Eveil et sommeil Flashcards
Neurotransmetteurs intervenants dans le systeme de l’eveil
Les systèmes d’éveils font intervenir de nombreuses substances, et en particulier des neurotransmetteurs :
ü Le système cholinergique ;
ü Le système noradrénergique ;
ü Le système dopaminergique ;
ü Le système histaminergique ;
ü Le système sérotoninergique ;
Ce système joue un rôle particulier dans la mesure où la sérotonine est impliquée dans l’éveil pendant la journée et elle s’accumule de telle sorte, qu’elle déclenche le sommeil en fin de la journée.
ü Le système à hypocrétine ou orexine (produite par les neurones détruits dans la narcolepsie) ;
ü L’adénosine.
La veille active
L’EEG enregistré les yeux ouverts
Fréquence rapide et basse amplitude
Electro oculogramme mvt oculaire
Electromyogramme = mouvements
La veille calme
Enregistré les yeux fermés montre des ondes prédominant dans les régions postérieures et disparaissant à l’ouverture des yeux (éléments de bandes de fréquence de 8 à 12 Hz), l’électro-oculogramme des mouvements oculaires, l’électromyogramme des mouvements.
rythme veille/sommeil
processus circadien qui repose sur le fonctionnement d’une « horloge biologique » localisée dans l’hypothalamus : le noyau supra-chiasmatique qui est de petite taille mais dense (environ 20 000 neurones). Il intervient dans le rythme de nombreux processus
(divisions cellulaires, sécrétions glandulaires, température…).
Temps de sommeil et horloge biologique
Notre « horloge biologique » dépend de multiples facteurs, notamment génétiques. Ainsi, certains sujets sont prédéterminés pour être de petits ou gros dormeurs, mais aussi du matin ou du soir.
Les synchroniseurs
nous sommes synchronisés non pas sur 24 heures mais légèrement plus (24,18 h), des synchroniseurs vont ainsi la remettre à l’heure tous les jours pour ne pas entraîner de décalage de phase.
Il existe des synchroniseurs :
- internes comme la prise alimentaire avec la digestion
- externes qui pour certains sont liés à nos obligations sociales mais avant tout, le plus important est la lumière.
La melatonine a une secretion bloquée la journée , quand le soleil se couche elle commence a être secreter avec un pic a 4h du matin plus ou moins selon les gens
L’utilisation des écrans retardent la secretion de melatonine = décalage de phase
C’est quoi la polysomnographie
C’est l’enregistrement de l’ensemble des caractères electro physiologique du sommeil
A savoir :
ü L’électroencephalogramme (EEG)
ü L’électro-oculogramme (EOG)
ü L’électromyogramme (EMG)
ü L’électrocardiogramme (ECG)
ü Les paramètres respiratoires (saturation, rythme respiratoire)
Les stades du sommeil
Sommeil lent et sommeil paradoxal
Sommeil lent = orthodoxe
1 LEGER
2 LEGER
3PROFOND
Sommeil paradoxale = non orthodoxe car l’acetvite de EEG est semblable a un sujet éveillé et les mouvements oculaires sont rapides
Remarque : Dans la précédente classification du sommeil, on distinguait au sein du sommeil lent profond un stade 3 et un stade 4 en fonction du pourcentage d’ondes delta (le stade 4 correspondait à un tracé comportant plus de 50% d’ondes delta) mais désormais le stade 3 correspond à l’ensemble du sommeil profond.
Les stades du sommeil lent = orthodoxe
STADE 1 SOMNOLENCE
Rythme alpha qui diffuse sur les régions antérieures du scalp (stade 1a). Puis, le rythme alpha est remplacé par des fréquences thêta (3,5 Hz à 7,5 Hz) sur tout le scalp (stade 1b).
Ø Le stade 2 ENDORMISSEMENT
Il comporte deux éléments caractéristiques :
Spindles et complexe K
ü Des fuseaux de sommeil (appelés « spindles »)
Ce sont des bouffées d’activité de 12 à 14 Hz durant au moins 0,5 seconde survenant dans les
régions rolandiques diffusant largement sur le scalp, en particulier en frontal et en préfrontal.
