentiels électriques gradués.
Classiquement, quand un potentiel est graduable, il meurt sur place et il n’a pas vocation à transporter l’information.
Les axones des cellules ganglionnaires forment le nerf optique. Ainsi, ce sont les cellules ganglionnaires qui sont capables de propager l’information par le biais de décharge de PA à partir du nerf optique vers les centres visuels.
Les PA sont générés de façon spontanée mais la fréquence de décharge des PA est modulée en fonction de la lumière dans le champ récepteur.

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15
Q

Les types de cellules ganglionnaires

A

MNEMO
P
Un ginto qui aime les formes et les couleurs immobiles rouges et vertes ( sapin de noel )
M
Une grande personne rapide qui phase sur les contraste et les mouvements du mur
K
Une fourmi dans un grand champs jaune et bleu
Champ récepteur de grande taille ;
* Impliquées dans la vision des couleurs (et essentiellement dans l’opposition jaune-bleu).

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16
Q

Fonctionnement des neurones de la retine

A

Deux types de cellules sont distingués selon si elles sont activées par une stimulation dans le centre du champ récepteur ou au contraire dans sa périphérie.
Les neurones des différentes couches de la rétine « couvrent » chacun une région du champ visuel. La région de l’espace où un stimulus approprié modifie l’activité nerveuse d’un neurone est appelée « champ récepteur » du neurone.
Le champ récepteur des cellules bipolaires et des cellules ganglionnaires est toujours concentrique avec un antagonisme centre/périphérie. Tandis que certaines cellules sont activées par une stimulation au centre et inhibées quand la stimulation est en périphérie, les autres sont au contraire activées par une stimulation en périphérie et inhibées par une stimulation au centre.
On distingue donc des cellules à centre « on » et d’autres à centre « off » :
Ø Neurone à centre « on »
* Stimulation par la lumière au centre : augmentation de fréquence de décharge des PA (cellules
ganglionnaires) / dépolarisation (cellules bipolaires) : stimulation de la cellule ;
* Stimulation par la lumière en périphérie : diminution de fréquence de décharge des PA (cellules
ganglionnaires) / hyperpolarisation (cellules bipolaires) : inhibition de la cellule.
Ø Neurone à centre « off » :
* Stimulation par la lumière au centre : diminution de fréquence de décharge des PA (cellules
ganglionnaires) / hyperpolarisation (cellules bipolaires) : inhibition de la cellule ;
* Stimulation par la lumière en périphérie : augmentation de fréquence de décharge des PA (cellules
ganglionnaires) / dépolarisation (cellules bipolaires) : stimulation de la cellule.
La réponse à la stimulation du centre du champ récepteur est toujours inhibée par la stimulation de la périphérie.
+++ Ce sont les cellules ganglionnaires et bipolaires

17
Q

Les voies optiques

A

Les voies optiques sont divisées en trois parties par rapport à la position vis à vis du chiasma optique
Ø La partie pré-chiasmatique ;
Ø Le chiasma ;
Ø La partie post-chiasmatique.
Toutes les fibres issues de la rétine nasale décussent au niveau du chiasma tandis que celles issues de la rétine temporale ne décussent pas.

18
Q

Les hemichamps

A

Chaque hémichamp visuel se projette sur (cf. Fig. 7) :
Ø La rétine nasale de l’œil homolatéral.
Ø La rétine temporale de l’œil controlatéral.
Toutes les informations provenant d’un hémichamp se projettent exclusivement sur l’hémisphère controlatéral.
En effet, comme les fibres issues de la rétine nasale vont décusser, elles transfèrent l’information visuelle vue par l’œil homolatéral dans l’hémichamp controlatéral alors que comme celles issues de la rétine temporale ne décussent pas, elles transfèrent l’information visuelle vue par l’œil controlatéral dans l’hémichamp controlatéral.

19
Q

SEMIO des cécités

A

Le caractère monoculaire ou binoculaire du trouble visuel oriente vers la localisation de la lésion au niveau des voies optiques par rapport au chiasma.

20
Q

Ø Lésion pré-chiasmatique

A

Lorsque la lésion est en avant du chiasma, le trouble est monoculaire.
Si le patient présente une cécité monoculaire (cf. Fig. 8), lorsqu’il ferme l’œil du côté atteint, l’œil non atteint voit. En revanche, s’il ferme l’œil sain, le patient ne voit plus rien. La cécité monoculaire est un signe important qui doit alerter car il peut être précurseur d’un Accident Vasculaire Cérébral.

En Neurologie, une autre cause importante à connaître de trouble visuel monoculaire est la névrite optique rétro-bulbaire (NORB) qui est classiquement associée à la sclérose en plaques (SEP) et peut être diagnostiquée grâce aux Potentiels Evoqués Visuels (étudiés dans le cours sur les EFSN) enregistrés, selon les cas, du fait d’une sémiologie évocatrice mais aussi dans le cadre d’une suspicion ou d’un suivi de SEP avec la possibilité de mettre en évidence une NORB infra-clinique.

21
Q

Ø Lésion chiasmatique

A

Une lésion du chiasma est responsable d’une hémianopsie bitemporale (cf. Fig. 9) du fait que les
fibres nasales décussent au niveau du chiasma. Le trouble est binoculaire.
En clinique, un adénome à prolactine qui est une tumeur de l’hypophyse, peut appuyer sur le chiasma, les fibres qui proviennent des 2 rétines nasales sont alors lésées. Le patient ne verra alors plus les deux hémichamps temporaux.

