La sensibilité Flashcards
Sur quoi nous informe la sensibilité
Elle nous donne des informations sur l’extérieur et l’intérieur du corps ainsi on peut adapter nos mouvements a l’extérieur et se protéger
Les deux classifications de la sensibilité
classification physiologique et clinique
La classification physiologique
Extereoceptive
Interoceptif
Proprioceptif
L’exteroceptif physiologique
Tactile ( epicritique testée par la sensibilité des doigts au compas ou bien protopathique non discriminative )
Thermique que sin non douloureuse
Algique explorée par les piqûres pincements
L’interoceptif physiologique
souvent impliquée dans la notion de douleur
Le proprioceptif physiologique
C’est la sensation de position du corps ; elle peut être consciente ou inconsciente.
Classification des sensibilités cliniques
Superficielle
Profonde
Elaborée
La sensibilité clinique superficielle
Elle correspond a la sensibilité exteroceptive qui comprend l’epicritique le protopatique le thermique et l’algique
L’epicritique et la thermoalgique ont des points communs dans leur voies ascendantes notamment leur rapidité d’action
La sensibilité clinique profonde
Elle correspond a la proprioception , avec comme exemple l’arthrokinesie , baresthésie et pallesthesie respectivement la position des articulations , la pression et la sensibilité vibratoire ostéopathie périostée
Qu’est ce que l’extinction sensitive
Lors de l’examen il faut toucher le patient d’un cote de l’autre des deux cotes car le patient peut croire qu’il ressent encore qq chose d’un cote quand on touche les deux en meme temps et ne rien sentir quand on touche un cote seulement
La sensibilité élaborée
Elles sont nombreuses, les plus connues sont :
ü Stéréognosie : pouvoir reconnaître un objet à la palpation. Mais attention, il faut que le patient ait les yeux fermés et que l’objet ne fasse pas de bruit.
ü Graphesthésie : testée moins systématiquement, elle consiste à pouvoir identifier des symboles dessinés sur la peau (par exemple, un A ou n’importe quel symbole graphique tracé sur sa peau).
Le système de terminaison périphériques
Il y a des récepteurs pour
L’exteroceptif ( tactile ( mécano ) et thermique )
Le proprioceptif ( mecano )
Intéroceptif = nocioceptif
Les mécanorécepteurs tactiles
Les diabétiques et la sensibilité
Sur le plan physiologique, on les décrit à chaque fois par leur capacité à réagir plus ou moins vite,
leur localisation et le type de stimulus auquel ils répondent. On distingue :
- Les corpuscules de Meissner : Ils ont une adaptation rapide, ils se situent au niveau de la pulpe des doigts, et ils permettent la détection de surfaces (par exemple, plus ou moins rugueuses).
- Les corpuscules de Ruffini : Ils ont une adaptation lente, ils se situent à la fois sur la peau poilue et glabre, et sont sensibles à l’étirement (par exemple, ils sont impliqués dans la sensation perçue lors du rasage). On en trouve au niveau de la couche profonde de la peau et ils vont donc répondre à un étirement prolongé.
- les corpuscules de Pacini : Ils ont une adaptation rapide, ils se situent essentiellement au niveau du derme des mains et des pieds, et ils permettent de sentir les vibrations. La sensibilité vibratoire est une des premières sensibilités qui va être atteinte dans les neuropathies diabétiques. C’est pour cela que c’est important de toujours vérifier, chez les patients diabétiques, la sensibilité vibratoire surtout en distalité des membres inférieurs.
Ø Pour les terminaisons libres
C’est toujours un complexe cellule de Merkel et axone. Leur adaptation est lente, ils sont situés dans
la partie de l’épithélium basal de la peau et ils permettent de détecter les surfaces.
Les mécanorécepteurs de la proprioception
Au niveau des terminaisons encapsulées, on va en retrouver deux types : les corpuscules de Ruffini et ceux de Pacini. Il existe d’autres types de propriorécepteurs qui sont plus spécifiques : les fuseaux neuromusculaires et les organes tendineux de Golgi permettant d’évaluer l’état de tension des muscles et notamment leur tonus.
Ø Terminaisons encapsulées
- Les corpuscules de Ruffini : Ils ont une adaptation lente et ils se situent dans les couches profondes des tissus et au niveau des capsules articulaires. Ils vont permettre de ressentir des déformations prolongées des tissus et des changements de position des articulations.
- Les corpuscules de Pacini : Ils ont une adaptation rapide, et ils se situent au niveau des aponévroses, des séreuses et du périoste. Ces corpuscules sont sensibles aux déformations rapides des tissus, et en particulier aux vibrations.
Ø Fuseaux neuromusculaires
Ces fuseaux (cf. Fig. 2) peuvent s’adapter à la fois de façon lente et rapide. C’est essentiel en Neurologie pour l’évaluation de l’état d’étirement du muscle puisque c’est un récepteur musculaire en parallèle avec les fibres musculaires. Il permet de connaître l’état d’étirement du muscle, c’est-à- dire en termes à la fois de longueur et de contraction.
Ø Organes tendineux de Golgi
Ces organes (cf. Fig. 3) ont une adaptation lente et sont en série avec le muscle. Situés à la jonction tendino-musculaire dans les articulations. Ils sont sensibles à l’augmentation de tension du muscle assurant un rôle de protection du système tendino-musculaire. Leurs fibres afférentes sont de type Ib.