ü Des complexes K
Ils sont formés d’une onde négative pointue suivie d’une composante positive lente durant au
moins 0,5 seconde, associés ou non à un « spindle », ils prédominent au niveau du vertex. Les complexes K peuvent être spontanés ou survenir en réponse à un stimulus tel qu’un bruit.
Les « spindles » et les complexes K surviennent sur une activité de fond d’activité thêta avec quelques ondes delta (moins de 20%).
Lors de la transition entre stade 1 et 2, on peut observer des rythmes rapides peu amples et des pointes vertex qui sont des pointes lentes amples prédominant au vertex.
Ø Le stade 3 SOMMEIL PROFOND
Le sommeil est considéré de stade 3 à partir du moment où le tracé comporte plus de 20 % d’ondes delta de fréquence inférieure à 2 Hz et d’amplitude supérieure à 75 μV.
Durant le sommeil lent, le tonus musculaire peut diminuer par rapport à la veille et même être aboli dans les périodes jouxtant le sommeil paradoxal et à la fin du 1er cycle. De rares mouvements oculaires peuvent être enregistrés.
Le sommeil paradoxale
tracé EEG ressemble à celui d’un sujet
éveillé
aucun « spindle » ni complexe K n’est enregistré
Le tonus est aboli
Des mouvements oculaires rapides (appelés REM pour « Rapid Eyes Movements ») « sommeil REM ».
L’architecture du sommeil
Une nuit est classiquement constituée de 4 ou 5 cycles durant le plus souvent environ 1h30 (habituellement moins de 2 heures).
Chaque cycle est constitué de sommeil lent puis de sommeil paradoxal.
Le premier cycle dure de l’endormissement (début du 1er stade 2) à la fin de la 1ère phase de
sommeil paradoxal.
Le deuxième cycle va de la fin de la 1ère phase de sommeil paradoxal à la fin de la 2ème phase de
sommeil paradoxal.
Premier cycle de sommeil
La première phase de sommeil paradoxal est toujours précédée d’au moins 1 heure de sommeil lent chez le sujet jeune ou d’âge moyen, à l’exception de deux cas : chez le patient qui a une narcolepsie et chez le sujet en dette importante de sommeil.
La récurrence du sommeil paradoxal est de 90 à 110 minutes.
En début de nuit, c’est le sommeil profond qui est le plus abondant.
Type de sommeil pendant le nuit , fin de nuit , reveil
En cours de nuit :
ü Diminution progressive du sommeil profond, voire même disparition ;
ü Allongement des phases de sommeil paradoxal (au début de quelques minutes puis jusqu’à 20
à 40 minutes). En fin de nuit :
ü Augmentation de la probabilité du sommeil paradoxal ;
ü Brefs épisodes de veille lors de la transition entre sommeil lent et sommeil paradoxal (à l’entrée
ou à la sortie de l’épisode de sommeil paradoxal). Réveil matinal :
ü Le plus souvent juste après la dernière phase de sommeil paradoxal (surtout si réveil spontané) ; ü Après un cycle incomplet (surtout quand éveil provoqué par un réveil).
Comment étudie ‘ton l’archi du sommeil ?
L’architecture du sommeil peut être illustrée par un hypnogramme
Les fonctions du sommeil
Ø Restauration physique
Rôle du sommeil lent, et essentiellement du sommeil profond.
Ø Restauration neuropsychologique : cognitive (mémoire) et psychologique Rôle du sommeil paradoxal qui est la période de l’activité onirique.
Ø Rôle dans les rythmes hormonaux
ü Hormone de croissance
Episodes sécrétoires étroitement liés avec le sommeil lent.
ü Prolactine
Augmentation de l’amplitude des pics sécrétoires de prolactine (doublés) durant le sommeil quels que soient son horaire et sa structure.
ü Axe corticotrope
Rythme du cortisol persistant lors d’une privation de sommeil : il semble ainsi exister une certaine « indépendance » mais le sommeil lent apparaît durant les phases descendantes des épisodes sécrétoires de cortisol.