22
Q

Ø Lésion rétro-chiasmatique

A

Une lésion en arrière du chiasma provoque un trouble binoculaire et les 2 yeux ne voient pas le même
hémichamp, raison pour laquelle le trouble est dit homonyme. L’amputation du champ visuel est controlatérale à la lésion.
Ainsi, une lésion rétro-chiasmatique donne une hémianopsie latérale homonyme controlatérale à la lésion

23
Q

Les quadranopsies

A

Une lésion n’atteint pas toujours toutes les fibres ; ainsi, il existe des quadranopsies.
Par exemples, une atteinte des radiations optiques inférieures droites provoque une quadranopsie latérale homonyme supérieure gauche (cf. Fig. 11) alors qu’une atteinte débutante du chiasma entraîne une quadranopsie bitemporale supérieure (cf. Fig. 12).

24
Q

Anomalies du champ visuel en fonction de la localisation de la lésion

A
  • Si atteinte au niveau du nerf optique : trouble visuel monoculaire.
  • Si lésion du chiasma : hémianopsie bitemporale.
  • Si atteinte en arrière du chiasma : hémianopsie latérale homonyme controlatérale à la lésion.
  • Si atteinte des deux aires visuelles primaires : cécité corticale avec la particularité clinique qu’au
    début du trouble, le patient est « aveugle pour sa propre cécité ».
25
Q

Le cortex visuel généralités

A

On distingue un cortex visuel primaire (cf. Fig. 14) et des aires complémentaires de traitement.

26
Q

Le cortex visuel primaire

A

Le cortex visuel primaire est aussi appelé « cortex strié », il correspond à l’aire 17 de Brodmann. Cette aire visuelle primaire est également dénommé V1. Elle est située dans le lobe occipital, au niveau de la région calcarine.

27
Q

Les aires extra-striées

A

Ces aires complémentaires sont situées au niveau des aires 18 et 19 de Brodmann (cf. Fig. 15).
Avec des spécificités (cf. Fig. 16) :
* Aire V2 : cortex visuel secondaire ;
* Aire V3 : détection des formes ;
* Aire V4 : détection des couleurs ;
* Aire V5 : détection du mouvement (aire MT).

28
Q

trouble de la vision des couleurs

A

En pathologie, le trouble de la vision des couleurs, exploré par des tests de vision chromatique tel que le test d’Ishihara peut être acquis, la perte de la vision des couleurs est appelée « achromatopsie », mais il peut aussi être congénital comme pour le daltonisme.
La perte de la perception du mouvement, dénommée « akinétopsie » est rare et très handicapante car difficile à compenser.

29
Q

La perception visuelle

A

Une fois que l’information visuelle a parcouru les voies visuelles pour arriver jusqu’à l’aire corticale, un traitement complémentaire de l’information est nécessaire.
Il existe 2 voies de traitement de l’information visuelle
La voie ventrale, occipito-temporale, est la voie du « what » (quoi) et la voie dorsale, occipito- pariétale, est la voie du « where » (où).
La voie ventrale permet d’identifier un objet, elle est essentiellement impliquée dans la perception de la forme et de la couleur, caractéristiques de base de reconnaissance d’un objet.
La voie dorsale permet d’apprécier la position dans l’espace et l’orientation de l’objet. En condition normale, cette voie n’intervient que de façon complémentaire pour reconnaître un objet.
Mais chez certains patients qui ne peuvent pas utiliser la voie ventrale pour reconnaitre un objet de façon normale du fait d’une lésion, hippocampique le plus souvent, la voie dorsale leur sera utile et ils pourront reconnaître certains objets grâce aux expériences sensorimotrices qu’ils ont eu avec ces objets. Si vous avez déjà manipulé un objet pour l’utiliser, cette voie dorsale vous permet d’avoir des informations sur l’objet que vous voyez même sans le toucher et, ainsi, dans certains cas de le reconnaître (cf. Fig. 19).

30
Q

Les illusions optiques

A

Il en existe 2 types : les illusions primaires et les illusions secondaires.

31
Q

Les illusions primaires

A

Elles sont présentes dès l’âge de 5-6 ans et leur intensité diminue avec l’âge, sans pour autant disparaitre.
Elles apparaissent dès l’ouverture de l’œil. Notre œil va aller relever de façon inconsciente des points au hasard qui sont pertinents en théorie tels que des axes de symétrie, des ruptures de traits, des irrégularités de construction…
Spontanément, l’œil va s’arrêter dessus et interpréter l’image à partir de cela. L’illusion de Muller-Lyer (une des illusions les plus connues, cf. Fig. 20) Quelle est la flèche la plus longue ?
Fig. 20 : Illusion de Muller-Lyer
En réalité, elles sont de même longueur. Mais, nous avons tendance à fixer les extrémités et de ce fait, nous avons donc l’impression que la flèche du haut est plus longue.

32
Q

Les illusions secondaires

A

Ces illusions sont apprises, elles viennent de notre vécu. Elles augmentent avec l’âge. Elles résultent de l’acquisition d’automatismes qui vont se faire progressivement avec l’apprentissage.

-Les illusions géométriques

Ces lignes sont-elles parallèles ?
Notre cerveau cherche à ramener les angles formés par les petits traits avec les grandes lignes à des angles droits en « inclinant » les lignes les unes vers les autres

-Conflit entre deux formes
Cette illusion survient lorsque le fond et la forme sont interchangeables

-Les illusions de mouvement

-Les illusions paradoxales
La plus connue est L’escalier impossible d’Escher
Escher a inventé un escalier qui est « en fait » impossible. Si vous essayez de trouver une façon pour monter cet escalier, vous vous rendrez compte que ce n’est pas possible. Cela ressemble à un escalier, mais ce n’en est pas un. C’est comme un labyrinthe sans sortie…